Il y a 2 ans, une grève de la faim contre le GCO
Il y a 2 ans, jour pour jour, se terminait la grève de la faim engagée par 10 citoyens luttant contre le projet de Grand Contournement Ouest de Strasbourg.
Le Collectif GCO NON MERCI et Alsace Nature ne les oublient pas, en ce jour anniversaire.
Ces militants, soutenus par le collectif GCO NON MERCI, les associations environnementales, et de nombreux citoyens et élus locaux, avaient commencé cette grève de la faim le 22 octobre 2018 pour obtenir un moratoire sur le projet autoroutier. N’ayant pu obtenir l’annulation de la Déclaration d’Utilité Publique, ni la suspension des travaux préparatoires (le tribunal ayant invoqué des circonstances exceptionnelles pour ne pas accorder la suspension !), les militants ont pendant plusieurs semaines cessé de s’alimenter pour interpeller le président de la République et lui demander de stopper les travaux, l’invitant par-là à mettre en conformité ses paroles (« Make our Planet Great again ») et ses actes.
Devant le silence incroyable de l’Etat et des dirigeants de l’Eurométropole, conscients qu’ils n’obtiendraient rien, et pour ne pas mettre en danger la vie de certains d’entre-eux affaiblis par 30 jours sans manger, les grévistes de la faim ont cessé leur action le 20 novembre 2018, sans pour autant renoncer à lutter contre ce projet climaticide.
Deux ans après, où en est-on ?
Dans un contexte climatique et de déclin de la biodiversité particulièrement intenses, malheureusement, les opposants n’ont pas réussi à stopper le projet.
Alors que les tribunaux, saisis par Alsace Nature, n’ont toujours pas statué sur le fond du dossier, Vinci et ses sous-traitants continuent leurs travaux destructeurs ! Le jugement interviendra-t-il après l’inauguration de la mise en service de l’autoroute ?
Alors que la justice ne semble pas pressée de statuer sur le fonds du dossier, de nombreux militants ont été poursuivis en justice pour des actions non violentes visant à alerter contre la destruction de la nature et les incohérences de ce dossier… Bizarrement, lorsque les plaintes émanent de Vinci ou de l’Etat, les tribunaux ont l’air plus prompt à réagir !
Alors que rien n’est décidé concernant la requalification de l’A35 qui devait être couplée à la réalisation du GCO, nous ne savons toujours pas comment l’Etat compte réduire le problème des camions en transit dans la métropole strasbourgeoise.
Alors que des forêts (à Vendenheim et à Kolbsheim), des zones humides, des alignements d’arbres, des haies, des vergers, autant de biotopes qui abritaient des espèces rares ou non, ont été détruits, anéantis par les machines, on ne voit pas beaucoup avancer le chantier des grandes compensations environnementales censées être réalisées par Vinci avant la mise en circulation de l’autoroute.
Alors que Vinci & consorts sont dans l’obligation – selon les arrêtés préfectoraux d’autorisation – de veiller à réduite les impacts du chantier, les riverains n’en peuvent plus des nuisances sonores, de la poussière, du non respects des règles de circulation par les conducteurs d’engins dans les villages traversés …
De plus, comme le souligne Maurice Wintz, Président d’Alsace Nature, dans une tribune récente : “Le chantier du GCO n’en finit pas de dérouler son ruban mortifère à travers les forêts et cultures de l’ouest de Strasbourg. On pouvait penser, compte tenu de l’intense opposition qu’il a suscitée, et des discours quasi unanimes sur l’importance de la crise écologique, que ce serait un des derniers projets destructeurs que l’Alsace pouvait se permettre. Quelle illusion !”
