vendredi 3 Sep 2021 | A la une, Déchets, Eau et zones humides, GL EMS, Groupes Locaux, Pollutions et santé, Réseaux Thématiques, Rhin et Milieux alluviaux
Durant le week-end de la “fête de l’eau”, Alsace Nature s’associe à de nombreux partenaires pour vous proposer une grande collecte de déchets sur les berges et dans le lit de l’Ill. Cette opération est ouverte à tous les citoyens (seuls, en famille, en groupes…).
L’objectif est de collecter un maximum de déchets au fond de l’Ill, sur les berges et dans les parcs et rues voisines. Des équipes de plongeurs exploreront les fonds de l’Ill pour y remonter les déchets immergés, tandis que des bénévoles à pied (Vous) ramasseront les détritus au sol. Le produit de la collecte sera évidemment trié avant d’être conduit en déchèterie.
Tout au long de l’après-midi, un village associatif d’activités et d’informations se tiendra quai des bateliers, à proximité du parcours de collecte.
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Des déchets, partout autour de nous !
Nos déchets continuent de s’amasser un peu partout sur notre planète par millions de tonnes. Inexorablement, chaque année, les plastiques (en particulier) et autres déchets en tout genre sont charriés par les vents jusque dans nos mers et océans. En effet pas moins de 80% des déchets marins sont issus de l’intérieur des terres et acheminés en grande partie par nos cours d’eau, même les plus petits proches de nos lieux de vie. Ainsi même éloignés de la mer, nous Alsaciens partageons cette responsabilité d’avoir des océans propres. Avec un cumul de 1800 milliards de déchets plastiques minimum rejeté au total dans nos océans, le 7ème continent (cet immense amas de déchets flottants, qui ont convergé dans le Pacifique Nord) grossit de jour en jour. C’est aujourd’hui plus de trois fois la taille de la France, une immense poubelle à ciel ouvert ! Tous issus des activités humaines, les déchets provoquent des ravages sur la biodiversité jusqu’à se retrouver dans nos assiettes et impacter notre santé.
jeudi 22 Juil 2021 | A la une, Alsace, Aménagement du territoire, Communiqués de presse, GL EMS, GL Kochersberg, Transports, Urbanisme
Trois ans après le démarrage des travaux de construction du contournement ouest de Strasbourg (COS, A355 ou GCO), les questions cruciales de son utilité sont enfin analysées par la justice… et sévèrement mises en doute. C’est une petite victoire pour les opposants qui défendent depuis plus de 30 ans, preuves à l’appui, notamment que
- cette autoroute ne régulera pas le trafic autour de l’agglomération,
- ne réduira pas la pollution de l’air et
- qu’aucune mesure ne sera suffisante pour compenser la perte nette de biodiversité.
En face, toute la ligne de défense et la communication de l’État ainsi que du pétitionnaire Arcos (filiale de Vinci Autoroutes) a été de dire qu’ils avaient présenté un dossier exemplaire. Les magistrats du Tribunal Administratif ont donc suivi les recommandations de la rapporteur publique le 17 juin dernier, qui demandait l’annulation partielle des autorisations de construction de l’autoroute lors des audiences pour ces 6 recours portés par Alsace Nature contre le projet autoroutier [voir notre article détaillé]. Ils exigent une nouvelle étude d’impact, une nouvelle enquête publique avec une nouvelle saisine de l’Autorité environnementale. Durant cette période, la mise en service ne pourra pas se faire, même si les travaux ne sont pas suspendus. Le tribunal se prononcera sur les raisons impératives d’intérêt public majeur, vraisemblablement aux alentours de mai 2022, nouvelle étape juridique du dossier. L’Avocat d’Alsace Nature, Me François ZIND indique que « ce jugement ne révèle pas de simples irrégularités, mais d’insuffisances substantielles telles, qu’elles entrainent l’annulation des arrêtés préfectoraux » ! Il précise même que « dans un dossier « classique » qui aurait été jugé plus rapidement, le tribunal aurait annulé l’arrêté d’autorisation unique », entrainant l’abandon pur et simple du projet, ce qui aujourd’hui est impossible puisque les travaux sont près d’être achevés. Cette imposture, c’est ce qu’Alsace Nature et le collectif GCO NON MERCI ont toujours dénoncé : le passage en force des autorités pour démarrer le chantier et la lenteur de la justice pour juger le fonds du dossier. Pourtant, aux dires des promoteurs du GCO, soutenues par certaines collectivités publiques promouvant le greenwashing, ce projet, comme tant d’autres s’inscrirait parfaitement dans la transition écologique. Pour Alsace Nature, il est plus qu’urgent de changer de modèle, et d’arrêter l’hypocrisie actuelle. Depuis trois décennies, dans l’esprit des décideurs politico-économiques, le développement durable, la croissance verte, l’économie circulaire et maintenant la transition écologique n’ont été majoritairement qu’un moyen de faire perdurer un système foncièrement destructeur et inégalitaire.
