samedi 9 Juin 2018 | GL Alsace Bossue, GL Bande Rhénane Nord, GL Bruch Ried, GL Bruche Aval, GL Colmar et environs, GL EMS, GL Fecht, GL Florival, GL Haguenau, GL Haute Bruche, GL Illfurth, GL Jura, GL Kochersberg, GL Liépvrette, GL M2A, GL Meyenheim, GL Mossig, GL Nambsheim, GL Petite Pierre, GL Piémont, GL Ried Centre Alsace, GL Rouffach, GL Sauer Lauter, GL Saverne, GL Sierentz, GL Sundgau, GL Thaennchel, GL Thur Doller, GL Val de Villé, GL Vosges du Nord, GL Weiss, GL Zorn
Pour agir localement sur votre territoire, contactez votre groupe local ! Les membres d’Alsace Nature, individuels et associatifs, sont géographiquement répartis en une trentaine de Groupes Locaux. Les groupes jouissent d’une certaine indépendance et se réunissent en fonction de leurs envies et leurs besoins, pour échanger sur des thématiques environnementales et réaliser des actions sur leur territoire.
Venez y rencontrer d’autres membres de votre secteur. Le groupe local est le lien entre vous et l’association !
mercredi 6 Juin 2018 | Nature

L’Écrevisse à pattes rouges est une espèce de crustacés décapodes des eaux douces. C’est l’une des trois espèces autochtones de France métropolitaine.
L’activité de l’écrevisse à pattes rouges est principalement nocturne. Elle montre une grande sensibilité à la qualité de son habitat. Elle se dissimule sous les pierres, dans les enfoncements irréguliers du substrat ou dans le système racinaire de la ripisylve (forêt rivulaire). Omnivore, les adultes se nourrissent d’invertébrés, de mollusques et de végétation aquatique.
La période de reproduction débute en automne (octobre – novembre). Après l’accouplement, la femelle pond et porte 100 à 150 œufs dont l’incubation va durer 6 à 7 mois avant l’éclosion des larves (mai – juin). Les larves restent ensuite accrochées à la femelle quelques jours avant de se disperser dans le milieu.
Aujourd’hui en voie de disparition suite de sa surexploitation en tant que ressource halieutique, au braconnage et l’introduction et au développement de populations d’écrevisse américaines.
L’écrevisse à pattes rouges a totalement disparu de ses habitats historiques, et notamment des cours d’eau comme le Rhin et l’Ill, mais aussi des petits cours d’eau de plaine où elle était très abondante. On la rencontre essentiellement en Alsace, Lorraine, Champagne Ardenne, Bourgogne et Franche-Comté.
La principale menace pour ce crustacé outre la pollution et l’aménagement des cours d’eau, réside désormais dans l’introduction d’espèces d’écrevisses exotiques notamment les espèces en provenance d’Amérique du Nord, qui connaissent une expansion rapide dans les cours d’eau et plans d’eau d’Alsace et qui sont porteuses saines de la peste des écrevisses (aphanomycose).
Depuis plus d’un siècle (premiers cas signalés en 1893) une maladie dite peste de l’écrevisse due un pathogène dénommé Aphanomyces astaci Schicora à décimé les grandes populations d’écrevisse à pattes rouges qui faisaient encore en Europe du Nord l’objet d’une importante exploitation commerciale.
Les tentatives visant à stopper la propagation de cette maladie émergente ont toutes échoué. Il a donc été décidé de restaurer le commerce de l’écrevisse en introduisant une espèce nord américaine (Pacifastacus leniusculus) naturellement résistante à la maladie. En 30 ans, l’espèce introduite a pratiquement éliminé et remplacé l’espèce autochtone.
mercredi 30 Mai 2018 | Nature

