mercredi 20 Sep 2017 | Aménagement du territoire, Transports
Cette semaine est particulièrement agitée autour du dossier GCO. Lundi la FDSEA a mené une action violente contre le siège des associations de protection de la nature et aucune voix ne s’élevait chez les responsables politiques pour dénoncer les méthodes employées.
Alors qu’aujourd’hui des citoyens alsaciens se sont physiquement opposés au début des déboisements de la forêt de Kolbsheim, les Dernières Nouvelles d’Alsace relatent le fait que des grands élus et deux présidents de chambres consulaires réagissent, dès ce soir, en faisant appel au Premier Ministre pour passer en force le projet de Grand Contournement Ouest de Strasbourg.
Malgré le fait que la gestion de ce dossier par le concessionnaire accuse de très nombreuses approximations, des travaux illégaux, le non-respect des arrêtés préfectoraux et ministériels émis jusqu’alors, les élus n’hésitent pas à demander au Premier Ministre qu’il les « rassurent sur une réalisation dans les délais de cette infrastructure ». Drôle de positionnement pour des élus de la République.
Au passage, remarquons que ce sont toujours les mêmes qui se mobilisent pour défendre un projet dépassé, dont tout le monde sait qu’il ne répond pas aux enjeux réels. Ceci en usant des mêmes contrevérités ressassées à l’envi : désengorger Strasbourg, soulager de milliers d’automobilistes prisonniers des bouchons de l’A35 ; il ne manque que la diminution de la pollution de l’air mais ils ont dû hésiter en cette journée nationale de la qualité de l’air. Devant une telle rhétorique surannée, on peut s’inquiéter de l’avenir de la planète. D’autant qu’on perçoit également entre les lignes, l’air de « l’environnement, ça commence à bien faire »…Les personnes qui se préoccupent vraiment de ces questions savent bien que l’urgence et l’enjeu sont de « changer de logiciel », notamment pour tenter d’éviter la catastrophe écologique qui s’annonce. Dans ce conflit, il y a quelque chose de la querelle des Anciens contre les Modernes. Nous osons croire que le Premier ministre se range du côté des Modernes
D’autant qu’il faut souligner que jusque-là, l’Etat, au niveau local et ministériel, a saisi l’importance de ces enjeux et ne considère pas les questions environnementales comme accessoires. Cette lucidité des représentants de l’Etat a permis de mettre un terme assez rapidement à la confrontation qui s’est entamée ce matin. Lucidité sur le fait d’éviter un affrontement d’une part mais aussi lucidité sur l’application de l’arrêté préfectoral qui autorise Vinci à réaliser, sous conditions, les travaux préparatoires. Lucidité enfin sur le respect des outils qu’il a créé et notamment le Conseil National de Protection de la Nature qui s’est prononcé sur la gestion du dossier par le concessionnaire en émettant un avis défavorable.
Faire appel de cette manière au Premier Ministre pour espérer qu’il renie ses ministres est une curieuse perception du fonctionnement démocratique.
Ainsi, nous saisissons nous aussi le Premier Ministre pour une rencontre autour de ce projet et pour pouvoir, au cours d’une audience, lui exposer la réelle situation de ce projet, les risques qu’il fait courir à l’Etat français vis-à-vis des partenaires européens, l’absence de solutions qu’il apportera tant sur la congestion de Strasbourg que pour le scandale sanitaire de la qualité de l’air et tout autre éclaircissement que le Premier Ministre voudrait avoir.
Plus que jamais ce dossier reste la plus mauvaise réponse apportée à des vrais problèmes de milliers de nos concitoyens !
mercredi 20 Sep 2017 | Non classé
Appelé aussi cerf rouge ou cerf d’Europe, le cerf élaphe est le plus grand mammifère présent dans notre région. La coloration de son pelage varie fortement selon les saisons, l’âge et le sexe du cerf. Cela va d’un brun-roux en été à un gris-brun en hiver. Le mâle a généralement un pelage plus sombre que la femelle.
