Enquête publique sur la modification n° 3 du PLU de Colmar

Enquête publique sur la modification n° 3 du PLU de Colmar

 

                   Les zones urbanisables de Colmar dans des secteurs potentiellement humides

             La réponse du groupe local à l’enquête publique sur la modification du PLU de Colmar

 

Une modification du PLU a justifié une enquête publique à laquelle nous avons répondu dans l’urgence en décembre. 3 secteurs d’environ 100 ha sont urbanisables avec une autorisation de 45 à 60 logements /ha . Cette donnée justifiait en soi notre intérêt . Peut -on limiter l’artificialisation des terres, l’extension urbaine ?

La modification du PLU porte sur des modifications des règlements d’urbanisme inscrits dans les Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP) et le règlement. Les OAP sont, avec le Rapport de présentation et le Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PPAD), les pièces maitresses d’un PLU.  Autrement dit : en livrant ces espaces aux aménageurs, la Ville souhaitait mettre des gardes-fous d’urbanismes, timides ou ambitieux selon les points de vue. Ils vont dans le bon sens mais nettement en dessous de ce que nous souhaiterions.

Résumé des principales mesures :

  • Coefficient d’artificialisation : réduit de 70 à 65% de la surface
  • Silos à voiture : stockage des voitures en hauteur et non sur des parkings
  • Surface minimale pour les aménageurs augmentée de 1 à 2 ha
  • Introduction d’un coefficient de biotope permettant de calculer la part minimale végétalisée .
  • Berges des fossés inconstructibles sur 2×5 m ; corridors de trame verte

 

Nos demandes principales à l’enquêtrice publique :

  • 1 ère action : enquête afin de diminuer le stock de logements vacants estimés à 1700 à Colmar (c’est autant moins d’étalement urbain)
  • Ces secteurs urbanisables sont potentiellement en zones humides (plantes hygrophiles, réseau de fossés, zone inondable ) Nous demandons une évaluation environnementale avec une étude précise et cartographie des zones humides.
  • Les fossés et leurs berges sont des éléments structurants de l’urbanisme auxquels les colmariens sont attachés. Une acquisition de ces sites par la ville nous semble être la meilleure solution.

 

Trois fonctions seraient ainsi sauvegardées :

  • Hydrologique par le drainage ,
  • Biodiversité et non fragmentation : trame verte par la végétalisation et faune du fossé, arborisation sur une berge
  • Bien-être et aménités : sentier de promenade sur l’autre berge.

Même si cette mesure est retenue, il est regrettable qu’elle intervienne trop tard car nombres de berges sont déjà urbanisées !

 

L’avis de la commission d’enquête publique devrait être publié début 2023

Pour en avoir + : https://www.colmar.fr/plu

 

 

 

Un an après l’ouverture du GCO (A355), faisons-le point – Rassemblement à Duttlenheim !

Un an après l’ouverture du GCO (A355), faisons-le point – Rassemblement à Duttlenheim !

Dans le cadre d’une action nationale « 18 milliards pour choisir nos mobilités, pas pour les projets routiers ! » portée par la coalition La Déroute des Routes,

 

Le collectif GCO NON MERCI, organise un rassemblement sur le ROND-POINT devant l’aire de services de l’A355 (aire de la Bruche) à DUTTLENHEIM, proche de Duppigheim,

dimanche 18 décembre entre 10h et 12h, avec une conférence de presse à 10h30

 

Ainsi, nous évoquerons la demande de moratoire au niveau national que nous portons avec la Déroute des Routes1 et du point de vue local, nous profiterons de ce moment pour une prise de parole commune de notre collectif, un an après l’ouverture du GCO. Les sujets ne manquent pas.

Nous sommes l’exemple de ce qu’il ne faut pas (plus) faire en France : imposer un projet contre toute logique environnementale2. Aujourd’hui, un an après son ouverture, l’A355 est une autoroute à péage fonctionnelle, mais dont l’intérêt public majeur reste à démontrer. Nous y reviendrons durant la conférence de presse qui sera l’occasion de mettre l’accent sur :

  • le couloir à camions que nous redoutions
  • la bataille juridique qui n’est pas terminée
  • les nuisances qui n’ont pas disparues et d’autres qui se sont créées pour les riverains du GCO
  • les risques des projets connectés : exemples : la liaison GCO-Entzheim, les impacts des nouvelles zones d’activités …
  • les mobilités

Nous vous attendons nombreux pour continuer à agir pour des alternatives au tout routier !

