Non au GCO ! Oui à la résistance active contre ce grand projet inutile ! Entre 200 et 300 personnes ont afflué ce samedi matin, 27 septembre, entre Kolbsheim et Breuschwickersheim, pour inaugurer sous un soleil magnifique la cabane anti-GCO du secteur, la seconde d’une série qui émaillera le tracé de l’autoroute dans les mois à venir.
Sous le regard de nombreux élus de la vingtaine de villages du Kochersberg impactés par le GCO, des élus de Strasbourg, d’Illkirch-Graffenstaden ou de Schiltigheim, les acteurs du collectif GCO Non Merci ont rappelé les arguments martelés depuis plus de 10 ans : le GCO sera une autoroute à péage (environ 5€ par passage) que les Bas-Rhinois pris dans les bouchons aux heures de pointe emprunteront peu ou pas, le report de trafic prévu sera donc très faible de l’A35 vers le GCO (de l’ordre de 4%) prévoient les études diverses, le coût du GCO est exorbitant (550 à 700 millions d’euros), y participeront probablement les collectivités – donc les contribuables, la pollution de l’air dans le secteur sera déplacée et accentuée, 300 hectares de terres agricoles seront sacrifiées, etc.
Cette fronde va en s’amplifiant, puisque la mobilisation a été beaucoup plus forte ce samedi 27 septembre que le 28 juin dernier lors de l’inauguration de la 1ère cabane entre Duttlenheim et Duppigheim. Ce matin, Maurice Wintz, président d’Alsace Nature, a rappelé que le projet, comme beaucoup d’autres, était imposé d’en haut, au mépris des acteurs de terrains, élus et associations. « Nous sommes là pour montrer que nous sommes des citoyens debout, près à aller jusqu’au bout », a-t-il lancé, très applaudi.
La cabane #2 de Breuschwickersheim / Kolbsheim sera le lieu de réunions régulières, de pique-niques, concerts, manifestations, expositions, avant d’être occupée de façon permanente si le projet n’est pas retiré.
+ d’infos sur le site : www.gcononmerci.org

Stocamine : action du 18 octobre pour demander le déstockage total des déchets
Organisé par le collectif Destocamine, le rassemblement du 18 octobre a réuni 250 personnes dont de nombreux élus des communes environnantes.
Plusieurs orateurs dont le représentant d’Alsace Nature en sein du collectif, Jean-Paul Barberot, ont redit leur volonté d’aller vers le déstockage total de la mine Joseph- Else à Wittelsheim.
Le maire de Wittelsheim, invoquant le principe du pollueur-payeur, a soulevé la question de la responsabilité de l’entreprise Séché dans toute cette affaire, rappelant que ça n’était pas à l’Etat de supporter la défaillance d’une entreprise privée.
Le début des opérations de déstockage a été reconnu comme une avancée positive, à mettre à l’actif du collectif et de la mobilisation de la population et des élus.
Il confirme la validité des procédés mis en place qui incite à aller plus loin, vers le retrait complet des 44000 tonnes de déchets toxiques.
Un nouveau rendez vous est donné aux élus et à la population soutenus par une délégation de députés européens emmenés par Michèle Rivasi, députée EELV, pour exiger le retrait total, seule façon de garantir la préservation de la nappe phréatique alsacienne pour les années à venir.
![[événement] 18 oct. colloque ouvert "l'eau un enjeu prioritaire pour le futur !"](https://alsacenature.org/wp-content/uploads/2014/10/Rivière-01-2.jpg)
[événement] 18 oct. colloque ouvert "l'eau un enjeu prioritaire pour le futur !"
L’eau, un enjeu prioritaire pour le futur !
En organisant ce colloque d’une journée, ouvert aux membres d’Alsace Nature et plus largement aux acteurs concernés par la thématique, Alsace Nature souhaite prendre un temps de réflexion autour des enjeux de l’eau et envisager une action prospective sur ce sujet complexe. Parce que l’eau est un élément indispensable pour nos concitoyens, pour l’économie de la région, pour la sauvegarde de la biodiversité, nous devons tous nous préoccuper du maintien de l’accès à une ressource de qualité.