A la naissance le faon pèse 6 à 9 kg. Le poids de la femelle, la biche, varie entre 90 à 130 kg quant à celui du mâle, il varie entre 160 à 230 kg.
Le cerf élaphe est un herbivore ruminant. Il se nourrit de bois (bourgeons et jeunes pousses d’arbres), de graminées, de lierre, et d’autres plantes herbacées ainsi que de fruits. Un adulte consomme en moyenne de 10 à 15 kilos de végétaux frais par jour.
Il vit dans les grands massifs de forêt, surtout en zone de bois clairs comme les trouées et clairières avec prairies. Mâles et femelles adultes vivent séparés la majeure partie de l’année. Les hardes matriarcales sont composées de biches et leurs faons, de bichettes (jeunes biches) et une partie de l’année de jeunes cerfs.
Les bois, ramures présentes chez les mâles uniquement, à ne pas confondre avec des cornes, sont des productions osseuses qui, comme chez tous les cervidés, tombent et repoussent chaque année. Chez le cerf, ceux-ci tombent avant l’été et repoussent durant l’été. Le cerf fraye alors ses bois en les frottant de façon répétitive sur les arbres afin de les aiguiser en prévision des affrontements d’automne lors du rut.
Cette période qui a fait la réputation du cerf, celle où l’on peut entendre le fameux brame. Il résonne dans toute la forêt de la mi-septembre (deuxième quinzaine) à la mi-octobre. Plus l’été a été chaud, plus le brame est tôt en saison. Cette période est idéale pour l’observation des cerfs et biches car ils sont rassemblés dans des zones dégagées. Les cerfs sont aussi beaucoup moins craintifs, ils sont concentrés sur la quête amoureuse.
mardi 19 Sep 2017 | Agriculture et Alimentation, Agriculture et nature vivante, Alsace, Transports, Urbanisme
Une action Idiote et inutile, c’était ma première pensée lorsque l’on m’a prévenu du dépôt de fumier et de pneus devant notre siège strasbourgeois par les syndicalistes de la FDSEA 67.
Or la FNSEA, syndicat organisé et d’expérience n’a pas pour habitude de se lancer dans des actions inutiles et insensées. Après le retour au calme et après avoir entendu les déclarations des deux meneurs, ce sont plutôt les adjectifs ridicules et pathétiques qui me sont venus.
Quand j’entends Franck SANDER, président de la FNSEA 67, déclarer, pour justifier leur retournement de veste que les « écolos » les poignardent dans le dos, en demandant l’application de mesures réductrices et compensatoires, c’est à l’évidence un faux prétexte et visiblement la victimisation a pris le pas sur le courage.
Quand j’entends Dominique DAUL président de la FNSEA du canton de Truchtersheim, déclarer qu’ils ne veulent pas de mesures compensatoires et que les agriculteurs sont les mieux placés pour s’occuper de l’environnement, les bras m’en tombent (il est évident que grâce à eux, nous n’avons pas de problèmes de qualité d’eau et d’air et que la biodiversité se porte de mieux en mieux…)
Croire qu’Alsace Nature dicte les mesures correctrices et compensatoires, les avis du CNPN (où nous n’avons aucun siège), ou rédige l’acte de concession de l’autoroute pour le compte de l’Etat, c’est nous prêter un pouvoir que nous ne soupçonnions pas.
Contrairement à ce qui est affirmé, nous ne sommes pas contre l’aménagement foncier, mais nous demandons la prise en compte de cet aménagement sur plus de 11 000 ha dans l’évaluation globale de l’impact environnemental, ce qui participe du bon sens et de la loi.
Il est évidemment plus facile de se défiler du collectif au prétexte fallacieux de la triple peine et de la trahison d’un partenaire que d’avouer qu’ils se sont servis du collectif pour faire monter les enchères et que ce qu’ils ont obtenu les satisfaits.
