jeudi 2 Oct 2025 | A la une, Vie associative
De nombreuses associations sont à bout de souffle : restrictions budgétaires, complexité administrative, remise en cause de leur capacité d’interpellation, augmentation des besoins, fragilisation des bénévoles comme des salariés… Cette situation menace leur rôle essentiel pour l’équilibre social et démocratique.
Le Mouvement Associatif, porte-parole du secteur, lance un appel à la mobilisation le 11 octobre intitulé « Ça ne tient plus », afin de défendre l’existence et l’impact des associations sur la société.
Samedi 11 octobre 2025 dans toute la France !
A STRASBOURG, rassemblement à 15H Place de la République !
Nous sommes 20 millions de bénévoles, 1,8 million de salariés.
Nous nous engageons dans nos associations pour permettre à 67 millions de Françaises et de Français d’accéder aux soins, au sport, à l’éducation, à la culture, aux droits.
Nous permettons au plus grand nombre de partir en vacances,nous luttons contre la précarité, contre l’isolement, nous défendons l’environnement etc.
Nous sommes partout et agissons dans tous les territoires, du premier au dernier kilomètre dans toutes les sphères du quotidien.
Et pourtant, nous traversons une crise sans précédent !
Θ Baisse de financements
Θ Précarité croissante et augmentation des besoins
Θ Dégradation des conditions et risque de disparition
Alors même qu’affaiblir les associations n’a pas de sens !
♥ Elles changent concrètement la vie des gens
♥ Elles offrent du pouvoir d’agir et renforcent les liens sociaux
♥ Elles sont un remède à la crise démocratique que nous traversons
« Notre tissu associatif est quelque chose de merveilleux,
un bien commun qui nous rend fiers et qui ne doit pas être sacrifié par les coupes budgétaires. »
Le 11 octobre : Mobilisation générale pour soutenir le tissu associatif, parce que ça ne tient plus !
En savoir + sur la mobilisation nationale
Pour voir les autres mobilisations en France et en Alsace
vendredi 26 Sep 2025 | A la une, Aménagement du territoire, Communiqués de presse, GL Bruch Ried, GL Ried Centre Alsace, Groupes Locaux, Presse, Réseaux Thématiques, Rieds
Quand les associations de protection de la nature réaffirment leur opposition ferme contre toute artificialisation des Rieds du Centre-Alsace
Depuis 2018, Alsace Nature alerte sur les dangers du projet EuropaVallée, porté par la famille Mack (Europa Park), et qui revient aujourd’hui dans l’actualité. Derrière les slogans d’un développement « en harmonie avec la nature », ce projet d’infrastructures lourdes et d’hôtels n’est rien d’autre qu’un plan d’artificialisation massive des zones naturelles, agricoles et humides du Ried. Il est impossible de concilier ce projet avec la préservation des écosystèmes rhénans.
Nous, associations de protection de la nature, réaffirmons notre opposition ferme à toute nouvelle destruction des milieux naturels en Centre-Alsace. Si la volonté de la famille Mack est réellement de « faire avec la nature », alors il n’y a qu’une chose à faire : laisser ces espaces tranquilles, préserver ce qui reste, arrêter de vouloir les transformer.
Car c’est bien là que se joue un enjeu crucial : les Rieds du Centre-Alsace, avec leurs prairies inondables et leurs forêts alluviales rhénanes, constituent un patrimoine naturel d’une valeur inestimable. Ces habitats, essentiels à la biodiversité, sont les derniers refuges du Courlis cendré, oiseau emblématique dont la population a dramatiquement chuté. Face à cette situation dramatique, l’opération « Courlis, revient », lancée au printemps dernier, a rassemblé plusieurs centaines de personnes, élus compris, venues manifester leur attachement à ces paysages et à cette espèce menacée. Cette mobilisation citoyenne a montré combien nos concitoyens sont sensibles à la sauvegarde des Rieds et à la beauté fragile qu’ils abritent.
L’ironie de la situation est cruelle : alors que des zones entières ont été sanctuarisées de l’autre côté du Rhin pour permettre au Courlis de survivre, c’est une entreprise allemande qui envisage aujourd’hui de détruire ses dernières terres françaises.
Soyons clairs : EuropaVallée et préservation des habitats du Courlis ne peuvent pas coexister. Le premier condamnerait les seconds. L’artificialisation de ces milieux signerait l’arrêt de mort des dernières prairies à Courlis en Alsace, alors même que nous essayons d’offrir une ultime chance à cette espèce. Nous en appelons donc au bon sens et à la responsabilité des élu·es, qu’ils ne s’y trompent pas sur ce projet dévastateur. Protéger la nature ne consiste pas à verdir des projets de béton, mais à préserver et reconquérir ce qui reste, avec respect, humilité et vigilance. Puisque la famille Mack appelle à la volonté politique des élus français, nous associations de citoyens, vous demandons de choisir de protéger les Rieds, d’accompagner les agriculteurs qui les entretiennent, et de garantir à nos enfants que ce patrimoine naturel unique pourra encore vivre demain.
