[Tribune] Forêt de la Robertsau – La Wantzenau : un bien commun à protéger

[Tribune] Forêt de la Robertsau – La Wantzenau : un bien commun à protéger

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Enfin, nous y sommes ! Depuis 1988, Alsace Nature, avec ses 2000 adhérents directs et sa centaine d’associations fédérées, soutient le classement de la forêt de la Robertsau – La Wantzenau en réserve naturelle nationale.
C’est peu dire que, depuis le premier engagement de Marcel Rudloff, confirmé unanimement par ses successeurs Catherine Trautmann, Fabienne Keller et Roland Ries, le chemin fut long. Il le fut parce qu’un tel classement n’est évidemment pas neutre, c’est l’un des régimes de protection de la nature les plus forts en droit français.
L’enquête publique en cours sur ce projet de classement est l’ultime étape de ce long chemin et nous espérons qu’elle sera l’occasion d’une concertation large, ouverte à tous, dont nous appelons chacune et chacun à se saisir. C’est l’occasion de revenir aussi sur les enjeux de ce classement, qui, pour nous, dépassent largement les impacts qu’il aura sur les usages de cette forêt, appelés nécessairement à évoluer.
Le premier enjeu est local. Protéger cette forêt, c’est boucler enfin la protection des grandes forêts péri-urbaines de notre agglomération. Après le Rohrschollen, puis la forêt de Neuhof – Illkirch, la forêt de la Robertsau – La Wantzenau est la dernière à ne pas être protégée par un statut solide, édicté par un décret, pour échapper aux variations politiques ou économiques.
Engagée dans des politiques de retour de la nature en ville (telle que Strasbourg, ça pousse !) et dans l’élaboration d’un ambitieux plan climat 2030, notre agglomération trouvera dans ses forêts périurbaines désormais protégées les poumons de naturalité indispensables à ces politiques écologiques.
Le second enjeu est rhénan. Comme ses voisines, la forêt de la Robertsau – La Wantzenau est un vestige bien abîmé de la séculaire forêt alluviale, du temps où elle accueillait les méandres, les crues et les respirations d’un fleuve encore libre, d’un Rhin non encore bétonné et colonisé par les activités économiques et l’urbanisation. Elle fait ainsi partie de ce chapelet de bouts de forêts qui s’égrène des deux côtés du fleuve et qui tous font partie d’un ensemble remarqué, par des outils tels que Natura 2000, au plan européen, ou Ramsar, à l’échelle internationale.
Faire revivre la forêt de la Robertsau – La Wantzenau comme un écosystème à nouveau relié à sa rivière Ill et à son fleuve Rhin est un des défis de ce classement, qu’il nous importe collectivement de relever.
Le troisième enjeu est planétaire. Plus personne ne peut ignorer la grave crise que traversent nos ressources naturelles, de tous types (sols, eau, air, faune, flore), ni évidemment les dérèglements climatiques, qui bouleversent nos saisons et nos modes de vie. Face à ces crises, on peut se dire qu’elles sont trop éloignées de ce qu’on peut faire, que les Etats et les multinationales doivent agir d’abord, chacun ses responsabilités en effet. Mais on peut aussi, en citoyen engagé, chercher à agir localement, en commençant par préserver ici et maintenant ce qui nous reste de précieux et de vital.
Comme ses voisines, la forêt de la Robertsau – La Wantzenau nous est précieuse et vitale, parce qu’elle régénère notre air, tempère nos climats, calme nos stress. Protégée, gérée avec des moyens propres et nouveaux, elle remplira d’autant mieux ces fonctions, à notre bénéfice.
Enfin, le dernier enjeu est sociétal. Aux comportements individualistes qui poussent chacun à se croire propriétaire de la forêt où il court, cueille, se promène, randonne, pêche…, le classement substituera un mode de gouvernance partagé, où les pratiques seront équilibrées à l’aune des objectifs naturalistes définis par le classement. La forêt n’appartient à personne, c’est un bien commun, qui appelle une gestion collective. Cela sera exigé par le classement, qui, en ce sens, sera non une fin, mais un commencement. Dans la construction de cette intelligence collective, le CINE de Bussierre sera d’un apport crucial.

