[biodiversité] Interdiction de taille ou destruction de haies entre le 15 mars et le 31 juillet

[biodiversité] Interdiction de taille ou destruction de haies entre le 15 mars et le 31 juillet

Les Haies ont non seulement un rôle important pour le paysage mais surtout elles constituent un écosystème favorable à un tas d’espèces différentes, que ce soit pour les oiseaux qui y construisent leur nid ou les petits mammifères qui y trouvent également refuge ou nourriture.

C’est pourquoi, afin de ne pas porter atteinte à ces espèces, fragilisées par les mois d’hiver, il est strictement interdit de tailler ou d’arracher toute haie après le 15 mars et jusqu’au 31 juillet.  (Arrêtés préfectoraux du 15 mars 2002 pour le Bas-Rhin et du 7 mai 2012  pour le Haut-Rhin).

Cette interdiction s’applique à tout linéaire ou bosquet situé dans le domaine public ou le long des routes/chemins/cours d’eau, etc…

« Est considérée comme haie : un petit groupe d’arbustes et d’arbres, de longueur et hauteur variables, de largeur faible (inférieure à 30m) enclavés dans des prairies, champs ou vignes. La haie peut être accolée à un élément fixe, linéaire du paysage (voie de communication, chemin, route, voie ferrée ou cours d’eau). »

Cela ne s’applique pas aux particuliers ; toutefois, vu l’effondrement de la biodiversité nous demandons aux particuliers d’être particulièrement vigilants, quant à leurs pratiques de jardinage et d’éviter le plus possible le dérangement des espèces.

Rappelons également que les brûlis sont également interdits, toute l’année dans le Haut-Rhin et sous conditions entre le 16 mai et le 31 décembre dans le Bas-Rhin.

Si vous êtes témoins de tels actes (brulis, arrachages ou de haies, etc ..) nous vous invitons à nous le signaler via la plateforme en ligne :  https://sentinellesdelanature.fr/

 

Plus de biodiversité dans les gestions des zones herbeuses

Plus de biodiversité dans les gestions des zones herbeuses

Tout le monde déplore la régression des pollinisateurs. Mais savez-vous que leurs habitats sont régulièrement détruits, alors qu’il est possible de l’éviter ?  10 principes de gestion des zones herbeuses à appliquer pour épargner la faune et la flore.

Cette brochure est le résultat d’un travail collaboratif entre Alsace Nature et ses associations fédérées. Il a été piloté et finalisé par Anne Vonesch sur la base des contributions rédactionnelles et de l’expertise d’André Astric, d’Eric Brunissen, de Nadine Forestier et de Marie-Magdeleine Leroy.

Ces 10 principes de gestion proposés dans cette brochure sont issus de recherches et d’expériences diverses et éprouvées. L’objectif est de montrer par le texte et par l’image les raisons qui conduisent à les adopter. Car il est possible de mieux prendre en compte la biodiversité dans la gestion des espaces herbeux à végétation spontanée. Cela nécessite de remettre en cause quelques (mauvaises) habitudes et d’adapter le planning des travaux et le matériel. Le défi est considérable. Mais les pollinisateurs et la nature le valent bien !

Au final, le résultat sera valorisant pour la biodiversité, pour les élus, les habitants, pour les enfants, mais aussi pour les entreprises engagées ainsi que pour les ouvriers communaux ou les prestataires de services, qui trouveront davantage de sens à leur travail.

Brochure Herbes folles & petites bêtes - 10 principes pour gérer les zones herbeuses

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[Communiqué] Plein-air-de-façade pour poules pondeuses

[Communiqué] Plein-air-de-façade pour poules pondeuses

Il faut réformer les procédures d’autorisation des élevages industriels.

Les cages-batteries devraient toutes être converties en élevages en plein air. Ce serait trop beau. Et ce serait encore mieux en l’absence de dérives.

En Alsace du Nord, 40 000 poules dites en plein air accèdent à l’essentiel de leur parcours… par une passerelle ! L’immense parcours présente quelques non conformités. Ni le législateur ni le consommateur ne peuvent se satisfaire d’un plein-air-de-façade qui bénéficie au mieux à un très petit nombre de poules (les plus téméraires), sans tenir suffisamment compte de la nature des poules.

