Au secours nos poubelles débordent

Le 11 mars, Alsace Nature a participé à une action de sensibilisation à la réduction des déchets. 170311-Affiche-déchets-Médiathèque-Malraux
L’après-midi, organisé conjointement par Alsace Nature et la médiathèque Malraux à Strasbourg, était divisé en 2 temps : de 14h à 15h30, une animation dans un des espaces du rez-de-chaussée a permis la sensibilisation de quelques dizaines de personnes par un procédé ludique, et de 15h à 17h, une table ronde avait lieu dans l’auditorium de la médiathèque. Quatre intervenants et une animatrice d’Alsace Nature étaient présents devant environ 25 personnes, jeunes pour la plupart, témoignant de l’intérêt des 20-30 ans pour cette thématique !
La discussion a porté sur la prise en compte de la nécessaire réductions des déchets, pour des raisons écologiques et économiques, par les pouvoirs publics. L’Eurométropole était représentée par Jeanne Barseghian, conseillère communautaire en charge de la politique « zéro déchet, zéro gaspillage », et la Ville d’Illkirch-Graffenstaden par Emmanuel Bachmann, adjoint au maire au développement durable, et par Marc Hoffsess, chef de service en charge des questions d’écologie. Mais le débat a également tourné autour de l’avenir de l’incinérateur du Rohrschollen, à l’arrêt pour cause désamiantage, et sur la chasse aux déchets chez les particuliers. Ces deux derniers sujets ont permis à l’association Zéro déchet Strasbourg (Zéro Waste) de développer ses idées et ses projets.
[revue de presse] En Alsace, la plus grande nappe phréatique d’Europe est menacée par les « déchets ultimes » de Stocamine

[revue de presse] En Alsace, la plus grande nappe phréatique d’Europe est menacée par les « déchets ultimes » de Stocamine

Le site reporterre.net, dans un article daté du 13 mars 2017, fait l’état des lieux de la situation du site de Stocamine, depuis la dernière enquête publique datant de 2016.
https://reporterre.net/En-Alsace-la-plus-grande-nappe-phreatique-d-Europe-est-menacee-par-les-dechets
 
Extraits :

Le site de Stocamine. Reporterre

« Dans le Haut-Rhin, 500 mètres sous terre, les galeries s’effondrent lentement sur les 44.000 tonnes de déchets hautement toxiques du centre de stockage Stocamine. Les habitants se mobilisent pour que ces rebuts soient extraits avant qu’ils ne contaminent la plus grande nappe phréatique d’Europe. Mais la préfecture pourrait prochainement autoriser leur ensevelissement définitif.

Sous plusieurs centaines de mètres de marnes et de sel, plusieurs dizaines de mineurs s’activent. Silhouettes revêtues d’épaisses combinaisons blanches, visages dissimulés sous des masques filtrants, ils arpentent sans trêve les quelque cent kilomètres de galeries où dorment arsenic, amiante, cyanure et mercure. 44.000 tonnes de ces déchets industriels dits ultimes, impossibles à recycler et d’une extrême dangerosité, sont entreposées dans ce centre de stockage unique en France. Son nom : Stocamine. »
La question récurrente qui se pose est  « faut-il extraire tous les sacs – appelés « big bags » – et fûts de déchets avant de condamner le site, ou peut-on enfouir ces rebuts toxiques 500 mètres sous terre ? »

Le Ministère de l’environnement a ordonné la déstockage de 93  des déchets mercuriels et le confinement des 42 000 tonnes de déchets restants. C’est sur cette base que se déroule le chantier actuel.
Mais « lors de la dernière enquête publique, organisée du 7 novembre au 15 décembre 2016, seules trois personnes parmi les 297 qui ont participé à l’enquête se sont montrées favorables à l’enfouissement. Les neuf communes riveraines y sont opposées, de même que le conseil départemental, le conseil régional et les députés et sénateurs locaux. »

Les commissaires enquêteurs, dans leur rapport, ont soulevé un certain nombre de problèmes : « des promesses fallacieuses, des engagements non tenus, des fautes techniques indiscutables et une très longue inaction dommageable. Et ils indiquent « que le déstockage doit être accéléré et concerner tous les déchets comportant des fractions solubles, pas seulement les déchets mercuriels ». Malgré cela, ils ont rendu un avis favorable à l’ensevelissement des rebuts. Même si cet avis est assorti de conditions : (retrait des déchets les plus polluants, mise en place d’un système de surveillance, etc.), cela fait craindre une avis favorable du Préfet.