dimanche 20 Juin 2021 | Aménagement du territoire, Energies Climat, GL EMS, Groupes Locaux, Pollutions et santé, Réseaux Thématiques, Transports
Une cinquantaine de militants sont venus réclamer justice devant le tribunal administratif de Strasbourg, alors qu’avaient lieu les audiences pour 6 recours portés par Alsace Nature contre le projet autoroutier de contournement Ouest de Strasbourg.C’est la première fois que les juges se penchaient sur l’examen au fonds du dossier.
La rapporteur publique, Mme Bauer, a demandé l’annulation partielle des autorisations accordées à Vinci /ARCOS et la SANEF, sans toutefois demander l’arrêt des travaux du chantier.
Trois des dossiers concernaient les autorisations accordées à Vinci/ ARCOS, les trois autres les autorisations données à la SANEF pour la partie nord de l’autoroute (essentiellement échangeur avec l’A4 actuelle).
La principale demande concerne les mesures compensatoires
Selon la rapporteur, les mesures de compensation pour les atteintes aux espèces demandées dans les arrêtés d’autorisation « ne garantissent pas le respect de l’équivalence écologique et l’absence nette de perte de biodiversité« .
Alors que les concessionnaires et l’Etat s’étaient toujours enorgueillis de la qualité des mesures compensatoires de ce dossier, sont pointées du doigt les insuffisances dénoncées par les opposants et qui avaient valu 7 avis négatifs du Conseil National de Protection de la Nature (CNPN) et de l’Autorité environnementale !
Concernant l’autorisation unique accordée à Vinci/ARCOS,
Mme Bauer suggère de « reprendre l’instruction sur cette partie de l’autorisation dans un délai de 6 mois » et demande aux juges de conditionner la mise en service de l’autoroute (prévue fin 2021 – début 2022) à cette nouvelle autorisation modifiée.
Rappelons-le, lors d’un recours en référé en 2018, contre cet arrêté d’autorisation unique, le juge avait refusé d’accorder la suspension d’urgence des travaux « à titre exceptionnel » bien qu’il existait « un doute sérieux sur la légalité de l’arrêté », ceci pour éviter soi-disant des troubles à l’ordre public en cas d’arrêt des travaux ! (voir infos ICI )
Concernant les autorisations accordées à la SANEF pour la partie nord du tracé (échangeur agrandi au niveau de Vendenheim notamment),
Mme Bauer propose aux juges de régulariser l’étude d’impact en la précisant et de saisir l’autorité environnementale ensuite pour valider cette nouvelle étude, et cela dans un délai de 6 mois. La mise en service du GCO serait conditionnée à la réalisation de cette procédure.
