[Colloque] 22 octobre – Le bien-être animal, un enjeu de justice et de paix

[Colloque] 22 octobre – Le bien-être animal, un enjeu de justice et de paix

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Est-ce possible de mobiliser des valeurs éthiques et spirituelles pour maîtriser les démons du « tout-économique » et de la violence ordinaire et extrême contre le vivant ? Quel est le rôle des églises ?

Alsace Nature participe à l’organisation de ce colloque et s’implique pour que son message soit entendu par la suite.
INFOS PRATIQUES :
Les inscriptions pour le repas gratuit sont au complet, mais il est toujours possible de participer au colloque ! Pour cela, merci de vous inscrire auprès de Jacqueline Berthon par téléphone au 03 88 77 94 23 ou par mail : jacqueline.berthon0@orange.fr
 
Télécharger le programme  

L'élevage, les animaux et nous tous

L'élevage, les animaux et nous tous

Conférence-théâtre sur les animaux d’élevage avec les élèves de Geispolsheim : L’élevage, les animaux et nous tous

En raison de l’engagement d’Alsace Nature, j’ai été invitée par l’Espace Malraux de Geispolsheim et la compagnie des Filles d’Aplomb (une compagnie de danse contemporaine) dans le cadre d’un projet scolaire sur les animaux d’élevage. Des élèves de 6ème avaient assisté au spectacle FAUNE APHONE et approfondi le sujet, avec les professeurs d’anglais (Chicken Run, source d’inspiration), d’art plastique (fabrication de masques d’animaux et de dessins sur le thème de la protection des animaux), de français,  et, le clou ! en sport.  Avec l’aide de Kristine Groutsch (chorégraphe des Filles d’Aplomb) les élèves ont préparé, avec beaucoup d’investissement et de dynamisme, une chorégraphie représentant la vie et la joie des poulets, leur enfermement, et leur destinée industrielle.
J’ai pu commenter en direct un film de CIWF – Les animaux d’élevage et nous, en entrant dans le sujet par les émotions et les besoins des animaux. La vidéo éclaire les contraintes subies par les animaux, et montre aussi de bons exemples qui permettent de comparer les systèmes d’élevage, et explique des progrès réalisés ou à venir. C’est à nous tous de faire changer les choses.
Comme c’est un besoin pour moi de ne pas construire une image du monde et des gens en noir et blanc, mais d’entrer dans la complexité, j’ai voulu montrer les logiques derrière l’élevage industriel. J’ai donc inventé 10 petites scènes très courtes : L’élevage, les animaux et nous tous. Elèves et professeurs se sont prêtés au jeu. Les personnages sont M. Ecrabouille et M. Bonnefoi, directeurs d’hypermarché, Mme Surlapaille, M. Petitchamps, Mme Réussy, M. Beautracteur, Mme Porcmasse, tous éleveurs, M. Vertpinceau, publicitaire, Mme Toujoursplus, PDG d’usine à lait, et les ministres Lalune et Crachesous, ainsi que huit consommateurs/trices bien typés.  A la fin, les animaux, représentés avec des masques, expriment ce dont ils ont besoin… Le but est d’enrichir la réflexion, d’ouvrir la discussion, de la compréhension à l’action : tous concernés, tous responsables.
Anne Vonesch
 

[Conférence de presse] Ammoniac, pollutions diverses : stop à l'agrocratie !

Quelle relation entre la ferme-usine de Wintershouse avec 1200 taurillons autorisés, et la ferme-usine de Steinseltz avec 692 000 poulettes autorisées ? Dans les deux cas, les émissions d’ammoniac ont été occultées.

Alsace Nature a contesté l’autorisation des 692 000 poulettes auprès du tribunal, au motif que l’importance et l’ des émissions d’ammoniac avaient été occultés dans le dossier d’enquête publique. Un jugement du 22 juin 2016 déboute notre association.

C’est une très mauvaise nouvelle pour la qualité de l’air, mais une bonne nouvelle pour l’agrocratie, qui peut continuer à polluer l’air, sans tenir compte des dégâts que son activité économique génère !