Yves Muller – Président de la LPO Alsace
Frédéric Deck – Président du Conservatoire d’Espaces Naturels d’Alsace
Michèle Grosjean – Présidente d’Alsace Nature

vendredi 26 Sep 2025 | Aménagement du territoire, GL M2A, Groupes Locaux, Réseaux Thématiques, Revue de presse, Transports
La Nouvelle Liaison Ferroviaire est un vieux serpent d’acier et de béton (plus de 15 ans). Le projet a été déclaré d’utilité publique le 14 mars 2022. L’ADRA et Alsace Nature ont porté un recours contentieux en septembre 2022. Le Préfet a rendu un mémoire en réponse le 6 février 2023 ! Le tribunal administratif a déclaré l’étude d’impact « erronée » et « insuffisante ». L’Etat avait 12 mois pour régulariser la DUP. La bataille juridique reste ouverte. Puis, dans un contexte de crise politique (vacances du gouvernement et dette publique), le projet est suspendu pour raisons budgétaires en septembre 2025.
Depuis 2013, date de la première consultation, nous démontrons que ce projet n’est ni prioritaire, ni économique, ni écologique. Il n’apporterait même pas de gain de temps décisif et n’éviterait pas les ruptures de charge (changement de mode de transport ou correspondance dans la majorité des cas) : « Il vaudrait mieux utiliser cet argent pour améliorer les lignes existantes, renouveler le matériel vieillissant et développer les liaisons du quotidien. On est pour le train, mais pas pour augmenter le trafic des avions et donc les pollutions sonores et environnementales. » ADRA,
En effet, le bilan carbone de ce projet ne deviendrait positif qu’au bout de plusieurs décennies. D’ici là, les émissions de CO2 des avions auront consumé la planète. Développons plutôt les mobilités douces au quotidien pour tous (navette bus, raccordement au tram, réseau TER, …) et renonçons à l’avion quand il n’est pas indispensable (voir les arguments dans notre avis pour l’enquête publique en 2021).
Historiquement, nous ne sommes pas les seuls opposés à ce projet. C’est donc sans surprise et soulagé que nous avons appris la nouvelle :
« C’est une décision raisonnable, logique et attendue. L’État ne peut pas faire autrement à l’heure où les gens sont dans la rue parce que le budget est mal réparti et que les finances ne suivent plus. Il y a d’autres priorités, surtout quand on voit l’état du réseau et du matériel ferroviaire en Alsace. On espère maintenant que ce projet ne sera pas seulement suspendu mais tout simplement annulé.» Bruno Wollenschneider, président de l’Adra (cf article DNA et l’Alsace du 19/09)
Les élus (à de rares exceptions près) ne font pas la même analyse. Ils n’entendent pas l’appel de la rue et ne voient toujours pas l’impact du changement climatique sur nos sociétés. Ils continuent à défendre les viellent recettes de la croissance, du développement économique délétère à tout prix en repoussent une transition durable plus qu’urgente.
Voir les infos sur le site de l’ADRA
REVUE DE PRESSE :
Le projet de desserte ferroviaire de l’EuroAirport encore une fois retardé
Le projet de desserte ferroviaire de l’aéroport de Bâle Mulhouse a pris du plomb dans l’aile. Le ministère des Transports vient d’annoncer qu’il suspendait son financement pour des raisons budgétaires.
France bleu Alsace, ICI, Emilie Pou, 22.09.25
L’État suspend sa participation au projet ferroviaire à l’aéroport Bâle-Mulhouse
Le ministère français des Transports a suspendu sa participation à un projet de ligne ferroviaire vers l’aéroport de Bâle-Mulhouse (EuroAirport) pour des raisons budgétaires, a indiqué lundi la préfecture du Grand Est. «Il s’agit à ce stade d’une suspension du projet dans l’objectif d’optimiser les coûts et de rechercher un cofinancement par l’Union européenne»
Le Figaro avec AFP, 22.09.25
Desserte ferroviaire de l’EuroAirport : le projet suspendu pour raisons budgétaires
Le ministère français des Transports a décidé de suspendre sa participation au financement du projet de desserte ferroviaire de l’EuroAirport, en attendant de solliciter des financements européens. Les services de la préfecture de région l’ont annoncé ce vendredi matin lors d’une réunion avec les partenaires du projet.
L’Alsace et les DNA , Olivier Claudon et Sébastien Spitaleri, 19.09.2025
Vu de Suisse : pour Bâle et la Suisse, un simple report, la NLF reste prioritaire
La France fait marche arrière et ne souhaite plus financer la liaison ferroviaire
Plus de 70 ans de discussions, des retards à répétition : le projet de gare à l’Euroairport, une histoire qui se prolonge. Le projet est à nouveau reporté.
Selon Mme Esther Keller (responsable cantonale de la construction et des transports), il reste évident que pour la région, « La liaison ferroviaire vers l’Euro-Airport est indispensable. Il s’agit d’un projet clé pour le réseau ferroviaire trinational de Bâle. »
Baz Online, Manuela Humbel, 23.09.25
mardi 23 Sep 2025 | Recrutement, Services civiques
Alsace Nature recrute un.e volontaire en service civique.
Mission de 8 mois – peut démarrer en octobre 2025 (et avant la fin de l’année 2025)
Alsace Nature, en quelques mots
Fondée en 1965, Alsace Nature fête en 2025 ces 60 ans d’existence et milite pour la protection de la nature et une meilleure prise en compte de l’environnement en Alsace.
En tête de réseau régional, elle réunit et coordonne les efforts, le savoir, les compétences de près de 140 associations fédérées, 2500 membres, de nombreux donateurs et une équipe de 10 salariés.
