Retour sur la mobilisation contre Monsanto le 21 mai

Retour sur la mobilisation contre Monsanto le 21 mai

Le 21 mai était organisée une journée de mobilisation contre Monsanto-Bayer et l’agro-industrie.

A Strasbourg, une centaine de personnes se sont rassemblées pour défendre :

  • la biodiversité,
  • l’agroécologie,
  • l’agriculture sans pesticides de synthèse, ni OGM,
  • la santé de toutes et tous,
  • la reconnaissance et la réparation des victimes du système agro-industriel
  • une alimentation saine et accessible à toutes et tous,
  • la redistribution équitable de l’argent de la PAC,
  • une meilleure justice environnementale,
  • et enfin, la sortie des traités de libre-échange.

 

Bruno Dalpra, membre du groupe MAM Strasbourg a introduit la journée en rappelant l’importance de continuer la mobilisation.

« Notre mouvement a déjà fait reculer l’ancien numéro mondiale Monsanto. Son rachat en 2017 par Bayer, n’a pas éteint pour autant le mouvement. Au contraire, la prise de conscience de l’opinion publique a obligé les industriels de changer leur stratégie marketing.

Seulement, à l’heure où les scandales et les procédures en justice s’accumulent, nous devons poursuivre notre pression citoyenne…
Poursuivre nos mobilisations pour dénoncer ce système agro-industriel destructeur et promouvoir les alternatives pour en faire un modèle vertueux pour la santé humaine et la biodiversité. Merci. »

Quatre prise de parole se sont déroulées ensuite sur :

  • l’impact sur la biodiversité, par Lucile Kugler, représentant Anne Vonesch pour Alsace Nature ;
  • l’impact sur l’eau, par Gwenaël Imfeld, chercheur à l’Institut Terre & Environnement de Strasbourg ;
  • l’impact sur la santé humaine, par Marie-Madeleine Braud, membre du Réseau Environnement Santé ;
  • l’importance de l’agriculture bio, Héléne Faust, paysanne à la Ferme familiale Faust à Hatten et membre de la Confédération Paysanne.

 

Ensuite, les manifestants ont marché dans les rues de Strasbourg pour informer et interpeller le public.

Marche contre Monsanto-Bayer

Marche contre Monsanto-Bayer

Samedi 21 mai 2022,
pour la 10ème année consécutive et après 5 années d’absence,
à STRASBOURG, nous nous Rassemblerons sur la PLACE KLEBER à partir de 13h30,
pour demander l’arrêt de la chimie et manipulation génétique dans nos processus alimentaires, notamment en agriculture.
PROGRAMME :
13h30 : début du Rassemblement
14h00 : prises de parole
14h30 : départ de la Marche
L’APPEL DE STRASBOURG :
Samedi 21 mai 2022 pour la dixième année consécutive, des milliers de personnes se mobiliseront à nouveau pour dénoncer le système agrochimique industriel et ses conséquences désastreuses sur la santé humaine et l’environnement en France et ailleurs dans le monde.
A Strasbourg, des associations, syndicats ou collectifs appellent à vous rassembler à partir de 13h30 sur la place Kléber. Plusieurs prises de paroles auront lieu à 14h, suivie d’une marche dans les rues de la capitale européenne.
Plus que quiconque, vous savez combien la Sixième extinction de masse est devenue l’enjeu majeur du 21è siècle.
Aujourd’hui, ces entreprises et l’agrochimie en général, veulent nous faire croire qu’elles agissent pour notre bien commun. C’est faux ! Ces entreprises nous empoisonnes pour ensuite nous vendre des médicaments pour nous soigner.
Nous ne pouvons plus accepter cette hypocrisie au nom du capitalisme libérable.
Nous ne pouvons plus accepter que les travailleuses et travailleurs de ces industries comme les ouvrières et ouvriers agricoles, soient prisonnier d’un système qui les asservies pour des salaires de misères et qui peut aussi les tuer sans reconnaissance de leurs bourreaux employeurs.
Le 21 mai prochain, venez marcher pour défendre :
🟢 la biodiversité
🟢 l’agroécologie et l’élevage paysan
🟢 l’agriculture sans pesticides de synthèse, ni OGM
🟢 la santé de tou·tes
🟢 la reconnaissance et la réparation des victimes du système agro-industriel (agent orange, chlordécone, glyphosate et autres pesticides)
🟢 l’alimentation saine accessible à tou·tes
🟢 la redistribution équitable de l’argent de la PAC
🟢 la justice environnementale
🟢 la sortie des traités de libre-échange
A l’heure où les scandales et les procédures en justice s’accumulent (chlordécone, agent orange, glyphosate, nouveaux OGM…), nous devons nous mobiliser massivement pour dénoncer ce système agro-industriel destructeur et promouvoir les alternatives pour en faire un modèle vertueux pour la santé humaine et la biodiversité.
Samedi 21 mai, à Strasbourg, soyons nombreuses et nombreux pour une alimentation saine, dépourvu de chimie et accessible à toutes et tous.
Premiers signataires :
• Marche Monsanto-Bayer Strasbourg
• Vent de luttes entre Vosges et Rhin
• Alsace Nature
• Citoyens pour le climat
• Strasbourg Initiation Nature Environnement (SINE)
• Nous Voulons des Paysans 67
• Alternatiba Strasbourg
• Le Chaudron des alternatives
• Cantine Sans Plastique France
• Greenpeace – Groupe Local de Strasbourg
Lien vers l’événement facebook : https://www.facebook.com/events/1347985548960924?
Marche pour le Futur – 9 avril à Strasbourg, Mulhouse, Colmar