La veille de ce jugement, une estimation nationale du nombre de décès évités si la population était moins exposée aux particules fines a été publiée. L’ammoniac d’origine agricole est concerné. Quelles sont les réglementations et les usages qui permettent d’en arriver à cette situation et à un tel jugement? Pourquoi le pâturage n’est il pas développé alors qu’il est le meilleur moyen de lutter contre les émissions atmosphériques des bovins ? Que faire pour protéger la santé publique et les milieux naturels ?

Pour dénoncer ces pratiques, Alsace Nature a tenu une conférence de presse le 5 août 2016 à 10h à Wintershouse. A cette occasion la lettre ouverte envoyée aux Ministres de l’Environnement et de l’Agriculture a pu être présentée.

> Téléchargez la lettre ouverte ici <

Avec le GCO, la France s'assoit sur ses engagements européens : Alsace Nature porte plainte

Communiqué de presse – Alsace Nature – Plainte contre le GCO
Mercredi 20 juillet 2016
 
Avec le GCO, la France s’assoit sur ses engagements européens : Alsace Nature porte plainte
 
Depuis plusieurs mois, les services de communication de l’État, de la CCI du Bas-Rhin et de la multinationale Vinci vantent les mérites de leur projet d’autoroute à 700 millions d’euros, si moderne et porteur de solutions à la pollution de l’air, la congestion de Strasbourg, la dégradation de la biodiversité, etc.
 
Or, le projet de Grand Contournement Ouest de Strasbourg (GCO) n’a non seulement rien de novateur (il date des années 1970 !), mais il viole carrément deux directives européennes que l’État français a ratifiées. C’est le sens des plaintes qu’a adressé Alsace Nature à la Commission européenne et du courrier d’information adressé à la Banque européenne d’investissement (BEI)
 
Une directive Habitat-Faune-Flore foulée au pied
 
Rappelons que la France s’est vue condamnée le 9 juin 2011 par la Cour de justice de l’Union européenne pour « insuffisance de mesures de protection du Grand hamster » au titre de la directive Habitats Faune Flore (directive 92/43/CEE). Cinq ans après, la fédération alsacienne des associations de protection de la nature constate que rien n’a changé pour l’espèce, bien au contraire : sa régression se poursuit. Ce qui n’a pas empêché le Premier ministre de signer en janvier 2016 un acte de concession permettant de lancer la construction du GCO, qui viendra encore fragmenter l’habitat du hamster. Si jusqu’à présent la Commission européenne avait suspendue une condamnation pécuniaire de la France, le GCO pourrait coûter à l’avenir des millions d’euros d’amende aux contribuables !
 
Étude d’impact, vous avez dit ?
 
Dans sa précipitation à ouvrir un nouveau chantier pour le géant du BTP Vinci (le même qu’à Notre-Dame-des-Landes !), la France a oublié l’un de ses autres engagements : celui d’évaluer les incidences environnementales des grands projets publics et privés (directive 95/337/CEE). Or, le GCO viole plusieurs règles édictées par cette directive. Exemple : le projet n’a été soumis à aucune autorité environnementale sérieuse. Pas étonnant, si l’on en juge par les dégâts que cette autoroute causerait sur les populations d’espèces protégées, des milieux aquatiques, des zones humides et des corridors écologiques présents sur le tracé ! Enfin, le projet ayant d’inévitables répercussions côté allemand, la France est tenue de notifier le projet à nos voisins d’outre-Rhin, ce qu’elle n’a pas fait.
 
Dans ce contexte, Alsace Nature vient de saisir la Commission européenne pour non-respect de ses directives et adresse en parallèle un courrier d’information à la BEI, qui semble vouloir s’engager dans le projet de GCO. En effet, la Banque européenne d’investissement est très attachée au respect de principes sociaux et environnementaux pour consentir au financement d’un projet.
 
