Voulez-vous accueillir un enfant ukrainien ou russe 3 semaines cet été ?

IMG_0375Le 26 avril 1986, à 1h24, le réacteur n°4 de la centrale nucléaire Lénine de Tchernobyl explose. Plus de 30 ans après, les habitants du nord de l’Ukraine, du sud de la Russie et du Bélarus sont contraints de vivre dans un environnement radioactif et parce que leur alimentation est contaminée, les radioéléments (et tout particulièrement le césium 137) s’accumulent, jour après jour, dans l’organisme des enfants.
Une alimentation « propre » durant quelques semaines permet à ces enfants d’éliminer plus rapidement le césium radioactif contenu dans leur organisme et donc de réduire les risques sanitaires. Pour cette raison, l’association française « Les Enfants de Tchernobyl », comme d’autres associations occidentales (en Allemagne, Italie, Espagne, Belgique, Irlande, mais aussi au Canada et aux Etats-Unis), invite chaque année des enfants qui continuent d’habiter sur des territoires contaminés par les retombées radioactives de Tchernobyl, à séjourner en été dans notre pays.
Près de 31 ans après l’explosion, la catastrophe de Tchernobyl se poursuit. L’association humanitaire « Les Enfants de Tchernobyl » lance un appel aux familles d’accueil bénévoles de 6 départements de l’est de la France : 25, 67, 68, 70, 88 et 90. Elle organisera, en juillet et août 2017, l’accueil en France d’enfants ukrainiens et russes originaires de ces régions, pour des séjours de 3 semaines. Les enfants sont issus de milieux défavorisés et sont sélectionnés par les soins de l’association en ce sens.$
 
LES ENFANTS DE TCHERNOBYL
Résidence « Les Provinces »
1A rue de Lorraine
68840 PULVERSHEIM (France)
lesenfantsdetchernobyl@gmail.com
lesenfantsdetchernobyl.fr
Tél. : 06 73 15 15 81
 
 

Noël à Strasbourg : féérie vivante ou décorum mortifère ?

Noël à Strasbourg : féérie vivante ou décorum mortifère ?

Visuel vitrines de Noël CCI Alsace

Alors que le marché de Noël bat son plein, nous avons été particulièrement atterrés de découvrir les vitrines de la Chambre de Commerce et d’industrie (CCI), place Gutenberg. Pour faire la promotion des boules de Noël de Meisenthal, la CCI n’a pas trouvé mieux que d’exposer… des animaux empaillés.
Quelle image renvoi cette chambre consulaire auprès des millions de touristes qui visitent notre ville en cette période ? Quelle message diffuse-t-on avec une cigogne morte traditionnellement symbole vivant de l’Alsace ?
Chacun appréciera. Alsace Nature vous invite à donner votre avis sur la page Facebook  ou sur le compte twitter.
APPEL À MOBILISATION Lancement d'une pétition pour la mise en œuvre de l'Ecotaxe

APPEL À MOBILISATION Lancement d'une pétition pour la mise en œuvre de l'Ecotaxe

MINOLTA DIGITAL CAMERA
APPEL À MOBILISATION

Lancement d’une pétition pour la mise en œuvre de l’Ecotaxe

Notre combat pour la mise en œuvre de l’Ecotaxe vient de connaitre un nouveau rebondissement avec la décision du Conseil d’Etat du 5 décembre 2016 qui, suivant l’avis de son rapporteur public, enjoint les Ministres à mettre en œuvre la collecte de cette taxe sous 6 mois.

Pour autant le gouvernement, ayant eu vent de notre recours devant le Conseil d’Etat, avait pris les devants en introduisant dans les débats du projet de Loi de finance un amendement visant à abroger la loi instaurant le mécanisme de l’Ecotaxe.

Si ce projet de loi de finance va à son terme avec, en son sein, un tel amendement, il en sera fini pour de longues années  de la possibilité de mettre en œuvre une taxe Poids lourds. La mobilisation du plus grand nombre de citoyens est donc aujourd’hui nécessaire.

Tant que la Loi de finance n’est pas votée il reste une chance de faire changer les choses. Le délai est très court (la loi devrait être votée le 20 décembre).