Nous appelons toutes celles et ceux qui se sentent concernés par ces enjeux majeurs à se mobiliser en faveur de ce classement, en envoyant leur avis positif aux commissaires-enquêteurs (contact :
 pref-enquetes-publiques@bas-rhin.gouv.fr). Notre association le fera très prochainement, comme nous espérons que vous serez nombreuses et nombreux à le faire, avant le 23 février prochain.
Plus dinformations seront mises en ligne au fur et à mesure sur http://localhost:8888/actu-alsacenature-hack

[Découverte de la semaine] – Le Lérot (Eliomys quercinus)

[Découverte de la semaine] – Le Lérot (Eliomys quercinus)

lérot
Le lérot est un rongeur nocturne de la famille des Myosidae. Il mesure une quinzaine de centimètres sans la queue, et pèse environ de 60 à 140 grammes.
Il est facilement reconnaissable grâce à son pelage coloré. Notamment le noir autour de ses yeux, ainsi que son pelage ventral blanc et dorsal gris brun.
Le Lérot dors dans un nid caché dans un trou d’arbre ou un ancien nid d’oiseau. Il descend au sol la nuit pour se nourrir. Le lérot vit dans les vergers, les jardins et les parcs. Il fréquente facilement les greniers et bâtiments abandonnées. Il hiberne pendant l’hiver, il entre en complète léthargie.
La femelle a une seule portée par an, de 2 à 7 petits au bout d’une gestation de 3 semaines. L’accouplement à lieu entre avril et mai. Dans la nature, le Lérot vie entre 3 et 4 ans. A la naissance, les petits sont roses et aveugles (paupières closes), ils mesurent 4 cm. Il émettent des ultrasons comme cris. Un duvet gris-clair se développe rapidement, dont le contour des yeux, qui encore clos, s’ornent d’une traînée noire, caractéristique de l’espèce.
Le Lérot est capable de laisser la fourrure de sa queue quand il est attaqué par un prédateur, mais elle ne repousse pas.
On rencontre le lérot en Europe, principalement en France, Espagne, Italie, Allemagne. Ainsi qu’en Asie Mineure.
C’est une espèce en forte régression, dû aux pesticides et à la dégradation générale de ses habitats (bocages, prés, prairies, arbres creux ou morts, granges et greniers pour son hibernation). Il souffre aussi de la pollution lumineuse. Le lérot peut-être victime des fouines et des oiseaux nocturnes tels que les chouettes et hiboux, qui fréquentent le même habitat. Il souffre aussi de la prédation des chats, des empoissonnements et des tondeuses dans les jardins.
En Alsace, le Lérot fait partie de la Liste Rouge des Espèces Menacées.

[enquête publique] Classement de la forêt de la Robertsau en Réserve naturelle nationale

[enquête publique] Classement de la forêt de la Robertsau en Réserve naturelle nationale

 
La forêt de la Robertsau bientôt classée réserve naturelle nationale ?

Ce projet de classement vise à compléter le réseau de réserves naturelles existant le long du Rhin et a pour objectif de protéger durablement la faune et la flore locale via la mise en place d’une réglementation spécifique sur le massif forestier.
L’enquête publique sur le projet de création de la Réserve Naturelle Nationale et de son périmètre de protection se déroulera du 22 janvier au 23 février 2018 inclus.
L’ensemble du dossier est disponible sur le site de la préfecture du Bas-Rhin
Une réunion d’information publique aura lieu le lundi 5 février 2018 de 18h à 20 h au Foyer des loisirs 42, rue de l’Ill à Strasbourg
 
Nous vous invitons à soutenir ce projet de réserve naturelle qui fait suite à près de 30 ans de procédure en écrivant au commissaire enquêteur :
– soit par courrier à l’intention du président de la commission d’enquête au Centre administratif de la mairie de Strasbourg, 1 Parc de l’Etoile 67076 STRASBOURG cedex
– soit par message électronique avec la mention « enquête publique – Réserve Naturelle Nationale » à transmettre à l’adresse pref-enquetes-publiques@bas-rhin.gouv.fr
 

[Communiqué de presse] Carrière de Metzeral : Alsace Nature l’emporte après 10 ans de procédures !

[Communiqué de presse] Carrière de Metzeral : Alsace Nature l’emporte après 10 ans de procédures !

Après 10 ans de procédures, la Cour d’Appel de Nancy vient de donner raison à l’association Alsace Nature, soutenue par des riverains, dans son combat contre l’arrêté d’exploitation d’une carrière de granit sur le ban communal de Metzeral, dans le Haut-Rhin.
Alsace Nature se félicite de cette décision qui, nous l’espérons, met fin à des années d’allers et retours juridiques. L’entreprise Nouvelles Carrière d’Alsace peut, bien entendu, se pourvoir en cassation, mais il nous semble que cet arrêt clôt enfin ce long débat.
Il est important maintenant que le Préfet du Haut-Rhin veille au respect de la règlementation applicable en matière de carrière et, au Parquet de Colmar, d’enfin faire aboutir les nombreuses plaintes dont il est saisi sur ce dossier.
Daniel Reininger, Président d’Alsace Nature, déclare :