« Ces plaintes sont un nouveau pas dans le combat juridique contre le GCO et d’autres recours sont à venir. Rappelons que si cette autoroute avait pour but d’améliorer le quotidien des Alsaciens, nous accepterions de discuter des modalités. Mais les conséquences du GCO seront catastrophiques à tous les niveaux : encore plus d’embouteillages, une qualité de l’air toujours plus dégradée, la perte de terres agricoles et l’érosion de la biodiversité. GCO 2016, tous perdants ! » déclare le président régional d’Alsace Nature, Daniel Reininger.
 
 

[communiqué de presse] Reprise de l'abattoir de Holtzheim : l'occasion de « monter en gamme »

[communiqué de presse] Reprise de l'abattoir de Holtzheim : l'occasion de « monter en gamme »

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Communiqué de presse du 23 juin 2016
Alsace Nature – Réseau agriculture
Reprise de l’abattoir de Holtzheim : l’occasion de « monter en gamme »

La coopérative de producteurs de bovins et de porcs qui gère l’abattoir de Holtzheim (Eurométropole) est placée en redressement judiciaire, et ce malgré les importantes aides qui lui ont été apportées au fil des ans. L’abattoir est en attente d’un repreneur.
Ce contexte de crise de l’élevage bas-rhinois amène Alsace Nature, Fédération régionale des associations de protection de la nature et de l’environnement, à rappeler, comme l’ont fait des éleveurs tels que Thierry Schweitzer ou Laurent Klein, que c’était une erreur stratégique d’avoir positionné cet abattoir essentiellement sur la production de volumes de viandes quelconques, fussent-elles alsaciennes. En effet, l’Alsace ne produit qu’une faible part de sa consommation et le bassin de consommation alsacien pourrait aisément absorber une production locale dont le mode de production serait plus « haut de gamme » que le modèle dominant.
Alsace Nature, par la voix des responsables de son réseau « agriculture », se souvient avec tristesse et amertume des nombreuses enquêtes publiques et autres occasions au cours desquelles l’association demandait notamment aux producteurs de porcs alsaciens de s’orienter vers des modes de production plus ambitieux et plus respectueux des animaux, en particulier de leur accorder une litière de paille et de bannir les cages à truies (ce que la Suisse a su faire depuis longtemps). Jamais nous n’avons été écoutés.
Les Commissaires enquêteurs (à une exception près), l’administration ou les élus ont toujours suivi les professionnels dans leurs certitudes économiques, plébiscitant une production conventionnelle, industrielle, banale. Or, la consommation de viande baisse inéluctablement. Les citoyens s’interrogent de plus en plus sur le traitement réservé aux animaux et sur les impacts de l’élevage intensif sur l’environnement.
Alsace Nature et son réseau « agriculture » considèrent que la crise actuelle est une opportunité pour un revirement salutaire. Aujourd’hui, le défi est de pouvoir justifier d’une plus-value avec une prestation supérieure, tant en matière de bien-être animal qu’en matière d’environnement et de conditions de travail. A l’heure où l’information est de plus en plus facilement accessible, les cahiers des charges des productions animales doivent comporter des exigences concrètes, pertinentes, transparentes. C’est ce qui correspond à la Responsabilité Sociale des Entreprises. Quant à l’abattage des animaux, Alsace Nature partage l’analyse des experts qui préconisent une vidéosurveillance permanente pour garantir un traitement correct des animaux tant qu’ils sont vivants.
Contact Presse :
Anne Vonesch – Vice-présidente Alsace Nature – Réseau Agriculture : 06 89 66 71 50
 

[convergence des luttes] Alsace Nature et FNE opposées à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes – participez aux "semailles de la démocratie"

[convergence des luttes] Alsace Nature et FNE opposées à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes – participez aux "semailles de la démocratie"

Dans un soucis de Convergence des Luttes, Alsace Nature, ainsi que sa fédération nationale France Nature Environnement (FNE) sont vivement opposés au projet d’Aéroport à Notre-Dame-des-Landes.
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Pour connaitre les raisons de notre opposition, nous vous invitons à consulter le dossier de FNE : NDDL 12 raisons de dire non

Tout comme pour le GCO (Grand Contournement Ouest de Strasbourg), la réalisation de ce projet entrainerait la destruction d’espaces naturels, de terres agricoles … et les fonds publics engagés ne serviront pas l’intérêt général mais les profits de la multinationale Vinci !
 