Plante herbacée annuelle, appartenant à la famille des gentianacées. Elle a une hauteur moyenne de 15 cm, couverte de pruine, elle à des corolles jaune clair.
Elle affectionne les milieux humides, notamment les zones temporairement humide voire partiellement inondées par des flaques lors d’épisodes pluvieux.
Elle peut pousser en grandes populations, sur des sols découverts et non cultivables, notamment sur les surfaces graveleuses d’alluvions calcaires liées aux travaux de creusement du canal d’Alsace. On la rencontre plus rarement dans les gravières.
La période de floraison s’étend de juillet à septembre. La Centaurée jaune tardive à une floraison matinale et les fleurs s’ouvrent seulement au soleil. Les tiges mesurent entre 2 et 7 cm. La couronne mesure habituellement de 8 à 10 millimètres de long et se compose de 6 à 8 pétales jaunes.
Sa répartition est dite euryméditerranéen, mais elle est présente dans la bande rhénane de Huningue à Lauterbourg, surtout dans le Bas-Rhin, comme par exemple en val des usines hydroélectriques du Rhinau et de Gerstheim, à Erstain-Krafft, Auenheim, Fort-Louis ou encore Neuhaeusel.
La destruction de ses biotopes par des activités humaines (décharges, dépôts divers, activités humaines), l’embroussaillement, la colonisation par des ligneux (Salix purpurea, argousiers, etc.) par le Solidage géant (Solidago gigantea) et la Calmagrostide commune (Calmagrostis epigejos), constituent les principales menaces pesant sur cette fleur.
Sa préservation passe par le maintien d’une végétation basse et ouverte, le débroussaillage, l’interdiction des dépôts et décharges, et d’activités humaines.
Si vous êtes les témoins d’une atteinte à l’environnement, ayez le réflexe :

lundi 28 Mai 2018 | Aménagement du territoire, Eau et zones humides, Nature, Transports
jeudi 24 Mai 2018 | A la une, Communiqués de presse
Journée mondiale de la biodiversité le 22 mai, journée mondiale des geeks le 25 mai : deux excellentes occasions pour télécharger la toute nouvelle application « Sentinelles de la nature ». Avec elle, participer à la protection de l’environnement devient (presque) un jeu d’enfant. Grâce à cette appli, France Nature Environnement et ses associations fédérées complètent le site sentinellesdelanature.fr, une plate-forme numérique de signalement des atteintes à la nature et des initiatives favorables à l’environnement.
Un site et une application pour une action citoyenne environnementale
Qui ne s’est pas senti un jour démuni en découvrant de ses yeux une décharge sauvage, une destruction de zone humide ou encore un cours d’eau pollué ? Qui n’a jamais voulu faire connaître au monde entier la belle idée en faveur de la nature et l’environnement développée à côté de chez elle ? Avec le projet Sentinelles de la Nature, chacun dispose désormais d’un moyen d’agir facilement en quelques clics. Le site sentinellesdelanature.fr et son application mobile fraîchement lancée (disponible sur Google Play et Apple Store) permettent de signaler des actions favorables à l’environnement et des dégradations environnementales, mais également d’agir main dans la main avec les autorités compétentes et les associations du mouvement France Nature Environnement pour prévenir ou résorber ces atteintes.
Comment agir sur le territoire ?
Le site internet et l’application des Sentinelles de la nature permettent aux utilisateurs de contribuer à la préservation de la planète en signalant directement les atteintes ou initiatives favorables à l’environnement sur une carte participative. Ces informations sont transmises aux référents associatifs de la région pour revue et éventuelle proposition d’action lorsqu’il s’agit d’une atteinte à l’environnement. Le but : prévenir et résorber les atteintes à l’environnement et faire connaître des initiatives positives.
Les citoyens deviennent alors « Sentinelles » et peuvent, grâce à un système de suivi, connaître l’état d’avancement des démarches entreprises et modifier leur signalement en apportant par exemple de nouveaux éléments. Les « Sentinelles » qui le souhaitent peuvent donc rester des contributeurs actifs pour mettre fin aux atteintes à l’environnement.
Les Sentinelles de la nature : un projet fédéral de grande ampleur
La petite graine ne cesse de croître. Né en Auvergne Rhône Alpes, à l’initiative de la FRAPNA, puis de la FRANE, le projet a été repris par France Nature Environnement pour le déployer à l’échelle nationale. 9 Fédérations régionales associatives, qui couvrent différents territoires, ont aujourd’hui rejoint le projet : l’Auvergne-Rhône-Alpes, la Bourgogne Franche-Comté, la Bretagne, le Grand Est, le Limousin et la Normandie. Cet outil permet au mouvement France Nature Environnement de renforcer sa veille écologique en sensibilisant et mobilisant largement les citoyens et les acteurs du territoire. Gratuit et sans publicité, l’initiative embrasse la volonté collective, toujours plus prégnante dans notre société, d’agir concrètement pour l’environnement.
« Agir pour un monde vivable passe par des actions à tous les niveaux. Contribuer à révéler des irrégularités ou mettre en valeur des initiatives favorables est particulièrement important pour la préservation de notre environnement. L’application Sentinelles de la nature permet à chacun, en quelques clics, de devenir acteur d’un environnement plus sain et d’une nature plus belle, près de chez soi ou sur son lieu de vacances. A l’aide de cet outil, le temps est venu pour les hommes et femmes de bonne volonté de se prendre en main et de construire ensemble une vigie collective et citoyenne au service d’un avenir désirable », précise Arnaud Schwartz, pilote du projet au sein de France Nature Environnement.
mercredi 23 Mai 2018 | Nature