Hélas, la procédure d’autorisation environnementale ne se prononce pas sur la protection animale. Les autorités pourtant compétentes ne semblent pas savoir si l’installation et l’étiquetage ‘plein air’ des œufs sont conformes, et demandent des instructions. Pourtant l’installation fonctionne avec l’accord du Préfet. Elle a été subventionnée. La distorsion de concurrence et la pression sur les prix sont dommageables pour les élevages qui pratiquent du plein air plus sincère.

Alsace Nature constate : les procédures d’autorisation et d’enregistrement des élevages industriels ont besoin d’être réformées.

DOSSIER

Plein-air-de-façade pour poules pondeuses. Comment des Préfets autorisent la dérive. Ce que la Région Grand Est soutient avec 1,35 M € et 99 999,89 €.

Télécharger le dossier – PDF

 

Règles non respectées pour des oeufs de poules élevées en plein air

Comment de tels élevages industriels peuvent-ils encore exister au 21 ième siècle ? Comment la souffrance de millions d'animaux peut-elle être tolérée par nos institutions ?Voici quelques éléments de réponse qui montrent à quel point les autorités ne font pas le nécessaire, y compris pour réprimer des fraudes graves, pour améliorer les conditions d'élevage des animaux.En Alsace comme ailleurs, des tricheries existent en ce qui concerne le bien-être animal et les consommateurs sont trompés.

Publiée par Alsace Nature sur Vendredi 15 février 2019

[Communiqué] Grand débat et bien-être animal : moins de mépris et plus d’efficacité !

[Communiqué] Grand débat et bien-être animal : moins de mépris et plus d’efficacité !

Un succès et des attentes

En novembre 2017, un colloque sur le bien-être des animaux d’élevage avait été organisé à Obernai par l’Etat  dans le cadre de la Conférence du Rhin supérieur qui est une instance transfrontalière tripartite (FR, DE, CH). C’était un beau succès, avec un fort intérêt tant de la part des professionnels que des ONG, et des échanges qui mettaient bien le doigt sur les besoins.

Exclusion des ONG

Les propositions du colloque étaient sensées remonter au Ministère et peut-être même à Bruxelles ! et surtout, il devait y avoir une suite. Hélas, cette suite prometteuse s’est faite attendre. Les ONG qui pourtant avaient contribué dans un esprit très constructif, en insistant sur l’indispensable viabilité économique du bien-être animal, ont été exclues (pas les agriculteurs !) des éventuelles discussions au sein de la Conférence du Rhin supérieur.

Evincement des questions prioritaires identifiées et sensibles

Résultat : une nouvelle journée sur le bien-être animal a lieu hier en Allemagne le 26 février 2019, consacrée uniquement à l’attache des vaches. Cette journée a été préparée sans associer les ONG. Le thème choisi préoccupe surtout les Allemands, qui semblent être confrontés à une demande de la part de la distribution de ne plus garder les vaches à l’attache.

Que deviennent les autres questions prioritaires identifiées en 2017 ? Aujourd’hui, les truies passent encore couramment plusieurs mois par an dans une cage où elles ne peuvent même pas se retourner. Chez les petits veaux les bourgeons des cornes sont brûlés au fer chaud générant une douleur extrême, alors qu’une anesthésie locale est parfaitement faisable, l’éleveur pouvant se faire accompagner par son vétérinaire. Les porcelets, ruminants et chapons sont castrés à vif. Les critères pour les aides de la Politique Agricole Commune dans la Région Grand Est comme ailleurs permettent de financer le meilleur et le pire en termes de systèmes d’élevage.

Moins de mépris et plus d’efficacité !

Comment les ONG pourraient-elles cautionner cette débandade face aux problèmes à prendre en charge?  En pleine phase de Grand Débat National, Alsace Nature met le doigt sur ce qui ressemble à un mélange de mépris et d’inefficacité de la part des pouvoirs publics et demande une réforme au niveau de la méthode, et de l’efficacité quant aux résultats sur le terrain. Assez de temps perdu !

[Communiqué de presse] Coulées de boues : des catastrophes naturelles ?

