[Communiqué de Presse] Sentinelles de la nature : une nouvelle application mobile pour protéger l’environnement

[Communiqué de Presse] Sentinelles de la nature : une nouvelle application mobile pour protéger l’environnement

Journée mondiale de la biodiversité le 22 mai, journée mondiale des geeks le 25 mai : deux excellentes occasions pour télécharger la toute nouvelle application « Sentinelles de la nature ». Avec elle, participer à la protection de l’environnement devient (presque) un jeu d’enfant. Grâce à cette appli, France Nature Environnement et ses associations fédérées complètent le site sentinellesdelanature.fr, une plate-forme numérique de signalement des atteintes à la nature et des initiatives favorables à l’environnement.

Un site et une application pour une action citoyenne environnementale

Qui ne s’est pas senti un jour démuni en découvrant de ses yeux une décharge sauvage, une destruction de zone humide ou encore un cours d’eau pollué ? Qui n’a jamais voulu faire connaître au monde entier la belle idée en faveur de la nature et l’environnement développée à côté de chez elle ? Avec le projet Sentinelles de la Nature, chacun dispose désormais d’un moyen d’agir facilement en quelques clics. Le site sentinellesdelanature.fr et son application mobile fraîchement lancée (disponible sur Google Play et Apple Store) permettent de signaler des actions favorables à l’environnement et des dégradations environnementales, mais également d’agir main dans la main avec les autorités compétentes et les associations du mouvement France Nature Environnement pour prévenir ou résorber ces atteintes.

Comment agir sur le territoire ?

Le site internet et l’application des Sentinelles de la nature permettent aux utilisateurs de contribuer à la préservation de la planète en signalant directement les atteintes ou initiatives favorables à l’environnement sur une carte participative. Ces informations sont transmises aux référents associatifs de la région pour revue et éventuelle proposition d’action lorsqu’il s’agit d’une atteinte à l’environnement. Le but : prévenir et résorber les atteintes à l’environnement et faire connaître des initiatives positives.
Les citoyens deviennent alors « Sentinelles » et peuvent, grâce à un système de suivi, connaître l’état d’avancement des démarches entreprises et modifier leur signalement en apportant par exemple de nouveaux éléments. Les « Sentinelles » qui le souhaitent peuvent donc rester des contributeurs actifs pour mettre fin aux atteintes à l’environnement.

Les Sentinelles de la nature : un projet fédéral de grande ampleur

La petite graine ne cesse de croître. Né en Auvergne Rhône Alpes, à l’initiative de la FRAPNA, puis de la FRANE, le projet a été repris par France Nature Environnement pour le déployer à l’échelle nationale. 9 Fédérations régionales associatives, qui couvrent différents territoires, ont aujourd’hui rejoint le projet : l’Auvergne-Rhône-Alpes, la Bourgogne Franche-Comté, la Bretagne, le Grand Est, le Limousin et la Normandie. Cet outil permet au mouvement France Nature Environnement de renforcer sa veille écologique en sensibilisant et mobilisant largement les citoyens et les acteurs du territoire. Gratuit et sans publicité, l’initiative embrasse la volonté collective, toujours plus prégnante dans notre société, d’agir concrètement pour l’environnement.
« Agir pour un monde vivable passe par des actions à tous les niveaux. Contribuer à révéler des irrégularités ou mettre en valeur des initiatives favorables est particulièrement important pour la préservation de notre environnement. L’application Sentinelles de la nature permet à chacun, en quelques clics, de devenir acteur d’un environnement plus sain et d’une nature plus belle, près de chez soi ou sur son lieu de vacances. A l’aide de cet outil, le temps est venu pour les hommes et femmes de bonne volonté de se prendre en main et de construire ensemble une vigie collective et citoyenne au service d’un avenir désirable », précise Arnaud Schwartz, pilote du projet au sein de France Nature Environnement.
 

