[Communiqué de presse] ALSACE NATURE quitte le Comité de Pilotage du Projet de Territoire de Fessenheim.

[Communiqué de presse] ALSACE NATURE quitte le Comité de Pilotage du Projet de Territoire de Fessenheim.

Alsace Nature s’était engagée dans le projet de territoire et notamment pour la création d’une zone d’activité (ECORHENA) parce que nous estimions nécessaire et responsable de participer à la revitalisation économique du secteur tout en préservant les richesses écologiques de la bande rhénane. A l’époque, nous aurions pu nous contenter d’applaudir la fermeture de la centrale nucléaire.

Le projet de Territoire se voulait un modèle d’innovation pour l’industrie et les énergies du futur, mais le projet d’EDF soutenu par l’Etat et les élus d’un Technocentre ou Val’m, c’est-à-dire d’une fonderie de déchets nucléaires est à notre  avis totalement incompatible avec cet objectif ambitieux.

En-dehors d’un futur gouffre économique, cette fonderie produira des rejets toxiques, nécessitera un trafic intense de convois exceptionnels (avec la mise au gabarit des voiries) et donc dégradera la qualité de vie des riverains. Elle sera en outre totalement contre-productive pour attirer (à proximité dans ECORHENA) des entreprises de pointe à priori moins génératrices de nuisances. Quel entrepreneur de ce type s’installerait à côté d’un haut-fourneau traitant des déchets radioactifs ? Mais visiblement les élus, toujours addicts au nucléaire sont pour le « en même temps » au risque de compromettre durablement l’avenir du territoire.

En outre, en tant qu’association anti-nucléaire, nous ne comptons pas faire la courte échelle au nucléaire qui essaie de revenir à Fessenheim par la fenêtre, alors qu’il a été sorti par la porte !

[Appel à bénévoles] Festival climat du 1er au 3 octobre à Strasbourg

[Appel à bénévoles] Festival climat du 1er au 3 octobre à Strasbourg

Alsace Nature, aux côtés de CPLC Strasbourg, Emmaüs Mundo,  et Euroasis vous invite au festival climat (qui devait se tenir les 4, 5 et 6 juin) et qui aura lieu le weekend du 1er au 3 octobre 2021.

Le festival climat c’est dans un mois ! Rejoignez-nous pour l’organisation en amont, et/ou le jour J !

 

  • Le climat est plus que d’actualité !

    Après un été riche en événements météorologiques directement liés au dérèglement climatique, il est plus que d’actualité de nous rassembler pour rappeler l’urgence climatique. Les 1, 2 et 3 octobre aura lieu le festival climat que nous aurions aimé vous proposer au mois de juin. L’objectif est de largement sensibiliser à l’écologie et à l’engagement associatif et/ou individuel, et de passer un bon moment en compagnie de passionnant·es passionné·es !
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  • On a besoin de votre aide !

    Pour organiser cet événement, il faut un certain nombre de têtes et de bras, pourquoi pas les vôtres ? Que vous soyez très disponible ou seulement un peu ; que vous ayez un doctorat en sciences de l’environnement ou que vous soyez tout simplement sensible à l’écologie, il y aura forcément une occasion pour vous de nous aider (affichage, communication, logistique, animation, buvette, etc).
  • Pour organiser l’événement au mieux, nous avons toujours besoin de bénévoles en amont (d’ici le 1er octobre) :

    • pôle logistique : une personne capable de vérifier l’état d’avancement des demandes de matériel et de trouver les quelques éléments manquants ;
    • pôle communication : des personnes disponibles pour afficher en extérieur (affichage public) et en intérieur (commerces, lieux publics) et/ou relayer les informations sur le festival (réseaux sociaux, mailing lists, …)

     
    Et le jour J (les 1, 2 et/ou 3 octobre) :

    • accueil : contrôler les passes sanitaires, indiquer l’emplacement des stands/toilettes/etc, compter le nombre d’entrées/sorties ;
    • animation : animer le village associatif en annonçant les moments d’ateliers,invitant les passant·es autour de la place de l’Université à nous rejoindre ;
    • logistique : réceptionner le matériel, installer les stands le samedi, démonter les stands le dimanche ;
    • médiactiviste : prendre des photos/vidéos de l’événement, les envoyer à une personne référente, et les partager sur les réseaux sociaux ;
    • nettoyage : s’occuper des toilettes sèches du site, ramasser les détritus, et changer les poubelles au besoin ;
    • sécurité : déambuler sur le festival et prévenir les situations à risque, escorter la marche le long du parcours le samedi.

    CPLC Strasbourg tiendra un stand au quartier des possibles le samedi 18 septembre, au parc de la Citadelle, n’hésitez pas à venir nous voir pour discuter et nous proposer votre soutien.

     

    Comment nous rencontrer ?