Alsace Nature alerte, sensibilise, interpelle, fait pression, agit à travers des manifestations militantes. Avec ses associations partenaires et ses membres, elle a été à l’origine ou a fortement contribué à : – la sauvegarde des forêts rhénanes, qui étaient vouées à l’industrialisation – la création des réserves naturelles des Hautes Vosges – la réintroduction du lynx et du castor en Alsace – la préservation des dernières prairies du Ried menacées par la maïsiculture – la protection des pelouses sèches du piémont vosgien les plus remarquables
Votre mission de service civique
Objectifs
- Soutenir et faciliter la mobilisation des sympathisants
- Faire de chaque temps fort un espace de partage et de sensibilisation des enjeux de protection de la nature et de l’environnement pour un large public
Actions
En collaboration étroite avec l’équipe salariée et les administrateurs de notre structure, le ou la volontaire se verra confié les missions suivantes :
- Participer à la vie de l’association de manière générale
- Organiser diverses actions et évènements, dans le respect du budget et du planning définie et veiller à leur bonne mise en œuvre
- Coordonner l’organisation et les équipes lors des événements
- Provoquer, organiser, mener des réunions avec les acteurs pressentis
- Mobiliser les équipes, personnes ressources etc., en lien avec les équipes salariés/bénévoles, les partenaires, le réseau fédéral, la presse et les prestataires
- Rendre comte de son activité et de l’avancement des projets aux personnes concernées ; réaliser un bilan de fin d’événement
Le ou la volontaire pourra également être amené.e à réaliser des missions de communication :
- Prises de vues, interviews, reportages photos/vidéo lors des activités sur le terrain (événements, stands, actions, sorties nature …)
- Mise en forme de ces reportages afin qu‘ils puissent alimenter les diverses sources d’information des nos réseaux
- Participation à la rédaction de la newsletter bimensuelle, ou autre moyen de communication
- Publications sur les réseaux sociaux
- Mise en valeur des actions du réseau de protection de la nature alsacien
Localisation de la mission
Alsace Nature (Strasbourg + déplacements en Alsace)
8, rue Adèle Riton 67000 Strasbourg
Votre profil
+ 18 ans uniquement
Disponible entre 24h à 30h par semaine (à convenir)
Contact
Marie Kneib, Directrice adjointe
Mail : marie.kneib@alsacenature.org
Tél : 03 88 37 07 58
Voir la fiche de mission en format pdf
jeudi 18 Sep 2025 | A la une, Agriculture et Alimentation, Eau et zones humides, Pollutions et santé, Presse, Réseaux Thématiques, Revue de presse
L’étude PestiRiv, publiée le 15 septembre 2025 par l’ANSES et Santé publique France, évalue l’exposition aux pesticides des habitants vivant à proximité immédiate des vignes. Menée auprès de plus de 3 000 personnes dans six grandes régions viticoles, elle mesure l’imprégnation de riverains installés à moins de 500 mètres des parcelles. Cette pollution aux pesticides a été mesurée dans l’air, la poussière, le sol, les urines, les cheveux ou les légumes du jardin.
Les résultats sont sans appel : vivre près des vignes augmente significativement l’exposition aux pesticides et cette imprégnation est plus forte pendant la période de traitements phytosanitaires, entre mars et août.
Cette étude conduite par l’Etat a le mérite de confirmer ce que de nombreuses associations de médecins et d’associations environnementales dénoncent depuis de nombreuses années. Cette étude ne révèle pas les conséquences sur la santé humaine à moyen et long terme, ni les effets sur la biodiversité, la qualité des sols et l’eau (zones de captages, la nappe phréatique). Ce n’était pas l’objet de l’étude, mais les conséquences sont déjà connues.
Ce qui manque aujourd’hui c’est la mise en œuvre de bonnes pratiques, connues depuis longtemps !
Ce que révèle cependant l’étude Pestiriv , c’est que les mesures décrites dans les décrets et arrêtés relatifs aux ZNT (zones de non traitement) ne sont pas à la hauteur des dangers. Il s’agit là d’un sujet de SANTE PUBLIQUE que les autorités se doivent de prendre des décisions courageuses. Les coûts de santé liés aux maladies issues de ces substances chimiques sont faramineux.
Alsace Nature n’aura de cesse de répéter et répéter encore que les pratiques agricoles se doivent d’évoluer vers de l’agroécologie en favorisant des produits labellisés en agriculture biologique et bio-contrôle. L’arrêt immédiat des herbicides est possible dès à présent.
Nous devons tous collectivement exiger :
- Un arrêt progressif de l’usage des pesticides, et pas seulement dans la viticulture, qui par ailleurs présente les meilleurs taux de conversion vers l’agriculture biologique du secteur, (35% mais qui stagne depuis 3 années)
- la mise en place de zones tampons (zones de non-traitement (ZNT)) de plus de 300 mètres autour des habitations en limite de champs en transformant ces zones en agriculture biologique
- des contrôles réguliers des autorités publiques pour faire respecter les droits des riverains et préserver leur santé,
- l’ouverture des registres d’épandages au public pour avoir une informations précises des produits répandus
- le soutien financier par les pouvoirs publics (PAC, aides régionales…) des exploitations qui pratiquent ou sont en conversion vers les alternatives agronomiques vertueuses, en particulier le bio, et avec de réelles débouchées pour les filières.
Des solutions existent, mais nécessite un courage politique pour leur mise en œuvre. attendons de la relance du plan écophyto préconisée dans cette étude des actes pertinents.
Nous avons besoin d’engagements clairs, mesurables et contraignants pour que la santé des riverains et celle de l’environnement ne soient pas sacrifiées au profit des rendements. Ces solutions ne pourront être mises en œuvre que dans le cadre d’un dialogue apaisé entre les représentants des filières agricoles, les pouvoirs publics et les citoyens représentés par des associations, qu’Alsace Nature appelle de ses vœux.
