COLLOQUE – Déshumaniser, désanimaliser, de l’abattoir à la viande in vitro

livre-animaux-1Ce colloque organisé, le 5 et 6 décembre 2013, conjointement par l’Université de Strasbourg (EA 3071) et l’INRA (UMR Innovation) traite du lien social que les éleveurs entretiennent avec leurs animaux, mais aussi de l’attachement de l’homme à l’animal, de leur identification réciproque et des souffrances partagées lorsque l’animal est mis à mort.
Cette rencontre interdisciplinaire vise à favoriser le débat entre les plus grands spécialistes de la question animale. Ce sont pour la plupart des chercheurs en sociologie, en psychologie, des philosophes ou des psychanalystes, mais aussi des écrivains, des journalistes qui centrent leurs travaux sur les relations entre humains et animaux et la place de la mort des animaux dans ces relations.
Ces rencontres invitent également des professionnels, femmes et hommes qui travaillent au quotidien avec les animaux et qui nous feront partager leur expérience de la vie commune avec les bêtes.
Anne VONESCH, membre d’Alsace Nature et responsable du Réseau Agriculture interviendra vendredi 6 décembre, de 16h à 17h sur  « L’élevage, une alternative aux productions animales ? » en compagnie de Thierry SCHWEITZER et Armand TOUZANNE.
A partir d’un état des lieux des problèmes liés à l’abattage industriel des animaux, nous réfléchirons aux alternatives possibles à l’abattoir industriel et à la consommation carnée et nous analyserons les questions politiques posées par les rapports qu’entretiennent aujourd’hui les hommes et les animaux.
 
Programme disponible en téléchargement : ICI
Inscription en ligne uniquement à l’adresse suivante :  http://registration.gipco-adns.com/site/2074/Bulletin+d+inscription+au+colloque
Renseignements colloque à l’adresse suivante : http://ea3071.unistra.fr/activites/colloque/
EA 3071 SULISOM – UDS
12, rue Goethe – F-67000 STRASBOURG
Tél: + 33 (0)3.68.85.19 38
Mail: sandrine.ame@unistra.fr

Projet de poulailler industriel à Hohatzenheim : réunion d'information le 26 septembre

Alsace Nature a été sollicitée récemment par des habitants de Hohatzenheim qui s’inquiètent des nuisances que pourraient provoquer l’installation d’un poulailler industriel à 300 mètres du village.
Alsace Nature suit de près ce dossier, d’autant plus que le nombre de projet d’installation de poulaillers industriels semble en augmentation actuellement dans le Bas-Rhin.
Nos représentants participeront à la réunion publique d’information
prévue le 26 septembre dans la salle communale de Hohatzenheim à 20 heures.
Celle-ci est destinée, en présence du maire et de l’exploitant à l’origine du projet, à informer tous les concitoyens concernés par l’enquête publique et/ou le plan d’épandage du future poulailler industriel de 44 000 poulets à chair.

7 septembre : table ronde sur l'agriculture en ville "Une agriculture en ville, de l'utopie à la réalité"

7 septembre : table ronde sur l'agriculture en ville "Une agriculture en ville, de l'utopie à la réalité"

Une agriculture en ville, de l’utopie à la réalité
Samedi 7 septembre à 11 heures

Quelles places et quels moyens pour une agriculture en ville ? Une agriculture de proximité peut-elle reprendre place autour et au sein de la cité ? La Ville de Strasbourg et la Chambre d’Agriculture se sont associées pour construire ensemble une stratégie de développement durable de l’agriculture locale en respectant l’équilibre entre les enjeux économiques, environnementaux et sociaux. Où en sommes-nous aujourd’hui ? Comment gérer le foncier, valoriser les pratiques agricoles respectueuses de l’environnement et aller dans le sens d’une proximité avec les habitants ?
Françoise Buffet, adjointe au Maire de Strasbourg en charge de l’environnement, Hélène Clerc, agronome et chargée de mission à l’Organisation Professionnelle de l’Agriculture Biologique en Alsace et Jacques Gratecos, président de l’ADIR engagé dans un projet d’agro-quartier à la Robertsau répondront à toutes vos questions, Guy Wach, journaliste à France Bleu Alsace animant cet échange.

Modalités pratiques

De 11h à 12h30, entrée libre.
A l’issue de la table ronde, les participants pourront déguster les bonnes tartes flambées de Bussierre, bio et de proximité !