 

1. La Déroute des Routes est une coalition nationale né en janvier 2022. Elle regroupe plus de 50 collectifs d’habitant·es luttant à travers la France contre les projets d’infrastructure routière.

2. 7 avis négatifs au moment de la signature de l’autorisation unique le 30 août 2018. Nous sommes à 10 avis négatif en 2022.

 

18 milliards pour choisir nos mobilités, pas pour les projets routiers !

Autour du 15 décembre, le Conseil d’orientation des infrastructures (COI) va rendre un rapport très attendu sur le financement des infrastructures de transport en 2023, qui donnera des orientations sur les projets routiers en France. Le gouvernement fera-t-il le choix du train, des transports en commun et des modes actifs plutôt que d’entretenir le modèle ultra-polluant du tout-routier ?

En tout état de cause, avec la coalition nationale La Déroute des Routes, nous portons l’espoir qu’un autre modèle de transports est possible, faisons-le advenir !

 

 

 

 

 

 

 

Consultation sur la transformation du secteur des Halles à Strasbourg : enjeux pour les transports publics et pour la nature en ville

Consultation sur la transformation du secteur des Halles à Strasbourg : enjeux pour les transports publics et pour la nature en ville

Le groupe local d’Alsace Nature a contribué, en novembre 2022, à la consultation sur le réaménagement du secteur des Halles à Strasbourg.

Sur le site internet de l’Eurométropole, on peut lire :

LES OBJECTIFS DU RÉAMÉNAGEMENT :

  • Redistribuer les espaces pour les différents usager-ères par la rationalisation et la réorganisation de la circulation automobile et des espaces piétons (devenir de la passerelle au droit de la place Clément)
  • Maintenir un service attractif et confortable pour les usager-ères des transports en commun
  • Planter des arbres et végétaliser
  • Agrandir les espaces de promenade en créant de nouveaux lieux de vie, tel qu’un espace marché sur la rue de Sébastopol
  • Maintenir les accès aux différents parkings et les accès des riverain-es.
  • Dans le secteur d’arrière gare, préfigurer le développement d’une desserte de cars interurbains.

 

Dans sa contribution à la consultation, Alsace Nature a insisté sur 2 enjeux qui lui semblait principaux : La mobilité autour de la réorganisation de l’offre de transport, et la place que l’on souhaite laisser à la nature en ville.

I. Aspect mobilité

Sur cet enjeu il nous apparaît essentiel de conserver l’attractivité des transports publics ce qui implique que le service rendu soit à la hauteur des enjeux actuels de mobilité.
La circulation doit être apaisée, et de l’espace public doit être rendu aux mobilités douces.
La réflexion sur la gare à 360 ° et la requalification de la M35 prennent toute leur importance dans un schéma global d’ accessibilité à la ville.
Tout nouveau projet d’infrastructure de transport doit permettre de rendre les transports collectifs plus efficaces que l’usage des véhicules individuels.
Une harmonisation de la continuité des modes de transports doux est également essentielle. Encore trop d’axes très fréquentés n’ont pas de continuités de pistes cyclables.
Un réaménagement du quartier doit clarifier la circulation entre la grande Ile et les boulevards périphériques notamment ceux desservant la gare.

Pour tous ces aspects nous rejoignons la contribution d’ ASTUS.

 

II. Aspect nature en ville

L’obligation de travailler aujourd’hui sur la place de la nature en ville n’est plus à démontrer. Cette nature en ville est support de biodiversité, élément de paysage et de cadre de vie et fait partie de l’arsenal pour lutter contre le changement climatique (captation carbone, rafraîchissement …).

Nous notons avec intérêt la multiplication par 2,5 de la part de végétal au square des Halles. Ce type d’aménagement devra, pour répondre aux enjeux climatiques et de reconquête de la biodiversité, comporter les 3 strates (arbres, arbustes et herbacées).
Une diversité des espèces pour offrir des services diverses et complémentaires et aussi assurer une certaine densité.
Sortir d’un schéma mono-spécifique, permet une résilience aux agressions de la ville (pollution et maladie) et aux sécheresses.