Le collectif Destocamine qui réunit 14 associations et organisations syndicales est depuis longtemps opposé à l’enfouissement. Sa principale crainte et la contamination de la plus grande nappe phréatique d’Europe. En effet, et tout le monde le reconnait, l’ennoiement de la mine est inévitable. « « De l’eau va s’infiltrer dans les galeries, se mélanger aux déchets toxiques et envahir toute la mine. Ensuite, cette eau polluée va remonter jusqu’à la nappe phréatique située au-dessus », prédit Étienne Chamik, mineur retraité à qui trente-deux années de fond ont conféré une connaissance intime de Joseph-Else. » […] « Pour Étienne Chamick, ça ne tient pas : « Tout le monde admet qu’il y aura pollution tôt au tard. Que vont dire de nous les générations futures ? Je ne comprends pas pourquoi l’on ne prend pas une décision de bon sens — tout sortir et être tranquille pour toujours ! » »

« Seulement, très vite, cette promesse s’est révélée fallacieuse. « Notre mine ne se prêtait pas au stockage, car elle est creusée dans des terrains friables, sédimentaires, souligne Étienne Chamik. J’ai tout de suite dit que les galeries ne tiendraient pas. Mais les promoteurs assuraient le contraire, qu’on pourrait sortir tous les déchets les doigts dans le nez pendant cent, voire mille ans. Résultat, aujourd’hui, au bout de même pas dix-huit ans, les cavités se cassent la gueule » sur les sacs de déchets. Un membre de la CFDT (Confédération française démocratique du travail) qui souhaite rester anonyme abonde dans ce sens : « Au début, quand nous stockions les déchets, nous laissions de l’espace sur les côtés pour la réversibilité. Mais, au bout d’un moment, on nous a fait empiler les ’big bags’ sur toute la hauteur de la galerie, et nous avons bien vu que cela rendrait le déstockage très difficile. Nous avons compris que l’objectif du centre était l’enfouissement définitif des déchets et nous l’avons ressenti comme une trahison. » »

Remise d’une pétition, le 7 juillet 2011, demandant au préfet le déstockage total lors d’une réunion de la Clis. photo : collectif destocamine
[…] Que faire de tous ces déchets dangereux s’ils étaient finalement retirés ? « Aujourd’hui, nos déchets dits ultimes vont en Allemagne, qui dispose d’une mine aux galeries bien plus stables que les nôtres, indique Yann Flory. Mais, globalement, on ne pense pas que le stockage souterrain soit souhaitable : une fois que les déchets sont enfouis, on ne contrôle plus rien. »« Pour ce qui est des déchets de classe 1 — déchets amiantés et résidus d’épuration des fumées d’incinération des ordures ménagères —, on peut très bien les garder dans des centres de stockage en surface prévus pour ça »
Les opposants n’entendent pas baisser les bras et réfléchissent aux recours possibles si le préfet se déclarait favorable à l’enfouissement.

Lire l’article en entier
 
 

[Débat] Au secours nos poubelles débordent ! – 11 mars 2017 – Strasbourg

[Débat] Au secours nos poubelles débordent ! – 11 mars 2017 – Strasbourg

Nous vous invitons à participer le 11 mars 2017 à l’après-midi organisé en collaboration avec la médiathèque André Malraux à Strasbourg, sur le thème des déchets.
Vous pouvez venir en famille.
Au programme :
à 14 h : animations pour petits et grands
à 15 h : débat en présence de représentants d’Alsace Nature, de l’Eurométropole et de ZéroWaste
entrée libre
 
 
170311-Affiche-déchets-Médiathèque-Malraux
cliquer sur l’affiche pour l’agrandir

[Déchets] 26 nov 2016 – Au secours, nos poubelles débordent !

