A.R.B.R.E.S.organise une conférence sur l’évolution du climat en Alsace Mardi 24 novembre 2015 à 20H00, salle polyvalente d’ACHENHEIM.
LE FILM
« CLIMATOSCEPTIQUES : LA GUERRE DU CLIMAT »
Un film de Laure Noualhat et Franck Guérin Ce documentaire explique lorigine du mouvement climatosceptique, créé et soutenu par des lobbys industriels de lénergie fossile et leur pression sur les politiques. Dun réalisme dérangeant, ce film nous montre que les progrès ne pourront venir que de nous de vous mais pas d« eux » !
LE DÉBAT
Il sera animé par ARBRES, qui pour la circonstance sest entouré de spécialistes :
Emmanuel RIVIERE, Directeur adjoint de lASPA
Yves HAUSS, Responsable des Etudes et de la Climatologie Météo France Nord-est
Alain JUND, Vice-président de lEurométropole et chargé de la transition énergétique
Le débat sadresse au grand public, il sera ouvert et accessible à tous. Vous pouvez, dès à présent, préparer vos questions relatives à lévolution du climat en Alsace en lien avec la température, la pluviométrie, lhygrométrie, la biodiversité, les tempêtes, les inondations etc sans oublier la COP21 et les mesures locales qui simposeront tôt ou tard.
Le collectif Convergence des luttes en alsace et ailleurs (dont fait partie Alsace Nature) propose de faire un focus le week-end du 6 et 7 novembre sur cette thématique de l’enfouissement, en s’intéressant particulièrement aux exemples présents dans la région, en créant un pont entre le passé non assumé et le futur sinistre que l’on nous propose : à savoir entre le désastre de Stocamine dans le Haut-Rhin, et le projet pharaonique et insensé du centre d’enfouissement des déchets nucléaires à Bure en Lorraine.
Vendredi 6 novembre à 20h au CARDEK : Une soirée est ainsi proposée autour du Film, « A Bure pour l’Eternité », un documentaire de 52 minutes, en présence d’un des deux réalisateurs Aymeric Bonneti. Le film décrit la lutte quotidienne des opposants qui n’a jamais faibli depuis les premières esquisses du projet dans les années 90, et s’attarde en particulier sur la Maison de la résistance, située au cœur du petit village de Bure.
Samedi 7 novembre de 11h à 17h : RDV place Kléber au stand « convergence » pour discuter avec les représentants des opposants du collectif « Destocamine » et de la maison de Bure. A 13h30 : Prise de parole et point presse.
Concert par les « Bure Haleurs »
La « VEILLE-ACTIONS », entamée le 3 octobre Place Kléber a pris fin le 31 octobre autour d’une « soupe anti-nucléaire », lors d’un rassemblement citoyen et bon enfant. Fermer Fessenheim reste d’actualité !
Une cinquantaine de personnes se sont retrouvées samedi 31 octobre place Kléber à Strasbourg
pour rompre le jeûne entamé par Pierre Rosenzweig en début de mois et ainsi clôturer la « VEILLE-ACTIONS » pour réclamer la fermeture immédiate et définitive de Fessenheim.
Plusieurs membres du collectif Convergence des luttes en Alsace et ailleurs étaient présents autour de Stop Fessenheim (également membre). Le collectif a soutenu l’action durant tout le mois. Une belle performance portée par Pierre. Cette journée a été l’occasion pour lui de remercier toutes les personnes qui l’ont accompagné. Le mois a été riche en événements avec plusieurs actions citoyennes pour interpeler les citoyens sur la question du nucléaire dont 3 conférences au FEC (place St Etienne, Strasbourg).
le 05 octobre « Tour du monde du nucléaire » – « Un road trip atomique dans les paysages de notre beau pays, région par région, au fil des saisons, Psyché cherche Amour » / Evénement soutenu par Stop Fessenheim
le 15 octobre « Nucléaire civil et militaire » – conférence de Dominique Lalanne, Directeur de recherche au CNRS et Président de « armes nucléaires STOP »
22 octobre, conférence sur le thème de » Menaces climatiques et nucléaires » par Abraham Behar, Président de MFPGN (Médecins contre la Guerre Nucléaire)
La « veille-actions » reviendra en mars 2016 , toujours et encore pour réclamer la fermeture de Fessenheim. Hollande doit tenir sa promesse de 2012 !