Programme
Infos pratiques :
Lieu : Foyer notre Dame – 21 rue Pasteur – Sélestat
Inscription obligatoire au 03 88 37 07 58 ou siegeregion@alsacenature.org
Tarifs : gratuit pour les membres d’Alsace Nature et des associations fédérées, 30 € pour les externes
Liaison routière Altkirch-Mulhouse
Alsace Nature fait un appel à participation citoyen pour s’opposer au projet !
Ce projet routier s’il se réalise risque de modifier complètement le trafic routier comme l’a fait la construction de l’autoroute A 35 et A 36. En effet la RD 419 Hésingue- Altkirch redeviendrait un axe de circulation prioritaire puisque le temps de déplacement entre Bale et Burnhaupt par l’A35-A36 et par la RD 419 serait identique. Ce changement de flux routier affectera le Sundgau entièrement.
Il est urgent que chacun se mobilise et donne un avis défavorable à ce projet avant le vendredi 24 octobre 2014, fin de l’enquête publique !
Comment donner un avis défavorable au projet ?
Pour ce faire, rendez-vous dans les maries concernées de Bernwiller, des deux Spechbach, de Illfurth, deFroeningen, de Hochstatt et de Didenheim afin de remplir le registre d’enquête avec les arguments que vous trouverez ci-dessous.
ARGUMENTAIRE CONTRE LE PROJET :
- fragmentation et cloisonnement des milieux naturels
- risques de modifier les conditions d’écoulement de l’eau en période de crue et d’accroitre les hauteurs d’eau et l’étendue des zones submersibles (planter du riz)
- le prix 104 millions € en janvier 2011
- l’emprise et les pertes de terre agricole 132 ha
- un risque non négligeable de modifier les flux de transport.
- La distance de Bâle Mulhouse Burnhaupt par A 35 => 50km
- de Bâle RD419 Altkirch, nouvelle route Burnhaupt =>45 km, facteur 0,9
- 5 km en moins pour aller au même endroit
S’il y a un changement de flux le contournement de Tagsdorf, Jettingen, Ranspach le Bas et Altkirch, devient inévitable.
Vouloir améliorer l’accessibilité du Sundgau, c’est augmenter le trafic.
- on diminue les nuisances ici, on les augmente ailleurs(le cas de Didenheim et Carspach)
- la nouvelle route est trop près de Spechbach le Bas
- plusieurs voies parallèles vont à Mulhouse D 432, D 18, N 466, A 36 et la nouvelle route.
PROPOSITIONS :
Au lieu d’investir dans les routes, il vaut mieux investir dans les alternatives :
- construire des trottoirs et pistes cyclables entre les villages
- améliorer l’accès aux gares et au parking
- supprimer le péage de Fontaine
- remplacement des feux rouges à Hochstatt et Froeningen par des ronds points.
- étudier la faisabilité d’un tram train ou tram entre Pfetterhouse – Altkirch, Masevaux-Saint-louis, Waldighoffen et se raccorder à Leymen,
- création d’un tram-train/tram ou chemin de fer
- construire une 3eme ligne de chemin de fer Mulhouse- Altkirch
Pour visualiser les cartes concernant le projet :
http://www.haut-rhin.gouv.fr/actualites/enquetes-publiques/resumes-non-techniques

L'écho des terriers de Jojo le blaireau – Octobre 2014
Peu le connaisse et rares sont ceux qui l’ont vu.
Pour surprendre sa silhouette fugitive il faut, sinon de la persévérance, surtout beaucoup de chance ! Caché dans son territoire de ronces, le micro-mammifère de cet écho est aussi difficile à localiser que l’insaisissable dahu. On suspecterait presque cette superbe boule rousse aux yeux noirs d’homophobie tant elle se fait discrète, elle vit la nuit, dort le jour et tel un Gremlin craint la pluie !
(Pendant que vous cherchez le nom de l’animal je m’étale!)