[Découverte de la semaine] – Le Lynx Boréal (lynx lynx)

[Découverte de la semaine] – Le Lynx Boréal (lynx lynx)

Lynx
Le Lynx Boréal est une espèce de félin facilement reconnaissable. Comme tous les Lynx, ses oreilles triangulaires sont surmontées d’une touffe de poils noirs qui mesurent jusqu’à 4,5 cm de long. Le revers des oreilles est marqué par une tâche blanche. Des rayures verticales lui barrent le front, et une marque noire par du coin externe de l’œil jusqu’aux joues. Il possède aussi un collier de poils long autour du cou. Le Lynx Boréal n’a que 28 dents au lieu des 30 habituelles chez les félins. Sa queue, courte, se termine par un manchon noir. Ses pattes sont longues et les pieds volumineux en comparaison du reste du corps. Cela lui permet de se déplacer plus facilement dans la neige. La couleur de sa fourrure est la plus variable du genre Lynx. Elle varie du blanc crème au brun foncé, avec plus ou moins de tâches noires sur le corps, qui peuvent être pleines ou en rosettes. Il à une fourrure particulièrement dense, notamment sur le dos où la concentration de poils atteint 9000 poils/cm² contre 4600 sur le ventre.
Le Lynx Boréal est deux fois plus gros que les trois autres espèces de lynx. Il pèse de 9 à 35 kg et mesure de 65 à 75 cm au garrot. Sa longueur est de 77 à 135 cm. Les mâles sont en moyenne un quart plus gros que les femelles.
Le temps de gestation est de 63 à 68 jours, les portées sont composées de un à quatre jeunes qui quitterons leurs mère vers dix mois. La maturité sexuelle est atteinte à 30 mois pour les mâles et 20 à 24 mois pour les femelles. Un Lynx peut vivre jusqu’à 15 ans.
Le Lynx Boréal est un prédateur solitaire, actif du crépuscule au lever du soleil. Le territoire du mâle recouvre celui d’une ou plusieurs femelles. Le lynx mâle est intolérant envers les autres mâles traversant son territoire, mais ce sont les femelles qui restent les plus vindicatives entre elles. Les territoires comportent cependant des « zones neutres » où il est possible de circuler sans qu’il y ait affrontement ; il s’agit fréquemment des limites du territoire.
Chaque adulte a un territoire de 11 à 100 km² selon l’abondance des proies. Lorsqu’elles sont rares, le territoire est plus grand. Il préfère les zones forestières avec des sous-bois denses et couverts. Le Lynx Boréal est le seul Lynx à s’attaquer préférentiellement aux petits ongulés comme le chevreuil ou le chamois. C’est un superprédateur, qui consomme d’autres prédateurs, notamment le renard roux.
Son aire vitale est de plus en plus morcelée par la fragmentation forestière et plus généralement par le réseau routier (60 % environ des causes de mortalités connue de cet animal dans les Vosges et le Jura sont dues au collision avec des véhicules.)
Le Lynx Boréal est une espèce dont l’aire de répartition française est principalement cantonnée au Jura. Ce noyau de population jurassien, avec ses prolongations sur le versant suisse, est le plus dynamique d’Europe occidentale. Elle colonise lentement, via la Suisse, une zone d’habitat favorables d’environ 200 km² située sur les premiers contreforts du Jura alsacien.
Dans la massif vosgien, les Lynx réintroduits entre 1983 et 1993 n’ont pas trouvé les conditions optimales au développement d’une population pérenne.
En Alsace, le félin est classé « En Danger critique » sur la nouvelle Liste rouge régionale et est considéré, comme étant « En danger » à l’échelle nationale. Même si les conditions d’habitats sont favorables à l’espèce et que les ressources alimentaires existent en effectifs importants, le petit noyau d’animaux fondateurs de la population vosgienne (dix individus) isolé géographiquement, a très vite été exposé à des facteurs de mortalité d’origine humaines (collision, braconnage, etc..)
La conservation du Lynx implique de maintenir ou de restaurer des continuités naturelles suffisamment vastes pour permettre des échanges entre les massifs, notamment dans le Jura et les Vosges.