Voir les résultats de l’enquête Pestiriv
Une première tentative plus que mitigée en 2020 avec les Chartes Riverains
Des chartes d’engagements des utilisateurs de produits phytosanitaires (parfois appelées « chartes riverains ») avaient été prévues par un décret national en 2019. Leur déclinaison locale (départementale) a été élaborée par la Chambre d’agriculture, l’Association des viticulteurs d’Alsace, et les organisations professionnelles agricoles (FDSEA, JA).
L’objectif des chartes était :
1/ de protéger les personnes habitant ou travaillant de manière régulière près des zones de traitements
2/ de définir des zones de non-traitement (ZNT) près des habitation,
3/ d’engager un dialogue entre viticulteurs/agriculteurs, riverains et élus locaux pour améliorer la cohabitation,
4/ de prévenir les risques par l’information des riverains,
5/ de mettre en place un comité annuel.
Voir nos articles précédents à ce sujet :
Alsace Nature et son réseau d’associations ont cependant mis en évidence de nombreuses lacunes concernant ces Chartes, dont le niveau d’exigence initial est déjà au raz des pâquerettes : certaines chartes prévoient la réduction des ZNT dans certaines conditions injustifiées (ex : habitation peu occupée, traitement hors période sensible, etc.) ; l’information des riverains n’est pas systématique et trop générique ; le comité de suivi existe mais les rapports publics pas suffisamment clairs et transparents.
Elles ne garantissent donc aucune protection si les distances de non traitement restent faibles ou modulables, si les contrôles ne sont pas rigoureux, ou si les dispositifs d’information ne sont pas effectifs. Elles sont plus symboliques que contraignantes, et leur impact réel reste à démontrer, faute d’études ou de bilan accessible transparent.
Revue de presse
DNA, le 15/09/2025 : Jusqu’à 60% de hausse du taux de pesticide dans les urines : ce que révèle une étude sur les riverains des vignes – https://www.dna.fr/environnement/2025/09/15/les-riverains-des-vignes-davantage-exposes-aux-pesticides-les-resultats-d-une-etude-devoiles
Reporterre.net, le 15/09/2025 – Habiter près des vignes vous expose davantage aux pesticides – https://reporterre.net/Habiter-pres-des-vignes-vous-expose-davantage-aux-pesticides
Le Monde, le 15/09/2025 : Pesticides : une étude d’ampleur vient confirmer la surexposition des riverains des vignes- https://www.lemonde.fr/planete/article/2025/09/15/pesticides-une-etude-d-ampleur-vient-confirmer-la-surimpregnation-des-riverains-des-vignes_6641281_3244.html
Libération, le 15/09/2025 : Pesticides : les personnes vivant près des vignes sont surexposées, révèle la grande étude PestiRiv – https://www.liberation.fr/environnement/agriculture/pesticides-les-personnes-vivant-a-proximite-des-vignes-surexposees-a-ces-produits-revele-letude-pestiriv-20250915_I5WJQSHESNEHRG44SUZ2FE7YCM/
France Bleu Alsace, le 16/09/2025 : Les riverains en première ligne face aux pesticides épandus dans les vignes – https://www.francebleu.fr/emissions/l-info-d-ici-ici-alsace/les-riverains-en-premiere-ligne-face-aux-pesticides-epandues-dans-les-vignes-1641800
BFM TV Alsace, le 16/09/2025 : JT du soir (vers la minute 3) – interview de Michèle Grosjean, présidente d’Alsace nature, sur l’étude Pestiriv : https://www.bfmtv.com/alsace/replay-emissions/bonsoir-l-alsace/video-bonsoir-alsace-du-mardi-16-septembre-2025_VN-202509160840.html
JT de FR3 de 19h du 15/9/2025, 1er sujet : interview de Michèle Grosjean, présidente d’Alsace nature, sur l’étude Pestiriv : https://france3-regions.franceinfo.fr/grand-est/programmes/france-3_grand-est_france-3-alsace?id=7478126
France 3 Alsace, le 16/09/2025 : Pesticides : les habitants vivant près des vignes surexposés « de 20 à 40 % et même de 60 % au moment des traitements », confirme une étude : https://france3-regions.franceinfo.fr/grand-est/alsace/pesticides-les-habitants-vivant-pres-des-vignes-surexposes-de-20-a-40-et-meme-de-60-au-moment-des-traitements-confirme-une-etude-3217196.html
lundi 15 Sep 2025 | A la une, GL EMS, GL Florival, Groupes Locaux, Réseaux Thématiques
En septembre, à l’initiative de peuples autochtones de toute l’Amérique latine et dans le cadre du mouvement Draw The Line, une mobilisation mondiale s’élèvera à quelques semaines de la COP30, qui se tiendra à Belém au Brésil. Les marches des résistances ne seront pas que des marches. Ce sera un acte collectif de résistance et de création, joyeux et déterminé. Un carnaval, mémoire vivante des luttes populaires et décoloniales, porté par l’espoir autant que par l’indignation. Chaque chant, chaque banderole, chaque marionnette sera un cri pour dénoncer les responsables du chaos : les multinationales fossiles et agro-industrielles, les marchands d’armes, les ultra-riches et les forces politiques ultraconservatrices qui les protègent.
Partout en France, des mobilisations se préparent pour le DIMANCHE 28 SEPTEMBRE avec le mot d’ordre CLIMAT JUSTICE LIBERTÉS !