Marche pour le Futur – 9 avril à Strasbourg, Mulhouse, Colmar

Guerre en Ukraine, crises climatique et sanitaire, explosion des inégalités, montée des discours de haine, violences sexistes et de genres… Nombreuses sont les raisons du découragement et de la paralysie. À quelques jours de l’élection présidentielle, on veut nous faire croire que l’histoire est déjà écrite.

NOTRE FUTUR NOUS APPARTIENT !

Mais il ne tient qu’à nous de l’écrire. Le 9 avril, la veille du premier tour, nous nous rassemblerons par centaines de milliers. Pour faire des cinq prochaines années celles de la justice, du climat, de l’égalité et de la paix. Pour enfin nous retrouver et porter haut et fort nos valeurs, celles du monde de demain. Nous n’attendrons pas 5 ans de plus pour le bâtir.

    • Pique-nique et Marche Citoyenne pour le Climat à Strasbourg

MARCHE POUR LE FUTUR à Strasbourg @ 11h Place de la République / 14h Place Kléber

Le samedi 9 avril, à la veille de l’élection présidentielle française, la mobilisation POUR LE FUTUR sera aussi à Strasbourg, dans une ambiance festive, familiale, apartisane et non-violente !

Ainsi, Strasbourg Action Climat (collectif dont fait partie Alsace Nature) vous donne rendez-vous samedi à partir de 11h sur la place de République à Strasbourg pour un pique-nique militant, suivi à 14h d’un rassemblement sur la place Kléber, puis une marche dans les rues de la ville.

VOIR LE PROGRAMMEICI

 

 

      • Marche Citoyenne pour le climat et un futur désirable à Colmar

à COLMAR, le RDV pour la marche est fixé à 10h30 place Rapp

Le 9 avril, nous nous rassemblerons pour une grande marche citoyenne pour défendre un futur désirable, notre futur !

Justice, climat, paix – pour que ce monde désirable advienne, mobilisons-nous dans la rue et dans les urnes et construisons-le, ensemble !

Evénement facebook : https://www.facebook.com/events/712693856388611/?

 

  • Marche Citoyenne et Pique-nique pour le Climat à Mulhouse

>11h – Rassemblement au square du monument aux morts (devant la clinique du Diaconat Roosevelt) et prise de parole
> 12h30 – Arrivée au Parc Steinbach et pique-nique citoyen !

Evénement facebook : https://www.facebook.com/events/741334360606025/?

 

Un ciné-débat sur les pesticides et les abeilles dans le Kochersberg

Un ciné-débat sur les pesticides et les abeilles dans le Kochersberg

Le groupe local Alsace Nature Kochersberg organisait le 30 mars dernier, un ciné-débat dans le cadre de la semaine des alternatives aux pesticides, qui a rassemblé un quarantaine de participants .