[Découverte de la semaine] –  Voici Colletes hylaeiformis

[Découverte de la semaine] – Voici Colletes hylaeiformis

Colletes-hylaeiformis
Le genre Colletes est un large groupe d’abeilles nichant au sol. On les trouve principalement dans l’hémisphère nord. Elle sont solitaire, mais peuvent nicher en groupe. Cette abeille oligolectique, elle collecte exclusivement le pollen du Panicaut champêtre (Eryngium campestre) et niche dans le sol à des emplacements secs et dans une végétation discontinue.
Elle n’a été observée que dans le Haut-Rhin. Cette abeille hautement spécialisée est une habituée des pelouses sèches pâturées des anciennes fortifications de Neuf-Brisach, du terrain militaire désaffecté de Volgelsheim, de Sainte-Croix-en-Plaine, du Bollenberg à Rouffach, de Westhalten et d’Orschwihr.
L’espèce est un témoin du pâturage ovin pratiqué jadis à grande échelle dans la plaine de la Hardt et sur les collines sous-vosgiennes, et qui est à l’origine de la présence du Panicaut, sa plante-hôte.

Actuellement, cette abeille est fortement menacée par l’isolement de ses populations résiduelles, la réduction de ses habitats remplacés par la maïsiculture (Volgelsheim), ou bien l’impact sur les pelouses sèches des retombées d’insecticides et de fertilisants provenant de la viticulture intensive environnante.
Les Activ’été : Courir pour la nature !

Les Activ’été : Courir pour la nature !

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Le 1er juillet, au CINE de Bussierre, 155 rue Kempf à Strasbourg, l’association de protection de l’environnement Alsace Nature lance sa deuxième édition du festival sportif et écologique les « Activ’été » afin de promouvoir des solutions pour mode de vie plus éco-responsable.

Ce nouveau festival imaginé et organisé par le Groupe Jeunes d’Alsace Nature allie trois départs de course à pied au cœur de la forêt de la Robertsau, des animations et des ateliers de fabrication dans une ambiance festive et familiale. Comme l’an dernier, l’objectif est de rassembler petits et grands autour d’une journée de sensibilisation à l’environnement. Vous aimez la nature, vous souhaitez vous engager avec vos enfants pour nous aider à la protéger ? Cette journée vous est dédiée ! En individuel, en famille ou en groupe, venez courir pour l’écologie !

Au programme : 3 courses pour petits et grands

  • Le 1 km pour enfant/parents partira à 9h00.
  • Le 5 km pour adulte partira à 9h30.
  • Le 10 km pour adulte partira 10h30.

Vous souhaitez vous inscrire à une course, c’est ici :





 
Tous les bénéfices sont reversés à l’association de protection de l’environnement Alsace Nature.
Venez récupérer votre dossard en tissu une heure avant le départ de votre course. Les douches et les vestiaires seront à votre disposition sur place. Un speaker survolté animera l’échauffement des coureurs 20 min avant chaque départ !
Grâce au tirage au sort, vous pourrez gagner et découvrir de nombreux lots éco-responsables et locaux offerts par les partenaires de l’évènement et Alsace Nature !

Animations gratuites toute la journée dans notre Village Associatif :

  • Cours de Massages parents/enfants
  • Land’Art
  • Compost et Zéro déchet
  • Chasse aux petites bêtes
  • Vélo-Blender
  • Slackline
  • Yoga
  • Démo de Capoeira
  • Ruche Transparente
  • Espace Zen (avec garderie)
  •  Disco Soupe
  • Jeu de société biodiversité marine
  • Conférence Zéro Déchet 14h30

Ateliers de fabrication (PAF  3 €) :

  • Cuisine Vegan
  • Cosmétiques maison et de produits d’entretien écologiques
  • Repair’café

Sans oublier la présence d’un groupe de musique aux influences Jazz, du foodtruck, de la traditionnelle buvette et d’un stand de crêpes vegan !
Pour que l’évènement soit véritablement écolo… Venez à vélo !
Et si vous prenez malgré tout la voiture, deux parkings seront à votre disposition. Le premier, rue Kempf à l’entrée du parc et le second dans le parc du château.
Un grand merci à toutes les associations partenaires qui seront présentes le 1er juillet pour vous faire découvrir mille merveilles :
SINE, Alsace Éco’Service, Zéro Déchet Strasbourg, Bretz’Selle, Sea Shepherd, UFCV, Les Petits Débrouillards, Disco Soupe, Strasline et Capoeira Brasil Strasbourg.

