mercredi 11 Juin 2014 | Aménagement du territoire, Nature, Presse, Revue de presse
Lors d’une conférence de presse le 10 juin 2014, Alsace Nature et l’APES ont rappelé qu’elles contesteront l’utilité publique du golf de la Sommerau devant le Conseil d’État. Après avoir obtenu satisfaction auprès du tribunal administratif, les associations avaient été condamnées par la cour d’appel à verser des indemnités au syndicat mixte.
Alsace Nature a décidé d’aller jusqu’au bout des possibilités de recours juridique et fera appel devant le Conseil d’Etat, en rappelant l’impact du projet sur l’environnement et son inutilité et son coût (en grande partie financé par des fonds publics).
voir l’article des DNA à ce sujet
mercredi 4 Juin 2014 | Agriculture et Alimentation, Aménagement du territoire, Eau et zones humides, Nature
Il est important qu’il y ait le plus d’interventions possibles en faveur du Schéma Régional de Cohérence Ecoloqiue (SRCE), d’une part pour contrer les avis opposés ou réservés qui ne manqueront pas de tomber, d’autre part pour préparer la suite, à savoir la concrétisation du SRCE dans les documents d’urbanisme (SCOT et PLU) et dans les pratiques d’aménagement et agricoles.
Soutenez notre action et renforcez notre avis sur le SRCE, en contribuant à cette enquête publique.
Pour ce faire, télécharger ci-dessous l’argumentaire d’Alsace Nature et la marche à suivre afin de répondre à cette enquête.
SRCE Enquête publique
Argumentaire Alsace Nature et marche à suivre |
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jeudi 15 Mai 2014 | Aménagement du territoire, Revue de presse, Urbanisme
Une douzaine de manifestants ont accueilli les membres du syndicat mixte du golf de la Sommerau mardi soir à Allenwiller. PHOTO DNA – G.B.
Avant l’assemblée générale du syndicat mixte du golf de la Sommerau mardi soir, lors de laquelle le maire de Saverne Stéphane Leyenberger a été élu président, les opposants au golf ont donné de la voix à la mairie d’Allenwiller.
« On ne baisse pas les bras. Et nous mènerons d’autres actions par la suite », prévient déjà François Cenkis, de l’association pour la protection de l’environnement de la Sommerau (APES). La dernière en date : une manifestation devant la mairie d’Allenwiller, mardi soir, au moment où les membres du syndicat mixte du golf de la Sommerau y tenaient leur assemblée générale.
Une douzaine d’opposants à ce projet les ont donc accueillis, banderoles et pancartes revendicatives en main, afin de manifester leur mécontentement suite au récent lancement d’appel d’offres pour la construction de ce golf ( DNA du 6 mai ). Une démarche rendue possible suite à la décision, prise par la cour administrative d’appel de Nancy le 14 février, d’annuler le jugement du tribunal administratif, remettant ainsi d’actualité l’utilité publique du golf.
« Gaspillage d’argent public »
Dernier espoir pour les anti-golf, le recours envisagé par Alsace Nature auprès du Conseil d’État ( DNA du 7 mai ). Car pour l’APES comme pour les quelques représentants d’Europe Écologie présents à Allenwiller, ce projet est « un gaspillage énorme d’argent public et de terres agricoles ». Ils préféreraient donc le voir se concrétiser sur une ancienne friche industrielle « pour valoriser un site dégradé ». Des arguments qu’ils comptent répéter à Stéphane Leyenberger, élu président du syndicat lors de la réunion, succédant ainsi au maire d’Allenwiller Roger Muller. Ce dernier s’est engagé à recevoir certains membres de l’APES pour échanger avec eux. En leur rappelant qu’il reste persuadé que « touristiquement, nous avons besoin de ce golf ».
jeudi 15 Mai 2014 | Aménagement du territoire, Urbanisme
Le projet de Golf n’est pas enterré !
Suite à l’annulation de la DUP du 10 avril 2013, décision prise par le Tribunal Administratif de Strasbourg grâce au travail de fond réalisé par Alsace Nature, l’APES et les habitants des communes, le Ministre de l’Intérieur et le Syndicat Mixte ont fait appel de cette décision.
La Cour d’appel de Nancy a annulé le premier jugement et a condamné Alsace Nature et les propriétaires expropriés ayant fait appel, à payer des sommes au Syndicat mixte au titre de frais.
Le Comité Directeur d’Alsace Nature a décidé de continuer l’action juridique et de saisir le Conseil d’Etat.
AIDEZ-NOUS À FINANCER L’OPPOSITION AU PROJET DE GOLF
Alsace Nature, l’APES et les habitants des communes, farouches opposants au projet, doivent maintenant utiliser les services d’un avocat, (obligatoire devant le Conseil d’Etat) afin de préparer leur défense.
Malheureusement cette démarche aura un tout autre coût pour l’association de protection de la nature, que le recours à sa juriste salariée.
Alsace Nature lance donc un APPEL à DON afin de financer les frais d’avocat. Aidez les associations à aller au bout de cette procédure juridique.
Rappel : les dons versés à Alsace Nature vous donnent droit à une réduction d’impôt à hauteur de 66% de la somme versée.
FAITES UN DON, CONTRE LE GOLF ET
POUR L’ENVIRONNEMENT !