« Mais qu’est ce qu’au juste qu’un Gremlin ?! » Pour ceux qui l’ignorent, le Gremlin, animal fantasmagorique est à l’origine non une peluche cinématographique mais une farceuse créature inventée par les brittichs et utilisée pendant la 2nde guerre mondiale afin de justifier les incidents dont étaient victimes les pilotes de la Royal Air Force ! Ce lutin des airs était accusé, tenez vous bien, de détériorer les voilures, de casser les moteurs… Ceci expliquant peut être cela, il est bon de savoir qu’en cette période tourmentée, l’aéronautique expérimentait via des bombardements d’infrasons quelques variantes du fameux rayon de NicolasTesla, père spirituel des Jack Cover, Vladimir Vernadsky et Alexander Davydov à venir (ensemencements de nuages, Haarp, canon à nanoparticules…). Avion et pilote partaient en pleine forme puis s’en revenaient sur le tarmac un tantinet disloqués, mécaniquement pour l’un, psychologiquement pour l’autre…
Trèfle de plaisanterie, fermons la parenthèse et passons au héros du jour, passons au muscardin. Le muscardin, joyeux lutin, splendide sylphe, elfe bellissime, est un amour de bestiole, une merveille du bon Dieu, tous les passionnés l’ayant approchés en conviendront,
Cet écho lui est consacré au travers d’un grand jeu titré : Chassons la noisette et les autres trésors du « rat d’or » !
Pour y participer, n’oubliez pas à l’issue de ce courriel de faire un petit tour sur le site associatif régional qui vous concerne – le GEPMA pour l’Alsace – le CMNF pour le nord pas de calais – le GMA pour l’Auvergne – la LPO PACA pour la Provence Alpes Cotes d’Azur – le GMB pour ma fratrie Bretonne…Les mammalogistes y échangent volontiers leurs savoirs, ils comptent sur une remontée d’info. Les « trésors » trouvés sur le terrain par les «joueurs participants» permettent d’infirmer, confirmer, peaufiner les données cartographiques connues !
Principe du jeu :
Il s’agit de chercher les deux indices de présence que laisse derrière lui notre ami : les nids et les noisettes rongées.
1er indice (pas facile à trouver) : Les nids…
Le muscardin utilise trois sortes de nids : le nid d’hivers, le nid de maternité et le nid d’été, nous allons nous intéresser aux deux derniers. Actuellement cachés dans les branchages tels des oeufs de pâques, ils n’attendent que vous ! Vous pouvez les ramasser, ils ne seront plus utilisés, ils sont voués à être détruits par les intempéries…
Si le nid déniché est une balle de 8cm de diamètre de fibres végétales tissées, il s’agit d’un studio de célibataire. Il y en aura généralement trois ou quatre autres pas très loin. On trouve ces nids généralement à moins de cinq mètres de hauteur.
Si le nid fait près de quinze centimètres de diamètre, il s’agit d’un nid de maternité ou nid d’élevage, belle trouvaille ! Ce nid abritait cet été une maman et ses petits. Il
arrive parfois que plusieurs mamans réunissent leurs progénitures sous la bienveillance d’une gardienne allaitante agréée.
(Ainsi le muscardin avant l’homme inventa t-il la crèche ?!)
Adepte de la transition énergétique : (il mériterait d’en être l’emblème !)
Lorsqu’une tête blonde contemple le nid d’un muscardin pour la première fois, une question claironne fort et claire : Mais où est donc l’entrée ? L’adulte plus discrètement pour ne pas avoir l’air sot se le demandera à lui même ! Réponse : le muscardin, écologiquement bien élevé, qu’il entre ou qu’il sorte, derrière lui referme toujours la porte !
Nid de muscardin ou nid de rat des moissons ?
L’on peut parfois confondre, en plaine, le nid du muscardin avec celui du rat des moissons. Le nid du muscardin sera posé sur des branchettes, celui du rat sera enchevêtré sur son support. Le rat des moissons affectionne les zones franchement humides type rives d’étangs, berges inondables, roselières… En cas de doute consulter une association naturaliste locale !
Où chercher ?
Il vous faut idéalement un massif de ronciers ou une zone d’herbacées bien touffu, impénétrable, fait d’ arbustif ensoleillé. Prunelliers, aubépines, églantiers, clématite des haies, houblon, chèvrefeuille, noisetiers, sorbiers, sureaux, merisiers, chênes, noyers, charmes ou bouleaux réjouiront de leur présence notre tom pouce.