Nous venons donc de lancer une pétition que nous vous invitons à relayer le plus largement possible sur l’ensemble des réseaux sociaux, site internet, contacts, etc

La pollution de l’air représente aujourd’hui 48 000 décès prématurés en France et coûte 100 milliard d’euros selon une récente étude sénatoriale. Pour l’Alsace, la pollution de l’air est responsable d’une augmentation de 105% des cas d’Accidents Vasculaires Cérébraux entre 2003 et 2013.
L’Ecotaxe est un des moyens d’apporter des réponses  à ces questions de santé publique. Mobilisez vous !

Ensemble on peut y arriver ! Merci

 

POUR SIGNER LA PETITION c’est ICI

 

Continuité écologique du Rhin : Le saumon mené en bateau ?

Continuité écologique du Rhin : Le saumon mené en bateau ?

Vendredi 2 décembre 2016, la coalition « Salmon comeback / pour le retour
du saumon dans le Rhin« , regroupant 21 associations de protection de l’environnement et des milieux aquatiques* des quatre pays traversés par le fleuve, était réunie dans les locaux d’Alsace Nature à Strasbourg.
saumon-male-rhin
Le but de cette réunion était d’élaborer une stratégie commune face à la récente décision d’EDF de mettre en place une navette par bateau pour les saumons qui essaient de remonter le Rhin !
 
En effet, EDF, qui achève bientôt les travaux de la passe à poissons de Gerstheim, souhaiterait, pour des raisons budgétaires notamment, ne pas avoir à construire les 3 autres passes initialement prévues, Sa navette fluviale consisterait à faire franchir aux saumons et autres migrateurs trois barrages d’un seul coup (Rhinau, Marckolsheim et Vogelgrun).
EDF n’a plus que quatre années pour respecter les objectifs du plan saumon 2020 et pour gagner du temps propose ces « navettes ». L’idée est de capturer les poissons dans une nasse au niveau de la centrale hydroélectrique de Rhinau et
de les tracter par bateau vers l’amont via les écluses. Après le barrage de Brisach, les poissons seraient relâchés dans le Vieux-Rhin d’où ils pourraient rejoindre Bâle et les zones de frayères via la passe à poissons de Kembs.
Les associations rappellent que « la continuité écologique, c’est permettre aux saumons de remonter le fleuve par leurs propres moyens ».
Cela ne peut être qu’une solution d’attente. Le programme saumon 2020 élaboré par la CIPR, suite à une conférence ministérielle en 2007 à Bonn, ainsi que la directive-cadre sur l’eau, parlent de continuité écologique, pas de « taxi à poissons ».
De plus, rien n’est en effet prévu pour la migration des poissons vers la mer et un problème subsiste concernant les secteurs où le courant les attire directement dans les turbines des centrales où ils se font hacher.
Les ONG (dont Alsace Nature) restent mobilisées. Elles craignent en effet qu’une fois l’objectif  politique atteint (des saumons à Bâle en 2020), l’objectif écologique tombe à l’eau.
LIRE l’ARTICLE de Simone Wehrung dans les DNA du 7 décembre 2016
 
 

[Evénement] 8 déc 2016 – Conférence d’Hervé Kempf, rédacteur en chef de Reporterre au Marché OFF de Noël

[Evénement] 8 déc 2016 – Conférence d’Hervé Kempf, rédacteur en chef de Reporterre au Marché OFF de Noël

offEn plus du Marché de Noël dédié aux achats responsables, le marché OFF c’est aussi de nombreuses animations, conférences, festivités…
Le 8 décembre de 18h30 à 20h, une conférence exceptionnelle donnée par Hervé Kempf, rédacteur en chef de Reporterre et spécialiste de longue date des questions écologiques, en partenariat avec la Ville de Strasbourg et Alsace Nature, aura lieu sous le grand dôme géodésique sur la place Grimmeissen. Intitulée « Une société en transition, le rôle de l’Economie sociale et solidaire », cette conférence portera sur les apports des structures de l’ESS dans la transition écologique et énergétique.
Souhaitant se faire écho des préoccupations citoyennes, cette conférence se tournera vers les initiatives innovantes, répondant aux enjeux écologiques actuels et mobilisant les volontés des citoyens sur des questions aussi diverses que l’énergie, la mobilité ou l’agriculture.
Place limitées : inscriptions CRESS Alsace / contact@cress-alsace.org / 03 88 24 54 01
Toutes les infos :
facebook.com/strasbourg.noel.off/
noel.strasbourg.eu

8 décembre : 7e JOURNÉE INTERNATIONALE contre les projets inutiles, nuisibles et imposés !