L’action contre Alsace Nature ne tient donc pas du dérapage ou du hasard, c’est un acte d’allégeance et un gage donnés à leurs alliés ou complices habituels : le BTP et les élus des collectivités locales favorables au GCO.
Enfin tout rentre dans l’ordre, merci d’avoir fait tomber les masques et d’avoir remis chacun à sa place.
ALSACE NATURE continuera (sans se laisser impressionner par qui que ce soit) dans le cadre de l’intérêt général, à défendre la nature, l’environnement et à lutter contre l’artificialisation des sols et contre l’agro-industrie.
Et la FNSEA à défendre les intérêts particuliers de leurs membres privilégiés et l’agro-industrie dont ils sont les promoteurs, les acteurs et les bénéficiaires au détriment de la qualité de l’eau, de l’air et de la biodiversité et des agriculteurs qui tentent de vivre de leur exploitation familiale.
Daniel REININGER
Président d’Alsace Nature
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lundi 18 Sep 2017 | Agriculture et Alimentation
Ce lundi 18 septembre, en marge de la manifestation de la FDSEA et des JA, le siège des associations de protection de la nature, dont Alsace Nature, a à nouveau fait l’objet d’un dépôt d’ensilage, de déchets, de pneus et de canettes de bière vides.
Outre la violence de l’acte, le fond pose bien plus problème. En effet, ces agriculteurs hurlent à qui veut l’entendre qu’ils sont contre la consommation foncière et contre le Grand Contournement Ouest de Strasbourg (GCO). Pour autant, c’est devant notre siège que se déverse leur frustration. Pourquoi pas devant le siège de Vinci ? Pourquoi pas devant la Préfecture, incarnation de l’Etat porteur du projet ?
A n’en pas douter, les raisons sont à chercher dans les bénéfices qu’une frange de l’agriculture alsacienne tire de la réalisation du GCO et des bourses déliées des concessionnaires Vinci et Sanef. Ainsi, en venant réclamer l’abandon des compensations environnementales, ces syndicats agricoles se posent bel et bien, non pas contre le GCO, mais comme les alliés objectifs de sa réalisation. Les choses sont claires !
Rappelons que la Loi pour la protection de la Biodiversité, votée en fin d’année dernière, pose le cadre de ce que devrait être l’évaluation environnementale d’un projet et que ce dernier doit, en cas d’impacts trop importants, être abandonné. En agissant comme ils viennent de le faire, ces agriculteurs répondent, une fois de plus, par la violence, à des règles d’intérêt général. Combien de temps encore les autorités publiques vont-elles encore tolérer ce genre de comportement ?
Dégrader des biens (notamment les voitures de particuliers garées devant les locaux d’Alsace Nature) n’apportera rien au débat. Alors que la profession agricole sortait d’une entrevue avec le Préfet, ces méthodes apparaissent encore plus indignes. On ne peut pas jouer le dialogue démocratique le matin et avoir des méthodes de voyous l’après-midi.
Si, comme nous, cela vous choque, nous appelons à :
– ne pas se laisser détourner de l’unique objectif qui en vaille la peine : trouver de véritables solutions aux problèmes de congestion de Strasbourg ou de pollution de l’air, et, pour se faire, abandonner le projet de GCO,
– être présent le 30 septembre prochain à la grande manifestation à Strasbourg (départ 14h de la Place de Bordeaux),
– soutenir les associations dans leur tâche quotidienne (dons, adhésions, bénévolat).
vendredi 15 Sep 2017 | Agriculture et Alimentation, Aménagement du territoire, Nature, Transports, Urbanisme
Il y a bientôt un an, le 15 octobre 2016, plus de 3500 personnes et 80 tracteurs ont défilé dans les rues de Strasbourg pour dire NON au GCO, OUI aux alternatives.