Ce qui est par contre incroyable (mais nous l’avions déjà dénoncé ! Tout est incroyable dans ce dossier !), c’est que la magistrate dit expressément dans son rapport que si le dossier avait été jugé en 2018 (donc juste après les recours en référé et le début des travaux), elle aurait demandé l’annulation totale de l’autorisation ! Mais comme il y a le principe de réalité et que les travaux ont déjà bien avancé, on ne peut pas demander l’annulation complète ! C’est ce qu’Alsace Nature et le collectif GCO NON MERCI ont toujours dénoncé : le passage en force des autorités pour démarrer le chantier et la lenteur de la justice pour juger le fonds du dossier !
Concernant le recours contre la commune de Geudertheim,
la rapporteure publique estime que la délibération prise par la commune en 2017, autorisant ARCOS (Vinci) à procéder aux abattages d’arbres, doit faire l’objet d’une annulation. Cependant, même si les juges annulent cette délibération, le mal est fait puisque les arbres ont déjà été abattus !
La décision des juges sera rendue le 15 juillet.
17 juin 2021 : Maurice Wintz, le président d’Alsace Nature, fait un point de situation à mi-chemin des recours examinés
Fin de l’examen des 3 derniers recours, notamment ceux concernant la Sanef. Maurice Wintz, le président d’Alsace Nature, nous fait un point rapide
François ZIND, avocat d’Alsace Nature fait le point à la sortie du tribunal
REVUE DE PRESSE
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ATTENTION CHANGEMENT DE DATE !!
Ce jeudi 17 juin 2021 aura lieu, au Tribunal Administratif de Strasbourg, les instances des jugements de six recours d’Alsace Nature au nom du collectif GCO NON MERCI contre le Contournement Ouest de Strasbourg (GCO).
Après près de trois années d’instructions, et tandis que les travaux avancent, la justice va enfin se pencher sur les demandes et recours contre ce projet climaticide.
Il s’agit d’un événement majeur dans notre lutte. Alors que la justice avait reconnu un doute sérieux sur la légalité en septembre 2018, “à titre exceptionnel”, elle n’avait pas suspendu les travaux. Suite à cela, la procédure d’instruction des différents dossiers a longuement suivi son cours et nous arrivons à cette étape importante qui, nous l’espérons, peut mener à un arrêt des travaux.
Le collectif GCO NON MERCI appelle au rassemblement devant le Tribunal Administratif, pour exprimer notre demande de justice.
- Justice pour la prise en compte de l’avis de l’ensemble des autorités environnementales et de concertation publique qui ont toutes dit “NON” à ce projet inutile.
- Justice pour les irrégularités dans le projet.
- Justice pour la stratégie d’imposer envers et contre tout des projets d’un autre temps qui ne font que dégrader notre climat, sans apporter les solutions nécessaires de mobilités douces !
Aussi, nous vous donnons rendez-vous le 17 JUIN dès 13h15 devant le Tribunal Administratif (31 Avenue de la Paix) à, Strasbourg.
samedi 15 Mai 2021 | Aménagement du territoire, Energies Climat, GL EMS, GL M2A, Groupes Locaux, Nature, Pollutions et santé, Réseaux Thématiques
Le 9 mai nous étions 1500 manifestants à Strasbourg, 115 000 partout en France, à marcher une nouvelle fois pour l’urgence sociale et climatique, face à un gouvernement qui trahit les citoyens avec sa Loi Climat.
A GUEBWILLER, près de 500 personnes ont participé à cette mobilisation. Une première pour les organisateurs !
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Le 28 mars dernier, plus de 110 000 personnes marchaient pour demander une Loi Climat plus ambitieuse et plus proche des proposition de la Convention Citoyenne pour le Climat. Le 4 mai, l’Assemblée Nationale votera sa version de la loi climat. Les députés n’ont pas pris leurs responsabilités et ce texte se révèle bien trop faible par rapport à l’urgence climatique.
Le 9 mai, nous marcherons donc pour rompre avec un gouvernement qui refuse de faire face à l’urgence écologique et nous unir face aux défis qui nous attendent. L’objectif, être encore plus nombreux et bruyants que le 28 mars !