8 décembre : 7e JOURNÉE INTERNATIONALE contre les projets inutiles, nuisibles et imposés !

« LES FEUX D’ALERTE ! »

7e JOURNÉE INTERNATIONALE contre les projets inutiles, nuisibles et imposés !

Le 8 décembre, le collectif GCO NON MERCI avec le soutien de toutes celles et tous ceux sensibles à la lutte contre les projets inutiles et imposés (GPII), participera à cette journée.
161208_7e-journee-internationale-contre-gpii-2
Cette année, la coordination européenne des GPII propose le thème du FEU… Dans des temps anciens, pour signaler d’un danger, des feux visibles de loin étaient allumés. Aujourd’hui, notre danger, est de voir des projets fous remettre notre avenir en question. Prévenons du danger…
Sous le signe de la convergence des luttes,
notre collectif, le collectif Alsace de soutien à Notre-Dame-des-Landes, la Convergence des luttes en Alsace et ailleurs appellent à se mobiliser ce 8 décembre 2016

Le rendez-vous est fixé à 18h30 à la cabane* anti-GCO de Kolbsheim.

Pour prévenir du danger, des flambeaux seront allumés. Ainsi, nous signalerons le danger d’un projet qui ne règle rien des problématiques que connait Strasbourg. La lumière des flambeaux sera pour nous l’espoir de voir un autre avenir se dessiner.
À l’issue du rassemblement, un apéritif partagé sera proposé. Chacun amène ce qu’il veut. Du vin et jus de pomme chaud vous sera également proposé à prix libre. Tous unis contre le GCO, nous comptons sur vous !

*la cabane se situe sur la D45, entre Breuschwickersheim et Ergersheim

INFOS EVENEMENT :
via Facebook ici (GCO)
via la coordination européenne des GP2I :
Les FEUX de la 7ème Journée Internationale contre les Grands Projets Inutiles et Imposés, 8.12.2016