Si comme nous, vous êtes opposés à l’aéroport de NDDL, nous vous invitons à participer aux Semailles de la démocratie, grande fête à Notre-Dame-des-Landes qui aura lieu samedi 9 et dimanche 10 juillet 2016.
Pour vous y rendre, vous avez la possibilité de rejoindre les Amis de la Conf’Alsace qui organisent un bus 
Les arrêts et horaires
Départ le vendredi 8 juillet au soir
  • 17h00 : départ de Cernay, sur la route de Thann à côté de la halle du marché, pour les passagers de la région mulhousienne, des vallées de Masevaux, Thann et Guebwiller
  • 17h40 : Colmar : arrêt à Logelbach, parking Leclerc
  • 18h40 : Strasbourg ; à côté de la gare, face au Crédit agricole
  • 21h : Moncel les Lunéville : sur le parking du Lidl
  • 21h30 : Nancy Brabois : à l’arrêt de tram coté hôpital
  • 22 h : Dommartin les Toul : à la station de carburant sur l’autoroute A4
  • 23 h : Ligny en Barrois : devant Ligny Automobiles, 61 rue des Etats-Unis (sur la N135, avant de rejoindre la N4)
  • 23h45 : Saint-Dizier, 1ère station service à la sortie de la ville sur la N4
  • 00h10 : Vitry le François (sous réserve)
Arrivée à Notre Dame des Landes (lieu-dit Montjean) samedi entre 9 et 10 h
Départ de NDDL le dimanche 10 à partir de 18 h
Retour dans la nuit du dimanche au lundi (arrivée au dernier arrêt vers 11h du matin)
L’heure de retour n’est pas définitive ; elle dépendra de vous partipants-es. Elle peut être avancée ou reculée.
Lors de la réservation, donnez-nous votre avis de même que pour l’heure de départ à Cernay le vendredi.
Comme il faut passer la nuit du samedi au dimanche sur place, prévoyez une tente pour camper.
Le cout proposé pour le voyage aller/retour est de 60 euros*.
Pour y arriver, cela dépendra de vous, des associations auxquelles vous adhérez et de celles et ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas venir mais qui souhaitent apporter leur contribution.
Les collectifs et associations qui souhaitent s’associer à la démarche sont les bienvenues.
*Le ramassage pour un autocariste a un coût ; cela explique le choix des arrêts. Le prix du bus est de 3225 euros plus les frais d’hôtel et de repas des chauffeurs (base 300 euros). C’est pourquoi nous proposons 60 euros pour le trajet aller/retour.
Vous pourrez faire du covoiturage à partir des villes où aucun arrêt n’est prévu.
Sur demande nous vous mettrons en contact avec les personnes qui viennent du même endroit.
Les personnes ne pouvant être du voyage peuvent aussi payer tout ou partie d’une place, voire plus ! Merci à elles.
Dans la limite du possible, ce tarif pourra être abaissé ; merci de nous contacter.
Inscriptions
Contacts pour tous renseignements :
◘ Irène GUNEPIN • 06 81 71 54 52 • gunepin.irene@wanadoo.fr
◘ Martine HERBER • 03 88 44 06 69 ou 06 02 31 21 59 • herber.martine@orange.fr
◘ Béatrice QUETANT • 03 29 86 10 50 • confederation.paysanne.55@wanadoo.fr
◘ Christian VINCENT • 03 89 71 26 22 • christian.vincent68@orange.fr
Chèques à faire à l’ordre
de la Confédération Paysanne et envoyer à :
pour l’Alsace : Christian VINCENT 277 Schoultzbach 68370 ORBEY – 03 89 71 26 22
pour la Lorraine : Béatrice QUETANT, Confédération paysanne 20 rue du 19ème BCP 55100 VERDUN – 03 29 86 10 50 • confederation.paysanne.55@wanadoo.fr
Merci d’accompagner votre chèque des renseignements suivants :
  • lieu de montée dans le bus
  • téléphone portable si vous en avez un ; sinon un N° de fixe
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