Les épineux le protégeront des prédateurs, les arbres crevassés de plus de 30 ans pourvoiront à l’apport protéinique d’insectes nécessaire au printemps, les mûres nourriront sa marmaille en été, les huiles des fruits secs seront en septembre engrangées dans les sacs à gras internes prévus pour l’hibernation. Les plantes lianes fourniront quand à elles nid et système d’alarme…
Notre ami use de l’enchevêtrement des ronces et chèvrefeuille comme d’un avertisseur silencieux. La moindre intrusion déclenche la vibration qui l’alertant, le fait disparaître par une pincée subtile de poudre d’escampette ! Le muscardin se nourrit tour à tour au fil des mois d’insectes, de bourgeons, de feuilles, de fleurs, de baies, de graines. Certains l’ont surpris à prélever quelques morceaux d’écorce et de champignons, quelques lampées de sève.
Voilà qui nous fait aborder le 2nd indice : Les restes de repas !
(Plus facile à trouver, c’est donc par là qu’il vous faut commencer !)
En Alsace, les fins limiers du GEPMA se proposent de recueillir les sachets de noisettes grignotées et ainsi d’identifier pour vous qui à mangé quoi ! Un flyers explicatif est à votre disposition sur leur site.)
Bien que le fruit de l’arbrisseau symbolique des sourciers ne soit pas le met préféré de notre furtif compagnon qui lui préférera les faines et les noix, la noisette plus commune, plus aisée à trouver, est vitale. L’allevanarius fournie en effet la majeure partie de la graisse qui permettra en dix jours de faire peut être face aux sept mois d’hibernation qui attendent ce grand ronfleur. (J’utilise le mot peut être car le taux de mortalité durant cette longue période frise en certains endroits les 70 – 80%).
Bref pour le muscardinus allevanarius, sciurus allevanarius, mus allevanarius, glis allevanarius, myoxus allevanarius – nos savants ont eu beaucoup de mal comme vous pouvez le lire à s’entendre sur une dénomination commune ! – l’important, vous l’aurez compris, ce n’est ni la rose, ni le lilas…
Pour trouver le deuxième indice, il faut donc vous rendre au pied du bosquet de noisetiers le plus proche. Rayon d’action : 70 mètres autour du nid. Ce bosquet doit impérativement être accessible par les airs. Notre équilibriste est un « accroc-branche » né. Les prédateurs-fins-gourmets qui l’attendent au sol sont nombreux : fouines, chats, martres, hermines, renards, sangliers, blaireaux ! Ronciers ou noisetiers isolés au beau milieu d’un pré ne seront guère prisés par notre gliridé.
Au pied des coudriers (autre nom de l’arbre à « nutella »), quelques akènes vertes ou brunes vidées de leur nutriment témoigneront de son passage. La façon de percer l’écorce est typique. L’arrondi du trou est net, les bords légèrement obliques sont lissés comme passés au papier de verre, diamètre huit millimètres. Mulots et campagnols laissent des marques d’incisives râpeuses plus visibles et les contours du trou sont irréguliers. (Vous trouverez sur le net de nombreuses photos étayant mes propos…)
Afin de vous préparer au jeu qu vous concocte Jojo pour animer goûters d’anniversaire et après midi récréatives début d’année prochaine, voici deux, trois informations supplémentaires…
Sachez que le muscardin met prêt de 20 minutes pour se délecter d’une noisette et qu’un nouveau né pèse entre 1 et 2 grammes.
Le rat d’or est grisâtre la première année, sa somptueuse teinte dorée lui étant octroyée pour son premier anniversaire, à la sortie de son premier hivers.
Les muscardins plutôt « cool raoul » en matière de sociabilité deviennent territoriaux en période de reproduction pour les mâles, en période de maternité pour les femelles.
L’on compte, selon la localisation, une à deux portée par an de 4 à 5 petits.
Le muscardin peut vivre cinq ans.
2 années de mauvais temps peuvent suffire à décimer la population d’un site.
Le muscardin est européen, il est présent du sud de la Grande Bretagne jusqu’en Russie, il trouve sa limite nord en Suède et sa limite sud aux abords méditerranéens.