En effet, depuis le début du chantier du GCO, un tas de projets d’aménagements néfastes pour l’environnement voit le jour, on peut citer par exemple le projet de liaison entre le GCO et l’aéroport d’Entzheim, les méga-entrepôts, l’agrandissement de zones d’activités du côté de Duppigheim, etc …
Des lueurs d’espoir grâce à la mobilisation des citoyens
Même si les grévistes de la faim n’ont pas réussi à faire plier le gouvernement sur le GCO, et que les nuisances à l’environnement continuent en Alsace et ailleurs, un vaste mouvement citoyen s’est développé suite aux actions menées contre ce projet climaticide, que ce soit à travers les marches pour le climat, les actions des décrocheurs de portraits d’ANV COP21, les mobilisations contre d’autres projets (Stocamine, Amazon, … ).
Et parfois la mobilisation amène de belles victoires, comme l’abandon récemment de l’implantation d’Amazon en Alsace, ou au niveau national, la décision, ce 19 novembre, du Conseil d’Etat demandant à l’Etat français de tenir ses engagements par rapport au climat et de justifier sous 3 mois que la trajectoire de réduction des émissions de gaz à effets de serre à horizon 2030 pourra être respectée !
Nous ne remercierons jamais assez Christine, Aurélie, Rachel, Elisabeth, Maurice, Pierre, Michel, Jean-Jacques, Marc, et Jean-Jacques ainsi que tous ceux qui les ont accompagnés il y a 2 ans lors de cette grève de la faim, d’avoir montré la voie et contribué à l’engagement de beaucoup de citoyens pour les questions environnementales et climatiques. Merci encore à eux !
Article sur le site GCO NON MERCI : https://gcononmerci.org/actus/il-y-a-2-ans-une-greve-de-la-faim-contre-le-gco/
[Tribune] L’imposture de la transition écologique
Le chantier du GCO n’en finit pas de dérouler son ruban mortifère à travers les forêts et cultures de l’ouest de Strasbourg. On pouvait penser, compte tenu de l’intense opposition qu’il a suscitée, et des discours quasi unanimes sur l’importance de la crise écologique, que ce serait un des derniers projets destructeurs que l’Alsace pouvait se permettre. Quelle illusion !
Il suffira de quelques exemples, liste non exhaustive, pour montrer que le modèle économique prédateur d’écosystèmes continue à fonctionner comme avant. A Monswiller, au nom du développement industriel, on prévoit le défrichement de près de 34 ha de forêt qui avaient pourtant été classés comme forêt de protection pour compenser un défrichement précédent. A Neuve-Eglise, environ 3 ha de prairies hébergeant une des dernières populations alsaciennes d’un papillon protégé au niveau européen seraient sacrifiés pour y installer un entrepôt de logistique. Près de Lorentzen, Châtenois, Rothau, ou Entzheim des projets routiers menacent des milieux pour certains rares et précieux. A Ottmarsheim sur la bande rhénane, les dernières forêts naturelles et pelouses sèches relictuelles du secteur sont envisagées pour l’installation d’un champ de panneaux photovoltaïques. Les Vosges sont transformées en piste de karting géante et en terrain de jeu avec des projets tels que via ferrata ou pistes nocturnes. Enfin, cerise sur le gâteau, en Centre Alsace, il est sérieusement envisagé d’ouvrir plus de 200 ha à l’urbanisation pour installer hôtels et zones de loisirs…
Pourtant, aux dires de leurs promoteurs, qui sont souvent des collectivités publiques masquant des intérêts privés, tous ces projets s’inscriraient parfaitement dans la transition écologique. Alsace Nature a du mal à voir, sur le terrain, en quoi ces destructions seraient plus vertueuses que celles contre lesquelles elle se bat depuis cinq décennies. Ce n’est pas parce qu’on embellit son emballage que le poison qu’il contient devient inoffensif ! Certes, ces projets mobilisent des bureaux d’études et produisent des quantités d’études d’impact, mais au final le résultat est le même : les milieux sont détruits. Dans la séquence « Eviter Réduire Compenser » prévue dans la loi, la phase d’évitement est la plupart du temps escamotée, sauf oppositions citoyennes déterminées, car le modèle de croissance est incompatible avec le renoncement. Pour le système productiviste, il est toujours plus intéressant de produire et vendre de l’énergie par exemple, y compris en détruisant des milieux naturels au nom des énergies renouvelables, que d’en faire diminuer la consommation. Quant aux mesures compensatoires, elles sont utilisées aujourd’hui comme justificatif de n’importe quel projet en omettant de s’interroger sur sa finalité. De plus, ces compensations, pour les rares qui sont mises en place et qui fonctionnent, ne font au mieux que maintenir un statu quo qui correspond justement à la crise écologique majeure que nous connaissons actuellement.