Cette restructuration réapproprie du foncier, mais les sols après désimperméabilisation devront être à l’évidence restructurés afin d’y accueillir le végétal dans les meilleures conditions.
La part de végétal peut être améliorée (notamment rue du Sébastopol et Marais vert) avec une végétalisation de façades (notamment au niveau des parkings et de l’espace commercial des Halles).
Le plan Trame Verte et Bleue doit être pensé dans ce projet en lien avec une place de Haguenau, restructurée dans le cadre d’une orientation d’aménagement et de programmation (OAP), et les quais.
Il serait souhaitable qu’en complément et en cohérence avec l’agrandissement du square des Halles, une réflexion sur la trame noire soit menée en raison de la proximité de structures commerciales.

 

 

+ d’INFOS : https://participer.strasbourg.eu/detail-participation/-/entity/id/385891188

 

Enquête publique sur le projet de révision du plan de sauvegarde et de mise en valeur de Strasbourg

Enquête publique sur le projet de révision du plan de sauvegarde et de mise en valeur de Strasbourg

 

Dans le cadre de l’enquête publique prescrite sur le projet de révision et extension de plan de sauvegarde et de mise en valeur de Strasbourg (PSMV), le groupe local d’Alsace Nature a transmis, le 18 novembre 2022, ses remarques au commissaire enquêteur.

Tout d’abord, nous avons relevé que la promotion de la nature en ville qui s’inscrit dans la lutte contre les îlots de chaleur, et dans la reconquête de la biodiversité en ville est une réelle plusvalue apportée dans ce document du PSMV, et que l’OAP « nature en ville » prolonge la Trame verte et bleue au cœur de Strasbourg par le maintien des continuités écologiques identifiées dans le PLUi de l’Eurométropole de Strasbourg.

Nous avons insisté sur la prise en compte de la reconquête de la biodiversité dans certaines zones particulières, telles que :

  • la place de Haguenau – en la reconnectant avec le parc de l’Aar – en repensant le statut des parking autour de la place (désimperméabilisassions), végétalisation et en densifiant la végétation (rue Jacques Kablé, rue Adèle Riton, parking place de Haguenau).
  • la place saint Pierre – en procédant à une déminéralisation du secteur et en favorisant la végétalisation
  • OAP Université – en réaffirmant au cœur de la ville la fonction écologique du parc (préservation du patrimoine végétal) et en transcrivant dans les documents d’urbanisme l’interdiction de toute nouvelle construction.

Cliquez ici pour en savoir plus

Monsieur le Commissaire Enquêteur,

Nous vous faisons part de nos observations concernant le projet de révision et extension de plan de sauvegarde et de mise en valeur de Strasbourg, mis à l’enquête publique.

La promotion de la nature en ville qui s’inscrit dans la lutte contre les îlots de chaleur, et dans la reconquête de la biodiversité en ville est une réelle plus- value apportée dans ce document du PSMV.

L’OAP « nature en ville » prolonge la Trame verte et bleue au cœur de Strasbourg par le maintien des continuités écologiques identifiées dans le PLUi de l’Eurométropole de Strasbourg. Elle encourage la création d’espaces verts, et valorise les cours d’eau et leurs ripisylves. Dans la Neustadt, les jardins typiques sont protégés par le règlement en vue de conserver l’aspect contribue de quartier-parc. Dans la Grande-Île, les secteurs de renforcement du végétal sont identifiés ainsi que les groupes d’arbres à préserver.

Parmi les différentes OAP sectorielles de sauvegarde, la place de Haguenau mérite une attention particulière. En effet, outre cette OAP, d’autres projets de l’EMS (parc métropolitain, tramway nord, valorisation des entrées de ville) entrent en résonance. Nous souhaitons rappeler quelques principes même s’il apparaît à la lecture du dossier soumis à l’EP que ces éléments sont largement considérés.

I. OAP Place de Haguenau :

Trame verte et bleue

Le premier élément à prendre en compte c’est la requalification vers l’état naturel des berges de l’Aar (débétonisation des berges). Recréer des ripisylves compatible avec la nécessité de reconquête de la biodiversité.