En dehors de l’Angleterre il ne serait pas insulaire et il n’est pas présent en Corse.
La densité du muscardin en France s’affiche avec 1 à 2 individus pour 1 hectare contre 1 à 3 en Lituanie, 1 à 4 en Suisse, 8 à 10 en Angleterre, le record étant de 15 individus à l’hectare, ce qui reste ridicule pour un si petit rongeur.
Le muscardin aime le Nord Est qu’il préfère au reste de la France ! Kikiriki !
Au vu des observations relevées, bien qu’on le retrouve jusqu’à 1350 m sur les crêtes vosgiennes, il semblerait que les effectifs du muscardin en Alsace faiblissent au dessus de 400/500 m. (Notons qu’à partir de cette altitude c’est peut être le nombre de « recenseurs » qui fait défaut !) Son record ? 1980 m ! C’était en macédoine.
Le muscardin est un grand dormeur…
15 heures de sommeil minimum chaque jour entre avril et septembre, voilà de quoi faire rêver les plus fatigués d’entre nous ! (Ce n’est peut être pas pour sa couleur que le célèbre naturaliste Buffon le nommait, lui, le « ratdort » !!!)
En octobre, notre « copain » intensifie ses phases de couette chaude : plus de 20 heures de gros dodo contre moins de quatre heures de repas continu. Dès que le poids de 40 grammes sera atteint son horloge interne sonnera le « dring » de la mise au pieu. Dans un nid fait de feuilles et de mousses, sous les racines superficielles d’un arbre ou dans une excavation du sol, cependant que les grues cendrées passeront dans le ciel, notre ami pour de longs mois s’endormira, copiant la belle au bois dormant !
Il aime la ouate moite…
Il est noté que sur le territoire du Muscardin, un ruissellement ou un cours d’eau est souvent présent. Le nid d’hiver doit être un tantinet humide ne pas être mouillé, en aucun cas trop sec, c’est un gage de survie. Pendant son hibernation notre ami ne boit pas, il lui faut donc de la fraîcheur pour ne point déshydrater.
Il est mini-mini !
Quinze centimètres à tout casser, c’est le plus petit de nos 3 gliridés.
Vous retrouverez ses deux copains, le lérot dans l’écho de novembre, le loir dans celui de décembre.
Le muscardin pratique l’autotomie !
Pour échapper à ses prédateurs, le muscardin abandonne à ses poursuivants une partie de son corps, à savoir les trois quart du fourreau qui lui entoure la queue. Un muscardin à la queue nue comme un rat n’est pas un pestiféré, c’est juste un rescapé qui l’a échappé belle !
Le muscardin est hydrophobe !
Les populations de Muscardins se raréfient là où les hivers sont doux et surtout les étés trop détrempés ! Les muscardins contrairement à d’autres rongeurs, tel mulots ou souris qui ont un pelage plus adapté, n’aiment pas l’eau. Pluies, bruines, overdoses d’humidité peuvent lui être fatales. Les récentes déclarations des climatologues ne font du fait pas leur bonheur car, pluies, bruines, humidité, c’est exactement le prévisionnel annoncé pour les étés à venir…
Le muscardin n’est pas toujours ce pierrot de la lune, artiste funambule exclusivement nocturne que l’on voudrait nous faire croire !
Délaissant sa tranche horaire habituelle 22h – 04h, il sort parfois deux, trois heures, en plein jour, lorsqu’il a plu toute la nuit ou qu’il a fait trop froid. (Notamment fin septembre début octobre !)
Avis aux amateurs ! Des études ont montré que tout verger, tout jardin de 20 à 30 ares, bien agencé et intelligemment entretenu, peut devenir un écosystème favorable au muscardin, animal bio-indicateur d’un espace faunistique riche : une haie où vit le muscardin abriterait plus de 1500 espèces, rongeurs, insectes, oiseaux…!
J’aurais encore énormément de chose à vous dire sur mon petit copain mais il se fait tard, le marchand de sable m’alourdissant les paupières, il me faut d’un long bâillement vous quitter sur un dernier rappel et deux petits points !
Rappel : le muscardin est protégé par la convention de Berne, il est strictement défendu de détruire son habitat !
