Soirée-débat : les enjeux de la réforme de la Politique Agricole Commune (PAC)

Soirée-débat : les enjeux de la réforme de la Politique Agricole Commune (PAC)

Pour faire suite à l’appel du « Collectif pour une autre PAC » (https://pouruneautrepac.eu/) et de France Nature Environnement (https://www.fne.asso.fr/),

l’Association Nature Ried de Geispolsheim organise

le mardi 21 mai    à 19h30
à la Maison des associations
(Rue de la Porte Basse, Geispolsheim)

une soirée – débat
sur les enjeux de la nouvelle Politique Agricole Commune

(en discussion pour la période 2021 – 2027)

animée par Maurice Wintz, vice-président d’Alsace Nature,
en présence de représentants des listes de candidats aux élections européennes
et des principales organisations agricoles,

Au-delà des aspects techniques de la PAC, les débats porteront surtout sur les grands enjeux du modèle agricole que sont :
– la santé humaine (à travers la qualité de l’alimentation, de l’air, de l’eau)
– la biodiversité
– le climat
– les paysages
– le bien-être animal
– le commerce local et international, équitable et solidaire
– l’emploi dans le secteur agricole (en qualité et quantité)

et qui concernent tout un chacun.

Les citoyens de la région de Strasbourg sont cordialement invités à participer à la soirée pour en faire un débat convivial et enrichissant.

 

Signons l'Appel du sol pour – littéralement – sauver la terre

lappeldusol
Alors qu’ils sont à la base de notre alimentation et de notre santé, les sols ne bénéficient d’aucune protection réglementaire. Demandons à l’Union Européenne d’agir. Pourquoi et comment ?
Une bande dessinée réalisée par Marion Jouffroy vous explique tout sur l’Appel du sol, campagne portée au niveau européen par People4soil et coordonnée dans l’hexagone par France Nature Environnement.
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Pour lire la BD en entier !  

People4Soil: signez l’initiative citoyenne pour sauver les sols d’Europe!

pourvoyeurs de sécurité alimentaire, de préservation de la biodiversité et de régulation du changement climatique, les sols constituent l’une des ressources les plus stratégiques de l’Europe. Il est temps d’en assurer la protection sur notre continent.

Principaux objectifs : reconnaître que les sols constituent un héritage commun qui doit être protégé au niveau de l’UE dans la mesure où ils procurent des bienfaits essentiels en lien avec le bien-être de l’homme et la capacité de résistance de l’environnement; élaborer un cadre juridiquement contraignant pour répondre spécifiquement aux principaux risques qui menacent les sols, à savoir l’érosion, l’imperméabilisation, l’appauvrissement en matières organiques, la perte de biodiversité et la contamination; intégrer aux politiques de l’UE les objectifs de développement durable des Nations unies relatifs aux sols; comptabiliser correctement et réduire les émissions de gaz à effet de serre produites par les secteurs agricole et sylvicole.

 
Pour signer l’appel !  
 

Voulez-vous accueillir un enfant ukrainien ou russe 3 semaines cet été ?

IMG_0375Le 26 avril 1986, à 1h24, le réacteur n°4 de la centrale nucléaire Lénine de Tchernobyl explose. Plus de 30 ans après, les habitants du nord de l’Ukraine, du sud de la Russie et du Bélarus sont contraints de vivre dans un environnement radioactif et parce que leur alimentation est contaminée, les radioéléments (et tout particulièrement le césium 137) s’accumulent, jour après jour, dans l’organisme des enfants.
Une alimentation « propre » durant quelques semaines permet à ces enfants d’éliminer plus rapidement le césium radioactif contenu dans leur organisme et donc de réduire les risques sanitaires. Pour cette raison, l’association française « Les Enfants de Tchernobyl », comme d’autres associations occidentales (en Allemagne, Italie, Espagne, Belgique, Irlande, mais aussi au Canada et aux Etats-Unis), invite chaque année des enfants qui continuent d’habiter sur des territoires contaminés par les retombées radioactives de Tchernobyl, à séjourner en été dans notre pays.
Près de 31 ans après l’explosion, la catastrophe de Tchernobyl se poursuit. L’association humanitaire « Les Enfants de Tchernobyl » lance un appel aux familles d’accueil bénévoles de 6 départements de l’est de la France : 25, 67, 68, 70, 88 et 90. Elle organisera, en juillet et août 2017, l’accueil en France d’enfants ukrainiens et russes originaires de ces régions, pour des séjours de 3 semaines. Les enfants sont issus de milieux défavorisés et sont sélectionnés par les soins de l’association en ce sens.$
 