Connecter le parc avec l’Aar et profiter de la présence de l’Aar pour créer une diversité de milieu dans le parc pour avoir une trame bleue latérale à l’Aar (par exemple: roselière en bordure de parc, végétalisation des berges avec des espèces locales, création de ripisylve, …). La proximité d’un tel cours est une opportunité à saisir. L’Aar est un corridor identifié dans le SRADDET (caractérisé avec un état fonctionnel « Satisfait » et des Enjeux « À préserver ». Les espèces cibles de ce corridor sont l’agrion de Mercure (une demoiselle) et l’Hypolaïs polyglotte (un passereau).

Élargir l’espace parc public en repoussant les limites au-delà de la première couronne d’arbres. Créer une couronne végétale entre la route et les immeubles dans le prolongement de ce qui existe déjà. Conserver tous les arbres (intérêt tant patrimonial que naturel) Faire de la place de Haguenau un lieu perméable à la faune.

Réfléchir à comment organiser le fonctionnement routier de cette place pour que sa fonction de trame verte urbaine soit efficiente.

 

Une place pour la biodiversité

Augmenter de façon générale la place réservés pour des haies vives (autour zone canine, autour de la place…), favorables à la biodiversité.

Améliorer les stratifications végétales de la place. Il y a beaucoup d’arbres actuellement. La présence d’arbustes et de buissons locaux favoriserait une plus grande diversité d’espèces.

Renaturation écologique du bassin (zone humide). Création de noue avec la possibilité de récupération d’eau de pluie.

Imaginer une variété de zones favorables (humides, sèche) aux insectes et autres pollinisateurs.

Promouvoir une gestion différenciée des zones herbeuses. Laisser des zones où la strate végétale peut être gérée de manière différente, pour favoriser la présence d’insectes. Éventuellement faucher le premier mètre le long des chemins mais laisser les cœurs des zones enherbées pousser librement .

 

Traiter la pollution sonore

L’enjeu est de limiter tant l’impact sonore du au trafic routier.

  • Apporter des solutions pour réduire la circulation (Place,A355,A35).
  • Requalification des autoroutes dans le cadre du” parc métropolitain”
  • Jouer avec le végétal pour faire obstacle aux bruits générés par la circulation routière. (buttes support à une haie vive…).

 

Traiter la pollution lumineuse

  • Aménagement lumineux avec un impact faible voir neutre sur la biodiversité. (Tant au niveau de l’Aar que du parc).

 

II. Zones à requalifier : place saint Pierre

Si la suppression du parking n’est pas possible, une opération de déminéralisation de la place semble être en accord avec les enjeux environnementaux.

Dans les avenues : Déminéraliser au maximum entre les pieds d’arbre, augmenter l’apport en eau lors de pluie..

Redonner de la place au végétal quand c’est possible et préserver les arbres déjà présents.

 

En zone proche de l’OAP

Repenser le statut des parking autour de la place (désimperméabilisassions), végétalisation

Densifier la végétation (rue Jacques Kablé, rue Adèle Riton, parking place de Haguenau).

 

 OAP Université

Réaffirmer au cœur de la ville la fonction écologique du parc et préserver le patrimoine végétal. Transcrire dans les doc urbanisme l’interdiction de toute nouvelle construction.

 

OAP sectorielles de mise en valeur et OAP sectorielles de renouvellement urbain.

Pas plus de commentaire sur les différentes nous considérons en effet que l’esprit du documents est cohérent avec les enjeux qui sont aujourd’hui bien identifiés et compris.

 

Pour en savoir + : https://www.strasbourg.eu/plan-sauvegarde-mise-en-valeur-psmv

 

[communiqué] Les riverains en colère : l’Euroairport ne tient pas ses promesses sur les mesures de réduction de bruit.

[communiqué] Les riverains en colère : l’Euroairport ne tient pas ses promesses sur les mesures de réduction de bruit.

Les associations de riverains de l’aéroport de Bâle-Mulhouse font part de leur colère face à l’inefficacité des mesures de réduction du bruit.