[Déchets] 26 nov 2016 – Au secours, nos poubelles débordent !

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Echangez votre expérience en matière de réduction des déchets ménagers.

Chaque français génère en moyenne 360 Kg de déchets/an qui sont pour la grande majorité incinérés ou mis en décharge. Que jetons nous ? De quoi sont constituées nos poubelles ? Comment pouvons-nous, chacun à notre niveau, réduire nos déchets ?
L’association Alsace Nature et le Collectif Zéro Waste viendront nous parler de nos poubelles et nous donneront des astuces pour réduire leurs contenus.
26 novembre 2016 à 15H à la Médiathèque de la Meinau
1 rue Bourgogne – 67100 STRASBOURG
Entrée libre pour tous
Information auprès dʼAlsace Nature – 03 88 37 07 58
 

Stocamine : participez à l'enquête publique pour demander le déstockage des déchets toxiques menaçant la nappe phréatique

Stocamine : participez à l'enquête publique pour demander le déstockage des déchets toxiques menaçant la nappe phréatique

 
Une enquête publique pour « une demande d’autorisation de prolongation pour une durée illimitée du stockage souterrain en couches géologiques profondes de produits dangereux non radioactifs » est actuellement en cours dans les communes directement concernées.
161107-Flyers-enq-publ-StocamineL’enquête publique a lieu du 7 novembre au 15 décembre 2016, le dossier est consultable sous forme numérique dans 9 communes du bassin potassique.
Le dossier d’enquête publique est consultable sur le site:htpp://www.stocamine.com/.
Pour répondre à l’enquête publique vous pouvez passer en mairie de Cernay, Kingersheim, Lutterbach, Pfastatt, Reiningue, Richwiller, Staffelfelden, Wittelsheim ou Wittenheim. Ou écrire au à l’attention de la commission d’enquête via la mairie de Wittelsheim 68310, 2 rue Ensisheim.
SOYEZ NOMBREUX a DONNER VOTRE AVIS !
Pour vos enfants et les générations futures, ne laissons pas polluer la nappe-phréatique…
 
—————
Pour plus d’information sur le dossier :
STOCAMINE : Chronique d’une pollution annoncée de la nappe phréatique
 
En 1999 des déchets ultimes ultra-toxiques ( cyanures, dioxines, arsenic, mercure, plomb, antimoine, chrome,   ) dit de classe 0, sont stockés dans les mines de potasse, avec réversibilité. Ce site est unique en France.
En 2002, un incendie déclenché par la combustion de déchets non autorisés de stockage met un terme à l’activité de Stocamine.
Durant ses 3années d’activité, l’entreprise aura stocké quelques 44000 tonnes de déchets chimiques.
En 2004, l’amendement Sordi permet de contourner la loi et l’obligation de réversibilité.
Dans ces années-là, il a été décidé dans les « hautes sphères » qu’il valait mieux tout laisser enterré. Pourquoi ? Mystère…
 
En 2011, le collectif Destocamine (dont Alsace Nature fait partie…) s’est constitué et a lutté et lutte toujours pour que tous les déchets soient ressortis, comme l’impose l’arrêté d’autorisation de 1997.
Destocamine entreprend dès lors une tournée de réunions publiques dans les communes du bassin potassique pour plaider la réversibilité du stockage dans le respect de la loi et des générations futures. En 2012 Destocamine remet au Préfet une pétition de 12500 signatures citoyennes. Élus et collectivités locales multiplient les interventions en faveur du déstockage total : motions des conseils municipaux, du conseil général du Haut-Rhin, du conseil régional d’Alsace, pétition du collectif auprès de la commission européenne avec grand soutien des députées européennes Sandrine Bélier Michèle Striffler et Michèle Rivasi .
Le collectif organise plusieurs manifestations qui, si elles ont été très bien suivies localement, n’ont jamais dépassé le bassin potassique. Il en est de même dans les médias, l’affaire Stocamine est restée en grande partie confinée dans les medias locaux.
Ainsi la pollution annoncée par plusieurs expertises de la plus grande nappe phréatique d’Europe reste largement méconnue des habitants du territoire rhénan.
Pour « répondre aux inquiétudes de la population », l’Etat a tout de même , au bout de 10 ans d’inaction, concédé de sortir presque tout le mercure, soit moins de 4 % de la totalité des déchets.
Le manque de transparence et la désinformation dans la gestion de ce dossier sont tels que même la population du bassin potassique, est persuadée que le déstockage opéré actuellement concerne 93% de la totalité des déchets.
De son côté l’administration a tout fait dans les règles, avec le maximum de démocratie : création d’une CLIS Stocamine, puis une Commission Nationale du Débat Public, suivi de la création d’une CSS (comité de suivi de site).
 
