[Manifestation] 13 mai 2017 – Non à l'amiante sur Niederbronn !

L’association HERON et le collectif anti-amiante à Niederbronn-les-Bains organisent une nouvelle manifestation, samedi 13 mai 2016 derrière la gare de Reichshoffen à 14h00.
Les membres de l’association nature et du  collectif souhaitent montrer leur détermination à se faire entendre à nouveau afin que les pouvoirs publics renoncent à ce projet funeste. A ce jour, le juge des référés a suspendu l’arrêté préfectoral. Cette décision n’étant pas définitive, nous appelons la population, du Pays de Niederbronn-les-Bains et des Vosges du Nord, à enfoncer le clou !
Absolument certain que la mobilisation des citoyens est essentielle pour peser sur les politiques, le collectif souhaite rassembler toutes les personnes qui considèrent ce projet d’enfouissement d’amiante dans une ville thermale classée station verte totalement injustifié.
Nous rappelons également, que le Parc Naturel des Vosges du Nord risque de perdre, par cet enfouissement irréversible, son statut de réserve mondiale de la biosphère. Notre but n’est pas de mettre ces déchets « chez les voisins », nous exigeons simplement un traitement des déchets amiantés exemplaire, digne des enjeux environnementaux de notre région (c’est à dire neutralisation de l’amiante par vitrification ou stockage sécurisé réversible en attendant mieux).
« Le projet est suspendu, enfonçons le clou pour que ce centre d’enfouissement ne soit plus à l’ordre du jour! »
Tout savoir sur le COLLECTIF ou faire un don : www.antiamiante-niederbronn.fr

[Appel à don] STOP à l'enfouissement des déchets

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L’enfouissement des déchets est un véritable problème de santé publique à court et moyen termes.

Effectivement, ce type de stockage, jugé la plupart du temps sûr et sans faille, est en définitive tout le contraire ! Incendies, explosions, effondrement de galeries, rejets toxiques dans l’air, le sol et les eaux souterraines, tremblements de terre, sont autant de risques inhérents au stockage des déchets par enfouissement.
STOCAMINE en est malheureusement un excellent exemple, avec les multiples risques sanitaires que court actuellement la population alsacienne et limitrophe.
Alsace Nature, avec le Collectif DESTOCAMINE, après avoir dialogué et expliqué, engage aujourd’hui une nouvelle action juridique pour obtenir le retrait intégral des produits stockés dans notre sous-sol.

Aidez nous à préserver l’eau potable de demain !

 
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22 mars – Journée mondiale de l'eau :  rassemblement festif à Wittelsheim

22 mars – Journée mondiale de l'eau : rassemblement festif à Wittelsheim

 
Bonjour à tous,
Pour marquer la journée de l’eau, le collectif Destocamine vous invite à un rassemblement festif mercredi 22 mars 2017 place de la Mairie à Wittelsheim.
Démarrage des animations à 15h , clôture à 16h 30 par un grand lâcher de ballons.
Vous êtes les bienvenus avec enfants et petits enfants.
Au plaisir de se voir.
 
 
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Au secours nos poubelles débordent

Le 11 mars, Alsace Nature a participé à une action de sensibilisation à la réduction des déchets. 170311-Affiche-déchets-Médiathèque-Malraux
L’après-midi, organisé conjointement par Alsace Nature et la médiathèque Malraux à Strasbourg, était divisé en 2 temps : de 14h à 15h30, une animation dans un des espaces du rez-de-chaussée a permis la sensibilisation de quelques dizaines de personnes par un procédé ludique, et de 15h à 17h, une table ronde avait lieu dans l’auditorium de la médiathèque. Quatre intervenants et une animatrice d’Alsace Nature étaient présents devant environ 25 personnes, jeunes pour la plupart, témoignant de l’intérêt des 20-30 ans pour cette thématique !
La discussion a porté sur la prise en compte de la nécessaire réductions des déchets, pour des raisons écologiques et économiques, par les pouvoirs publics. L’Eurométropole était représentée par Jeanne Barseghian, conseillère communautaire en charge de la politique « zéro déchet, zéro gaspillage », et la Ville d’Illkirch-Graffenstaden par Emmanuel Bachmann, adjoint au maire au développement durable, et par Marc Hoffsess, chef de service en charge des questions d’écologie. Mais le débat a également tourné autour de l’avenir de l’incinérateur du Rohrschollen, à l’arrêt pour cause désamiantage, et sur la chasse aux déchets chez les particuliers. Ces deux derniers sujets ont permis à l’association Zéro déchet Strasbourg (Zéro Waste) de développer ses idées et ses projets.
[revue de presse] En Alsace, la plus grande nappe phréatique d’Europe est menacée par les « déchets ultimes » de Stocamine

[revue de presse] En Alsace, la plus grande nappe phréatique d’Europe est menacée par les « déchets ultimes » de Stocamine

Le site reporterre.net, dans un article daté du 13 mars 2017, fait l’état des lieux de la situation du site de Stocamine, depuis la dernière enquête publique datant de 2016.
https://reporterre.net/En-Alsace-la-plus-grande-nappe-phreatique-d-Europe-est-menacee-par-les-dechets
 
Extraits :

Le site de Stocamine. Reporterre

« Dans le Haut-Rhin, 500 mètres sous terre, les galeries s’effondrent lentement sur les 44.000 tonnes de déchets hautement toxiques du centre de stockage Stocamine. Les habitants se mobilisent pour que ces rebuts soient extraits avant qu’ils ne contaminent la plus grande nappe phréatique d’Europe. Mais la préfecture pourrait prochainement autoriser leur ensevelissement définitif.