[Communiqué ]  Environnement : Naissance de la Confédération Grand-Est

[Communiqué ] Environnement : Naissance de la Confédération Grand-Est


Le mouvement associatif de protection de la nature et de l’environnement se fédère à l’échelle de la région Grand Est. Ainsi, les trois fédérations, Champagne Ardenne Nature Environnement, MIRABEL-Lorraine Nature Environnement et Alsace Nature, sont heureuses de vous faire part de la création de la confédération nommée France Nature Environnement Grand Est (FNE Grand Est).
Les statuts de ce nouvel acteur environnemental, protecteur de la nature dans la région Grand Est, ont été adoptés lors de son assemblée générale constitutive qui s’est tenue le 3 décembre 2016 à Nancy, au cours de laquelle son Bureau et son président, M. Arnaud Schwartz, issu d’Alsace Nature, ont été élus.
Cette confédération a pour objet principal la protection de la nature et de l’environnement, indispensable au bien-être des habitants de la région, source d’équilibre entre les différents intérêts sociaux, économiques et écologiques. Elle regroupe 50 000 citoyennes et citoyens, militant dans 250 associations.
FNE Grand Est agira en concertation avec ses membres, dans le respect de leur indépendance sur chacun de leurs territoires et des actions qu’ils y mènent.
Sa première mission sera de développer les relations entre les trois fédérations, leurs membres et les interlocuteurs institutionnels que sont l’Etat, le Conseil Régional, les Agences de bassin… Elle répondra ainsi aux attentes des acteurs publics et assumera sa fonction d’interlocuteur dans le domaine de la protection de la nature et de l’environnement en Région Grand Est, notamment dans les instances de concertation régionales.
FNE Grand Est s’attachera, avec ses associations fédérées, à permettre aux habitants de la région comme aux touristes de passage de découvrir la richesse écologique qu’abrite le Grand Est. Elle développera pour cela un programme de sorties, de conférences, de rencontres, de débats pour permettre à chacun de s’exprimer.
Souhaitant avoir une approche pragmatique elle encouragera tous les programmes de renaturation, de plus petits comme le creusement de mares ou la plantation de haies, au plus gros comme la renaturation de zones humides fonctionnelles, elle défendra l’objectif de reconquête qui lui semble nécessaire aujourd’hui.
Sur l’un des dossiers qui fît l’actualité du côté de Bure cet été, face à une expérimentation imprudente, elle défendra le développement d’une Région qui n’a pas vocation à devenir la poubelle nucléaire de la France. De même le Grand Est, avec ses centrales nucléaires non loin des frontières, n’a pas à devenir le nouveau Tchernobyl pour nos concitoyens et nos voisins du Benelux, d’Allemagne ou de Suisse. Les chiffres actuels le prouvent déjà, l’avenir économique est aux renouvelables, tandis que la solidarité locale et internationale nous invite à l’efficacité et avant tout à la sobriété énergétique, pour à la fois sortir du nucléaire et des énergies fossiles, sources de tant de conflits mais aussi de tant de risques climatiques.
En ce qui concerne l’agriculture, elle soutiendra la nécessité stratégique pour ce secteur de progressivement se libérer des entraves lui faisant perdre ses emplois et ses plus-values sociales, économiques et écologiques. Elle souhaite au contraire, aider les habitants de la région Grand Est à gagner en résilience et peu à peu se passer de l’usage des pesticides et engrais issus de la chimie de synthèse, mais aussi de pratiques négligeant le bien-être animal et la vie des sols. Elle soutiendra une agriculture tournée vers l’autosuffisance alimentaire des territoires.
Toutes ces choses étant liées par ailleurs, FNE Grand Est viendra renforcer la demande des syndicats agricoles, des associations de promotion du vélo, de la marche et des transports en communs, ainsi que des associations de protection de la nature, de la santé et de l’environnement en oeuvrant pour que cesse l’artificialisation du territoire. Agir afin de s’adapter au climat qui change, mais aussi pour conserver des emplois locaux non délocalisables et une nature qui a le droit d’exister pour elle-même en plus de nous rendre d’inestimables services va de pair avec l’arrêt de projets archaïques tels que ceux du GCO ou de l’A31bis pour n’en citer que deux.
La nouvelle fédération appuiera donc logiquement les efforts pour faciliter la mobilité douce du plus grand nombre.
FNE Grand Est soutiendra ses trois fédérations dans leur opposition aux projets qui cherchent à gangrener la biodiversité et les espaces naturels de la région. Elle défendra aussi la santé des habitants, qui méritent de vivre dans un environnement où les profits financiers d’une extrême minorité et les dégradations qui les accompagnent n’ont pas leur place.
Ainsi, elle sera vigilante, en plus de tirer vers le haut l’établissement d’un plan régional de prévention et de réduction des déchets digne de ce nom, à ce qu’une trame verte et bleue soit réellement créée à l’échelle du Grand Est, mais aussi intégrée et respectée par des politiques publiques et privées ménageant enfin le territoire et le vivant dans son ensemble, humains y compris.
En bref, cette Confédération s’inscrit, comme ses trois fédérations fondatrices, résolument dans le mouvement national France Nature Environnement, dont elle partage les valeurs.

[Déchets] 26 nov 2016 – Au secours, nos poubelles débordent !

[Déchets] 26 nov 2016 – Au secours, nos poubelles débordent !

slide-cycle-reduc-dechet

Echangez votre expérience en matière de réduction des déchets ménagers.

Chaque français génère en moyenne 360 Kg de déchets/an qui sont pour la grande majorité incinérés ou mis en décharge. Que jetons nous ? De quoi sont constituées nos poubelles ? Comment pouvons-nous, chacun à notre niveau, réduire nos déchets ?
L’association Alsace Nature et le Collectif Zéro Waste viendront nous parler de nos poubelles et nous donneront des astuces pour réduire leurs contenus.
26 novembre 2016 à 15H à la Médiathèque de la Meinau
1 rue Bourgogne – 67100 STRASBOURG
Entrée libre pour tous
Information auprès dʼAlsace Nature – 03 88 37 07 58
 

[Communiqué] Ecotaxe – En France, les transporteurs routiers font la politique des transports

[Communiqué] Ecotaxe – En France, les transporteurs routiers font la politique des transports