Le Lynx Boréal est une espèce de félin facilement reconnaissable. Comme tous les Lynx, ses oreilles triangulaires sont surmontées d’une touffe de poils noirs qui mesurent jusqu’à 4,5 cm de long. Le revers des oreilles est marqué par une tâche blanche. Des rayures verticales lui barrent le front, et une marque noire par du coin externe de l’œil jusqu’aux joues. Il possède aussi un collier de poils long autour du cou. Le Lynx Boréal n’a que 28 dents au lieu des 30 habituelles chez les félins. Sa queue, courte, se termine par un manchon noir. Ses pattes sont longues et les pieds volumineux en comparaison du reste du corps. Cela lui permet de se déplacer plus facilement dans la neige. La couleur de sa fourrure est la plus variable du genre Lynx. Elle varie du blanc crème au brun foncé, avec plus ou moins de tâches noires sur le corps, qui peuvent être pleines ou en rosettes. Il à une fourrure particulièrement dense, notamment sur le dos où la concentration de poils atteint 9000 poils/cm² contre 4600 sur le ventre.
Le Lynx Boréal est deux fois plus gros que les trois autres espèces de lynx. Il pèse de 9 à 35 kg et mesure de 65 à 75 cm au garrot. Sa longueur est de 77 à 135 cm. Les mâles sont en moyenne un quart plus gros que les femelles.
Le temps de gestation est de 63 à 68 jours, les portées sont composées de un à quatre jeunes qui quitterons leurs mère vers dix mois. La maturité sexuelle est atteinte à 30 mois pour les mâles et 20 à 24 mois pour les femelles. Un Lynx peut vivre jusqu’à 15 ans.
Le Lynx Boréal est un prédateur solitaire, actif du crépuscule au lever du soleil. Le territoire du mâle recouvre celui d’une ou plusieurs femelles. Le lynx mâle est intolérant envers les autres mâles traversant son territoire, mais ce sont les femelles qui restent les plus vindicatives entre elles. Les territoires comportent cependant des « zones neutres » où il est possible de circuler sans qu’il y ait affrontement ; il s’agit fréquemment des limites du territoire.
Chaque adulte a un territoire de 11 à 100 km² selon l’abondance des proies. Lorsqu’elles sont rares, le territoire est plus grand. Il préfère les zones forestières avec des sous-bois denses et couverts. Le Lynx Boréal est le seul Lynx à s’attaquer préférentiellement aux petits ongulés comme le chevreuil ou le chamois. C’est un superprédateur, qui consomme d’autres prédateurs, notamment le renard roux.
Son aire vitale est de plus en plus morcelée par la fragmentation forestière et plus généralement par le réseau routier (60 % environ des causes de mortalités connue de cet animal dans les Vosges et le Jura sont dues au collision avec des véhicules.)
Le Lynx Boréal est une espèce dont l’aire de répartition française est principalement cantonnée au Jura. Ce noyau de population jurassien, avec ses prolongations sur le versant suisse, est le plus dynamique d’Europe occidentale. Elle colonise lentement, via la Suisse, une zone d’habitat favorables d’environ 200 km² située sur les premiers contreforts du Jura alsacien.
Dans la massif vosgien, les Lynx réintroduits entre 1983 et 1993 n’ont pas trouvé les conditions optimales au développement d’une population pérenne.
En Alsace, le félin est classé « En Danger critique » sur la nouvelle Liste rouge régionale et est considéré, comme étant « En danger » à l’échelle nationale. Même si les conditions d’habitats sont favorables à l’espèce et que les ressources alimentaires existent en effectifs importants, le petit noyau d’animaux fondateurs de la population vosgienne (dix individus) isolé géographiquement, a très vite été exposé à des facteurs de mortalité d’origine humaines (collision, braconnage, etc..)
La conservation du Lynx implique de maintenir ou de restaurer des continuités naturelles suffisamment vastes pour permettre des échanges entre les massifs, notamment dans le Jura et les Vosges.
mercredi 16 Mai 2018 | Nature