Sous plusieurs centaines de mètres de marnes et de sel, plusieurs dizaines de mineurs s’activent. Silhouettes revêtues d’épaisses combinaisons blanches, visages dissimulés sous des masques filtrants, ils arpentent sans trêve les quelque cent kilomètres de galeries où dorment arsenic, amiante, cyanure et mercure. 44.000 tonnes de ces déchets industriels dits ultimes, impossibles à recycler et d’une extrême dangerosité, sont entreposées dans ce centre de stockage unique en France. Son nom : Stocamine. »
La question récurrente qui se pose est  « faut-il extraire tous les sacs – appelés « big bags » – et fûts de déchets avant de condamner le site, ou peut-on enfouir ces rebuts toxiques 500 mètres sous terre ? »

Le Ministère de l’environnement a ordonné la déstockage de 93  des déchets mercuriels et le confinement des 42 000 tonnes de déchets restants. C’est sur cette base que se déroule le chantier actuel.
Mais « lors de la dernière enquête publique, organisée du 7 novembre au 15 décembre 2016, seules trois personnes parmi les 297 qui ont participé à l’enquête se sont montrées favorables à l’enfouissement. Les neuf communes riveraines y sont opposées, de même que le conseil départemental, le conseil régional et les députés et sénateurs locaux. »

Les commissaires enquêteurs, dans leur rapport, ont soulevé un certain nombre de problèmes : « des promesses fallacieuses, des engagements non tenus, des fautes techniques indiscutables et une très longue inaction dommageable. Et ils indiquent « que le déstockage doit être accéléré et concerner tous les déchets comportant des fractions solubles, pas seulement les déchets mercuriels ». Malgré cela, ils ont rendu un avis favorable à l’ensevelissement des rebuts. Même si cet avis est assorti de conditions : (retrait des déchets les plus polluants, mise en place d’un système de surveillance, etc.), cela fait craindre une avis favorable du Préfet.

Le collectif Destocamine qui réunit 14 associations et organisations syndicales est depuis longtemps opposé à l’enfouissement. Sa principale crainte et la contamination de la plus grande nappe phréatique d’Europe. En effet, et tout le monde le reconnait, l’ennoiement de la mine est inévitable. « « De l’eau va s’infiltrer dans les galeries, se mélanger aux déchets toxiques et envahir toute la mine. Ensuite, cette eau polluée va remonter jusqu’à la nappe phréatique située au-dessus », prédit Étienne Chamik, mineur retraité à qui trente-deux années de fond ont conféré une connaissance intime de Joseph-Else. » […] « Pour Étienne Chamick, ça ne tient pas : « Tout le monde admet qu’il y aura pollution tôt au tard. Que vont dire de nous les générations futures ? Je ne comprends pas pourquoi l’on ne prend pas une décision de bon sens — tout sortir et être tranquille pour toujours ! » »

« Seulement, très vite, cette promesse s’est révélée fallacieuse. « Notre mine ne se prêtait pas au stockage, car elle est creusée dans des terrains friables, sédimentaires, souligne Étienne Chamik. J’ai tout de suite dit que les galeries ne tiendraient pas. Mais les promoteurs assuraient le contraire, qu’on pourrait sortir tous les déchets les doigts dans le nez pendant cent, voire mille ans. Résultat, aujourd’hui, au bout de même pas dix-huit ans, les cavités se cassent la gueule » sur les sacs de déchets. Un membre de la CFDT (Confédération française démocratique du travail) qui souhaite rester anonyme abonde dans ce sens : « Au début, quand nous stockions les déchets, nous laissions de l’espace sur les côtés pour la réversibilité. Mais, au bout d’un moment, on nous a fait empiler les ’big bags’ sur toute la hauteur de la galerie, et nous avons bien vu que cela rendrait le déstockage très difficile. Nous avons compris que l’objectif du centre était l’enfouissement définitif des déchets et nous l’avons ressenti comme une trahison. » »

Remise d’une pétition, le 7 juillet 2011, demandant au préfet le déstockage total lors d’une réunion de la Clis. photo : collectif destocamine
[…] Que faire de tous ces déchets dangereux s’ils étaient finalement retirés ? « Aujourd’hui, nos déchets dits ultimes vont en Allemagne, qui dispose d’une mine aux galeries bien plus stables que les nôtres, indique Yann Flory. Mais, globalement, on ne pense pas que le stockage souterrain soit souhaitable : une fois que les déchets sont enfouis, on ne contrôle plus rien. »« Pour ce qui est des déchets de classe 1 — déchets amiantés et résidus d’épuration des fumées d’incinération des ordures ménagères —, on peut très bien les garder dans des centres de stockage en surface prévus pour ça »
Les opposants n’entendent pas baisser les bras et réfléchissent aux recours possibles si le préfet se déclarait favorable à l’enfouissement.

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[Débat] Au secours nos poubelles débordent ! – 11 mars 2017 – Strasbourg

[Débat] Au secours nos poubelles débordent ! – 11 mars 2017 – Strasbourg

Nous vous invitons à participer le 11 mars 2017 à l’après-midi organisé en collaboration avec la médiathèque André Malraux à Strasbourg, sur le thème des déchets.
Vous pouvez venir en famille.
Au programme :
à 14 h : animations pour petits et grands
à 15 h : débat en présence de représentants d’Alsace Nature, de l’Eurométropole et de ZéroWaste
entrée libre
 
 
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