Après la projection du film « Le cri de l’abeille » de Cyril Romano, a eu lieu un débat avec la salle.

Les intervenants : Maurice Wintz pour Alsace Nature et Bernard Schneider et Isabelle Mey pour l’association Apikochersberg ont donné leurs impressions sur le film et répondu aux questions du public.

 

 

La plus grande partie des interventions allaient dans le même sens que les personnes interrogées dans le documentaire.

Afin d’éviter la disparition des abeilles domestiques mais aussi des autres insectes pollinisateurs, il est important de :

  • Bien observer la nature pour mieux la protéger
  • Planter des plantes mellifères
  • Ne plus utiliser de produits nocifs (agriculteurs et particuliers)
  • Défendre les abeilles au niveau juridique (ex avec pollinis) pour protéger le patrimoine génétique de l’abeille noire notamment
  • Sortir du modèle de monoculture
  • Modifier l’enseignement dans les formations agricoles > sensibilisation plus forte à la biodiversité
  • Quand il y a diversité de pollinisateurs, les rendements sont plus importants dans les cultures

 

Bernard Schneider, président de Apikochersberg a témoigné : « cela fait 40 ans que j’ai des abeilles, … j’en ai à Strasbourg près du jardin botanique, et à la colline d’Oberhausbergen … depuis une quinzaine d’année mes abeilles de la ville se portant mieux que celles de la campagne ».

Paradoxalement, en ville il y a plus de diversité . A la campagne il y a trop de monoculture

 

Isabelle Mey, également apicultrice et membre de Apikochersberg, a rappelé que 80% de la biomasse a disparu :

https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/pesticides-en-france-un-rapport-accablant-mais-peu-d-ambition-5686165? >> rapport publié en 2018 d’une mission conjointe de sénateurs et de députés sur l’impact des pesticides sur la santé humaine et sur l’environnement en France

Une étude de la Krefeld Entomological Society parue le 18 octobre 2017 dans la revue PlosOne montre qu’en vingt-sept ans plus de 75 % de la biomasse des insectes volants a disparu au sein d’espaces pourtant protégés en Allemagne. » Cependant, le même constat est dressé de ce côté du Rhin. « Des travaux menés en France par V. Bretagnolle, notamment sur la Zone Atelier du CNRS Plaine et Val de Sèvre, démontrent le même déclin des insectes terrestres (80 %) en exploitant des données recueillies depuis vingt-cinq ans. Ils font supposer que cette évolution touche toute l’Europe. »

Elle a rappelé la toxicité des pesticides pour les insectes mais aussi pour les humains.

D’après des études récentes, les pesticides agiraient sur le microbiote aussi bien chez les insectes que chez les humains.

 

Maurice Wintz, d’Alsace Nature, a insisté sur la nécessité de changer les pratiques agricoles et notamment de faire évoluer les règles de la PAC (les agriculteurs ne pourront pas seuls changer les choses > il faut changer le système)

Il a aussi rappelé l’importance des milieux situés dans les « interstices » : bords de parcelles, de chemins etc … Il faut y planter des haies, pratiquer des fauches tardives.

Il a conseillé la lecture d’un livre très intéressant sur le sujet « réconcilier Nature et agriculture » de Vincent Bretagnolle, Vincent Tardieu, chercheurs au CNRS.

 

Dominique Daul, agriculteur, a dit qu’il était d’accord avec les interventions des autres participants. Il a donné des exemples de changements de pratiques agricoles qui se font tout doucement : mettre des plantes mellifères dans les zones de non traitement (ZNT) autour des villages par exemple.

Il reconnait que ce n’est pas suffisant mais le système économique est tel qu’il est difficile de changer rapidement les choses.

Jean-Charles Lambert, maire de Stutzheim-Offenheim a témoigné de quelques avancées sur le ban communal de sa commune, notamment pour ce qui concerne la trame verte et bleue où des travaux de renaturation ont été réalisés avec le SDEA le long de la SOuffel.

René Wunenburger, maire de Griesheim, a regretté que dans sa commune, il était plus difficile de convaincre les agriculteurs.