Dernier acte : l’enquête publique pour « une demande d’autorisation de prolongation pour une durée illimitée du stockage souterrain en couches géologiques profondes de produits dangereux non radioactifs » !
L’enquête publique aura lieu du 7 novembre au 16 décembre 2016, le dossier sera consultable sous forme numérique dans 9 communes du bassin potassique.
Ainsi malgré toutes les incertitudes, les hypothèses invérifiables, les prévisions irréalistes des experts, le choix de l’enfouissement de plus de 40000 tonnes de déchets dangereux pourrait être acté par les commissaires enquêteurs.
 
La tierce expertise diligentée par le préfet prévoit l’ennoyage de la mine dans environ 70 ans. (On est bien loin des 10000 ans de garantie de tenue des terrains vantée par le promoteur du projet). Un certain nombre d’études ont annoncé des délais allant de plusieurs milliers d’années à quelques centaines d’années : on peut donc penser que ces études comportent un certains nombre d’hypothèses fantaisistes.
 
C’est l’ennoyage de ces déchets hautement toxiques qui pose véritablement un problème majeur de pollution de la nappe phréatique.
Les tiers experts ont constaté la présence d’un produit phytosanitaire interdit de stockage, le Pyral, qui contient un tensio-actif qui peut provoquer la dispersion de certains produits chimiques et particules fines.
Tous les déchets baigneront très rapidement dans la saumure. Les produits phytosanitaires et les particules fines seront dispersés par les tensio-actifs. Il y aura formation d’ammoniac et de gaz qui seront confinés par des barrières étanches.
Autre constat inquiétant, les experts estiment à 50% les erreurs d’évaluation de la quantité et de la qualité des déchets stockés au fond.
 
Objectivement tous ces éléments réunis représentent potentiellement une bombe à retardement sous nos pieds !
Pourtant :

  • Le déstockage partiel se poursuit selon un mode opératoire techniquement performant et éprouvé, alors pourquoi ne pas poursuivre le processus pour déstocker tout ce qui peut l’être ? Déplacer et replacer les colis tel que c’est actuellement le cas, est tout aussi coûteux que de tout déstocker.
  • A ce jour, les réponses fournies par Stocamine aux questions essentielles posées par l’Autorité Environnementale sont loin d’être satisfaisantes :

– préciser la localisation, la nature et le volume des déchets définitivement enfouis au fond

– analyser l’antimoine et le chrome dans l’air

– revoir et affiner les modalités des tests des barrières prévues pour ralentir la remontée des polluants

– rappeler les coûts de l’exploitation de Stocamine depuis l’incendie

– rendre le dossier technique plus accessible par des éléments didactiques.

  • Le dossier qui sera présenté en vue de l’enquête publique comportera plus de 2000 pages ce qui rend impossible l’expression du public en connaissance de cause.
  • La solution du déstockage total, conformément à l’expression majoritaire lors de la concertation publique, n’a même jamais été examinée.

 
Pour plus d’infos voir le site du collectif : www.destocamine.fr
 

Comité de suivi de Stocamine : les associations claquent la porte !

