[Découverte de la semaine] Ecrevisse à pieds blancs (Austropotamobius pallipes)

[Découverte de la semaine] Ecrevisse à pieds blancs (Austropotamobius pallipes)

Austropotamobius pallipes © GrahamC57 (FLickr)

Austropotamobius pallipes © GrahamC57 (FLickr)

L’Ecrevisse à pieds blancs est un crustacé d’eau douce. De taille moyenne, elle atteint 9 à 13 cm à l’âge adulte. Son régime alimentaire est omnivore, elle se nourrit essentiellement de débris végétaux et de d’invertébrés.
Elle se rencontre sur les cours d’eau aux eaux fraîches et bien oxygénées. Cette espèce comme la plupart des crustacés, sont d’excellents bio-indicateurs, elles sont très sensibles aux variations de leur environnement.

Classée en France comme vulnérable, l’écrevisse à pieds blancs figure en Alsace dans la liste rouge des espèces en danger critique d’extinction. Les causes de déclin de cette espèce sont entre autre l’introduction de l’écrevisse de Californie, espèce exotique, porteuse saine d’une maladie infectant les autres espèces d’écrevisses, mais aussi l’aménagement des cours d’eaux et les pollutions des eaux de surface et des nappes phréatiques liées à l’apport de produits phytosanitaires issus des pratiques agricoles conventionnelles.
Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à contacter l’association IMAGO, consacrée à la conservation des invertébrés en Alsace – http://association.imago.free.fr/.
Photo Flickr – GrahamC57
[Découverte de la semaine] Lézard vert occidental (Lacerta bilineata)

[Découverte de la semaine] Lézard vert occidental (Lacerta bilineata)

Lézard vert © Jean-Pierre Vacher

Lézard vert © Jean-Pierre Vacher

Le Lézard vert occidental est très localisé en Alsace, notamment dans le Haut-Rhin. Il s’agit du reptile le plus rare et le plus menacé en Alsace. Il se nourrit principalement d’insectes et apprécie les couverts végétaux denses bien exposés au soleil tel que pied des haies, lisières de forêts, prairies, talus. L’habitat du Lézard vert occidental est aussi constitué de murets, bords de chemins, bande enherbées bien exposées où il peut pratiquer la thermorégulation.
Le Lézard est vert vif avec une teinte bleutée de la gorge particulièrement visible chez le mâle pendant la période de reproduction.
Il est victime de la circulation routière, mais aussi de la diminution de ses proies, ainsi que de son milieu naturel qui se trouve souvent dans des zones de cultures intensives. La qualité et la superficie de son territoire ne cesse de diminuer. En effet, le désherbage, la suppression des haies et l’utilisation de pesticides détruit l’habitat du Lézard vert occidental. Mais, même dans des sites classés réserve naturelle, le Lézard vert occidental est victime de la surfréquentation, notamment par le public pas toujours respectueux qui le déloge afin de pouvoir le photographier, ou pire le capturer. Le reptile est pourtant protégé en France depuis 2007.
Sur les dix dernières années, la tendance d’évolution des effectifs de lézard vert occidental est d’une stabilité globale selon une étude faites par l’association BUFO. Mais, certains sites étudiés démontre une baisse des effectifs.

[Découverte de la semaine] Plutée orangé (Pluteus aurantiorugosus)

[Découverte de la semaine] Plutée orangé (Pluteus aurantiorugosus)

Pluteus aurantiorugosus

Pluteus aurantiorugosus © Tatiana Bulyonkova (Flickr)

Ce champignon pousse uniquement sur des souches, des troncs et des branches morte, à partir de la fin de l’été, jusqu’à la fin de l’automne. Son chapeau fait de 2 à 5 centimètres de diamètre, il est rouge orangé à orangé vif puis, il pâlit jusqu’à jaune orangé en vieillissant. Généralement, son pied ne dépasse pas 5 centimètres. Celui-ci est courbé et lisse, il est de couleur jaune en s’éclaircissant vers le sommet. Le plutée orangé fait partit des espèces rares de champignon. Il se développe en petits groupes de quelques individus. Appréciant particulièrement les ormes, il se cache souvent dans des troncs creux abattus depuis quelques années. En Alsace, on le trouve principalement dans le massif vosgien où se situent les hêtraies-sapinières supérieures. Jusqu’à ce jour, le plutée orangé n’est pas considéré comme toxique.