« Même après la pandémie de la Covid, l’Euroairport poursuit une stratégie de développement favorisant les compagnies low-cost avec leur tourisme de masse et le fret tout cargo. Tous deux profitent d’horaires d’ouverture prolongés. En conséquence, les associations constatent l’échec de tous les plans de mesures contre le bruit depuis 2011 (Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement, PPBE, de 2011-2015 et 2018-2022). En particulier les dernières promesses de l’aéroport concernant l’extension du repos nocturne par un arrêté de restriction d’exploitation introduit le 1er février 2022 sur l’arrêt des décollages programmés après 23 heures, n’ont pas été tenues. En outre l’optimisation des procédures de décollage en piste principale vers le sud par les services de la sécurité aérienne, DGAC, n’ont fait que déplacer le bruit et maintiennent les courbes bruyantes et polluantes telle que la courbe dite d’ELBEG (voir L’Alsace du 1.02.2022).

Les chiffres recueillis par les associations comparant la période d’avril à septembre 2022 avec 2019, année où le trafic a atteint des sommets, sont sans appel :
– Les survols dus aux décollages entre 23 heures et 1 heure du matin ont augmenté de 12 % pour atteindre 480, et ce, bien que le trafic aérien total ait été inférieur de 19 % à celui de 2019.
– l’augmentation des nuisances est attesté par la quantité de bruit mesuré au sol entre juin et septembre par une station de mesures de l’Euroairport au Sud de l’aéroport entre 23h et 24h : l’indice LAeq (23h-24h) moyen était de 55.2dB en 2022 contre 54.5dB en 2019.

Les associations avaient pourtant prédit que les mesures seraient inefficaces. En effet, les dérogations systématiques accordées pour résorber les retards, les amendes ridiculement basses pour les vols tardifs et les taxes aéroportuaires arrangeantes à l’encontre des avions bruyants qui décollent et atterrissent entre 22 heures et 6 heures ne permettaient pas de tirer une autre conclusion. (Le trafic de fret qui nous est imposé est principalement assuré par de vieux avions dont la grande majorité a entre 25 et 35 ans).
A l’inverse, l’aéroport de Zurich Kloten se donne les moyens de protéger ses riverains : un repos nocturne strict entre 23 heures et 6 heures, très peu de vols low-cost et pas de développement du fret tout cargo.

Les associations déplorent également depuis des années le manque d’écoute et de réponse de la part du Service environnement. Compte tenu du fait que les associations de riverains ne se sont jamais prononcées contre l’aéroport, mais demandent seulement que le trafic aérien nécessaire soit géré de manière raisonnable, ce manque de communication de l’aéroport est incompréhensible.
Plus choquant encore, les responsables politiques et économiques de l’aéroport continuent de minimiser l’impact la plateforme aéroportuaire et dutrafic aérien sur la santé et l’environnement en soutenant un modèle économique qui ne répond pas aux défis sociétaux de demain, notamment de la transition écologique. Le greenwashing (écoblanchiment) n’est pas une réponse aux graves conséquences de l’exploitation de l’aéroport. Il ne permet pas de préserver la santé de la population ni d’arrêter la destruction de nos ressources économiques.

Les associations de riverains demandent la révision rapide de l’arrêté d’exploitation pour un repos nocturne strict entre 23 heures et 6 heures, ainsi que la révision des trajectoires des envols vers le Sud.

Les 3 Frontières, le 9 novembre 2022. »

  • ADRA, Association de Défense des Riverains de l’Aéroport de Bâle-Mulhouse, Bruno Wollenschneider, Président
  • BISF, Bürgerinitiative Südbadische Flughafenanrainer BISF e.V. Jürgen Fingerle, Vorsitzender SV, Schutzverband der Bevölkerung um den Flughafen Basel-Mülhausen, Katrin Joos, Präsidentin

Plus d’informations : www.adra-bale-mulhouse.fr

[Mobilisation] 1er octobre 2022 : Manifestation à Nambsheim contre le technocentre et le défrichement de la forêt

[Mobilisation] 1er octobre 2022 : Manifestation à Nambsheim contre le technocentre et le défrichement de la forêt

Le Syndicat Mixte Ouvert (SMO) Port Rhénan de Colmar / Neuf-Brisach veut déboiser plus de 10 hectares de forêt à côté de Nambsheim (Haut-Rhin) pour préparer une zone industrielle avec un label « Eco », la zone « Ecorhena ». La préfecture a donné l´autorisation pour ce déboisement et ce, alors qu´il n´y a pas de permis pour quelconque industrie déposé pour l´instant et que le PLUi n´est pas encore changé. Ce qui veut dire que la forêt serait rasée pour préparer le terrain, au cas où des entreprises seraient intéressées.