1er petit point ! En jouant au jeu du mois et en envoyant vos trouvailles aux antennes régionales de France Nature Environnement, vous aiderez peut être à contrer les projets invasifs des bétonneurs végétalivores qui détériorent notre décor : là où est le muscardin : « il ne faut pas toucher » !
2nd petit point et ce sera la mot de la fin : courrez dès à présent vers les sous bois buissonnants. Peut être est il un malagnou près de chez vous !!!
* malagnou : nom donné en patois au muscardin par nos amis suisses romands…
![[Mobilisation] Contre ces grands projets inutiles – Strasbourg – 4 octobre 2014](https://alsacenature.org/wp-content/uploads/2014/10/CP-Convergences-Alsace-4-octobre-2014-2-2.jpg)
[Mobilisation] Contre ces grands projets inutiles – Strasbourg – 4 octobre 2014
A l’initiative de plusieurs associations et collectifs alsaciens, une action mutualisée appelée « Convergences des luttes d’Alsace et d’ailleurs » se tiendra le 4 octobre 2014 de 10h à 16h sur la Place Kléber à Strasbourg afin de sensibiliser les citoyens aux problématiques environnementales, sociales et économiques.
Les 5 et 6 juillet derniers, l’événement estival des opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes a été l’occasion de mettre en évidence différentes luttes des quatre coins de France par une opération baptisée « Convergences NDL 2014 » et « La nécessité de nous regrouper nous parait plus que légitime, car unis nous sommes plus forts ! ».
C’est pourquoi, Stop Fessenheim, Alsace Nature, les Amis de la Confédération Paysanne d’Alsace, l’équipe « Centrale de Fessenheim – Fermez-la ! » (Greenpeace), le collectif Alsace de soutien aux opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le collectif Stop Tafta Strasbourg, ont décidé d’associer leurs forces et leur énergie dans cette action mutualisée appelée « Convergences des luttes d’Alsace et d’ailleurs ».
Cet événement ambitieux s’inscrit dans une volonté commune d’aller à la rencontre des citoyens tous les premiers samedis du mois, à partir du 4 octobre, afin de les sensibiliser aux problématiques environnementales, sociales et économiques, tant locales, nationales, européennes et même mondiales.
Nos problématiques locales :
- le Grand Contournement Ouest de Strasbourg (GCO) et la résistance qui s’organise (inauguration d’une deuxième cabane le 27 septembre : http://urlz.fr/Hby)
- le golf de la Sommerau (région de Saverne) (http://urlz.fr/Hbz)
- la lutte contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Pays de la Loire)
- la ferme-usine des 1000 vaches (Sommes) et du procès des 9 militants de la Confédération paysanne qui se tiendra à Amiens le 28 octobre (http://urlz.fr/HbA).
- les accords de libre-échange TAFTA, CETA, TISSA et la manifestation européenne du 11 octobre (http://urlz.fr/HbB).
- la fermeture immédiate et définitive de la centrale nucléaire de Fessenheim et la question du nucléaire en France.
- Etc…
Nous vous donnons rendez-vous tous les premiers samedis du mois à partir du 4 octobre de 10h à 16h sur la Place Kléber à Strasbourg afin de dialoguer avec les citoyens et sensibiliser la population aux luttes locales et d’ailleurs dans un monde où les multinationales prennent de plus en plus le pouvoir au détriment de la raison et surtout, du bien-être de l’humanité et de son environnement.
[Actu] Venez retrouver Alsace Nature à Waldolwisheim (67) – dimanche 5 octobre – marché bio
N’hésitez pas à venir nous voir pour discuter avec nos bénévoles.
vente de semences,
dégustations,
expositions et informations sur le jardinage bio-dynamique,
les oiseaux et leur environnement (par la LPO),
animation musicale par Sylvain Piron et ses amis,
exposition préparée par les enfants de l’école de Waldowisheim,
jeux de découverte autour des ombéllifères dotés de lots,
atelier de démonstration préparation de Foué – Turlupain,
promenades à dos d’âne pour les enfants et de nombreuses animations.