Pour Alsace Nature, il est plus qu’urgent de changer de modèle, et d’arrêter l’hypocrisie actuelle. Depuis trois décennies, dans l’esprit des décideurs politico-économiques, le développement durable, la croissance verte, l’économie circulaire et maintenant la transition écologique n’ont été majoritairement qu’un moyen de faire perdurer un système foncièrement destructeur et inégalitaire.
Si les collectivités publiques, et particulièrement la future Collectivité Européenne d’Alsace, prennent la crise écologique et sociale au sérieux, il est temps qu’elles écoutent et soutiennent massivement les initiatives sincères portées par des milliers de citoyens engagés et qu’elles rompent avec les pratiques dominantes actuelles. De nouveaux exécutifs municipaux ont émergé, certains semblent vouloir s’engager dans une transition écologique réelle. Alsace Nature espère que ces initiatives seront soutenues et reproduites plutôt que combattues et elle est prête à contribuer à leur développement.
Maurice Wintz
Président d’Alsace Nature
Le Projet d’implantation d’Amazon à Dambach-la-Ville abandonné
Invité de BFM TV, le directeur général d’Amazon France a assuré, jeudi 5 novembre, que sa société n’avait pas de projet en Alsace. Une information reprise rapidement par les médias Alsaciens face à la contestation en cours contre les projets d’entrepôt géant à Ensisheim (68) et Dambach-la-Ville (67).
Victoire pour les opposants au projet d’Amazon à Dambach-la-Ville
Un article des DNA est venu confirmer rapidement cette annonce, avec l’annonce du président de la Communauté de communes du Pays-de-Barr, Claude Hauller : la firme américaine ne souhaite plus installer d’entrepôt sur la commune de Dambach-la-Ville. Pour le maire de la commune de centre Alsace, « la complexité du dossier administratif et les oppositions locales ont fait renoncer Amazon. » rapporte le journal. Une information reprise ensuite et traitée par plusieurs médias, notamment par Rue89Strasbourg.
Cette nouvelle a été accueillie avec joie de la part des opposants au projet, aussi bien chez Alsace Nature que chez ses partenaires du Chaudron des alternatives soutenu au niveau national par les Amis de la Terre.
Interrogé par Pokaa (cf article ICI), Pascal Lacombe, porte-parole du collectif « le Chaudron des alternatives » et membre d’Alsace Nature, souligne l’importance de cette mobilisation : « On a réussi à détecter Amazon assez tôt pour avoir un impact. Nous avons alors harcelé les élus concernés, en leur demandant quels arguments ils avaient en faveur de cette entreprise. Ce qui est terrible, c’est qu’aucun n’a répondu. Ils ont refusé le dialogue. On a aussi envoyé des courriers à 250 conseillers municipaux de la zone pour les sensibiliser. Il y a eu une grosse manifestation à Barr qui a rassemblé 500 personnes. On avait un très fort écho médiatique avec de nombreux articles sur le sujet. Des recours juridiques allaient être entamés, ce qui allait faire perdre du temps à Amazon. Ils préfèrent avancer dans l’ombre. Là, ça devenait trop compliqué. »
Qu’en est-il pour le projet d’implantation à Ensisheim ?
Si l’on en croit le directeur d’Amazon France, Amazon ne s’implanterait pas à Ensisheim.