Si vous voulez en savoir plus sur les champignons, un week-end « Le Champignon c’est hallucinant » est organisé par ma Maison de la Nature du Ried Centre Alsace et la Société mycologique centre Alsace le 07 et 08 Octobre !
Découvrez la grande famille des champignons la matinée du samedi. Apprenez à connaître les différentes familles mais aussi à différencier ceux que l’on peut manger de ceux qu’il faut proscrire ! Le dimanche, nous vous proposons une journée sur le thème des champignons et des fruits, comestibles eux !
Le Samedi 07 Octobre – 9h00 à Blienschwiller (lieu communiquer à l’inscription).
Le Dimanche 08 Octobre – 10h00 à La Maison des Loisirs de Muttersholtz
Pour plus d’information et pour vous inscrire : 06 03 78 74 14
Photo : Tatiana Bulyonkova (Flickr)
Plus de 3 000 manifestants et 70 tracteurs contre le GCO

Plus de 3 000 manifestants et 70 tracteurs contre le GCO

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Encore une belle et forte démonstration du NON à ce projet autoroutier d’un autre âge !

Samedi après-midi, plus de 3 000 opposants et 70 tracteurs ont manifesté dans les rues de Strasbourg pour montrer leur opposition farouche à ce projet de Grand Contournement Ouest de Strasbourg.
Citoyens alsaciens, habitants des communes impactées par ce tracé, élus, associations de défense de l’environnement et du cadre de vie, associations de consommateurs, syndicats, … et agriculteurs (de la coordination rurale et de la confédération paysanne), se sont tous retrouvés place de Bordeaux pour un départ en fanfare.
Alsace Nature et le Collectif GCO NON MERCI, garderont le cap sur leur objectif : obtenir un moratoire sur ce projet et  mettre en place des mesures alternatives de mobilités durables dans et autour de l’Eurométropole.
Merci et bravo encore à tous pour votre mobilisation samedi !
 

[Découverte de la semaine] Triton crêté (Triturus cristatus)

[Découverte de la semaine] Triton crêté (Triturus cristatus)

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Triton crêté © Victoria Michel

Le Triton crêté est un amphibien, il peut mesurer jusqu’à 15 cm de long, il s’agit du plus gros triton d’Alsace. Il est présent en plaine jusqu’à 400m d’altitude. Il préfère les grandes mares ensoleillées d’une profondeur inférieure à 1,50 m, avec beaucoup de végétation. Son dos est brun ponctué de gros ronds noirs avec une granulation blanchâtre sur les flancs. Son ventre est jaune vif avec des tâches noires. Les têtards se métamorphosent entre 2 à 4 mois après leur naissance.
Le mâle reproducteur à une crête dorsale dentelée pouvant être élevée et se prolongeant jusqu’à la queue.�Au printemps, la femelle pont entre 200 et 300 œufs qui se fixent sur les plantes aquatiques.

Le Triton crêté est très sensible à la pollution et la modification de son milieu de vie. Malgré que ce dernier soit protégé par l’arrêté du 19 novembre 2007, il y a une raréfaction du Triton crêté en France ces 30 dernières années. Le milieu de vie de l’amphibien est fragilisé par de nombreuses causes telles que : le remembrement agricole, l’urbanisation des plaines, l’aménagement routier, la pollution des eaux, l’abaissement des nappes phréatiques ainsi que le comblement des mares. Seule la préservation de leurs habitats originels permet aux Tritons crêtés de garantir leur survie !
Selon une étude réalisée par BUFO, l’association de protection des amphibiens et reptiles d’Alsace, le Triton crêté fait partie de la liste rouge des espèces menacées en Alsace. Cette espèce, comme de nombreuses autres, seront d’ailleurs impactée par le projet autoroutier du Grand Contournement Ouest de Strasbourg.
Vous souhaitez défendre le Triton crêté et leur habitat ?
Venez nous rejoindre samedi 30 septembre2017 à 14h Place de Bordeaux à Strasbourg, pour une grande manifestation Anti-GCO !
http://www.bufo-alsace.org/wp-conte…/uploads/…/02/adulte.jpg
[Communiqué de presse] Quelle agriculture financer : biocidaire ou biologique ?