Aux côtés d’autres organisations (associations et ou collectifs),
dans le respect des consignes sanitaires (port du masque)
L’évolution du climat est engagée, +1,8°C en 30 ans en Alsace, c’est déjà une réalité !
Parce que ne rien faire, c’est faire un choix ! C’est choisir de ne pas essayer de limiter les impacts de ce bouleversement, c’est faire le choix du pire.
Parce qu’une loi minimaliste, c’est faire un choix ! C’est choisir une inaction qui nous pénalisera tous.
Se rassembler à Guebwiller le 9 mai, c’est montrer qu’au fond, même si cela nous bouscule, nous voulons que les choses bougent vite, ici, comme au niveau national !
C’est également l’occasion de se rencontrer, citoyens et acteurs locaux qui se mobilisent, de voir ce qui est engagé pour mieux comprendre et pour agir. Être et faire ensemble, c’est enthousiasmant !
Alors rendez-vous dimanche 9 mai à 10h au parc de la Marseillaise à Guebwiller.
Contacts : marche-climat-florival@laposte.net 06 06 42 02 19
le rassemblement aura lieu sur la place d’Austerlitz à 14h.
PROGRAMMATION
11H – Atelier pancartes Place d’Austerlitz
14H – Rassemblement, discours et départ Place d’Austerlitz
16H – Arrivée au Parc de l’Orangerie et rencontres avec les collectifs et associations de défense du climat à Strasbourg
Evénement facebook : https://www.facebook.com/events/497323377966465/
Cette loi, annoncée comme “le plus grand texte du quinquennat” est en réalité un échec climatique, social et démocratique.
La trahison du gouvernement envers les citoyen·nes de la Convention Citoyenne pour le Climat et de toute la population est flagrante.
Le gouvernement et la majorité ont affaibli le projet de loi et empêché que les mesures de la CCC soient reprises par les député·es.
Le 9 mai, juste après le vote de la loi à l’Assemblée Nationale, nous marcherons pour dénoncer le manque d’ambition du gouvernement qui refuse de faire face à l’urgence écologique, et nous unir face aux défis qui nous attendent.
Mobilisons-nous pour montrer que le désaveu de la loi est massif et généralisé ! Le gouvernement ne prend pas au sérieux l’urgence climatique, nous attendons toujours des mesures à la hauteur de la gravité de la situation !
RDV à 14h30 au palais des sports (16 Boulevard Charles Stoessel) à Mulhouse
Evénement facebook : https://www.facebook.com/events/778145113079362/
Cette loi, dans sa forme actuelle, est bien trop en retrait pour atteindre l’objectif de de CO² d’ici 2030 et l’Etat ne joue pas son rôle de protection des populations et de défenseur du bien commun. Mais le Sénat peut encore renforcer le travail de l’Assemblée nationale, et nous attendons qu’il le fasse, pour permettre par un effort équitable de la nation que la Loi :
- garantisse la protection de l’environnement, de la biodiversité, des écosystèmes, de l’air et de l’eau,
- freine réellement l’artificialisation des sols en interdisant les grands entrepôts et les zones commerciales, qui poussent à la surconsommation,
- instaure la responsabilité climat des grandes entreprises et l’arrêt du financement des productions d’énergies non renouvelables
- introduise l’évaluation systématique de l’impact climatique des politiques publiques,
- programme le développement des énergies renouvelables dans chaque territoire,
- prévoie la mise en œuvre de parcours de formations et de reconversions professionnelles, afin de rendre la transition écologique bénéfique à toutes et tous
- impose le développement de transports collectifs efficaces sur tout le territoire supprime les vols intérieurs de moins de 4h en avion ; institue la participation citoyenne dans les politiques de mobilité,
- accélère réellement la rénovation thermique de tous les bâtiments
- instaure des alternatives végétariennes quotidiennes dans la restauration collective,
- interdise la publicité pour les produits de consommation les plus polluants ; régule la publicité de masse qui pousse à consommer toujours plus
lundi 3 Mai 2021 | Communiqués de presse, GL EMS, Presse, Transports
Dans le cadre du débat en cours autour du projet de VLIO, Alsace Nature souhaite faire part des observations suivantes.