Plus que jamais, nous ne voulons pas voir disparaitre 350 hectares de terres et de forêts pour un projet pensé dans les années 70, mais qui ne résoudra pas les problèmes de circulation de l’Eurométropole, et qui est en incohérence totale avec la crise climatique actuelle. Aujourd’hui, c’est un moratoire que demandons, pour un avenir sans GCO, et la mise en oeuvre d’alternatives cohérentes.
NON, le but du GCO n’est pas le désengorgement des accès à Strasbourg.
NON, le contournement de détournera pas la circulation de manière significative.
NON, l’interdiction du transit ne fera pas disparaitre les camions.
NON, la pollution ne diminuera pas !
Le véritable but du GCO est de créer un couloir à camions Nord/Sud – avec un nouveau raccordement autoroutier au nord de Lauterbourg en Allemagne – Cela veut dire plus de camions traversant l’Alsace, et plus de pollution !
Et ça, nous n’en voulons pas !
Ce n’est pas parce que c’est signé, que c’est plié !
Nous marcherons dans les rues de la capitale alsacienne pour réclamer un moratoire avec une réelle remise à plat du dossier…
L’AVENIR SANS GCO EST POSSIBLE,
MOBILISEZ… MOBILISONS-NOUS !
Il n’est pas trop tard, ensemble nous pouvons encore arrêter le projet !
Vinci n’a pas les autorisations pour démarrer les travaux..
Même s’il peut poursuivre les travaux préparatoires, il n’est pas certain que le projet ira à son terme. Suite aux deux avis négatifs prononcés par le Conseil National de Protection de la Nature, la procédure est loin d’être terminée pour que Vinci ait toutes les autorisations nécessaires pour le lancement du chantier de construction.
TOUTES et TOUS dans les rues de Strasbourg le samedi 30 septembre – POUR UN AVENIR SANS GCO – Réclamons la mise en place d’un moratoire pour une remise à plat du dossier et une vraie étude des alternatives.
Faites passer le mot !
Infos pratiques ICI
jeudi 14 Sep 2017 | Déchets
Nous vous convions au lancement officiel des Défis Foyers Zéro Déchet !
Cet évenement est ouvert à tous, l’entrée est libre, dans la limite des places disponibles.
Ce sera l’occasion de venir découvrir le mouvement Zéro Déchet, et de célébrer avec nous le début d’une expérience participative qui sera menée pendant 6 mois avec les foyers sélectionnés cet été.
16h-18h30 : Conférence à 3 voix
Laura Chatel, Zéro Waste France
Présentation du mouvement Zero Waste en France, initiatives citoyennes, entrepreneuriales et territoriales qui se développent en France.
Daisy Maslo, Surf Rider
Surfrider Foundation Europe : leurs actions, impacts des déchets sur le milieu aquatique (et en particuliers plastique)
Céline Portal, formatrice en Eco-consommation
« zéro déchet : comment alléger sa vie »
19h : apéritif convivial, en présence des élus
LIEU
Centre administratif
Salle des Conseils
1 parc de l’éoile
67000 Strasbourg
jeudi 14 Sep 2017 | Non classé
Le hérisson est un petit mammifère omnivore et nocturne, dès le crépuscule il chasse et se nourrit d’insectes, de vers, d’escargots, de limaces, d’œufs, de fruits et de baies. Contrairement à une idée reçue, le hérisson ne supporte pas le pain et le lait de vache. C’est un parfait compagnon pour les jardiniers en quête d’insecticide naturel ! La journée, le hérisson peut passer jusqu’à 18 heures à dormir.
Adulte, il possède entre 5000 et 7500 piquants qui sortent par trois de la peau, chacun dans une direction différente. Le reste du corps du hérisson est recouvert de longs poils raides et brunâtres, cette fourrure n’est pas assez dense pour offrir au hérisson une bonne protection contre les grands froids.