Le genre Colletes est un large groupe d’abeilles nichant au sol. On les trouve principalement dans l’hémisphère nord. Elle sont solitaire, mais peuvent nicher en groupe. Cette abeille oligolectique, elle collecte exclusivement le pollen du Panicaut champêtre (Eryngium campestre) et niche dans le sol à des emplacements secs et dans une végétation discontinue.
Elle n’a été observée que dans le Haut-Rhin. Cette abeille hautement spécialisée est une habituée des pelouses sèches pâturées des anciennes fortifications de Neuf-Brisach, du terrain militaire désaffecté de Volgelsheim, de Sainte-Croix-en-Plaine, du Bollenberg à Rouffach, de Westhalten et d’Orschwihr.
L’espèce est un témoin du pâturage ovin pratiqué jadis à grande échelle dans la plaine de la Hardt et sur les collines sous-vosgiennes, et qui est à l’origine de la présence du Panicaut, sa plante-hôte.
Actuellement, cette abeille est fortement menacée par l’isolement de ses populations résiduelles, la réduction de ses habitats remplacés par la maïsiculture (Volgelsheim), ou bien l’impact sur les pelouses sèches des retombées d’insecticides et de fertilisants provenant de la viticulture intensive environnante.
vendredi 11 Mai 2018 | Groupe Jeunes

Le 1er juillet, au CINE de Bussierre, 155 rue Kempf à Strasbourg, l’association de protection de l’environnement Alsace Nature lance sa deuxième édition du festival sportif et écologique les « Activ’été » afin de promouvoir des solutions pour mode de vie plus éco-responsable.
Ce nouveau festival imaginé et organisé par le Groupe Jeunes d’Alsace Nature allie trois départs de course à pied au cœur de la forêt de la Robertsau, des animations et des ateliers de fabrication dans une ambiance festive et familiale. Comme l’an dernier, l’objectif est de rassembler petits et grands autour d’une journée de sensibilisation à l’environnement. Vous aimez la nature, vous souhaitez vous engager avec vos enfants pour nous aider à la protéger ? Cette journée vous est dédiée ! En individuel, en famille ou en groupe, venez courir pour l’écologie !
Au programme : 3 courses pour petits et grands
- Le 1 km pour enfant/parents partira à 9h00.
- Le 5 km pour adulte partira à 9h30.
- Le 10 km pour adulte partira 10h30.
Vous souhaitez vous inscrire à une course, c’est ici :
Tous les bénéfices sont reversés à l’association de protection de l’environnement Alsace Nature.
Venez récupérer votre dossard en tissu une heure avant le départ de votre course. Les douches et les vestiaires seront à votre disposition sur place. Un speaker survolté animera l’échauffement des coureurs 20 min avant chaque départ !
Grâce au tirage au sort, vous pourrez gagner et découvrir de nombreux lots éco-responsables et locaux offerts par les partenaires de l’évènement et Alsace Nature !
Animations gratuites toute la journée dans notre Village Associatif :
- Cours de Massages parents/enfants
- Land’Art
- Compost et Zéro déchet
- Chasse aux petites bêtes
- Vélo-Blender
- Slackline
- Yoga
- Démo de Capoeira
- Ruche Transparente
- Espace Zen (avec garderie)
- Disco Soupe
- Jeu de société biodiversité marine
- Conférence Zéro Déchet 14h30
Ateliers de fabrication (PAF 3 €) :
- Cuisine Vegan
- Cosmétiques maison et de produits d’entretien écologiques
- Repair’café
Sans oublier la présence d’un groupe de musique aux influences Jazz, du foodtruck, de la traditionnelle buvette et d’un stand de crêpes vegan !
Pour que l’évènement soit véritablement écolo… Venez à vélo !
Et si vous prenez malgré tout la voiture, deux parkings seront à votre disposition. Le premier, rue Kempf à l’entrée du parc et le second dans le parc du château.
Un grand merci à toutes les associations partenaires qui seront présentes le 1er juillet pour vous faire découvrir mille merveilles :
SINE, Alsace Éco’Service, Zéro Déchet Strasbourg, Bretz’Selle, Sea Shepherd, UFCV, Les Petits Débrouillards, Disco Soupe, Strasline et Capoeira Brasil Strasbourg.
Le plan des courses :