Le plan des courses :

tracé général 06-05-2018

Rendez-vous le 1er Juillet au CINE de Bussierre !
(155 Rue Kempf, 67000 Strasbourg)

Pour toute demande : groupejeunes@alsacenature.org

             Les activ'été

[Découverte de la semaine] – Limnadia lenticularis

[Découverte de la semaine] – Limnadia lenticularis

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Limnadia lenticularis est un petit crustacé translucide, filtreur, enveloppé dans une carapace bivalve partiellement striée. Il mesure en général 10 à 15mm (jusqu’à 18mm). L’animal est typiquement hermaphrodite, même si depuis la fin du XXe siècle il est connu que de rares mâles existent en Autriche et aux USA. L’espèce se maintient grâce à la production d’œufs biconcaves qui flottent lors de la remise en eau.
Limnadia lenticularis semble préférer les eaux peu profondes, comme les mares riche en végétation et des mares temporaires. Les mares habitées par Limnadia lenticularis sont inhabités par les larves de moustiques et autres prédateurs potentiels, en effet Limnadia lenticularis est sans défense contre les prédateurs.
Il s’agit de la seule espèce du groupe des spinicaudates vivant dans le nord de la France et sa distribution englobe l’Europe continentale et septentrionale, l’Asie, et jusque l’Amérique du nord. L’espèce n’a jamais été très courante en France. Après cette période, elle semble avoir régressé et n’a été signalée au XXe siècle dans quelques localités du Ried Alsacien, notamment dans les environs de Strasbourg. Aujourd’hui, elle n’est plus connue en France que dans une série de mares dans le grande zone de prairie inondée de la réserve naturelle du delta de la Sauer (Grosswoerth). La mise en eau de ces mares est permise par les crues du Rhin certaines années et Limnadia lenticularis apparaît alors en mai ou juin pour se maintenir durant une partie de l’été en fonction des conditions climatiques.

[Découverte de la semaine] – Le Minioptère de Schreibers (Miniopterus schreibersii)

[Découverte de la semaine] – Le Minioptère de Schreibers (Miniopterus schreibersii)

Minioptère de schreibers_Miniopterus schreibersii
Le Minioptère de Schreibers est une espèce de chauve-souris. L’adulte mesure entre 5 et 6,2 cm avec un poids de 9 à 16 g et une envergure comprise entre 30,5 et 34,2 cm. Cette chauve-souris forme de grande colonies allant de quelques individus à des milliers. On peut trouver ces colonies dans de grandes cavités où mines, mais on peut aussi les trouvés dans des tunnels ou des ruines.
En Europe, le Minioptère de Schreibers se rencontre principalement dans le bassin méditerranéen. La France, et plus particulièrement l’Alsace, constituent l’une des zones les plus septentrionales de présence de l’espèce. En 2002, suite à une épizootie, les effectifs français et espagnols de Minioptère de Schreibers ont chuté de près de 60 %. Si aujourd’hui les populations semblent se reconstituer, certains gîtes ont été définitivement désertés.
Dans l’ensemble de la région, une seule cavité, située dans le piémont des Vosges, accueille chaque printemps et chaque automne un nombre très variable d’individus en transit. Au fil des années, le nombre d’individus semble orienté à la baisse.
En Alsace, la principale menace provient des dérangements occasionnées par les visites répétées de la cavité par des personnes non sensibilisées aux besoins de quiétude des chiroptères.
Néanmoins, l’évolution des populations du Minioptère de Schreibers en Alsace ne dépends pas uniquement des conditions rencontrées localement, mais également de celles régissant les autres cavités du réseau qui abritent les colonies d’origine des individus en transit, lesquelles demeurent pour l’instant inconnues.

[Découverte de la semaine] – Hygrophore rouge-ponceau (Hygrocybe punicea)

[Découverte de la semaine] – Hygrophore rouge-ponceau (Hygrocybe punicea)