Contacts presse

Bernard IRRMANN
Vice-Président de SINE
Centre d’Initiation à la Nature et à l’Environnement de Bussierre
Tél. 03 88 31 63 65
bernard.irrmann@laposte.net
Elisabeth Kulus
Directrice de SINE
Centre d’Initiation à la Nature et à l’Environnement de Bussierre
Tél. 03 88 31 63 65
bernard.irrmann@laposte.net
Centre d’Initiation à la Nature et à l’Environnement de Bussierre
155 rue Kempf
67000 STRASBOURG
Tél 03 88 35 89 56
www.sinestrasbourg.org

Festival L'Avide Jardin, les 30, 31 août et 1er septembre 2013 à Muttersholtz.

Festival L'Avide Jardin, les 30, 31 août et 1er septembre 2013 à Muttersholtz.

3 jours d’effervescence, autours du conte, des arts de la rue, de la marionnette, du théâtre d’objet, du cirque, du « bien manger« , se clôturant chaque soir en fanfare et en concerts sous les étoiles résistantes et les guirlandes colorées de nos chapiteaux.
Un festival populaire, rassemblant les habitants du village, les jeunes et moins jeunes, les producteurs locaux, les entreprises et des artistes venant de France, de Belgique et d’Espagne autour d’un légendaire construit en commun: un collectif de conteurs, à l’imagination lustrée, aux oreilles cirées et au sourire repassé est parti à la rencontre des villageois pour recueillir bien des histoires…
L’édition 2013 s’appuiera sur l’assiette des habitants afin de créer et décliner tout un légendaire : nous seront rassemblés autours d’un imaginaire teinté de cuisine des paysages…
Voir la présentation du Festival et les tarifs.

L’Avide Jardin 2009 -retour en images- from BARDAF lénaïc eberlin on Vimeo.

Les résultats de la consultation du public

Le Comité de bassin a consulté les habitants du bassin du Rhin et de la Meuse (partie française) sur l’avenir de l’eau et des milieux aquatiques de leur territoire du 1er novembre 2012 au 30 avril 2013.
La consultation montre clairement le soutien des participants aux enjeux communs à tous les bassins.
Rappelons ces enjeux :

  • Garantir une eau potable en quantité et de qualité suffisantes, en particulier vis-à-vis des pollutions diffuses agricoles
  • Retrouver les équilibres écologiques, restaurer la biodiversité, véritable patrimoine naturel
  • Anticiper pour mieux s’adapter au changement climatique
  • Eliminer les substances dangereuses dans l’eau
  • Replacer la gestion de l’eau dans l’aménagement du territoire

Les enjeux proposés sont prioritaires ou importants pour au moins 9 personnes sur 10 s’étant exprimées. L’élimination des substances dangereuses dans l’eau et la garantie d’une eau potable sont même prioritaires pour plus de 8 personnes sur 10.
Garantir une eau potable en quantité et de qualité suffisantes, en particulier vis-à-vis des pollutions diffuses agricoles, est moins prioritaire aux yeux des moins de 25 ans ainsi que des agriculteurs. Les cadres et professions libérales jugent au contraire cet enjeu plus prioritaire. Les Alsaciens y sont également plus sensibles.
Retrouvez l’ensemble des résultats ici.

Etalement urbain : politique de la CUS

Alsace Nature a prévu d’organiser une journée de réflexion sur la thématique de l’étalement urbain en octobre prochain
 
Illustration de cette problématique avec cet article paru sur Rue89 Strasbourg, le 28 juin 2013 et intitulé :  » Coup de frein à l’étalement urbain : 534 ha agricoles « sanctuarisés » dans la CUS »

Extrait : « Cet effort est insuffisant pour l’association Alsace Nature, dont le président Maurice Wintz souhaite «un moratoire sur la consommation d’espaces pendant au moins 20 ans». Il s’explique : «Pour devenir innovant, il faut suffisamment de pression. C’est le seule solution pour trouver de nouvelles façons d’urbaniser. L’idée serait pendant le moratoire d’avoir un bilan à zéro.
C’est à dire que si l’on urbanise une zone, il faut en désurbaniser une autre, quitte à la dépolluer. Tant que ce sera facile de grignoter des terres, on sera dans le gaspillage d’espaces.
Ce qui est gênant aussi avec cette politique de densification de la ville, c’est qu’elle risque de supprimer les espaces interstitiels, ces terres agricoles qui, comme à la Robertsau, bénéficient de pratiques culturales moins intensives qu’à la campagne. Conserver cela, c’est l’un des vrais enjeux du PLU.»
Par ailleurs, Alsace Nature souhaiterait qu’au niveau national, les autorités décident que les PLU puissent imposer tel ou tel type d’agriculture dans certains «endroits stratégiques».
Sur le thème de la consommation d’espace, la fédération d’associations de protection de l’environnement organisera des Journées d’études cet automne.

Lire l’article en entier