Je soutiens cette action…
mercredi 7 Mai 2014 | Aménagement du territoire, Communiqués de presse, Nature, Presse
Dans un article paru le 6 mai 2014 dans les Dernières Nouvelles d’Alsace (DNA), le Golf de la Sommerau est présenté comme un projet acté et dont la réalisation ne fait plus aucun doute.
Or, c’est sans compter sur la détermination des opposants qui, contrairement aux allégations du Syndicat mixte, se pourvoiront en cassation contre ce projet de DUP le moment venu.
Certes pour motiver les futurs concessionnaires il est toujours plus simple d’expliquer que les recours sont purgés…nous ne pouvons qu’inviter ces derniers à la prudence car le dossier est loin d’être clos.
Après cette mise au point nécessaire à la bonne information des lecteurs il paraît important de revenir sur le fond de ce dossier et sur les récents arbitrages.
Après un appel d’offre infructueux (et pour cause la rentabilité de ce projet est très loin d’être acquise), les promoteurs du projet saucissonnent ce dernier entre la partie aménagement et la partie exploitation. En termes plus clairs et compréhensibles, on va construire un golf sans être certain d’avoir un exploitant… Curieuse démarche pour le moins. Mais qu’arrivera-t-il si aucun exploitant ne se porte candidat ? Ce seront les collectivités publiques qui hériteront du « bébé » inutile et une fois de plus (des précédents existent…), c’est l’argent public qui sera mobilisé pour maintenir le malade en vie…
De l’aveu même du vice-président du Syndicat mixte, il convient d’ores-et-déjà de rallonger la note (malgré les 3,5 millions d’euros déjà mobilisés).
Il n’est certes jamais simple de définir des priorités pour les dépenses publiques, tant les besoins et les demandes sont nombreux et variés, mais on peut quand même se demander si ce projet de golf justifie de tels investissements quand on sait combien des besoins sociaux et environnementaux urgents ont du mal à être financés…
Plus que jamais l’opposition à cette gabegie économique, naturaliste, agricole… continue ; n’en déplaise au Syndicat mixte.
jeudi 20 Mar 2014 | Aménagement du territoire, Communiqués de presse, Energies Climat, Pollutions et santé, Presse, Transports
Alors que l’épisode de pollution atmosphérique semble s’achever dans notre région dans l’indifférence quasi générale, il serait temps de tirer les enseignements de ce phénomène qui, sous des formes diverses (particules, oxydes d’azote, ozone…) touche régulièrement notre région et ses habitants. Les causes principales sont connues de longue date, il s’agit de la circulation automobile, et en particulier des motorisations diesel en ce qui concerne les particules. Les conditions météorologiques rendent la pollution plus visible mais en aucun cas ne la génèrent ! Les discours qui se réfugient derrière les apports polluants externes sont purement irresponsables, car même si c’est en partie le cas, cela montre simplement que le problème est de grande ampleur et qu’il justifie encore plus des mesures d’envergure et radicales.
Or que proposent les pouvoirs publics ? Soit des mesurettes ponctuelles comme la circulation alternée, qui si elles présentent une certaine utilité, ne règlent rien dans la perspective des prochains et inévitables épisodes de pollution. Soit, dans le cas régional, de poursuivre les aménagements routiers tels que le GCO pour favoriser encore davantage la circulation automobile ! On a bien vu que le phénomène de pollution, même s’il était un peu plus concentré sur certaines agglomérations, a été d’ampleur régionale.
Alsace Nature estime qu’il ne sert donc à rien de déplacer les axes de circulation car ils continueront à générer une pollution globale dans l’ensemble de la région. Et dans le cas du GCO, il ne permettra même pas une diminution de la pollution à Strasbourg (soulagement du trafic de moins de 4% sur l’actuelle A35, de surcroît transformée en boulevard urbain, ce qui augmentera mécaniquement les bouchons ; induction de trafic venant du GCO sur l’autoroute de Hautepierre de 14 000 véh/jour). Il s’agirait enfin de viser une politique cohérente et coordonnée entre les différentes collectivités visant à réduire significativement le recours aux déplacements automobiles, quitte à déplaire à certains lobbies du BTP. Par exemple :
– gratuité des transports collectifs. On peut s’étonner qu’en Alsace aucune grande ville n’ait pris des mesures de ce type. Cela aurait pourtant eu une double vertu, celle de diminuer le nombre d’autosolistes d’une part et pédagogique d’autre part en montrant que d’autres modes de déplacements sont possibles.
– fiscalisation du diesel
– mettre enfin en place l’écotaxe. Cette initiative vertueuse, servant à financer des transports collectifs a certes fait l’objet d’une opposition féroce par l’agro-alimentaire breton[1]. Mais il s’agit d’un enjeu de santé publique. Et en Alsace, nous avons une de fois de plus loupé le coche d’une mise en œuvre anticipée de l’écotaxe.
Les pouvoirs publics n’ont pas nécessairement montré ce type de courage ces derniers mois… Tant pis pour la santé des Alsaciens et la qualité des écosystèmes.
[1] L’agriculture selon le modèle breton, non contente d’avoir pollué les nappes phréatiques, s’oppose maintenant à l’amélioration de la qualité de l’air !