LES ENFANTS DE TCHERNOBYL
Résidence « Les Provinces »
1A rue de Lorraine
68840 PULVERSHEIM (France)
lesenfantsdetchernobyl@gmail.com
lesenfantsdetchernobyl.fr
Tél. : 06 73 15 15 81
 
 

24 avril 2016 – rassemblements – Tchernobyl, Fukushima, plus jamais ça !

24 avril 2016 – rassemblements – Tchernobyl, Fukushima, plus jamais ça !

 
   Dimanche, 24 avril 2016
Commémoration des catastrophes de Tchernobyl et de Fukushima

Arrêt et fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim

Les associations alsaciennes et allemandes, qui agissent pour la sortie du Nucléaire, organisent dimanche prochain, plusieurs rassemblements sur les ponts du Rhin (voir tableau récapitulatif) :


 
 Cliquer sur l’image pour l’agrandir :
160424-Rassemblements-Tchernobyl

[mobilisation] urgent – interpellons les élus européens contre TAFTA

Alsace Nature s’associe à France Nature Environnement et toutes les associations qui se mobilisent contre le Traité Transatlantique TAFTA/TTIP.
Merci d’avance pour votre soutien !

En négociation jusqu’en 2015, le TAFTA, Trans-Atlantic Free Trade Agreement, prévoit l’instauration d’un vaste marché de libre-échange entre l’Union Européenne, les Etats-Unis et le Canada. Un traité qui risque de bouleverser en profondeur nos acquis environnementaux, sociaux, sanitaires et démocratiques au profit d’une dérégulation quasi-totale et assumée de l’économie.

Le TAFTA ouvrirait la voie à l’importation de semences OGM, de viande aux hormones ou encore de volaille chlorée, des produits autorisés sur le sol américain. Les entreprises étrangères pourraient poursuivre en justice un gouvernement si elles estiment que des mesures politiques peuvent entraver leurs futurs bénéfices. Des cas jugés à huis clos, au mépris de l’institution judiciaire, et aux frais du contribuable en cas d’amende. Au nom de la liberté de commercer, la privatisation des marchés de l’eau et de l’énergie s’accentuerait encore davantage et la fracturation hydraulique serait autorisée. En somme, c’est toute la règlementation environnementale, aujourd’hui imparfaite mais restrictive, qui risque de se voir mise à mal. Aberration juridique et démocratique, le TAFTA s’attaque à toutes les institutions, dont l’agriculture française, grande perdante, au profit de la filière agricole américaine.
La menace est vaste : le projet d’accord va entre autres saper des acquis sociaux du travail, instaurer de nouvelles lois liberticides (protection des données et brevets) et limiter le pouvoir des Etats. Conclu à l’unique profit des multinationales, le TAFTA n’apportera en prime qu’un gain minime en termes de PIB. Informée en amont par nos fédérations européennes Transport & Environment et le Bureau Européen de l’Environnement (BEE), France Nature Environnement s’est engagée contre ce traité et participe au « Collectif National Unitaire STOP TAFTA » qui regroupe un collectif d’associations militantes. Il est encore temps de faire entendre la voix citoyenne, notre seul recours. Disons non à TAFTA !
 