Vous pouvez aider le hérisson à passer l’hiver dans votre jardin dans de bonnes conditions ! Ses emplacements d’hivernation favoris sont les tas de bois, tas de feuilles, que vous pouvez laisser à disposition autour de chez vous lors de la saison froide, où tout autre endroit à l’abri du froid et du vent. Afin de lui fabriquer un gîte, une simple caisse retournée, recouverte de feuilles avec une entrée orientée sud-est suffit à l’accueillir. Il faut placer cette caisse dans un endroit tranquille, à l’abri des vents dominants, de l’ensoleillement direct et de la pluie, idéalement, sous une haie ou contre un mur.
Et n’oubliez pas, Alsace Nature met en vente une peluche trop mignonne à l’effigie du hérisson sur sa boutique en ligne !
http://localhost:8888/actu-alsacenature-hack/comment-agir/boutique/
Pour en savoir plus vous pouvez consulter la Fiche Refuge LPO du Hérisson :
https://www.lpo.fr/…/cohabi…/ficherefugeslpo_herisson_br.pdf
samedi 9 Sep 2017 | Agriculture et Alimentation, Agriculture et nature vivante, Pollutions et santé
SAUVEZ LES SOLS
Chaque minute, le sol, essentiel à toute vie sur Terre, est étouffé, pollué et surexploité. Aussi incroyable que ça puisse paraître, il n’existe aucune loi pour le protéger. Ensemble, nous pouvons changer la situation ! Il nous reste 3 jours pour demander à la Commission Européenne d’agir.
Le sol est un bien commun essentiel mais n’est reconnu comme tel ni protégé par aucune loi européenne. C’est ainsi qu’en France, plus de 340 000 industries ont laissé un sol potentiellement pollué derrière elles. L’étalement urbain grignote à une vitesse folle terres agricoles et espaces naturels. De leur côté, pesticides et monocultures intensives appauvrissent les ressources de la terre.
Pour changer la donne, plus de 400 associations se sont regroupées sous la bannière collective People 4 Soil pour alerter les pouvoirs publics européens. Avec nous, demandez à l’Union Européenne d’adopter un texte réglementaire de protection des sols au même titre que l’eau et l’air, autres éléments indispensables à la vie.
SIGNEZ MAINTENANT
En Europe au cours des 50 dernières années, c’est une surface équivalente à celles des régions Hauts-de-Fance et Grand Est additionnées qui a été recouverte de béton par l’industrialisation et l’urbanisation. Nous consommons le sol de la planète à une vitesse alarmante ! L’Europe a le devoir de préserver les sols comme sa ressource naturelle la plus importante, jusqu’ici ignorée. 200 000 voix soutenant notre Initiative Citoyenne peuvent envoyer un signal ferme aux leaders européens : nous, peuple d’Europe, sommes inquiets et déterminés à sauvegarder la bonne santé de nos sols.
Allez-vous nous aider en signant notre Initiative ?
FAITES ENTENDRE VOTRE VOIX
Pour que votre signature soit prise en compte dans le cadre de l’Initiative Citoyenne Européenne, vous devez fournir un peu plus d’informations que pour une pétition, telles que votre adresse et le numéro figurant sur votre carte d’identitié ou passeport. Il s’agit d’une obligation légale permettant de vérifier votre citoyenneté européenne. Nous ne stockerons pas ni n’utiliserons ces informations supplémentaires.
Aidez-nous à sauver les sols en signant cette Initiative Citoyenne Européenne et découvrez-en plus sur les sols sur www.lappeldusol.fr
vendredi 8 Sep 2017 | Energies Climat, Nucléaire, Risques industriels
- le réacteur n°1 est arrêté depuis le 22 juillet pour « maintenance et rechargement de combustible » jusqu’au 21 septembre, mais des informations publiées par RTE, puis disparues des écrans, laissent entrevoir d’autres horizons…
- le réacteur n°2 est quant à lui arrêté depuis le 13 juin 2016 en raison de risques majeurs consécutifs à des falsifications et de l’interdiction de redémarrage que l’ASN a prononcée depuis lors.