« Dans ce dossier, comme dans beaucoup d’autres, le juge vient de mettre en lumière le fait que la parole des associations n’est pas le fruit d’une idéologie quelconque, mais bel et bien une application de la volonté du législateur. Les représentants de l’Etat ferait bien de s’en rappeler, notamment au regard des décisions récentes sur certains gros dossiers en cours… »

HISTORIQUE DU DOSSIER
Deux procédures parallèles ont animé ce dossier depuis plus de 10 ans.
Ce dossier débute en 2005, quand la société Nouvelles Carrières d’Alsace (NCA) est autorisée par arrêté préfectoral à exploiter la carrière de Metzeral, ce qui nécessite d’étendre le périmètre de cette dernière. Pour se faire, une modification des documents d’urbanisme de la commune est engagée : une révision du Plan Local d’Urbanisme (PLU) est opérée le 23 février 2006. La société NCA sollicite alors une nouvelle autorisation de poursuivre l’exploitation et d’étendre ses activités pour 30 années supplémentaires, avec une capacité moyenne d’extraction de 55 000 tonnes, pour un gisement à exploiter de 1 680 000 tonnes. Or, la modification du PLU opérée ne permet pas une telle extension. La commune opère une seconde révision en octobre 2009. Cette dernière fait l’objet de procédures juridiques et est annulée par la Cour d’Appel de Nancy le 13 mars 2014.
Pour autant, le Préfet, en mai 2011, autorise la poursuite de l’exploitation de la carrière. Le 25 novembre 2011, Alsace Nature attaque cet arrêté devant le Tribunal Administratif de Strasbourg. Par un jugement en date du 19 décembre 2014, le Tribunal Administratif de Strasbourg rejette la requête d’Alsace Nature au motif que la commune de Metzeral a, entre-temps, révisé son document d’urbanisme, par une délibération du conseil municipal en date du 5 novembre 2014 – cette délibération sera annulée par le Tribunal Administratif de Strasbourg en juin 2017. Un arrêt de la Cour d’Appel de Nancy du 26 novembre 2015 donne raison à Alsace Nature et casse la décision du 19 décembre 2014.
Nouvelle Carrière d’Alsace se pourvoit en cassation contre cette décision. Le 30 décembre 2016, le Conseil d’Etat annule l’arrêté de la Cour d’Appel de Nancy du 26 novembre 2015, sur un motif de droit tout en renvoyant le dossier devant la CAA de Nancy pour réexaminer l’affaire au fond. L’arrêt de la CAA de Nancy du 30 janvier 2018 (en téléchargement ci-dessous) donne raison à Alsace Nature.
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[Découverte de la semaine] – La Bacchante (Lopinga achine)

[Découverte de la semaine] – La Bacchante (Lopinga achine)

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La Bacchante est un lépidoptère, autrement dit un papillon forestier.
Elle est de couleur ocre terne à marron clair, avec une discrète bande jaune clair au resto, blanche au verso est orné d’une ligne de gros ocelles marron cerclés de clair, qui au verso sont pupillées de blanc. Ces ocelles sont au nombre de cinq de taille croissante aux antérieures et aux postérieures de six de taille diverse, les quatrièmes et cinquième très gros et les seuls bien visibles sur le recto. Le sixième, celui de l’angle anal est doublement pupillé de blanc.
Elle hiverne au stade de chenille, et vole en une génération en juin et juillet. Elle réside en lisière des bois de conifères dans des lieux buissonneux.
Elle est présente du nord de l’Espagne, de l’Italie, de la Roumanie et de la Bulgarie, jusqu’aux Pays baltes et au sud de la Suède et de la Finlande. En France, elle est en très forte régression et n’a été recensée depuis 1980 que dans 28 départements.
La Bacchante est inscrite sur la liste des insectes strictement protégés de la Convention de Berne. En France, et en Alsace, elle est inscrite sur la liste rouge des insectes menacés.
Autrefois abondant dans les forêts de la Hardt nord et du Nonnebruch, elle y est aujourd’hui beaucoup plus sporadique.

[Sortie Nature] Croisière Oiseaux 2018 : un succès non démenti !

[Sortie Nature] Croisière Oiseaux 2018 : un succès non démenti !

200 amoureux de la nature ce sont donnés rendez-vous sur le Rhin à Kembs, ce dimanche 28 janvier 2018, pour la fameuse Croisière Oiseaux d’Alsace Nature.