Alors que le préfet était prêt à signer l’autorisation, après la réunion du CODERST (Conseil Départemental de l’Environnement et des Risques Sanitaires et technologiques) prévue le 5 novembre 2020 à Colmar, les opposants avaient maintenu la pression en manifestant devant la préfecture, malgré le report de la réunion.
Une bonne centaine de personnes étaient présentes malgré les restrictions de circulation liées au COVID-19 ; parmi elles de nombreux militants associatifs mais aussi une quinzaine d’élus alsaciens.
Lors de cette manifestation, Christian Uhrweiller, vice-président d’Alsace Nature, avait annoncé son intention de formuler plusieurs recours en justice après l’éventuelle autorisation du projet. «Dans notre démocratie, si on veut s’opposer à un projet, il faut le faire en justice après l’autorisation, il n’y a pas d’autre moyen», a-t-il déclaré, regrettant «l’absence de possibilité offerte aux citoyens et aux corps intermédiaires de dire non à un projet».
Cf compte-rendu complet de cette manifestation sur le site du chaudron des alternatives : https://chaudrondesalternatives.fr/rassemblement-du-5-11-2020-prefecture-de-colmar/
La Ville et L’Eurometropole de Strasbourg avaient affirmé leur soutien aux élu·e·s, citoyen·ne·s et associations locales qui dénoncent les impacts négatifs directs qu’un tel projet engendrerait. Eric Piolle maire écologiste de Grenoble a également soutenu les militants.
Même si son directeur déclare qu’Amazon ne s’installera pas dans la région, des questions restent ouvertes vis-à-vis du projet à Ensisheim : qu’en est-il du permis de construire qui avait été déposé et accordé ? Si Amazon ne s’y installe pas, qui d’autre ? y-aura-t-il un aménagement et un entrepôt sur le site prévu ?
Autant de questions qui n’ont pour l’instant pas de réponse… Dossier à suivre donc …
Et si nous nous réjouissons de l’abandon d’Amazon pour les sites alsaciens, se pose toujours la question du moratoire sur l’implantation des méga-entrepôts d’e-commerce promis cet été par la ministre de l’écologie, Barbara Pompili, moratoire qu’il est urgent de mettre en place, dans le contexte d’urgence climatique.
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REVUE DE PRESSE :
DNA, le 05/11/2020 : la firme américaine ne souhaite plus installer d’entrepôt sur la commune de Dambach-la-Ville
Rue89Strasbourg, le 05/11/2020 : https://www.rue89strasbourg.com/amazon-abandonne-son-projet-dentrepot-a-dambach-la-ville-193539
L’alterpresse68, le 06/11/2020 : https://www.alterpresse68.info/2020/11/06/videos-manifestation-devant-la-prefecture-du-haut-rhin-a-colmar-contre-limplantation-damazon/
Libération, le 06/11/2020 : https://www.liberation.fr/france/2020/11/06/entrepot-geant-amazon-lache-l-affaire-en-alsace_1804812
Pokaa, le 08/11/2020 : https://pokaa.fr/2020/11/08/les-projets-dentrepots-geants-amazon-sont-abandonnes-en-alsace-les-opposants-triomphent/
Reporterre.net, le 10/11/2020 : https://reporterre.net/Premiers-coups-durs-pour-Amazon-en-France-et-a-Bruxelles
Une nature en ville mise à rude épreuve
La nature en ville est un des « outils » à notre disposition pour construire une ville résiliente aux changements climatiques et favorable à la biodiversité. Penser la nature en ville c’est un travail de terrain et aussi une révolution culturelle.
L’élection d’une majorité écologiste à Strasbourg et l’EMS, laisse espérer une prise en compte importante de la nature en ville sur le domaine public. Mais qu’en est il réellement de la situation sur les espaces privés ou gérés par des administrations ?
Au cours des 6 derniers mois plusieurs projets aménagements sont à l’origine de l’abattage d’ espaces arborés ou alignement d’arbres.