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L’Hygrophore rouge-ponceau est plus gros exemplaire des hygrophores rouges et orangés malgré sa taille moyenne. Avec l’âge et le sec, il a tendance à perdre sa couleur rouge et à pâlir en orange, voir jaune. Son chapeau en cloche dépasse les dix centimètres une fois étalé. Les lames sont assez espacées et jaunes, mais elle peuvent se teinter d’orange ou de rougeâtre. Le pied, quant à lui, est sec et fibrilleux, allant du jaune à l’orangé, il est tracé de rouge longitudinalement. La base du pied est plus mince est blanche.
Il peut être observé dans de nombreux pâturages de montagne, jusqu’à 1200m. Il perce en petits groupes dans les prairies et pelouses ensoleillées d’octobre à décembre. En Alsace, on peut l’observer en Haute vallée de Mittlach, au col de Fouchy, en région de Schirmeck et aux chaumes du Nonselkopf. Même si l’hygrophore rouge-ponceau est comestible, étant rare, il est conseillé de le laisser tranquille.
En effet, l’hygrophore rouge-ponceau est très sensibles aux pesticides et particulièrement aux nitrates, les zones propices à son développement se font de plus en plus rares. Les nitrates sont essentiels pour la croissance des végétaux, mais à forte concentration, ils sont très nocifs pour l’environnement. Ils sont présent dans les engrais et le lisier utilisés pour l’épandage agricole.

[couvoir de Schwenheim] 6 mai – Marche de découverte et de soutien

[couvoir de Schwenheim] 6 mai – Marche de découverte et de soutien

Le collectif citoyen de Schwenheim, l’association le Bonheur est dans le pré et le groupe local Alsace Nature Mossig vous invitent
à découvrir les richesses et la beauté de la zone humide du Kuhbach à Schwenheim près de Marmoutier(67).
Cette zone humide est actuellement menacée par l’implantation d’un couvoir industriel.

Rdv le dimanche 6 Mai à 9h30 . Salle des fêtes de Schwenheim.

Visite guidée par un guide de la Ligue de Protection des Oiseaux et les membres du collectif.
Cela sera aussi l’occasion de découvrir les enjeux et implications de ce projet sur le terrain.
Apéro solidaire à l’issue de la balade Nature.
Venez nombreux car c’est important de montrer notre mobilisation contre cette destruction annoncée de zone humide.
Merci pour votre soutien !
Le collectif citoyen de Schwenheim,
[Fessenheim] Au pain  et à l'eau contre la mort radioactive… Jeûne sur la Neutorplatz à Breisach

[Fessenheim] Au pain et à l'eau contre la mort radioactive… Jeûne sur la Neutorplatz à Breisach

 
Jeûne sur la Neutorplatz à Breisach
Au pain  et à l’eau contre la mort radioactive…
Le collectif de veille de Breisach entame un jeûne. Du 23/04/2018 à 19h ( après la 366e Mahnwache) jusqu’au 30/04/2018, à 18h (début de la 367e Mahnwache) une information permanente sur la situation actuelle de la centrale nucléaire de Fessenheim sera donnée jour et nuit. Il s’agit d’un signal fort et supplémentaire pour la fermeture immédiate, définitive et sans condition des 2 réacteurs. Pendant ce temps, les jeûneurs Gustav Rosa et ses soutiens (dont Pierre Rosenzweig) n’ingéreront aucune autre nourriture que du pain et de l’eau. L’action bénéficie d’une surveillance médicale et sera interrompue en cas de danger.
La centrale nucléaire de Fessenheim produit de l’énergie depuis 1977. Construite à l’origine pour une durée de 25 ans, elle est aujourd’hui avec plus de 40 ans d’âge la plus vieille centrale nucléaire encore en activité en France. Les innombrables pannes et incidents sont connus. Depuis le début de cette année, la décision a été prise de fermer cette centrale bientôt. A cette décision s’opposent l’exploitant, les salariés et une partie des personnalités politiques et économiques  locales.  Cette opposition amène à violer les lois, et à considérer les mots respect, bienséance et raison comme des termes étrangers.
En même temps, les initiatives naissent afin de  réfléchir à l’après ère atomique dans notre région et d’établir des plans pour un nouveau développement économique. Ces plans sont soutenus par des hommes et femmes politiques des 2 côtés du Rhin, et c’est heureux. Chaque jour de fonctionnement supplémentaire reporte d’autant leur réalisation.
C’est pour ces raisons  que nous sommes là sur cette Neutorplatz depuis 7 ans  tous les lundi sans interruption , et c’est pourquoi  nous entamons aujourd’hui 7 jours de jeûne au pain  et à l’eau pour exiger la fermeture immédiate et inconditionnelle de la centrale nucléaire de Fessenheim.
STOPP Fessenheim First!  Stop Risking Europe! Fermez la centrale !
Sur notre stand nous proposons de l’information et montrons à la demande des données vidéos, musicales, textuelles.  Nous avons aussi des documents pour recueillir votre avis.  Merci de préciser votre nom, et votre adresse (qui ne seront pas communiquées à des tiers) et donnez-nous votre avis en quelques lignes. Il y a 3 catégories de documents: partisans de l’énergie nucléaire, opposants au nucléaire, et pas encore décidés. Ils seront assemblés selon ces critères…
Merci de respecter nos périodes de repos . Panneau „merci de ne pas déranger. „ Il nous faut aussi dormir parfois. Merci de revenir plus tard.
Nous vous remercions de votre  attention et de votre soutien.
Stopp „Fessenheim FIRST!“, „Stop Risking Europe!“ – „Fermez la Centrale !!!“
Gustav Rosa, Mahnwache Breisach