Un projet daté et inadapté au nouveau contexte
Le projet de VLIO se présente comme une réponse unique à un questionnement complexe et évolutif. Personne ne nie qu’il y ait un problème de saturation de certains axes de circulation pendant des périodes limitées, et de nuisances pour les riverains, ni que des solutions doivent être trouvées. Mais avant de s’engager dans une réponse ancienne, il s’agirait d’objectiver et de comprendre les besoins et pratiques réelles en termes de mobilités ainsi que leurs enjeux afin de pouvoir concevoir des réponses adaptées et inscrites dans un contexte en évolution.
Tout d’abord, les études justifiant le projet ont été faites dans un contexte hors GCO : par conséquent les prévisions de trafic prises en compte dans les études initiales méritent aujourd’hui d’être réinterrogées.
Par ailleurs, et plus important, divers dossiers de mobilité alternative sont annoncés :
- le tram vers l’ouest qui va améliorer les capacités de desserte de l’ouest de l’EMS.
- le transport en site propre ouest (TSPO) qui vise à proposer une alternative à l’usage de la voiture individuelle.
- le développement du transport à la demande (TAD) qui est en cours développement.
- la mise en place des zones à faibles émissions (ZFE).
Enfin, la crise sanitaire a été l’occasion de développer massivement l’usage du télétravail. La pérennisation de ce fonctionnement télétravail permettra de réduire la mobilité et donc la congestion et les émissions de CO2 (Etude ADEME de juin 2020).
La question n’est pas simplement d’absorber le trafic en créant une nouvelle route car il est apparu à de nombreuses reprises, et notamment dans les zones denses, qu’une nouvelle route générait aussi un nouveau trafic. Alors que l’amélioration significative de l’offre en transports « doux » favorise le transfert vers ces modes.
Ainsi, dans une logique purement routière, la VLIO pose un certain nombre de questions :
- elle sera un barreau reliant le nord au sud de l’agglomération strasbourgeoise (Schiltigheim – Illkirch par exemple), rôle que tient la partie urbaine de l’A35. Plutôt que de simplement répartir le trafic existant localement, elle risquerait d’attirer un trafic nouveau lié à l’aménagement de l’A35.
- comme le GCO n’assurera pas ce barreau nord-sud (péage, détour), la VLIO risquerait aussi de tenter un certain nombre d’usagers qui voudront éviter le péage.
En résumé, sur la VLIO, comme d’ailleurs sur la partie urbaine de l’A35, la régulation du trafic se fera par la saturation – et du coup la VLIO remplira mal son rôle de désengorgement des rues principales des villages de la deuxième couronne, ce qui montre bien l’incohérence des logiques purement routières.
L’enjeu pour Alsace Nature est donc, sur la base d’une connaissance fine des motifs et circuits de déplacement sur le secteur concerné, de développer significativement les offres alternatives à la voiture, dont notamment les plans de déplacements dans les entreprises, les voies cyclables et leurs accessoires, le covoiturage….
Un impact trop important sur les milieux naturels
Le tracé prévisionnel impacterait de nombreuses zones humides voire inondables classées ainsi que le Ried de la Bruche dans sa partie basse.
La route passerait à proximité directe d’un des méandres les plus actifs de la Bruche (Korngrutt) et à moins de 300 m d’un site du Conservatoire des Sites Alsaciens : le Brischaltarm (ancien bras mort de la rivière encore en eau et véritable refuge pour la faune aquatique).