- En mai un alignement d’une dizaine de peupliers a disparu à Fegersheim sur une zone d’activité. Sur ce projet, à notre connaissance les associations environnementales n’ont pas été consultées.
- En août des arbres ont été abattus par l’université de Strasbourg pour le projet du planétarium. Ici le groupe Local d’Alsace Nature a été tenu informé mais très en aval des décisions.
- En novembre un parc arboré situé dans la cité administrative Gaujot est en partie détruit pour un projet d’extension. Une fois de plus les associations environnementales ne sont pas consultées. Cependant des agents de la cité administrative, anticipant une éventuelle atteinte à l’ environnement, souhaitent exercer une veille sur le projet. Malheureusement,d’après des retours que nous avons de la part d’agents, il apparaît assez rapidement que la concertation manque de transparence. Même les syndicats qui auraient put être des observateurs et des acteurs privilégiés n’étaient pas invités aux réunions.
Quels enseignements tirer de ces trois cas ?
- Même si la ville de Strasbourg s’engage au travers des nombreuses chartes environnementales, de plans (climat, grandeur nature, Unis pour la biodiversité… ), nous constatons au regard de ces exemples que cette nature en ville, si précieuse, continue de subir la pression des aménagements urbains.
- Ces engagements pris par la ville de Strasbourg doivent dès aujourd’hui prendre ancrage dans tout le territoire de l’EMS.
- Plus d’acteurs devraient être incités à signer la charte «Tous unis pour la biodiversité», notamment les gestionnaires des zones d’activités.
- Notre maillage, nos relais, restent insuffisants. Nous arrivons le plus souvent, trop tard et dans l’incapacité d’intervenir en amont des projets.
- Les salariés ou agents peuvent devenir, si ce n’est des lanceurs d’alerte, au moins des relais pour l’environnement ; encore faut-il qu’ils soient (dans le cadre du RSE par exemple) instruits des projets et engagés dans les prises de décisions.
Nous, bénévoles associatifs tentons en ces temps difficiles de faire notre part (information, éducation, sensibilisation aux enjeux environnementaux). Cependant un engagement de tous les acteurs (politiques, économiques, sociaux etc..) de la cité est plus que jamais nécessaire pour la ville de 2050.
Vous êtes témoin d’une dégradation de l’environnement ou vous assistez ou participez à une action en faveur de l’environnement rendez vous ICI, sur notre site « Sentinelles de la Nature » pour partager vos observations.
Vous habitez l’ EMS et en tant que membre d’Alsace Nature, vous souhaitez vous engager rejoignez le Groupe Local EMS, contactez-nous via : ems@alsacenature.org
Groupe Local Alsace Nature – Eurométropole de Strasbourg
[Consultation publique] Jusqu’au 9 décembre, donnez votre avis sur le 4e Plan Santé Environnement
Jusqu’au 9 décembre 2020, citoyens, professionnels et associations sont appelés à donner leur avis concernant le quatrième Plan National Santé Environnement (PNSE4).
Présenté le 22 octobre dernier par Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, et Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, lors de la réunion du Groupe Santé Environnement (GSE), le PNSE4 vise à prévenir les risques sanitaires liés à la dégradation de l’environnement (qualité de l’air intérieur, exposition aux produits chimiques, aux ondes, au bruit etc.) et à permettre à chacun d’être acteur de son environnement et de sa santé.
Lien vers le site de la consultation publique (plateforme dédiée) : Consultation 4e Plan national santé environnement (PNSE4)
Les axes proposés sont les suivants :
Axe 1 – S’informer sur l’état de mon environnement et les bons gestes à adopter
Axe 2 – Réduire les expositions environnementales affectant notre santé
Axe 3 – Démultiplier les actions concrètes menées dans les territoires
Nous vous invitons à donner votre avis sur le site dédié sur l’un ou les axes de votre choix.