Le 10 juin dernier, le Parlement européen reportait en plénière un vote important sur le traité de libre-échange transatlantique (TAFTA/TTIP) faute de consensus sur la résolution portée par B. Lange et en particulier sur l’inclusion d’un mécanisme de règlement des différends investisseurs-État (ISDS en anglais) qui passerait par des tribunaux arbitraux privés et au-dessus des législations nationales.
Le report du débat et du vote le 10 juin dernier avait pour unique objectif, non pas d’approfondir un débat nécessaire et à ce jour sclérosé par l’action des lobbies favorables au traité, mais de calmer le jeu afin de mieux voter cette même résolution plus tard.
Le Parlement européen réuni en plénière pourrait voter dès mardi 7 juillet le texte de la résolution Lange, portant sur le traité transatlantique. La conclusion d’un traité fondée sur le texte proposé au vote, même amendé, serait désastreuse pour les peuples et l’environnement.
Pour la démocratie, le climat, l’emploi, la santé et l’agriculture paysanne, interpellons les euro-députés et mettons le traité transatlantique en échec !
Vous trouverez à l’adresse suivante un formulaire prêt à l’envoi pour interpeller nos euro-députés par mail. Les adresses sont renseignées et vous pouvez choisir un envoi à tous ou un envoi ciblé à certains euro-députés. Votre nom complet sera automatiquement intégré en signature au bas du message (il faut pour cela remplir le mini-formulaire présent à droite du texte du message, accepter la politique de confidentialité et cliquer sur ENVOYER).
Merci de diffuser largement cette invitation à interpeller nos élus européens afin de faire entendre notre voix et notre opposition au TAFTA !
Poursuivons également la mobilisation ! Signez et faites signer la pétition européenne, informez votre entourage, rapprochez-vous des collectifs locaux Stop-Tafta, déclarez-vous en zone hors-Tafta, suivez la mobilisation européenne…

 
 

La biodiversité rend des services à l’ensemble de l’économie

Maurice Wintz, président régional d’Alsace Nature a été interrogé par le journal L’Alsace, sur le rôle de l’Europe pour la biodiversité.
 
Une partie de cet entretien a été repris dans un article paru le 21 mai 2014, sous le titre  : L’Europe et nous « La biodiversité rend des services à l’ensemble de l’économie« . En voici des extraits :
Perçue souvent comme une contrainte, la politique européenne de l’environnement est, de l’avis de nombre d’acteurs de terrain, une chance pour la région et le pays.
« L’Union européenne est un moteur, elle pousse les États à mettre en œuvre des mesures », confirme Maurice Wintz, président d’Alsace Nature.  Si les directives européennes sur l’eau, l’air, la faune, la flore, les déchets, ne sont pas respectées, la Cour de justice européenne peut condamner les États à de lourdes amendes.
« S’il n’y avait pas eu Natura 2000, il n’est pas sûr qu’on aurait aujourd’hui des réseaux et des espèces relativement préservés, en Alsace et dans toute l’Europe , confirme Maurice Wintz. Mais la politique agricole commune reste assez défavorable à l’environnement, notamment sa traduction par la France qui maintient une orientation industrielle de l’agriculture. »
Autres facteurs négatifs, selon Alsace Nature : « Le néolibéralisme, avec la marchandisation de tous les biens et services, l’ouverture des associations au marché concurrentiel. En les assimilant à des prestataires de services, l’Europe remet en cause leur plus-value sociale et leur rôle de contre-pouvoir nécessaire au fonctionnement démocratique de notre société. Si la protection de la nature existe en Europe, et non en Chine ou en Inde, c’est parce que des associations de citoyens l’ont demandée et ont le droit d’expression. »
Alsace Nature s’inquiète aussi du traité de libre-échange (Tafta) en cours de négociation entre l’Europe et les États-Unis : « Il risque d’ouvrir la porte aux OGM en Europe, à la possibilité pour des multinationales d’attaquer des États, sans jamais tenir compte de l’intérêt collectif. L’Europe montre là qu’elle est aussi un frein à la protection de l’environnement. Ses politiques ne sont pas toujours cohérentes. Il faut que les contre-pouvoirs puissent s’exprimer face aux résistances fortes des grands groupes industriels et du syndicat agricole majoritaire. Il y a à Bruxelles 15 000 lobbyistes. Parmi eux, une centaine seulement du monde de l’environnement, qui ont très peu de moyens financiers pour influer sur les politiques publiques. »
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