Cette sortie hivernale atypique, proposée en partenariat avec la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), permet aux petits et grands d’aller à la rencontre des oiseaux venant tout droit des pays nordiques pour passer l’hiver sous nos latitudes plus clémentes.
Comme chaque année, le succès de cette sortie ne se dément pas !
Un dizaine de guides nature, dont les « Curieux de Nature » ont accompagné les participants dans leurs observations des différentes espèces présentent sur le fleuve.
Foulques macroules, canards colvert, canards chipeau, canards siffleurs, pléthore de cygnes tuberculés et de cormorans, ouettes d’Egypte, mouettes rieuses, goélands leucorrhées et argentés, harles bièvres, fuligules morillon, fuligules milouin, tadornes casarca, grèbe castagneux et une petite nouvelle cette année, une oie à tête barrée, étaient présents pour le plaisir des yeux et des oreilles !

Oie à tête barrée © Marc Declercq

 
Fuligules morillons photos Marc Solari

Fuligules morillons © Marc Solari

La croisière a été agrémentée des superbes commentaires et anecdotes de Pierre Hieber et Edmond Herold, nos deux spécialistes ornithologiques et des activités ludiques et éducatives mises en place par l’équipe des « Curieux de Nature », plébiscitées par l’ensemble du public présent sur le bateau.

Une journée nature à faire et refaire !

[Découverte de la semaine] – Harle Bièvre (Margus merganser)

[Découverte de la semaine] – Harle Bièvre (Margus merganser)

harle brièveLe Harle Bièvre, aussi appelé Grand Harle est une espèce de canard piscivore. Il mesure entre 58 et 75 cm de long, avec une envergure de 82 à 97 cm. Il pèsent environ 1,3 kg pour les femelles et 1,6kg pour les mâles.
Le mâle possède une tête vert foncé avec une huppe peu marquée et un long bec rouge foncé, mince et crochu. Le cou, la poitrine et les côtés sont blancs, le dos est noir. Les ailes sont blanches sauf aux extrémités où elles sont noires. Le croupion et la queue son gris. Au printemps, pour son plumage nuptial le Harle Briève mâle à la poitrine teintée de rose saumon.
La femme quant à elle, a la tête brun roux (tout comme les poussins), son dos est gris.
Son bec denticulé lui permet d’agripper les poissons qu’il trouve dans les roselières, où viennent frayer de nombreux poissons. C’est un excellent plongeur, il plonge entre 20 et 30 secondes et peut s’enfoncer jusqu’à 10 mètres.  Il se nourrit le plus souvent de poissons de moins de 10 cm.
La femelle pond une couvée par an de 8 à 12 œufs. Le nid est habituellement dans une spacieuse cavité d’un grand arbre creux, à une hauteur d’environ 12 m. Il se peut cependant que le Harle Bièvre niche dans une cavité ou un escarpement sur la berge, ou encore sur un amoncellement de cailloux au sol.
Hors de la saison de nidification, c’est un oiseau sociable, qui peut se rassembler en groupes important d’une centaine d’oiseaux. Il peut vivre avec d’autres espèces de canards plongeurs dont il ne se souci pas.
Le Harle Bièvre est un canard d’eau douce, il fréquente les fleuves et les rivières assez larges. Ainsi que les lacs et les grands étangs. On le trouve en Europe, il niche dans les forêts septentrionales de Scandinavie et du Nord de la Russie. Le Harle Bièvre vient passer l’hiver en France, étant un migrateur partiel. Il niche au Danemark, en Allemagne, et en France, sur la Seine, la Loire, le Doubs et le Rhin.
Chaque hiver le Rhin accueille un grand nombre d’oiseaux venus de Scandinavie ou d’Europe de l’Est qui trouvent refuge sous nos latitudes et devient ainsi la 2e zone d’hivernage de France après la Camargue.
Ce dimanche, Alsace Nature et la Lpo Alsace organise l’annuelle Croisière Oiseaux, où vous pourrez venir découvrir les oiseaux hivernant qui nichent sur les berges du Rhin. La Croisière étant déjà complète, on vous dit à dimanche et on espère apercevoir un Harle Bièvre !
 

[Communiqué de presse] Nouvel avis défavorable du CNPN contre le GCO : comment  l’Etat s’en moque !

[Communiqué de presse] Nouvel avis défavorable du CNPN contre le GCO : comment l’Etat s’en moque !