Comité de suivi de Stocamine : les associations claquent la porte !

 
destocamineLors de la réunion du Comité de Suivi et de Surveillance (CSS) de Stocamine, le mercredi 8 juin 2016, les représentants des associations de consommateurs et de protection de l’environnement ont claqué la porte, estimant que leurs diverses demandes n’avaient pas été écoutées. Notamment  :

  •  l’option du déstockage complet n’a jamais été débattue en comité,
  • leur demande d’expertise indépendante sur le coût du déstockage total n’a pas été retenue
  • l’absence de mise en œuvre d’une commission de suivi des travaux, pourtant prévue dans les statuts du comité

Lors de cette réunion du 8 juin, étaient présents  les 3 commissaires enquêteurs, ce qui veut dire que l’enquête publique pour la fermeture approche à grands pas. Elle est prévue pour le mois de septembre prochain. Suite à l’accident récent au fond de la mine, on peut s’attendre à une accélération de la procédure de fermeture.
Les jeux sont faits .
Les associations auront fait tout leur possible pour éviter l’enfouissement définitif de quelques 40000 tonnes de déchets toxiques.
La menace d’une pollution majeure de la nappe phréatique planera toujours, malgré les expertises favorables aux vœux du préfet , du liquidateur et des bonimenteurs des cabinets ministériels. Alea jacta est !
 

Voici la déclaration des membres du collège des associations :

Comité de Suivi et de Surveillance de Stocamine
Mercredi 8 juin 2016
 
« Lors de la dernière réunion de bureau de la commission de suivi  de site de Stocamine, la représentante du collège des associations a demandé au président de séance d’inscrire les points suivants à l’ordre du jour de la réunion du 8 juin :
-Demande d’expertise indépendante sur le coût du déstockage total
-Chiffrage du coût global du déstockage partiel incluant les travaux de confinement avec barrages, la surveillance du site à long terme et  les mesures prises en cas de pollution de la nappe phréatique ainsi que la répartition des responsabilités.
Le collège des associations a pris acte du refus du préfet d’inscrire ces deux points à l’ordre du jour.
 
Les missions principales du bureau sont de :
choisir les dates et lieux des réunions de la CSS,
-définir les ordres du jour,
-préciser au besoin la forme sous laquelle les informations sont transmises aux membres de la commission,
-décider si les réunions de la commission ou certaines d’entre elles sont ouvertes au public,
-faire exécuter et suivre les éventuelles décisions prises par la commission pour son fonctionnement.
 
Les représentants des associations rappellent que la CLIS du 4 avril 2014 avait acté la création d’une commission de suivi des travaux. (art. 5 : mise en place et nomination du comité de suivi des travaux de déstockage (missions, calendrier des réunions et visites.)
Cette résolution n’a jamais été appliquée.
De la même façon, alors que les représentants syndicaux des mineurs étaient membres à part entière de la CLIS, l’accès aux débats de la nouvelle commission leur a été refusé.
La circulaire indique pourtant, qu’après création de la CSS, les avis rendus par la commission antérieure resteront valables…
Ces dysfonctionnements successifs nous conduisent à penser que la CSS n’est plus le « lieu de débats et de consensus » voulu par le Décret n° 2012-189 du 7 février 2012 relatif aux commissions de suivi de site et que les règles formelles de fonctionnement ne sont plus respectées.
 
Fort de ce constat et vu le mépris  affiché à l’égard des associations, des syndicats, des élus et de la population, les représentants du collège des associations décident de quitter la séance du 8 juin 2016.
 
Alors que les associations ont toujours défendu l’option du déstockage total, à aucun moment cet objectif n’a été discuté dans cette assemblée. Nos multiples demandes d’entrevue auprès de la ministre de l’Ecologie sont restées vaines.
Nous estimons que les dés sont pipés.
Nous refusons de cautionner une décision qui met en péril la nappe phréatique et ne répond pas aux exigences d’un développement durable.
Nous ne nous rendrons pas complices d’un crime contre les générations futures.
Messieurs les fossoyeurs de la nappe phréatique, c’est sans nous que vous continuerez votre sinistre besogne ! »
 
 

Josiane Kieffer        CLCV

Myriam Grosz         Acces

Jean-Marie Dubel    A-C Langenzug

Jean-Paul Barberot  Alsace-Nature

Yann Flory              Gaia