Par ailleurs, le tracé impacterait les espaces forestiers et les prairies mésohygrophiles remarquables entre Eckbolsheim et Wolfisheim habitat d’espèces animales et végétales remarquables (Agrion de Mercure, Couleuvre helvétique, Lézard des murailles, Pulicaire vulgaire, Cerfeuil bulbeux, Isnardie des marais, Léersie faux riz, Erysimum fausse giroflée, Pesse d’eau…).
A l’heure où de plus en plus de communes de l’EMS se lancent dans la reconquête des corridors écologiques, il serait pour le moins paradoxal de prévoir un projet qui mettrait ainsi à mal des éléments de trame verte et bleue encore existants.
mardi 27 Avr 2021 | A la une, Agriculture et Alimentation, Aménagement du territoire, Eau et zones humides, Energies Climat, GL EMS, Groupes Locaux, Nature, Pollutions et santé, Réseaux Thématiques
Mercredi 21 avril 2021 s’est tenue l’assemblée constitutive de l’Agence du climat de l’EMS. Cette Agence est constituée de 4 collèges (collectivités, entreprises, chambres consulaires, associations) et a pour objectif de susciter, d’accompagner et de soutenir toutes initiatives apportant des réponses aux enjeux climatiques au sens large (économies d’énergie, mobilités durables, énergies renouvelables, consommation, biodiversité…).
Alsace Nature salue cette initiative de l’EMS qui devrait permettre de signifier clairement les priorités et d’augmenter les moyens en faveur d’une politique, non pas seulement de transition, mais de rupture écologique. Les enjeux climatiques, écologiques et sociaux sont colossaux dans la mesure où nos modes de vie et de fonctionnement restent collectivement non soutenables. Nous n’arriverons pas à répondre à ces multiples défis par quelques ajustements à la marge, mais il convient d’agir au cœur de notre modèle socio-économique. Cela signifie que l’Agence du climat doit donner le signal d’une transformation réelle qui suppose aussi des choix politiques forts qui passent par le courage du renoncement à certains projets obsolètes ou contraires à ces objectifs (on peut penser à des projets routiers comme la VLIO).
La réussite passe aussi par l’implication citoyenne et c’est là que la présence des associations au sein de l’Agence prend tout son sens. Les habitants ne sont pas que des réceptacles passifs d’un discours homogénéisant, mais ils sont capables d’initiatives et de regard critique, adaptés à leur contexte particulier. Les associations, dans leur diversité, sont en mesure, avec d’autres, de stimuler, de démultiplier et de problématiser ces questions au profit d’un engagement collectif plus large et durable. Cela suppose également que l’Agence du climat leur mette à disposition des moyens adéquats qu’elles sauront démultiplier par leur engagement bénévole.
A l’issue de l’Assemblée constitutive, le collège associatif du Conseil d’administration est composé des associations suivantes :
Alsace Nature : Bruno Ulrich (Christian Ledunois) / poste de suppléant à pourvoir
Alter Alsace Energies : Christophe Hartmann (Annie de Larochelambert) / poste de suppléant à pourvoir
Emmaüs Mondo’ : Thierry Kuhn / Eco-quartier Strasbourg : Emmanuel Marx
Chambre de Consommation Alsace : Raymond Haeffner / FNAUT GE, François Giordani
SINE : Frédéric Deck / poste de suppléant à pourvoir
Les associations ont décidé de fonctionner en véritable collectif afin de permettre une parole coordonnée et collégiale au sein du Conseil d’administration et du Bureau.
Le Bureau est composé comme suit :
Présidente : Danielle Dambach (EMS)
Assesseur : Marc Hoffsess (EMS)
Vice-président : Bruno Ulrich (Alsace Nature)
Assesseur : Christophe Hartmann (Alter Alsace Energies)
Secrétaire : Laurent Schmitt (Université de Strasbourg)
Assesseur : Jean-François Husson (Atmo grand Est)
Trésorier : Piero Calvisi (CRESS)
Assesseur : Jean-Luc Heimburger (CCI)