[Communiqué de presse] Quelle agriculture financer : biocidaire ou biologique ?

Photo du Tribunal International Monsento

Photo du Tribunal International Monsento – 15/10/2016
Source : Flickr

Alsace Nature soutient Nicolas Hulot pour que la France vote contre une nouvelle autorisation du glyphosate en Europe. Ce cancérigène probable est partout : dans nos rivières et nappes phréatique, dans nos aliments, dans l’air que nous respirons et même dans nos urines.

Mais en aucun cas la solution est de remplacer le glyphosate par un autre désherbant qui tôt ou tard se révélera être tout aussi toxique sinon plus pour la santé et pour les milieux naturels. Par exemple, l’isoproturon, cancérigène, a été retiré en 2017. Le métolachlore a été interdit et remplacé par le S-métolachlore dont les métabolites sont aujourd’hui charriés par les cours d’eau du Grand Est et présents dans les nappes phréatiques. L’AMPA, métabolite du glyphosate, est omniprésent.
Alsace Nature comprend qu’il peut être difficile d’arrêter, d’un jour à l’autre, l’usage des herbicides. C’est pour cette raison qu’il faut des aides à la conversion en agriculture biologique et à son maintien. Mais le gouvernement supprime les aides au maintien alors que la demande en produits biologiques augmente tous les jours ! Le ministre de l’agriculture choisit ainsi de décourager tous ceux qui seraient prêts à se lancer dans la révolution d’une agriculture bonne pour la santé publique, bonne pour la fertilité des sols ! Il préfère alimenter l’agro-industrie en finançant l’agriculture chimique et diluer les aides au détriment de la survie des paysans.
Les techniques alternatives aux désherbants existent, (faux semis répétés, rotation, mélanges d’espèces, inter-cultures, destruction mécanique des couverts,….) sans qu’il faille revenir à du labour profond. C’est uniquement dans l’intérêt de l’industrie des pesticides de faire croire qu’une agriculture respectueuse des sols aurait besoin d’herbicides. L’avantage des herbicides est l’économie de temps de travail, et donc une diminution de la main d’œuvre.
Les agriculteurs qui revendiquent le droit au glyphosate défendent les intérêts de Monsanto. Or le 18 avril 2017 le  « Tribunal International  Monsanto »,  composé d’éminents juristes du monde entier,  a conclu dans un avis consultatif que Monsanto s’est engagé dans des pratiques qui ont un impact négatif  sur les droits à un environnement sain, à l’alimentation, à la santé, à l’accès à l’information. Le Tribunal conclut aussi que, si un crime d’écocide existait en droit international, alors les activités de Monsanto pourraient relever de cette infraction. Enfin, Monsanto a fourni l’Agent Orange utilisé au Vietnam, ce qui justifie l’allégation de complicité de crime de guerre.
Tous les pesticides sont testés sur les animaux pour déterminer la dose (la DL50) qui en tue la moitié. Pour un groupe de chèvres femelles, elle est de 3,53 g de glyphosate par kilo. Brûlure des yeux de lapins par application du produit ou mort des rats par inhalation, rien n’arrête celui qui veut vendre un poison. L’omniprésence de substances hautement toxiques sur notre planète est la conséquence directe de ces méthodes toxicologiques primitives, cruelles et irresponsables. L’agriculture biologique n’a besoin ni de ces produits, ni de ces tests cruels.

 

Des liens indispensables

Des pneus et de l’huile de coude !

Des pneus et de l’huile de coude !

Chantier de ramasage de pneus à Darchstein

Samedi 23 septembre, suite à l’appel du Conservatoire des Sites Alsaciens et d’Alsace Nature, une vingtaine de bénévoles se sont réunis sur le site de l’ancienne glaisière de Darchstein pour enlever 16 tonnes de pneus déposées en pleine nature.