- Nicolas Hulot a réaffirmé la fermeture de Fessenheim (et d’autres réacteurs)… mais pour quand ?
- ….et pour autant, EDF entreprend désormais d’importants travaux de colmatages sur le toit de l’enceinte (certes poreuse !) alors que la fermeture de la centrale n’a jamais été aussi proche. Simple gaspillage délibéré de l’argent du contribuable (sachant que l’Etat est actionnaire à 83%) ou bien fuite en avant d’un exploitant qui veut faire de Fessenheim le symbole de son refus de réduire le nucléaire en France ?
Et pendant ce temps… :
Les associations ont réalisé le terrible recensement de nombreux problèmes de sécurité non résolus… Cette synthèse, construite en 5 tableaux didactiques, vous est présentée ci-après :
mercredi 6 Sep 2017 | Déchets, Eau et zones humides, Nappe phréatique, Pollutions et santé
Dans un courrier adressé récemment à Eric Straumann, président du Conseil Départemental du Haut-Rhin, le ministre de l’Environnement confirme le déstockage partiel des déchets de Stocamine.
Alors que presque tous les élus locaux, les associations et les habitants de la région demandaient le déstockage de la totalité des déchets, le ministère persiste dans la voie qui avait été suivie par ces prédécesseurs. Cette info a largement été reprise dans la presse locale et même nationale
France Info, le 30/08/17 : Stocamine : le Ministère de l’Environnement se prononce contre le déstockage complet des déchets
Extraits :
« L’Etat persiste et signe ! Il n’y aura pas de retour en arrière dans le dossier Stocamine. Malgré une requête du député Eric Straumann, le Ministère de l’Environnement confirme le stockage de manière illimitée d’une partie des déchets entreposés sur le site de Wittelsheim. »
[…] « En mars dernier, le préfet du Haut-Rhin, Laurent Touvé avait tranché le contentieux qui opposait les riverains mobilisés contre les Mines de potasse d’Alsace. Décision avait été prise que la plus grande partie des déchets contenant du mercure seraient extraite des puits, mais que plus de 40.000 tonnes de déchets ultimes resteraient au fond. »
« Les partisans d’un assainissement total, réunis au sein du collectif Déstocamine rappelaient encore leur crainte d’une éventuelle contamination de la nappe phréatique. »
Dans sa réponse, le Ministre Hulot indique
« – qu’au vu de la très faible perméabilité des terrains, il est très peu probable que d’éventuelles venues d’eau atteignent le niveau du stockage et, a fortiori, que des remontées de saumures vers la nappe soient observées , précisant aussi,
– qu’au regard de l’état dégradé des galeries, un déstockage complet, à supposer qu’il soit faisable, exposerait les opérateurs à un risque très important pour une plus-value environnementale limitée.
Par ailleurs, le Ministre ajoute que des garanties ont été prises par l’arrêté préfectoral du 23 mars 2017 qui prescrit la mise en place de mesures spécifiques permettant de renforcer la protection de l’environnement, en particulier le suivi de l’évolution d’un éventuel ennoyage autour du stockage, et la surveillance de la qualité de l’eau de la nappe à proximité immédiate des points d’épanchement potentiel de la saumure. »
Eric Straumann, a répliqué au Ministre :
« Le conseil départemental, qui attendait une autre réponse de la part de Nicolas Hulot, militant environnemental engagé, déplore la légèreté avec laquelle ce dossier particulièrement sensible est traité… L’Etat s’octroie un droit à polluer la nappe phréatique la plus importante d’Europe en bafouant les règles qu’il a pourtant adoptées d’interdiction de toute dégradation de la nappe d’Alsace »
DNA, 31/08/17 « Stockage de déchets Stocamine: fait la leçon à Nicolas Hulot »
Reporterre.net, 01/09/17 « Nicolas Hulot confirme le stockage de Stocamine, malgré les protestations locales et des écologistes »