Le programme complet à télécharger
67700 Waldolwisheim
Horaires :
Dimanche 5 Octobre 2014, à partir de 10h
Tarifs :
Entrée libre
![[presse] Fessenheim : un rapport préconise de reporter la fermeture de la centrale](https://alsacenature.org/wp-content/uploads/2014/09/centrale-Fessenheim-1.jpg)
[presse] Fessenheim : un rapport préconise de reporter la fermeture de la centrale
L’information a été largement reprise dans la presse ce matin :
Un rapport parlementaire sur le coût anticipé de la fermeture de Fessenheim (réalisé par les députés Hervé Mariton (UMP, Drôme) et Marc Goua (PS, Maine-et-Loire) recommande de reporter la décision de fermer la centrale.
Selon ce rapport, fermer la centrale de Fessenheim d’ici à la fin 2016 pourrait coûter au moins 5 milliards d’euros à l’État, sans même commencer son démantèlement. Cette somme a été calculée essentiellement en évaluant le montant de l’indemnité qu’EDF pourrait obtenir devant un tribunal (près de 4 milliards d’euros) suite à la fermeture anticipée des deux réacteurs, et en partant de l’hypothèse selon laquelle la centrale mise en service en 1977 pourrait fonctionner jusqu’en 2040 (soit 60 ans).
Les députés ajoutent à cela le coût social de la fermeture « près de 2 000 emplois qui, en tenant compte des familles des salariés, concourent aux revenus de 5 000 personnes en Alsace « ainsi que la perte de recettes fiscales pour les collectivités locales.
Les rapporteurs en concluent donc qu’« une telle décision ne peut pas être prise sans que dans le débat, les aspects financiers ne soient pris en compte»….
Voir les articles suivants :
140930-Un-rapport-parlementaire-préconise-le-report-de-la-fermeture-de-Fessenheim-LeMonde
140930-Fessenheim-Un-rapport-préconise-de-reporter-la-fermeture-DNA
140930-Centrale-de-Fessenheim-le-rapport-parlementaire-préconise-de-reporter-la-fermeture-LALSACE
140930-Fessenheim-une -fermeture-a-5-milliards-LALSACE
Interrogée ce matin, Ségolène Royal, Ministre de l’Environnement, a déclaré que la fermeture ne coûterait pas 5 milliards. Elle n’a cependant pas confirmé la fermeture de Fessenheim en 2016 ; elle ne sait pas encore quelle centrale pourrait fermer pour compenser la mise en service de l’EPR de Flammanville (il est prévu en effet dans la loi de transition énergétique qu’une ou plusieurs centrales ferment lors de la mise en service de l’EPR pour ne pas dépasser un seuil de production nucléaire de 63.2 GW).
140930-FESSENHEIM-Ségolène-Royal-Je-ne-céderai-à-aucun-chantage-la-fermeture-ne-coûtera-pas-5-milliards-LALSACE
Les associations anti-nucléaires ont réagi en dénonçant ce rapport totalement à charge. « Le rapport est exclusivement à charge ! Il ne pèse pas les avantages économiques qui résulteront de la sortie, au moins partielle, du tout nucléaire »
Ces associations avaient été invitées par la commission en charge de la rédaction de ce rapport. Or, leur contribution est totalement absente du rapport.
Jean-Jacques Rettig (Comité pour la sauvegarde de Fessenheim et de la plaine du Rhin), André Hatz (Stop Fessenheim), Jean-Marie Brom (Stop Transport Halte au Nucléaire) et Jean-Paul Lacôte (Alsace Nature), tous représentants également du réseau Sortir du Nucléaire ont été auditionnés le 27 mai par la commission à Paris. «aucun des éléments que nous leur avons fournis n’a été repris. C’est quoi une commission parlementaire qui fait venir les gens uniquement pour les piéger et pas les écouter ? »
Les militants alsaciens avaient rappelé tous les risques pesant sur l’exploitation de l’énergie nucléaire à Fessenheim : une seule enceinte de confinement, aléa sismique, faiblesse du radier « malgré son récent et coûteux renforcement », risque d’inondation (la centrale est bâtie en contrebas du canal d’Alsace), vulnérabilité des piscines de combustibles… Ils avaient listé une quinzaine de risques spécifiques à la centrale alsacienne mais le rapport conclut « qu’aucune raison objective ne conduit à privilégier le choix du site de la centrale de Fessenheim pour une fermeture […] La centrale n’a jamais été aussi sûre »…
Les militants antinucléaire contestent le chiffre de 200 millions annuels de manque à gagner alors que la centrale n’aurait généré « que 131 millions de revenus en 2012 », pourtant année exceptionnelle en terme de production.