ALSACE NATURE soutient les marches des résistances et vous appelle à PARTICIPER NOMBREUX !
- À COLMAR, RDV place Rapp à 11h
- à STRASBOURG, la marche démarrera place Kléber à 14h
- à GUEBWILLER, RDV à
Nous marcherons pour :
🌍Le climat – sortir de la dépendance aux énergies fossiles et protéger les populations face aux dérèglements en cours.
⚖️La justice – défendre les vies brisées par l’injustice, la colonisation, la guerre et la précarité organisée par nos dirigeants. et dirigeantes
✊Nos libertés – défendre nos droits, nos solidarités et nos démocraties face aux attaques autoritaires et réactionnaires.
+ d’INFOS :
https://www.climat-justice-libertes.fr/
vendredi 12 Sep 2025 | GL M2A, GL Saint-Louis, Groupes Locaux
Communiqué conjoint à l’ADRA, à l’UFC Que Choisir Haut-Rhin et à Alsace Nature à l’occasion de la réunion du Comité de suivi PFAS du 9 septembre 2025
Au moment de la mise en place des unités mobiles de filtration, l’ADRA rappelle aux autorités que les mesures retenues pour garantir une eau saine aux riverains de l’aéroport sont insuffisantes.
Les riverains de l’aéroport de Bâle-Mulhouse cumulent plusieurs sources de forte pollution impactant leur santé : la pollution sonore (bruit), la pollution atmosphérique (gaz toxiques et particules ultrafines, PUF) et la pollution de l’eau par les PFAS. L’ADRA lutte contre toutes les nuisances du trafic aérien, ainsi que les effets sur la santé et l’environnement.
La contamination de l’eau souterraine, et par conséquent de notre eau potable, remonte aux années 70-80 et impacte environ 60 000 personnes de la région de Saint-Louis.
Nous sommes parmi les territoires de France les plus pollués, et, suivant les analyses sanguines faites sur quelques membres de l’ADRA, une des populations des plus contaminée. Alors que la pollution est répertoriée depuis 2015-2017, les autorités ne sont intervenues qu’en 2023-2024. Des dispositions systématiques ont été prises seulement en mai 2025.
En outre, l’ADRA s’insurge contre la minimisation de la gravité de la contamination à Saint-Louis par les autorités, qui prétendent que la problématique est généralisée à l’ensemble de la population impactée par l’utilisation et la consommation habituelle de matériels et produits contenant des PFAS.
Dans son rapport du 28 décembre 2023, l’ANSES rappelle la valeur établie par l’EFSA (Autorité Européenne de Sécurité des Aliments) à une dose tolérable pour l’homme de 4,4 ng/kg par semaine pour la somme des 4 PFAS (PFOA, PFOS, PFNA, PFHxS). Les habitants riverains de l’aéroport sont exposés à des doses largement plus élevées*.
Vu les effets délétères des PFAS sur la santé des habitants**, les mesures retenues sont insuffisantes et ne permettront pas de fournir une eau saine aux riverains de l’aéroport.
Les filtres à charbon actif ne traitent que l’eau potable distribuée et seulement sous la limite réglementaire de 100 ng/L. Non seulement ce taux résiduel élevé est susceptible d’avoir un impact sur notre santé, notamment sur les enfants et les personnes fragiles, mais les PFAS sont des polluants persistants et mobiles. Ils migrent par lessivage des sols et par les nappes phréatiques, contaminant progressivement les eaux de surface, les sols agricoles et, par voie de conséquence, la chaîne alimentaire… Les contrôles doivent être étendus aux eaux de surface, ruisseaux, étangs de pêche, et à une gamme plus large de PFAS, notamment à l’acide trifluoroacétique, TFA.
En l’état actuel, la pollution à la source persiste. La fermeture de certains puits de captage et le mélange dans les réseaux de distribution, ne sont pas une solution pérenne. Il faut confiner et dépolluer. Il faut aussi chercher d’autres alternatives pour nous garantir à l’avenir une eau de bonne qualité en quantité suffisante.
Au plan financier, ce n’est pas au consommateur de payer les surcoûts de la prévention, des traitements et de la dépollution, mais à l’Etat de veiller à l’application du principe « pollueur payeur ».
L’ADRA mènera toutes les actions nécessaires afin d’obtenir la plus grande transparence sur l’origine de ces pollutions et leur impact sur la santé des populations concernées. En l’absence d’actions suffisamment efficaces des autorités, l’ADRA et ses partenaires se verront dans l’obligation de faire appel à la justice pour défendre les droits légitimes des habitants.
Bruno Wollenschneider, Président ADRA
Béatrice Adam, Pte UFC Que Choisir68
Michèle Grosjean, Présidente Alsace Nature
*Limites et risques sanitaires : https://www.adra-bale-mulhouse.fr/taux-eleve-de-pfas-dans-le-sang-des-habitants-de-saint-louis/#Limites_et_risques_sanitaires
**Toxicité des PFAS : https://www.adra-bale-mulhouse.fr/taux-eleve-de-pfas-dans-le-sang-des-habitants-de-saint-louis/#Les_PFAS_sont_toxiques_pour_la_sante
vendredi 5 Sep 2025 | A la une, Agriculture et Alimentation, Pollutions et santé, Réseaux Thématiques
Nous vous avions sollicités pour intervenir contre la loi Duplomb à plusieurs reprises ( ICI et LA notamment), pour ces effets nocifs sur l’environnement : soutien aux élevages industriels et aux méga-bassines, ré-autorisation de certains pesticides, etc. Nous vous avions alerté également sur les impacts des pesticides sur la santé et l’environnement. L’action collective a commencé à porter ses fruits : les tribunaux nous ont donné raison à plusieurs occasions !