La décharge sauvage qui avait pris place sur ce site a enfin été résorbée ce samedi, au prix d’un temps de travail bénévole incroyable !
Effectivement ce sont environ 16 tonnes de pneus, déposées par des indélicats dans la nature, qui ont été sorties du fond de la glaisière, transportées à travers champs par remorques et brouettes et stockées dans deux bennes et demi. Ces déchets seront bien sûr traités dans un établissement spécialisé.
Le Conservatoire des Sites Alsaciens et Alsace Nature ont voulu rendre à la nature un endroit débarrassé autant que peut, des dépôts et incivilités d’une société qui n’en peut plus de ses plastiques et autres.
Il existe aujourd’hui des déchetteries et autres filières pour traiter les déchets. Le dépôt par un particulier de déchets sur un terrain public ou privé, transportés par un véhicule, est sanctionné par une contravention de cinquième classe et confiscation de la chose ayant servi à commettre l’infraction (véhicule… !). Si cette loi était appliquée, les bords des routes ne seraient pas aussi sales !
Une gestion de déchets non conforme à la loi (p.ex. abandonner, déposer des déchets…) peut être punie de 2 ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende (Art L214-1 du Code de l’Environnement). Source : DREAL Grand Est : Guide des sanctions administratives et des constats pénaux à l’usage des communes

Un grand merci à tous ces bénévoles qui ont su relever les manches pour ce brin de nature !

Les photos de ce chantier sont disponibles sur le liens ci-dessous :

 

voir les photos du chantier
Journée des militants de la Terre

Journée des militants de la Terre

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Dimanche 17 septembre 2017 c’est déroulé la Journée des Militants de la Terre organisé par Les Jardins de Gaïa et la Maison de la Nature du Ried et de l’Alsace Centrale.
Après une inauguration par Arlette Rohmer des Jardins de Gaïa, Christophe Knobloch maire de Wittisheim et Patrick Barbier, maire de Muttersholtz suivi d’une dégustation de thé, la journée à démarrée.
Toutes les associations partenaires de la gamme Thé & Rooibos Militants des Jardins de Gaïa étaient présentent pour vous informer sur leurs actions, en plus des conférences et projections et ateliers qui se sont déroulés sur toute la journée.
Alsace Nature était présente, car elle fait partit des partenaires de la gamme Thés et Rooibos Militants des Jardins de Gaïa avec deux thés a sont actif : La balade du hérisson et la parade du tétra. A chaque achat, un euro est reversé a Alsace Nature !
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[communiqué] Les collectivités tentent une riposte…quitte à renouer avec les mensonges !

[communiqué] Les collectivités tentent une riposte…quitte à renouer avec les mensonges !