Les autres coûts relevés point par point dans le rapport seraient tout autant sujets à caution : les travaux sur le réseau de transport d’électricité par exemple, « étaient de toute façon programmés, fermeture de Fessenheim ou pas ».
« le rapport est insoutenable dans la mesure où il ne prend pas du tout en compte le risque financier énorme qui découlerait d’un accident nucléaire ».
140930-Partial-et-exclusivement-à-charge-DNA
![[mobilisation] GCO : Inauguration de la cabane N°2 : « citoyens debout »](https://alsacenature.org/wp-content/uploads/2014/09/IMG_0709-1.jpg)
[mobilisation] GCO : Inauguration de la cabane N°2 : « citoyens debout »
[PETITION] Péril sur la réserve naturelle d’Iroise !
Une pétition pour préserver la place des associations dans la gestion des espaces naturels protégés
Bretagne Vivante, première association bretonne de protection de la nature, est sous le choc. Il y a plus de 50 ans, elle a initié la création de la réserve naturelle d’Iroise (40 ha au cœur de l’archipel de Molène, Finistère), et, depuis, elle contribue avec ses nombreux adhérents, bénévoles et salariés, à sa conservation.
Elle est aujourd’hui écartée de la gestion de la réserve !
Nous lançons ce mercredi une pétition pour alerter sur les dégâts durables que peut provoquer ce genre de décision. Et nous demandons son abandon rapide.
Par courrier du 19 juin 2014 envoyé au Président de Bretagne Vivante, Monsieur le Préfet du Finistère a en effet décidé de ne « pas renouveler la convention de cogestion expérimentale de la réserve naturelle d’Iroise » qui liait Bretagne Vivante et le Parc Marin Naturel d’Iroise. Après nous avoir assuré il y a 4 ans que le Parc ne se substituerait pas aux acteurs existants, les représentants de ce dernier ont récemment estimé que la gestion de la réserve devait être, à l’avenir, uniquement de leur ressort.
Rien ne justifie une telle éviction d’un acteur associatif, citoyen, connu et reconnu régionalement comme localement. Et ce qui se passe en Iroise pourrait être le premier domino d’une longue série d’effondrements partout en France.
Or, le Parc devra gérer la réserve sans moyens supplémentaires, ce qui se traduira par une baisse du niveau d’exigence et de qualité en matière de gestion et de conservation de ce patrimoine exceptionnel.
Les actions menées chaque année par les bénévoles sur la réserve, les liens forts développés avec la population de Molène, l’expérience de 40 années d’études, les forces des réseaux régionaux et nationaux, le professionnalisme des salariés associatifs sont autant d’atouts et de gages d’efficacité dont se priverait le Parc comme seul gestionnaire !
Nous considérons que cette décision est une mauvaise réponse de l’État, tant aux enjeux de conservation qu’aux aspects budgétaires. Elle constitue de plus une mauvaise nouvelle pour la démocratie, portant un coup d’arrêt aux démarches de coordination et de partenariat que le Ministère de l’écologie et le Parc naturel marin ne manquent pourtant pas de promouvoir.
Nous demandons la prolongation de la co-gestion !
Le projet de loi « biodiversité », actuellement sur la table des parlementaires, prévoit l’expérimentation de la co-gestion dans les espaces naturels protégés. Il serait invraisemblable qu’avant même la promulgation de cette loi et en l’absence de bilan de ces deux dernières années, une association se voit évincée de la gestion d’une réserve qu’elle a elle-même initiée et gérée pendant de nombreuses années, à la satisfaction de tous !
Nous souhaitons que soit réaffirmée la place des associations comme acteur majeur dans la gestion des espaces protégés !
Jean-Luc Toullec,
Président de Bretagne Vivante
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