Plusieurs victoires juridiques contre les pesticides !
Le 7 août 2025, le Conseil Constitutionnel a censuré une partie de la loi Duplomb : l’article qui prévoyait la réintroduction de l’acétamipride, un insecticide néonicotinoïde interdit depuis 2018. En invoquant le principe de précaution, la haute juridiction a rappelé que la santé humaine et la biodiversité ne peuvent être sacrifiées au nom de la simplification administrative. Cette décision, saluée par de nombreuses associations, montre que les garde-fous démocratiques existent encore. Toutefois, d’autres volets inquiétants de la loi, comme la facilitation de l’agrandissement des élevages intensifs, ont été maintenus, appelant à une vigilance continue.
Une autre décision judiciaire a redonné de l’espoir : le 3 septembre 2025, la cour administrative d’appel de Paris a condamné l’État pour sa gestion insuffisante des pesticides. Cette décision impose une révision complète et rapide des autorisations de mise sur le marché, alignées sur les données scientifiques les plus récentes. C’est une victoire collective : grâce à la mobilisation d’associations et de citoyens, la justice impose enfin le respect du principe de précaution.
Pour protéger la qualité de l’eau, la biodiversité et la santé des générations futures, ces décisions confirment que la vigilance et la solidarité paient, que VOTRE implication auprès des associations paient. Ce n’est que grâce à ce poids politique, qu’ensemble, nous avons réussi à peser dans le débat démocratique et apporté notre pierre au volet juridique. Si vous avez été convaincus, parlez-en à votre entourage ! Si vous n’avez pas de temps à consacrer à la cause, vous pouvez aussi faire un don (déductible des impôts), pour nous donner les moyens d’agir.
Je fais un DON
Zoom sur l’opération coup de poing des agriculteurs : sur le principe, un grand OUI ! Quid des intentions réelles ?
Le 20 août 2025, plusieurs supermarchés du Bas-Rhin ont été ciblés par une action de la FDSEA 67 et des Jeunes Agriculteurs : des produits contenant de l’acétamipride ont été retirés des rayons. Leur slogan : « Si c’est interdit chez nous, il faut aussi interdire la vente des produits qui en contiennent. »
Si cette action peut sembler en phase avec nos combats pour une alimentation plus saine, il faut rester attentifs au contexte : ces syndicats ne plaident pas pour une agro-écologie mais pour un retour encadré des pesticides au nom de la “concurrence équitable”. En d’autres termes, leur critique vise moins la toxicité des produits que l’injustice ressentie vis-à-vis des importations.
Cette actualité illustre donc l’importance d’une vigilance citoyenne : oui, il faut bannir les pesticides de nos assiettes, qu’ils soient produits ici ou ailleurs — mais cela suppose de défendre des modèles agricoles vraiment respectueux de l’eau, du sol et de la biodiversité.
Pour aller plus loin :
Censure partielle de la loi Duplomb : une heureuse surprise : https://fne.asso.fr/communique-presse/censure-partielle-de-la-loi-duplomb-une-heureuse-surprise
« Une victoire en demi-teinte » : l’acétamipride censuré, mais la colère perdure: https://reporterre.net/Une-victoire-en-demi-teinte-l-acetamipride-censure-mais-la-colere-perdure
Contre la loi Duplomb, une pétition pulvérise tous les records : https://reporterre.net/Contre-la-loi-Duplomb-une-petition-pulverise-tous-les-records >> remarque : au 17 juillet (date limite de recueil des signatures), la pétition totalisait 2 129 601 signatures.
Loi Duplomb : le combat continue à l’Assemblée nationale : https://reporterre.net/Loi-Duplomb-le-combat-continue-a-l-Assemblee-nationale
Une décision de justice «historique» met des dizaines de pesticides sur la sellette : https://reporterre.net/Une-decision-de-justice-met-des-dizaines-de-pesticides-sur-la-sellette
Communiqué : Colère des agriculteurs : nos propositions pour une agriculture plus juste et plus vertueuse : https://alsacenature.org/slider/communique-colere-des-agriculteurs-nos-propositions-pour-une-agriculture-plus-juste-et-plus-vertueuse/
Pesticides : définition, enjeux et impacts: https://fne.asso.fr/dossiers/pesticides-definition-enjeux-et-impacts
mercredi 3 Sep 2025 | A la une, Energies Climat, Nucléaire, Pollutions et santé, Réseaux Thématiques
[Communiqué du réseau Sortir du nucléaire et des associations en lutte contre le projet Cigeo]
Texte d’appel de la manif :
C’est après-demain que le monstre Cigéo va se mettre en mouvement et qu’il sera alors difficile de l’entraver tandis qu’il avalera forêts et champs et se terrera ensuite profondément dans le sol pour y accumuler son butin toxique, celui de décennies d’une industrie nucléaire qui n’a su quoi faire de ses déchets radioactifs les plus toxiques et mortels.
C’est demain qu’il projette de dérouler ses routes, ses rails et ses lignes électriques dans le paysage meusien, qu’il dévorerait le Bois Lejuc pour en faire un amas de terre au cœur duquel s’élèveront les cheminées qui recracheront les effluves des profondeurs radioactives. Demain aussi qu’il prévoit de transformer une vaste étendue des terres agricoles en un camp retranché de béton, ferrailles et machineries destiné à accueillir les colis empoisonnés avant de les expédier dans les souterrains.