Dans la perspective de la COP 21 qui se tiendra sous peu à Paris, les associations Alsace Nature, BUND Rheinland, BUND Baden-Württemberg et Ornithologische Gesellschaft Basel, se sont réunis samedi 17 octobre à l’occasion d’un colloque transfrontalier sur les enjeux climatiques dans la région du Rhin supérieur.
Elles adressent 10 demandes et recommandations à la COP 21, à travers l’Etat français, ainsi qu’aux collectivités membres de la Conférence du Rhin supérieur.
Ces recommandations ont pour objet :
la réalisation de la transition énergétique,
la mise en œuvre d’une politique des transports compatible avec les enjeux climatiques,
l’urgente transformation du modèle agricole et alimentaire,
la préservation de la biodiversité,
l’engagement et la promotion d’une transition vers la sobriété énergétique et matérielle.
Détaillée dans le document joint (voir PJ), cette résolution en 10 points a été adoptée à l’unanimité par les 200 participants présents au colloque transfrontalier du 17 octobre. Elle sera envoyée dans la foulée aux décideurs franco-allemands.
Les associations, et la société civile qu’elles représentent, soit environ 35 000 adhérents côté français et 45 000 côté allemand, espèrent ainsi encourager les institutionnels, politiques et administratifs, à passer, sur les questions transversales touchant au dérèglement climatique, des paroles aux actes.
Convergence des luttes en Alsace et ailleurs – Fil rouge : Fessenheim, fermons-là et vite ! Le samedi 3 octobre, le collectif Convergence des luttes en Alsace et ailleurs – composé d’associations et collectifs citoyens locaux – mettra en avant la problématique du nucléaire avec notamment la fermeture immédiate et définitive de Fessenheim.
Cette journée sera l’occasion pour le collectif d’échanger et d’informer les citoyens sur la situation en Alsace concernant {le projet de ferme-usine de 1200 taurillons de Wintershouse, le centre de primatologie d’Oberhausbergen, Stocamine, le GCO, … }, de réclamer une fois encore la fermeture de Fessenheim et d’aborder d’autres luttes qui concernent la future Grande Région comme le projet d’enfouissement de déchets nucléaires de Bure dans la Meuse et… ailleurs en France comme les 1000 vaches dans la Somme ou le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ! Cette journée sera également le point de départ d’une succession d’événements courant octobre avec une « veille-actions » d’un mois soutenue par Stop Fessenheim et organisée concrètement par le Collectif « Convergence des luttes ». Une présence quotidienne de 11 à 18h à compter du 4 et jusqu’au 31 octobre aura lieu sur la place Kléber avec un jeûne à durée indéterminée lancé par Pierre Rosenzweig (membre notamment de Stop Fessenheim).
Le stand Convergence sera présent de 11h à 17h sur la place Kléber.
Un rassemblement est prévu à 14h pour lancer la « veille-actions » et introduire les événements qui vont se dérouler courant octobre.
Tout ceci s’inscrit bien évidemment dans une volonté d’interpeler les citoyens dans la cadre de la COP21 dont de nombreux autres événements locaux auront lieu jusqu’en décembre.
Communiqué de presse – 24 septembre 2015 du réseau « Sortir du Nucléaire » « Les mensonges d’EDF ne sauveront pas le climat ! Greenwashing d’EDF en prévision de la COP21 : le Réseau « Sortir du nucléaire » porte plainte devant le Jury de Déontologie Publicitaire
À l’approche de la COP21, EDF, sponsor officiel de cet événement, a lancé une grande campagne de publicité pour se présenter comme le « Partenaire officiel d’un monde bas carbone ». Celle-ci fait l’éloge de sa production d’électricité qui, grâce au nucléaire, serait « à 98% sans CO2 ». Pour dénoncer cette communication fallacieuse, le Réseau « Sortir du nucléaire » porte plainte devant le Jury de Déontologie Publicitaire. Cette plainte s’accompagne du lancement d’une pétition. EDF n’est pas le « partenaire d’un monde bas carbone » !