[Découverte de la semaine] Grand Brochet (Esox lucius)

[Découverte de la semaine] Grand Brochet (Esox lucius)

Esox lucius
Le Brochet ou Grand Brochet est un poisson prédateur commun en eaux douces.
Sa taille à l’âge adulte varie de 30 à 110 cm et son poids entre 2 et 10 kg. Il a les flancs de couleur verdâtre qui deviennent jaunâtre vers le dos, et blancs vers le ventre. Les nageoires sont de couleur rouge-orange et portent des rayures noires. Ce poisson possède environ 700 dents.
Le Brochet adulte affectionne les milieux lentiques, c’est-à-dire, les rivières à courant lent, les bras morts, fleuves, étangs, et lacs riches en végétation. On le rencontre dans les cours d’eau et plan d’eau de la plaine d’Alsace riches en végétation aquatique et peu turbulents. Il colonise également certains cours d’eau à truite et des lacs de montagne.
C’est un chasseur habituellement sédentaire et solitaire, mais il vit parfois temporairement en groupe de 2 ou 3. Dans les grands lacs, on le trouve en bancs, surtout quand il s’agit de jeunes. Le Brochet peut vivre plus de 20 ans.
Son alimentation évolue avec l’âge, Il commence par se nourrir de zooplanctons et d’insectes lorsqu’il est alevin. Adulte il consomme principalement diverses espèces de poissons, les plus commune de son milieu de vit. Il peut aussi consommer des écrevisses, des amphibiens, des canetons ou encore des rongeurs. Il chasse principalement en embuscade ; il se camoufle dans les herbes aquatiques et attend qu’une proie passe à sa portée. Son corps élancé n’est pas adapté à de longues poursuites mais bien aux accélérations brusques et en ligne droite.
Le frai du Brochet survient de Février à Mai dans une eau dont la température est comprise entre 5 et 12 °C ; à cette période les géniteurs peuvent parcourir une dizaine de kilomètres pour rejoindre les frayères, les plus belles zones se trouvant actuellement dans le Ried du Centre Alsace et l’Illwald.. Le femelle pond entre 15 000 et 20 000 œufs par kilogramme de son poids. Aucun nid n’est construit, les œufs semblent éparpillées au hasard dans des herbes situés près des berges. Les œufs sont ambre clair de 2,5 à 3,0 mm et se fixent sur la végétation.
Il a besoin pour sa reproduction de sites annexes connectés temporairement au lit mineur (prairies inondables) ou de zones peu profondes et végétalisées en bordure des plans d’eau. La ponte a lieu sur la végétation herbacée qui doit rester submergée pendant au moins deux mois entre Février et Mai.
Dans le monde, l’habitat du brochet tend souvent à se dégrader, ou a été très dégradé. S’il peut profiter d’anciennes gravières ou carrières inondées qui lui offrent des habitats de substitution, son biotope naturel est la plus souvent négativement affecté par les activités humaines (pollution de l’eau, pêche abusive, drainage, ou comblement de zones inondables, …)
La principale menace qui pèse sur ce poisson, à savoir la disparition de ses zones de reproduction, est liée à la rectification et l’endiguement des cours d’eau (Ill et cours aval des rivières vosgiennes) qui ont notablement réduit les surfaces de prairies humides inondables et la fréquence des inondations. Cette perte de fonctionnalité des meilleures zones de reproduction couplée à une fragmentation des noyaux de population, explique la déclin de cette espèce encore abondante dans la région, ainsi que son classement en tant qu’espèce « vulnérable » sur la liste rouge régionale.