Enfin, il a été convenu que les agriculteurs et les apiculteurs devaient travailler ensemble (aux côtés des associations environnementales) pour faire émerger de nouvelles pratiques plus respectueuses de la biodiversité.

[biodiversité] Disparition des haies : le groupe local Bruche aval témoigne

[biodiversité] Disparition des haies : le groupe local Bruche aval témoigne

« Voilà la toute dernière haie champêtre entre Altorf, Dachstein et Duppigheim », c’est par cette première phrase que Christophe Klein, du groupe local Bruche-Aval d’Alsace Nature a expliqué à Thibault Vetter, journaliste à Rue89 Strasbourg, l’importance de préserver les haies, lors d’un reportage sur le terrain en ce début d’année 2022.

Lors de cette visite sur le territoire de la basse vallée de la Bruche, le groupe local d’Alsace Nature a dénoncé le défrichage par les agriculteurs, en 20 ans, de 4 kilomètres de haies autour d’Altorf et Dachstein. Or ces haies sont des habitats indispensables pour a survie des oiseaux, des insectes et des micro-mammifères dans les zones de cultures.

photo : Nicolas Buhrel

Selon Christophe Klein, dans la haie qui subsiste à Altorf « C’est là que niche le dernier couple de traquet pâtre des environs. La pie grièche écorcheur trouve aussi refuge ici ».

 

 

 

 

Le problème est que ces alignements d’arbustes qui se trouvent le plus souvent dans l’emprise de propriétés agricoles, gênent les exploitants lorsqu’ils passent avec leurs machines. Or, rien ne les empêche de couper les haies, sauf entre le 15 mars et le 31 juillet comme il est stipulé dans des arrêtés préfectoraux dans le Bas-Rhin et le Haut-Rhin.

Heureusement, des associations comme Alsace Nature, la Ligue de Protection de Oiseaux et Haies Vives d’Alsace font des actions de sensibilisation ainsi que des chantiers de plantations (par exemple ICI  et LA ).  Mais cela ne suffit pas pour enrayer le déclin de la biodiversité, il faudra aussi convaincre les agriculteurs (et aussi les particuliers) de préserver les haies existantes, notamment avec des techniques d’entretien plus « douces ».

 

 

« La grande haie de Dachstein se trouve en bordure d’une prairie, protégée dans le cadre d’une mesure compensatoire du GCO. À part elle, quelques ensembles de petits arbustes se dressent de manière éparse dans les alentours. « Petit à petit ils sont grignotés », remarque Christophe Klein. Il se souvient que « dans les années 70, il y avait 30 couples de courlis cendré » dans le secteur. Aujourd’hui, cette espèce a complètement déserté l’endroit. Idem pour le vanneau huppé. » D’après lui, le traquet pâtre, la pie grièche écorcheur, le bruant jaune et l’alouette des champs disparaitront aussi, si les haies continuent à être détruites. »

LIRE L’ARTICLE DE RUE89 STRASBOURG

Alsace Nature demande que le Plan climat Bruche-Mossig se mette en conformité avec  la Loi Climat et avec le SRADDET

Alsace Nature demande que le Plan climat Bruche-Mossig se mette en conformité avec la Loi Climat et avec le SRADDET

Alsace Nature a participé à la consultation récente sur le Plan Climat du PETR Bruche-Mossig  et a rédigé une contribution.

Nous demandons que ce Plan climat (PCAET) se mette en conformité avec la Loi Climat et Résilience et avec le Schéma Régional d’Aménagement, de Développement Durable et d’Egalité des Territoires (SRADDET) du Grand Est. Nous estimons qu’il est urgent d’abandonner le scénario dit « volontariste », et d’adopter un scénario exemplaire, s’inspirant du scénario « Génération frugale » de l’ADEME.

Dans cette contribution, Alsace Nature souligne le travail qui a été fait « avec des actions pertinentes et intéressantes« , notamment « sur les énergies renouvelables et sur la mobilité qui sont des défis particulièrement difficiles« . Le principe de reconnaître et de promouvoir des actions exemplaires, dans notre secteur ou d’ailleurs, est pertinent et réaliste.