Mais c’est bien aujourd’hui que ces tréfonds et les terres situées à l’aplomb, en surface, sont menacés d’expropriation et que l’étau se resserre doucement sur les habitant⋅es, qui résistent. Notamment l’ancienne Gare de Luméville-en-Ornois située sur le tracé de la future voie d’acheminement des wagons irradiés.
A contrario du désert que le monstre Cigéo crée autour de lui, la lutte a su faire exister localement une diversité d’autres conceptions de l’avenir, projeter des futurs désirables pour les habitant.e.s et des générations d’opposant.es venues manifester là et s’installer dans les villages environnants, y multiplier les lieux et projets de vie collectifs.
Au croisement de tous ces lieux et ces enjeux, la lutte est devenue indissociable de « la Gare », sa riche histoire militante et foisonnante enracinée profondément en elle. Énumérer tous les moments forts, profondément beaux comme terriblement tristes qui ont imprégné là chaque infime recoin ne rendrait pas encore justice à tout ce que plusieurs générations de lutte contre Cigéo, et antinucléaire au-delà d’elle, doivent à cet endroit. L’expulser, c’est expulser nos souvenirs, la défendre c’est venir les défendre !
Que ce soient les vestiges du néolithique déjà figés dans les fondations bétonnées du laboratoire actuel ou les vestiges que des milliers de générations futures laisseraient à ce territoire si on leur en laissait la possibilité, ou encore la spoliation de l’héritage des vies présentes, c’est tout à la fois le passé, le présent et le futur que le monstre vorace Cigéo exproprie et confisque pour une éternité.
Dans un monde qui, 80 ans après l’horreur d’Hiroshima et Nagasaki, s’arme et brandit à nouveau la terrifiante menace des armes nucléaires, dans un monde qui voudrait faire fleurir des centrales au cœur d’un chaos d’inconséquence belliciste et vénale, dans ce monde-là l’éternité est un bien lourd gage laissé à l’humanité.
C’est pourquoi nous invitons celles et ceux qui viendront demain, qui étaient là hier et qui le peuvent aujourd’hui à manifester toutes ensemble à Bure le 20 septembre, contre Cigéo, contre le nucléaire, pour un autre avenir !
Reprenons l’imaginaire à l’Andra, l’avenir au nucléaire, et laissons leur la projection d’un triste lendemain, indésirable pour les Générations futures, tandis que notre imagination et notre créativité convoqueront la manifestation antinucléaire du futur !
Programme :
Vendredi 14h : ouverture du camp ;
- Des logements en dur seront aussi prévus pour cell⋅eux qui ont besoin d’un vrai lit (un formulaire sera lancé bientôt). En attendant, vous pouvez déjà contacter hebergementbure@riseup.net pour faire part de vos besoins spécifiques en terme d’hébergement.
Samedi matin : des caravanes à vélo parcourront les villages alentours. Si vous êtes déjà sur place, il sera possible de les rejoindre. Nous aurons quelques vélos à disposition. Plus d’info à venir ;
Samedi midi : à Mandres-en-Barrois autour du lieu collectif l’Augustine : il y aura des repas servis par l’excellente cantine des Schmurtz, mais pour toutes celles et ceux qui arriveront à midi, il est préférable d’apporter tout de même votre pique-nique ;
Samedi à 14h : à Mandres-en-Barrois : début de la manifestation ; qui devrait durer environ 4h en comptant les animations tout au long du parcours (sur des chemins carrossables) ;
Samedi vers 19h : repas servis au camp ;
Samedi 21h : concerts à l’Ancienne Gare de Luméville vers 21h ;
Dimanche à 10h30 : assemblée sur les suites de la lutte ;
Dimanche à 14h : ballade découverte de la Vallée de l’Ornain ;
Dimanche soir : un repas sera servi et il sera possible de rester encore une nuit sur le camps. Au-delà, il faudra penser à rejoindre Septembre Infini ;
Lundi et mardi : démontage ! Les coups de main sont les bienvenus !
Venir sur place :
Pour venir à la manif du 20/09 en bus depuis Paris, Lyon, des villes d’Alsace, de la Loire et de Suisse c’est ici : Et s’il y en a pas depuis chez toi, n’hésite pas à en organiser un ! Ou à contacter le groupe anti-nucléaire de ton coin pour le pousser à le faire.
Vous pouvez aussi organiser un bus pour faciliter les départs collectifs jusqu’à Bure. Et si vous le faites, merci de le signaler à l’organisation (à cette adresse : manifbure@riseup.net) et d’envoyer les indications de votre trajet (départ, arrêts, horaires, tarif) afin que plusieurs bus ne soient pas organisés à peu de distance. L’organisation se chargera de partager l’information du convoi sur son site pour aider à la réservation.
Hébergement :
Plutôt 🛌 ou ⛺️ ? Un camp est prévu sur le champ d’un camarade paysan mais si tu as des besoins spécifiques, tu peux remplir ce formulaire
Bambinerie🧸 :
Contre le projet cigéo, une garderie pour que les parents restent militant⋅es !
Disposant de matériels divertissants pour tous les âges, nous voulons assurer aux enfants présents en marge de la manif, un lieu paisible et accueillant. Les parents pourront ainsi déposer leurs enfants le temps qu’ils ont besoin pour honorer leur militantisme ou rester parmi nous s’il préfèrent. Une garderie autogérée sera ainsi organisée le temps de la manif’ du futur contre la poubelle nucléaire à Bure.