Troisième avis défavorable ! Le Conseil National de Protection de la Nature (CNPN) a analysé vendredi 15 décembre 2017 le dossier présenté par Vinci/Arcos relatif à l’impact du GCO sur les enjeux environnementaux. Son verdict est à nouveau sans appel et l’avis est défavorable renvoyant Arcos à ses dossiers ! Une nouvelle fois, le CNPN confirme la position des associations de protection de la nature qui plaident depuis des années pour que ce projet ne vienne pas réduire à néant les efforts consentis pour la sauvegarde de la biodiversité.
Comment, dans ce contexte, le Ministre de la transition écologique peut-il annoncer qu’il autorisera le projet de GCO ! De plus, sans même attendre le résultat de l’enquête publique à venir !
A quoi servent les instances et les procédures si l’Etat lui-même s’assoit dessus dès que les conclusions de ces procédures contredisent ses projets ? A quoi bon faire semblant de jouer à la démocratie ? L’Etat prétend faire accepter à Vinci des mesures de compensations alors qu’il vient de disqualifier la seule instance indépendante capable de les évaluer. Et il a le culot de proposer un comité de suivi croupion sans aucun pouvoir ni moyen ! Si c’est ainsi que l’Etat veut regagner la confiance des citoyens, c’est très mal parti. En agissant ainsi, il ne fait que légitimer la lutte sur le terrain et perd toute crédibilité sur sa capacité à défendre l’intérêt général.
A ce titre ARCOS, cet après-midi s’est cru autorisé à se rendre sur le secteur de Kolbsheim accompagné d’un huissier pour relever les identités des personnes présentes. Cette substitution aux pouvoirs de police n’augure rein de bon pour l’avenir.
Dans ces conditions, la lutte contre le GCO prend encore une autre dimension : il s’agit, au-delà du projet en lui-même, de se battre pour conserver la possibilité aux citoyens d’avoir leur mot à dire dans les processus de décisions et pour enfin faire cesser la mascarade des consultations publiques actuelles. Ceci concerne tout le monde, en Alsace et ailleurs. Il est temps d’élargir la lutte !
 

 
 
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Marckolsheim : franc succès pour "L'intelligence des arbres et La vie secrète des plantes"

Marckolsheim : franc succès pour "L'intelligence des arbres et La vie secrète des plantes"

 Le Groupe Local Ried Alsace Centrale a réuni 150 personnes le vendredi 19 janvier au cinéma de la Bouilloire de Marckolsheim. Lors de cette seconde édition, la soirée s’est déroulée sous l’égide de partenariats et plus précisément ceux de Unter’M Baum, association fédérée de Mussig et les guides jardin de l’ACJCA (Amis du Compost et du Jardin Naturel du Centre Alsace). La presse locale, après avoir annoncé l’évènement, était présente malgré les vœux de maire annoncés un peu partout dans les communes environnantes et a relaté la soirée dans ses colonnes de manière tout à fait éloquente.180119-cine-debat-Marckolsheim-intellArbres
Le succès a été au rendez-vous en termes de fréquentation et pour des raisons de sécurité il a malheureusement fallu refuser l’accès à la salle à une quarantaine de personnes, venues parfois de très loin.
En introduction, Christelle Biry, responsable du groupe local a présenté Alsace nature et plus précisément l’implication de son groupe sur le territoire des Communautés des Communes du Ried de Marckolsheim et de la Communauté des Communes de Sélestat. Puis ce sont les partenaires qui ont fait le descriptif de leurs missions.
Suite à la projection des deux films, Gérard Freitag, forestier retraité et auteur du livre l’Alsace Nature aux éditions du Verger, a introduit l’échange avec un bilan de la gestion des forêts vosgiennes, comparant les pratiques et la logistique avec les éléments vus dans le film, suivi d’un échange d’un certain nombre d’idées avec le public. Il semble qu’une prise de conscience populaire est en marche et ce, malgré la pression économique intense.
Pour finir, l’intervenant a dédicacé quelques ouvrages de son livre, pour le plus grand plaisir des quelques amoureux de nature.

Sortie hivernale dans le Kochersberg

Le groupe local d’Alsace Nature organisait sa 4ème sortie de la série : « les 4 saisons du Kochersberg », dimanche 21 janvier 2018.
Le thème de la sortie était : Le Kochersberg en hiver. Maurice Wintz, pilote du groupe local Alsace Nature Kochersberg, a expliqué comment les plantes et les animaux passent l’hiver, quelles stratégies ils ont développées  pour vivre dans des conditions parfois difficiles.
 
Une vingtaine de participants ont pris part à la sortie autour de Kienheim, à la découverte des petits bouts de nature nichés entre les champs, des vergers et des rangs de vignes.
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Au loin des chevreuils …
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Après la balade, Sébastien Schmitt, agriculteur – maraîchais en bio, nous invite à une dégustation de jus de pomme et de soupe de légumes dans sa ferme (AMAP « Les saveurs de Kienheim »)
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