Mais nous avons également relevé un manque d’ambition pour atteindre certains objectifs : « la prédominance de cette méthode douce, qui ne dérange personne, reflète aussi le manque de moyens et, nous le verrons, le manque d’ambition. »

En effet, alors que le SRADDET avait osé des objectifs plus ambitieux, pourquoi alors être moins téméraire au niveau Bruche-Mossig qu’au niveau Grand Est  ? Le projet de PCAET prévoit une baisse de 12 % des Gaz à Effet de Serre (GES) entre 2017 et 2030, tandis que le SRADDET prévoit de les diviser par 4.

Et Pire ! Il faudrait aller encore plus loin si l’on veut atteindre l’objectif de diviser par 6 (et non plus 4) les émissions des GES  à l’horizon 2050 (par rapport à 1990), conformément à la règlementation européenne et la Loi Climat et Résilience. Celles-ci prévoient une baisse de 55 % à l’horizon 2030, par rapport à 1990.

Il est difficile de se représenter la gravité et l’urgence de la crise climatique et le coût des dégâts à venir. Car il faudrait diviser les émissions moyennes d’un Français par 6. Si les sociétés industrialisées ne baissent pas leur « train de vie », alors, les températures prévisibles seront mortelles sur de grandes parties de la terre, et pourront dépasser 40° voire 50° (au cours du siècle) en Alsace.

Le SRADDET peut certes être critiqué pour avoir inscrit certains objectifs difficiles à atteindre et qui nécessitent sans doute quelques ajustements au niveau des matières premières (surtout biomasse) mais au moins il reconnaît l’urgence d’agir. Ainsi les écarts entre trajectoire PCAET et trajectoire SRADDET (page 23 de la Stratégie) ne sont pas acceptables.

En retenant le scenario « volontariste », le plan climat Bruche-Mossig retient des performances modestes voire minimalistes, tant pour 2030 que pour 2050 pour ce qui concernent les réductions des consommations et de l’empreinte carbone ou la production d’énergies renouvelables.

En conclusion, Alsace Nature demande l’adoption du scénario exemplaire et la mise en conformité avec la Loi Climat et Résilience et le SRADDET (y compris sa mise en conformité). Alsace Nature recommande aussi les trajectoires du scénario 1 Génération frugale de l’ADEME, qui est le plus sécurisant comparé à des réparations technologiques à fonctionnement aléatoire.

Nous soulignons également le manque de moyens alloué à ces questions de transition écologique, que ce soit au niveau des communes ou des inter-communalités.

Alsace Nature insiste aussi sur le fait que les aménagements du territoire doivent intégrer ces questions climatiques et les impacts sur la biodiversité.

Ainsi lorsqu’on aborde les questions d’aménagement et d’artificialisation où la Comcom de Molsheim-Mutzig a à ce jour porté et promu, avec l’ADEUS comme exécutant, un certain non-respect de la terre et de la biodiversité. L’ADEUS nomme à juste titre les pressions importantes sur les milieux agricoles et naturels. « Ainsi, en page 104 la réduction voire suppression de l’artificialisation des terres est classé en « fort » – mais pas en « très fort » : est-ce par conformisme politique ou par évaluation objective ? Toujours est-il que dans les tableaux synthétiques (pages 117 à 135) sur les effets notables, le risque le plus fréquemment pointé porte sur l’atteinte à la biodiversité, à la continuité écologique et la nature ordinaire, et le paysage. Ce serait malheureux qu’une fois de plus les actions « trame verte et bleue » ne soient que compensation de destructions. »

Alsace Nature a ensuite détaillé ses remarques et propositions par rapport aux fiches-actions du PCAET

  • Agriculture et alimentation
  • circuits alimentaires de proximité
  • Re-territorialiser le conditionnement et la transformation des produits agricoles
  • Agir sur le foncier et les cultures
  • Limiter et réduire l’imperméabilisation des sols, végétaliser
  • L’éclairage public
  • Parcours rénovation pour les particuliers
  • gestion écologique de l’eau
  • trame verte et bleue
  • Energies renouvelables
  • Forêt et bois
  • Mobilités
  • Eco-tourisme…

 

Télécharger la contribution complète d’Alsace Nature sur le plan climat Bruche-Mossig