Alsace Nature soutient l’association des villageois réunis de Nambsheim et environs et appelle à une :

manifestation le 1er octobre 2022 – De 10H à 12H

Entre le rondpoint et lentrée de Dupont de Nemours

dans la « zone 2 » RD 52 à Nambsheim

Pour dire

NON au Défrichement
NON au Technocentre

NON à l
́industrialisation à outrance & trop proche du village

OUI aux énergies renouvelables
OUI aux entreprises propres

OUI à conserver les forêts et une
zone tampon
OUI à une vision transfrontalière
et durable pour notre région.

 

 

Rappel des faits

Après la fermeture de la centrale de Fessenheim, Alsace Nature s’était engagée dans le projet de territoire et notamment pour la création d’une zone d’activité (ECORHENA) parce que nous estimions nécessaire et responsable de participer à la revitalisation économique du secteur tout en préservant les richesses écologiques de la bande rhénane. Mais nous avions fini par quitter le Comité de Pilotage du Projet de Territoire de Fessenheim, car nous estimions que le projet d’EDF soutenu par l’Etat et les élus d’un Technocentre ou Val’m, c’est-à-dire d’une fonderie de déchets nucléaires, était totalement incompatible avec un projet de territoire novateur et ambitieux.

En-dehors des risques importants de pollution (rejets toxiques, pollution atmosphérique liée aux flux de transports, …), ce projet de technocentre, dégraderait la qualité de vie des riverains, s’il était réalisé.

Par ailleurs, ayant appris que le défrichement de la forêt allait être autorisé, Alsace Nature a adressé un courrier au préfet du Haut-Rhin le 31 août, en lui demandant de ne pas sacrifier ces pans de forêts rhénanes, tant que les travaux n’ont pas effectivement commencés. En effet, « même si ces méthodes ont été pratiquées durant des décennies, il nous apparait, au regard des semaines de chaleur et de sécheresse que nous venons de passer et des effets directs du changement climatique que nous vivons, que le prélèvement de forêts, qui conduit à la libération de carbone, à réduire la capacité de rétention d’eau des milieux, au développement d’espèces exotiques, etc. est une idée pour le moins passéiste. »

« Dans l’attente des potentiels preneurs de chaque lot, une conduite de projet permettant aux entreprises de venir positionner leur implantation au regard de la végétation existante nous parait bien plus opportune que de rester dans un modèle faisant table rase de la nature existante.« 

La forêt est une des forêts les plus riches du territoire, la Mission Régionale de l’Autorité environnementale (MRAe) décrit l´impact comme suit :
« La demande de dérogation porte sur 4 espèces floristiques, 4 espèces de mammifères terrestres (Chat forestier, Écureuil roux, Hérisson d’Europe, Muscardin), 12 espèces de chiroptères, 42 espèces d’oiseaux dont la Mésange boréale, le Pic cendré, la Pie-grièche écorcheur et la Linotte mélodieuse, 9 espèces d’amphibiens dont le Pélobate brun et 3 espèces de reptiles. […] 18,14 ha de formations arborées et arbustives (dont 11,82 ha d’enjeu moyen à très fort […]. »

Cette zone industrielle serait d´ailleurs destinée à accueillir une rampe roll on roll off (RoRo), destinée au transfert de matériaux irradiés pour le futur technocentre d´EDF prévu à Fessenheim. Le déboisement vise à préparer le terrain pour l´installation de cette rampe, nous nous opposons fermement à ce projet, qui ne correspond plus à l´idée du post Fessenheim comme elle a été formulée au début.

INFOS :
site de l’association des villageois réunis de Nambsheim et environs : https://www.nambsheim.com/

 

Nous avons appris récemment que : bien que la société d’économie mixte franco-allemande Novarhéna sera dissoute en octobre,

(cf article des DNA ICI )

le SMO a débuté le défrichage de la zone le 23 septembre !

Voir aussi l’article de Rue89Strasbourg : https://www.rue89strasbourg.com/nambsheim-ecologistes-habitants-contre-ecorhena-reacteurs-nucleaires-recycler-245945

Les habitants de Nambsheim et les défenseurs de l’environnement espèrent vous voir nombreux pour préserver les forêts et empêcher l’installation d’usines polluantes dans le secteur!