Dans le contexte de la conférence mondiale sur le climat qui se tiendra à Paris fin 2015 (COP21), EDF tente de se présenter comme un acteur vertueux, en pointe dans la lutte contre le changement climatique.
Alors qu’elle exploite 16 centrales à charbon dans le monde et représente la 19ème entreprise mondiale la plus émettrice de gaz à effet de serre, EDF se targue d’agir « partout où [elle] est présente » pour une électricité « décarbonée ». Comment ne pas être scandalisé par cette affirmation, quand on sait que les émissions mondiales d’EDF représentent 80 millions de tonnes de CO2 par an [1] ? EDF ment : son électricité n’est pas « à 98 % sans CO2 » !
EDF met en exergue un prétendu bilan de « 98% d’électricité produite en France sans CO2 ». Rien n’indique quel calcul a permis d’obtenir ce chiffre, mis en avant pour présenter comme vertueux le mix électrique français.
Mais personne n’est dupe : sous couvert de protection du climat, il s’agit avant tout d’une promotion du nucléaire, qui représentait en 2013 85% de la production d’électricité du groupe en France. EDF a déjà tenté, notamment dans sa publicité « EDF en Alsace : Ancrer dans son territoire », de vanter une production d’électricité nucléaire prétendument « 100% sans CO2 ». Or le Jury de Déontologie Publicitaire a récemment jugé qu’une telle affirmation était « susceptible d’induire en erreur le public sur la réalité écologique des actions d’EDF ».
En effet, EDF se focalise uniquement sur les émissions des centrales ; ce faisant, elle « oublie » de comptabiliser les quantités non négligeables de gaz à effet de serre émises lors des différentes étapes nécessaires au fonctionnement de l’industrie nucléaire, en amont et en aval (extraction de l’uranium, fabrication du combustible [2], opérations de traitement des déchets, etc.). Aucune étude, même celles réalisées par l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique, n’attribue d’émissions de CO2 nulles au nucléaire. Selon une synthèse de 103 études portant sur ce sujet, on peut retenir une estimation médiane de 66g de CO2/kWh, certains calculs évoquant même 288g de CO2/kWh [3].
Enfin, cette focalisation sur les seules émissions de CO2 occulte totalement les autres problèmes environnementaux entraînés par le recours au nucléaire, qu’il s’agisse des retombées des accidents nucléaires, de la pollution des mines d’uranium ou de l’accumulation de déchets ingérables.
Il est inacceptable que le 1er producteur mondial d’électricité se serve de la COP21 pour promouvoir le nucléaire. Le Réseau « Sortir du nucléaire » porte donc plainte une nouvelle fois devant le Jury de Déontologie Publicitaire. Nous ne laisserons pas passer cette propagande de l’industrie nucléaire et dénoncerons toutes les affabulations, les hypocrisies et les mensonges destinés à vendre cette technologie comme une solution au changement climatique.
Afin de faire tomber le masque d’EDF une bonne fois pour toutes, le Réseau « Sortir du nucléaire » double cette action juridique d’une pétition interpellant le producteur d’électricité nucléaire pour exiger l’arrêt de cette campagne de communication mensongère : http://sortirdunucleaire.org/CO2-mensonge-EDF
Contacts presse :
– Administratrice du Réseau « Sortir du nucléaire » – 06 95 31 81 12
– Juriste – 07 62 58 01 23
Chargée de communication – 06 64 66 01 23 Notes : [1] Source : http://site.thomsonreuters.com/corporate/pdf/global-500-greenhouse-gases-performance-trends-2010-2013.pdf [2] Les usines de fabrication du combustible n’émettent pas seulement du CO2, mais également des oxydes d’azotes, gaz à effet de serre au pouvoir de réchauffement 40 fois supérieur à celui du CO2. L’usine Areva Malvési, près de Narbonne, vient d’être condamnée notamment pour n’avoir pas effectué en continu la surveillance de ces rejets. [3] Valuing the greenhouse gas emissions from nuclear power : a critical survey, Benjamin K. Sovacool, 2008 http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0301421508001997
Retrouvez ce communiqué sur notre site : http://www.sortirdunucleaire.org/Greenwashing-d-EDF-en-prevision-de-la-COP-21-le