Cette semaine est particulièrement agitée autour du dossier GCO. Lundi la FDSEA a mené une action violente contre le siège des associations de protection de la nature et aucune voix ne s’élevait chez les responsables politiques pour dénoncer les méthodes employées.
forêt de Kolbsheim - 20 sept.2017 au matinAlors qu’aujourd’hui des citoyens alsaciens se sont physiquement opposés au début des déboisements de la forêt de Kolbsheim, les Dernières Nouvelles d’Alsace relatent le fait que des grands élus et deux présidents de chambres consulaires réagissent, dès ce soir, en faisant appel au Premier Ministre pour passer en force le projet de Grand Contournement Ouest de Strasbourg.
Malgré le fait que la gestion de ce dossier par le concessionnaire accuse de très nombreuses approximations, des travaux illégaux, le non-respect des arrêtés préfectoraux et ministériels émis jusqu’alors, les élus n’hésitent pas à demander au Premier Ministre qu’il les « rassurent sur une réalisation dans les délais de cette infrastructure ». Drôle de positionnement pour des élus de la République.
Au passage, remarquons que ce sont toujours les mêmes qui se mobilisent pour défendre un projet dépassé, dont tout le monde sait qu’il ne répond pas aux enjeux réels. Ceci en usant des mêmes contrevérités ressassées à l’envi : désengorger Strasbourg, soulager de milliers d’automobilistes prisonniers des bouchons de l’A35 ; il ne manque que la diminution de la pollution de l’air mais ils ont dû hésiter en cette journée nationale de la qualité de l’air. Devant une telle rhétorique surannée, on peut s’inquiéter de l’avenir de la planète. D’autant qu’on perçoit également entre les lignes, l’air de « l’environnement, ça commence à bien faire »…Les personnes qui se préoccupent vraiment de ces questions savent bien que l’urgence et l’enjeu sont de « changer de logiciel », notamment pour tenter d’éviter la catastrophe écologique qui s’annonce. Dans ce conflit, il y a quelque chose de la querelle des Anciens contre les Modernes. Nous osons croire que le Premier ministre se range du côté des Modernes
D’autant qu’il faut souligner que jusque-là, l’Etat, au niveau local et ministériel, a saisi l’importance de ces enjeux et ne considère pas les questions environnementales comme accessoires. Cette  lucidité des représentants de l’Etat a permis de mettre un terme assez rapidement à la confrontation qui s’est entamée ce matin. Lucidité sur le fait d’éviter un affrontement d’une part mais aussi lucidité sur l’application de l’arrêté préfectoral qui autorise Vinci à réaliser, sous conditions, les travaux préparatoires. Lucidité enfin sur le respect des outils qu’il a créé et notamment le Conseil National de Protection de la Nature qui s’est prononcé sur la gestion du dossier par le concessionnaire en émettant un avis défavorable.
Faire appel de cette manière au Premier Ministre pour espérer qu’il renie ses ministres est une curieuse perception du fonctionnement démocratique.
Ainsi, nous saisissons nous aussi le Premier Ministre pour une rencontre autour de ce projet et pour pouvoir, au cours d’une audience, lui exposer la réelle situation de ce projet, les risques qu’il fait courir à l’Etat français vis-à-vis des partenaires européens, l’absence de solutions qu’il apportera tant sur la congestion de Strasbourg que pour le scandale sanitaire de la qualité de l’air et tout autre éclaircissement que le Premier Ministre voudrait avoir.
Plus que jamais ce dossier reste la plus mauvaise réponse apportée à des vrais problèmes de milliers de nos concitoyens !
 

[Découverte de la semaine] Cerf élaphe (Cervus elaphus)

[Découverte de la semaine] Cerf élaphe (Cervus elaphus)

Appelé aussi cerf rouge ou cerf d’Europe, le cerf élaphe est le plus grand mammifère présent dans notre région. La coloration de son pelage varie fortement selon les saisons, l’âge et le sexe du cerf. Cela va d’un brun-roux en été à un gris-brun en hiver. Le mâle a généralement un pelage plus sombre que la femelle.
A la naissance le faon pèse 6 à 9 kg. Le poids de la femelle, la biche, varie entre 90 à 130 kg quant à celui du mâle, il varie entre 160 à 230 kg.
Le cerf élaphe est un herbivore ruminant. Il se nourrit de bois (bourgeons et jeunes pousses d’arbres), de graminées, de lierre, et d’autres plantes herbacées ainsi que de fruits. Un adulte consomme en moyenne de 10 à 15 kilos de végétaux frais par jour.
Il vit dans les grands massifs de forêt, surtout en zone de bois clairs comme les trouées et clairières avec prairies. Mâles et femelles adultes vivent séparés la majeure partie de l’année. Les hardes matriarcales sont composées de biches et leurs faons, de bichettes (jeunes biches) et une partie de l’année de jeunes cerfs.
Les bois, ramures présentes chez les mâles uniquement, à ne pas confondre avec des cornes, sont des productions osseuses qui, comme chez tous les cervidés, tombent et repoussent chaque année. Chez le cerf, ceux-ci tombent avant l’été et repoussent durant l’été. Le cerf fraye alors ses bois en les frottant de façon répétitive sur les arbres afin de les aiguiser en prévision des affrontements d’automne lors du rut.
Cette période qui a fait la réputation du cerf, celle où l’on peut entendre le fameux brame. Il résonne dans toute la forêt de la mi-septembre (deuxième quinzaine) à la mi-octobre. Plus l’été a été chaud, plus le brame est tôt en saison. Cette période est idéale pour l’observation des cerfs et biches car ils sont rassemblés dans des zones dégagées. Les cerfs sont aussi beaucoup moins craintifs, ils sont concentrés sur la quête amoureuse.