Suite à la saisine du Conseil d’Etat par Alsace Nature pour la mise en application de l’écotaxe et aux conclusions favorables du rapporteur public du Conseil d’Etat, le gouvernement n’a pas jugé utile d’attendre les conclusions de la plus haute juridiction administrative. Le secrétaire d’Etat aux Transports, Alain Vidalies, lors du congrès de la Fédération nationale des transports routiers (FNTR), a annoncé hier qu’un amendement serait déposé qui ferait « purement et simplement disparaître l’existence législative de l’écotaxe ».
Cédant ainsi aux pressions des lobbies routiers, le gouvernement n’a pas traîné : l’amendement est passé à l’assemblée nationale cette nuit ! Nos gouvernants montrent une nouvelle fois leur incapacité à arbitrer en faveur de l’intérêt général face aux intérêts privés.
Alors que chaque année en France, on enregistre 48 000 décès prématurés liés à la qualité de l’air (pour un coût de 100 milliards d’euros selon le travail de la commission sénatoriale, le gouvernement vient d’abandonner 40 millions de français qui sont victimes quotidiennement de la pollution de l’air.
Bafouant le fonctionnement de nos institutions en renonçant à attendre le résultat du Conseil d’Etat, le gouvernement supprime, en catimini, un des axes majeurs d’une réelle politique environnementale, retire aux collectivités territoriales la possibilité de financer des modes de transports alternatifs et favorise l’enrichissement de groupes privés au détriment de la santé et de la qualité de vie des Français.
Alors que nous sommes en pleine COP22 et au lendemain d’un « accord historique » pour le climat, nous déplorons le fossé qui sépare la communication gouvernementale des actions conduites par ce même gouvernement.
Les associations de protection de la nature attendent maintenant, avec la même célérité, la mise en oeuvre de mesures destinées à répondre à l’enjeu de l’amélioration de la qualité de l’air et au développement des transports alternatifs.
Avant les échéances électorales de l’année prochaine, les citoyens sont en droit d’exiger un environnement de qualité. Nous en appelons au chef de l’Etat pour que la politique menée ne se fasse plus dans le huit clos des amendements discrets, dictés par les lobbies privés.

:: Télécharger la version PDF ::

 

[Enquête publique] Zones prioritaires pour la biodiversité (ZPB) : participez à l'enquête jusqu'au 19 novembre !

[Enquête publique] Zones prioritaires pour la biodiversité (ZPB) : participez à l'enquête jusqu'au 19 novembre !

Mobilisez-vous jusqu’au 19 novembre pour participer à l’enquête publique sur les modalités de mise en place des futures zones de protection de la biodiversité (ZPB) !
Ce nouvel outil administratif permettra aux préfets d’y imposer des mesures concrètes, comme des cultures favorables, pour protéger certaines espèces fragiles.
Lors du débat sur la Loi pour la reconquête de la biodiversité, adoptée cet été, l’article concernant ces ZPB a particulièrement retenu l’attention des associations de protection de la nature et de l’environnement, qui l’ont largement défendu.
Calqué sur l’outil préexistant, qui permettait au préfet d’imposer certaines cultures sur les zones de captage d’eau potable, ce nouvel outil devient beaucoup plus puissant, en lui permettant cette fois d’imposer des cultures favorables à une espèce particulièrement vulnérable dans n’importe laquelle de ces zones !
Pour notre région, ces ZPB pourraient permettre aux mesures de protection du grand hamster de trouver un nouveau souffle ! Car, si Alsace Nature est favorable à la mise en œuvre d’une concertation avec les agriculteurs, déterminante pour la réussite des plans de sauvegarde, la possibilité d’imposer un programme d’actions en urgence est absolument nécessaire pour certaines espèces.
Jusqu’à présent, seul l’arrêté préfectoral de protection de biotopes (APPB) permettait des mesures similaires. Mais ces APPB ne sont pas adaptés à toutes les espèces et entrainent parfois des difficultés de gestion. Les ZPB arrivent donc à point nommé et, nous l’espérons, sont le signe d’un début de New deal dans la conservation des espèces menacées en plaine d’Alsace.
Néanmoins, si nous sommes favorables à ce nouvel outil, il nous semble important, pour clarifier la démarche, d’y apporter quelques modifications rédactionnelles. A la lecture de l’article R.411-17- 4, il apparait qu’une double lecture est possible de la phrase « la délimitation des zones prioritaires pour la biodiversité est faite par arrêté du préfet ». En effet, on pourrait entendre que l’ensemble des ZPB sont édictées par un seul arrêté. Or, au regard des enjeux de conservation et de la phase de concertation en amont qui peut être plus ou moins longue, il est clairement préférable de mentionner que « chaque zone prioritaire pour la biodiversité est faite par un arrêté du préfet ».
Par ailleurs, les associations étaient attachées à ce que ce nouvel outil puisse enrichir la palette des outils mobilisables dans le cadre de la lutte contre les espèces envahissantes. Cela figurait dans les premières versions du texte, mais cet élément a disparu de la version soumise à consultation. Ainsi, il convient de mentionner à l’article R.411-17- 5 : « notamment en termes de maîtrise des espèces envahissantes ».
Enfin, le délai au terme duquel certaines pratiques peuvent être rendues obligatoires doit être ramené à 3 ans, comme prévu dans les premières versions du texte. Le délai de 5 ans retenu est en effet trop long pour des espèces en mauvais état de conservation, en particulier s’il s’agit de restaurer un couvert végétal spécifique.
Moyennant la prise en compte de nos remarques nous émettons un avis favorable à ce décret.