Tu peux retrouver toutes les infos pratiques de l’événement ici
Pour aider à la préparation de la manifestation vous pouvez :
➡️ commander (gratuitement) affiches, tracts et autocollants de l’événement, à diffuser partout autour de chez vous cet été et en septembre en faisant votre demande par ici.
📣 signer et faire signer le texte d’appel – que vous soyez une organisation, un collectif ou une personne – en remplissant ce formulaire
👐 être bénévole pour filer un coup de main en remplissant ce formulaire
💫 aider financièrement l’organisation via un don. Organiser une manifestation réussie et accueillir tout le monde dans les meilleures conditions a évidemment un cout, vous pouvez participer financièrement à la bonne tenue de cet événement en participant à la cagnotte en ligne
Pour suivre toutes les actu autour de la préparation de la manif, vous pouvez :
💻️ retrouvez toutes les info sur le site internet de la manif par ici
✉️ vous inscrire à la lettre d’info hebdomadaire, en envoyant un mail à cette adresse : bloquonscigeo-subscribe@lists.riseup.net (Vous recevrez aussitôt un mail de confirmation à valider)
📲 et vous abonnez aux réseaux sociaux de l’orga :
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- Facebook : @bureacuire2
- Instagram : @bure_a_cuire
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- Bluesky : @bureacuire.bsky.social
Et si vous avez envie de faire un séjour prolongé dans la Meuse, vous pouvez aussi participer au septembre infini à la gare de Luméville 😉
Contact organisation :
manifbure@riseup.net
mercredi 3 Sep 2025 | A la une, Agriculture et Alimentation, Aménagement du territoire, Déchets, Eau et zones humides, Energies Climat, Forêt, Nature, Réseaux Thématiques
Entamée en juin 2024, la réflexion de la Commission européenne sur la simplification et la rationalisation de la législation environnementale fait l’objet d’une discrète concertation, en plein cœur de l’été 2025. Cette réflexion est pourtant loin d’être anodine.
Nous avons jusqu’au 10 septembre pour soutenir un droit européen protecteur de l’environnement. France Nature Environnement vous explique les enjeux et comment faire entendre votre voix !
Je réponds facilement à la consultation
Parce que 35 % des PME se disent confrontées à des procédures administratives ou juridiques complexes (Eurobaromètre 2024 des PME), la Commission européenne passe actuellement en revue toute la législation environnementale pour trouver les moyens d’en réduire la «lourdeur». Sans réduire les objectifs environnementaux, évidemment ! Pourtant, lorsque la recherche d’efficacité du droit fait rimer simplification avec rationalisation, accélération ou suppression d’obligation d’information, l’on peut entendre moindre protection de l’environnement.
La nature, une alliée de notre économie
La nature est indispensable à notre économie et à notre vie.
44% de la valeur ajoutée brute créée par l’économie française dépend fortement du capital naturel, c’est-à-dire des écosystèmes et de leurs fonctions écologiques. C’est la Direction générale du Trésor qui le dit ! La règlementation environnementale est donc autant là pour protéger notre santé que notre société.
Mal protéger la nature, ça nous coûte cher.
Car au-delà du PIB, c’est notre niveau de vie tout entier qui souffre des choix politiques allant à l’encontre du droit environnemental. En 2025, la Commission a publié un rapport faisant l’évaluation du coût de la mauvaise mise en œuvre du droit environnemental existant. Le constat est sans appel : décès prématurés, frais sanitaires, actions de dépollution, perte de productivité, dégâts matériels… L’Union européenne perd 180Mds€/an parce qu’elle manque à ses obligations de correctement protéger la nature.
Désormais, en plus de mal appliquer le droit, on veut le supprimer ! La prochaine facture risque d’être salée.
Que risquons-nous ?
Cédant aux sirènes du populisme et des intérêts économiques privés (ignorants de leurs propres dépendances aux services gratuits rendus par la nature), la Commission prépare un texte de simplification du droit environnemental. Dans le jargon politique, simplification est souvent synonyme de régression.
Dans ce nouveau paquet dit « omnibus » (qui permet de toucher à de nombreux textes en parallèle), la Commission met en péril toutes les avancées écologiques de ces dernières années, obtenues parfois après des décennies de batailles et de militantisme : restauration de la nature, surveillance des substances polluantes, évaluations des incidences environnementales, lutte contre la déforestation…
Après une année entière à soutenir des textes rétrogrades, le message est clair : la Commission prête son oreille à ceux qui valorisent leurs profits au-dessus de notre santé et de notre avenir.
Mais nous aussi nous tendons l’oreille, et nous leur répondrons !
Comment agir ?
La Commission a placé ses pions quand tout le monde avait le dos tourné, en lançant une concertation au plein cœur de l’été.
Vous avez jusqu’au 10 septembre pour vous mobiliser, et lui rappeler qu’une économie saine ne peut pas exister sans une planète en bonne santé !
Utilisez le formulaire ci-dessous pour lui envoyer un message, et dire clairement à vos représentant·es politiques que vous vous opposez à l’affaiblissement et à la suppression des lois sur la nature.
Grâce à cet outil, vous pouvez générer facilement un texte avec des arguments à personnaliser et envoyer.
Veuillez noter que votre contribution sera publiée sur le site web de la Commission.
Je réponds facilement à la consultation