Rendez-vous le 1er Juillet au CINE de Bussierre !
(155 Rue Kempf, 67000 Strasbourg)
Pour toute demande : groupejeunes@alsacenature.org

mercredi 9 Mai 2018 | Nature

Limnadia lenticularis est un petit crustacé translucide, filtreur, enveloppé dans une carapace bivalve partiellement striée. Il mesure en général 10 à 15mm (jusqu’à 18mm). L’animal est typiquement hermaphrodite, même si depuis la fin du XXe siècle il est connu que de rares mâles existent en Autriche et aux USA. L’espèce se maintient grâce à la production d’œufs biconcaves qui flottent lors de la remise en eau.
Limnadia lenticularis semble préférer les eaux peu profondes, comme les mares riche en végétation et des mares temporaires. Les mares habitées par Limnadia lenticularis sont inhabités par les larves de moustiques et autres prédateurs potentiels, en effet Limnadia lenticularis est sans défense contre les prédateurs.
Il s’agit de la seule espèce du groupe des spinicaudates vivant dans le nord de la France et sa distribution englobe l’Europe continentale et septentrionale, l’Asie, et jusque l’Amérique du nord. L’espèce n’a jamais été très courante en France. Après cette période, elle semble avoir régressé et n’a été signalée au XXe siècle dans quelques localités du Ried Alsacien, notamment dans les environs de Strasbourg. Aujourd’hui, elle n’est plus connue en France que dans une série de mares dans le grande zone de prairie inondée de la réserve naturelle du delta de la Sauer (Grosswoerth). La mise en eau de ces mares est permise par les crues du Rhin certaines années et Limnadia lenticularis apparaît alors en mai ou juin pour se maintenir durant une partie de l’été en fonction des conditions climatiques.
mercredi 2 Mai 2018 | Nature

Le Minioptère de Schreibers est une espèce de chauve-souris. L’adulte mesure entre 5 et 6,2 cm avec un poids de 9 à 16 g et une envergure comprise entre 30,5 et 34,2 cm. Cette chauve-souris forme de grande colonies allant de quelques individus à des milliers. On peut trouver ces colonies dans de grandes cavités où mines, mais on peut aussi les trouvés dans des tunnels ou des ruines.
En Europe, le Minioptère de Schreibers se rencontre principalement dans le bassin méditerranéen. La France, et plus particulièrement l’Alsace, constituent l’une des zones les plus septentrionales de présence de l’espèce. En 2002, suite à une épizootie, les effectifs français et espagnols de Minioptère de Schreibers ont chuté de près de 60 %. Si aujourd’hui les populations semblent se reconstituer, certains gîtes ont été définitivement désertés.
Dans l’ensemble de la région, une seule cavité, située dans le piémont des Vosges, accueille chaque printemps et chaque automne un nombre très variable d’individus en transit. Au fil des années, le nombre d’individus semble orienté à la baisse.
En Alsace, la principale menace provient des dérangements occasionnées par les visites répétées de la cavité par des personnes non sensibilisées aux besoins de quiétude des chiroptères.
Néanmoins, l’évolution des populations du Minioptère de Schreibers en Alsace ne dépends pas uniquement des conditions rencontrées localement, mais également de celles régissant les autres cavités du réseau qui abritent les colonies d’origine des individus en transit, lesquelles demeurent pour l’instant inconnues.