Texte de commentaires proposé par Alsace Nature
Notre association soutient pleinement la mise en ouvre de ce nouvel outil de protection dans la mesure où il ouvre la porte à une nouvelle manière de concevoir la protection des espèces menacées. Particulièrement concernée par le devenir de quelques espèces emblématiques de la plaine alsacienne (à l’image du Grand Hamster -Cricetus cricetus-,…), il apparait clairement au associations que la concertation est importante pour la réussite des plan de sauvegarde mais que la possibilité d’imposer un programme d’actions en urgence est absolument nécessaire pour certaines espèces.
A ce titre les Zones Prioritaires pour la Biodeiversité (ZPB) trouvent totalement leur place dans le paysage juridique de la conservation des espèces.
Toutefois, il nous semble important, pour clarifier totalement la démarche d’apporter quelques modifications rédactionnelles. A la lecture de l’article R.411-17-4, il apparait une double lecture possible sur la phrase « la délimitation des zones prioritaires pour la biodiversité est faite par arrêté du préfet ». En effet, pour pourrait entendre que l’ensemble des ZPB sont édictées sous un seul arrêté. Au regard des enjeux de conservation et de la phase de concertation amont qui peut être plus ou moins longue, il est clairement préférable de mentionner que « chaque zone prioritaire pour la biodiversité est faite par un arrêté du Préfet ».
Par ailleurs, les associations étaient attachées à ce que ce nouvel outil puisse venir enrichir la palette des outils mobilisables dans le cadre de la lutte contre les espèces envahissante.
Cela figurait dans les première version du texte mais a disparu de la version soumise à consultation. Ainsi, il convient de mentionner à l’article R.411-17-5, « notamment en termes de maîtrise des espèces envahissantes ». De plus, la version soumise à consultation a vu les délais de mise en oeuvre des ZPS soient revus. En effet, les délais de 5 et 3 ans mentionnés à l’article R411-17-7 nous paraissent incompatibles avec l’enjeu de cet outil. En effet, outre le fait que certains milieux mettent de nombreuses années avant de livrer leur potentiel biologique, il convient aussi de prendre en compte le temps de réponse de l’espèce en tant que telle. Ainsi, si ces délais peuvent totalement être gérer au moment de la concertation autour du programme d’action, il semble particulièrement important de doter le Préfet de la capacité de réagir dans les 3 années (et non les 5). Par ailleurs, en cas d’urgence le Préfet doit pouvoir prendre les mesures qui conviennent ce qui plaide pour la disparition du délais de 3 ans actuellement mentionné.
Moyennant la prise en compte de nos remarques nous émettons un avis favorable à ce décret.
ATTENTION : les éléments proposés ci-dessus doivent vous permettre de rédiger votre propre commentaire lors de cette consultation. Il ne faut jamais recopier mot pour mot, sans quoi les consultations sont considérées comme une seule prise de position.

Clôture de la consultation : 19 novembre 2016

 
Déposez vos commentaires sur le site du Ministère  
Texte du décret ZPB