[Communiqué de presse] Coulées de boues : des catastrophes naturelles ?

coulees-boues

Ces derniers jours, l’Alsace, et d’autres régions, ont subi de gros dégâts suite à des orages et des pluies torrentielles. La boue et autres matériaux ont envahi routes, villages, maisons. Comme tout le monde, nous déplorons tous ces sinistres et ces malheurs provoqués chez les victimes.

Mais aujourd’hui il est temps d’analyser les causes de ces désastres et d’en rechercher les responsabilités.

Car il n’y a pas de fatalité. On peut évoquer la fréquence grandissante de ces phénomènes qui nous ramène aux changements climatiques, on peut parler de la brutalité de ces intempéries mais de mémoire d’homme, il y a toujours eu de violents orages et pluies.
La cause principale, mainte fois évoquée après chaque épisode, et vite remise aux oubliettes, est l’artificialisation des sols, la disparition des zones humides et inondables remplacées par des constructions, des routes, des chemins bétonnés, des parkings, des cours pavées, etc., ne permettant plus aucune infiltration. L’eau n’a qu’un seul exutoire, celui de couler vers l’aval.
Mais cette artificialisation concerne aussi, et surtout même, les immenses terres agricoles qui entourent les villages. Accueillant majoritairement de la monoculture, le sol très rapidement gorgé d’eau, car dépourvu de tout couvert végétal et de son système racinaire facilitant l’infiltration dans les couches inférieures, se comporte comme une surface imperméable et engendre les coulées de boue. Notons au passage que cette boue est la partie utile des champs et chaque lessivage engendre une perte de fertilité.
Ces torrents de boue ne trouvent aucun obstacle sur leur passage, plus une haie, plus un bosquet ou un arbre, pas même un pré, qui pourrait entraver leur progression. Tous ces dispositifs, que cultivaient nos ancêtres avec soins, n’ont plus leur place dans notre agriculture industrielle. Saurons-nous les rétablir pour limiter les risques et les dégâts mais aussi pour diversifier notre nature et nos paysages ?
Enfin, notre aménagement du territoire ne prend que trop rarement en compte les risques de phénomènes naturels extrêmes. Les reliefs sont modifiés, les écoulements naturels perturbés, les zones humides sacrifiées.
Alors non, il ne s’agit en aucun cas de catastrophes naturelles car tous les outils pour éviter ces coulées de boues sont à notre disposition et faciles à mettre en œuvre. Il faut simplement faire preuve de volonté pour prendre ce problème à bras-le-corps.
Comme d’habitude, la collectivité prendra en charge la réparation des dégâts au travers des aides publiques ou des primes d’assurances. Nos alertes, nos demandes, nos préconisations pourraient faire économiser beaucoup d’argent public, tout en embellissant notre environnement.
A l’heure de l’adaptation au changement climatique, il est temps d’agir.

Vidéo France Télévisions – 09/06/2018

Vidéo France Télévisions – 05/06/2018

Vidéo BFM TV – 04/06/2018 – Dans le Haut-Rhin, une coulée de boue inonde l’A36 après les orages

Vidéo France 3 Grand Est – 01/06/2018 – Truchtersheim : coulée de boue et dégâts importants

[couvoir de Schwenheim] 6 mai – Marche de découverte et de soutien

[couvoir de Schwenheim] 6 mai – Marche de découverte et de soutien

Le collectif citoyen de Schwenheim, l’association le Bonheur est dans le pré et le groupe local Alsace Nature Mossig vous invitent
à découvrir les richesses et la beauté de la zone humide du Kuhbach à Schwenheim près de Marmoutier(67).
Cette zone humide est actuellement menacée par l’implantation d’un couvoir industriel.

Rdv le dimanche 6 Mai à 9h30 . Salle des fêtes de Schwenheim.

Visite guidée par un guide de la Ligue de Protection des Oiseaux et les membres du collectif.
Cela sera aussi l’occasion de découvrir les enjeux et implications de ce projet sur le terrain.
Apéro solidaire à l’issue de la balade Nature.
Venez nombreux car c’est important de montrer notre mobilisation contre cette destruction annoncée de zone humide.
Merci pour votre soutien !
Le collectif citoyen de Schwenheim,