    Si l’aventure vous tente, rejoignez-nous à notre prochaine réunion d’organisation mardi prochain, le 7 septembre à 19h. Envoyez-nous un message si vous voulez y participer. Nous vous donnerons les infos utiles à ce sujet !

    Si vous n’êtes pas disponible mardi, nous vous proposons de remplir le formulaire bénévole suivant : http://urlr.me/z5Y2g ; ou bien également de nous envoyer un message (par Facebook ou sur la boite mail cplc.strasbourg@protonmail.com) pour nous dire ce qui vous intéresse et ce que vous êtes prêt·e à faire avec nous !

    En espérant que vous serez nombreux à répondre à notre appel !

    Merci à vous !

     

    Vous pouvez aussi nous aider financièrement pour l’organisation du festival

    FAIRE UN DON pour le FESTIVAL CLIMAT

    Mulhouse  : Règlement local de la publicité intercommunal (RLPi), les associations dénoncent un projet timide et dangereux.

    Mulhouse : Règlement local de la publicité intercommunal (RLPi), les associations dénoncent un projet timide et dangereux.

    La m2a a entrepris l’élaboration d’un Règlement Local de la Publicité intercommunal (RLPi). Les discussions ont démarré fin 2019 et un projet a été présenté ce printemps aux associations. Un communiqué de presse a été co-signé par plusieurs associations (Paysages de France, Résistance à l’Agression Publicitaire, Alternatiba ANV-COP21, Alsace Nature et CADRes) dans lequel nous soulignons nos désaccords avec le projet proposé : https://paysagesdefrance.org/actualites/219/rlpi-mulhouse-une-reglementation-en-trompe-loeil/

    Si chacun peut trouver la publicité plus ou moins gênante, il est important de rappeler que c’est de manière quasi systématique que l’affichage publicitaire va à l’encontre des actions de défense de la nature menées notamment par Alsace Nature.

    La pub n’aime pas la nature

    D’abord par le message véhiculé :

    • Beaucoup de publicités font la promotion de l’automobile, mais jamais du vélo et des transports doux. Les publicités poussent systématiquement à la surconsommation qui s’oppose à la sobriété nécessaire à la sauvegarde de notre environnement.
    • Beaucoup de publicités font la promotion des grandes surfaces et des centres commerciaux, souvent éloignés des centres-villes. Il n’y a jamais de publicités pour les commerces de proximité.
    • Beaucoup de publicités font la promotion de la nourriture industrielle (plats préparés, boissons, surgelés, fast-foods…), jamais pour les circuits courts.

    Ensuite par les supports employés :

    • Affiches papiers remplacées toutes les semaines : consommatrices de papier,
    • Affiches rétro-éclairées, panneaux déroulants et panneaux numériques : grands consommateurs d’électricité. De plus, l’éclairage des affiches participe à la perturbation de la faune nocturne .

    Alors agissons !

    Ce mardi aura lieu la réunion publique organisée par la m2a. Son objectif est de présenter le projet de RLPi, de répondre aux questions posées et de recueillir les observations des habitants de Mulhouse Alsace Agglomération. Cette réunion est ouverte à toutes et à tous.

    Mardi 6 juillet 2021, de 18h à 20h, au Parc des expositions de Mulhouse.

    Venez nombreux et n’hésitez pas à faire circuler l’information !

    Les informations sur le projet de RLPi : https://www.mulhouse-alsace.fr/agglo/urbanisme/reglement-local-de-publicite-intercommunal

    Pour apporter votre contribution à l’élaboration du RLPi, écrivez à concertation.rlpi@mulhouse-alsace.fr

     

    [GCO] 17 juin 2021 : La rapporteur publique demande l’annulation partielle des autorisations de construction de l’autoroute.

    [GCO] 17 juin 2021 : La rapporteur publique demande l’annulation partielle des autorisations de construction de l’autoroute.

    Une cinquantaine de militants sont venus réclamer justice devant le tribunal administratif de Strasbourg, alors qu’avaient lieu les audiences pour 6 recours portés par Alsace Nature contre le projet autoroutier de contournement Ouest de Strasbourg.C’est la première fois que les juges se penchaient sur l’examen au fonds du dossier.

    La rapporteur publique, Mme Bauer, a demandé l’annulation partielle des autorisations accordées à Vinci /ARCOS et la SANEF, sans toutefois demander l’arrêt des travaux du chantier.

    Trois des dossiers concernaient les autorisations accordées à Vinci/ ARCOS,  les trois autres les autorisations données à la SANEF pour la partie nord de l’autoroute (essentiellement échangeur avec l’A4 actuelle).

     

    La principale demande concerne les mesures compensatoires

    Selon la rapporteur, les mesures de compensation pour les atteintes aux espèces demandées dans les arrêtés d’autorisation « ne garantissent pas le respect de l’équivalence écologique et l’absence nette de perte de biodiversité« .

    Alors que les concessionnaires et l’Etat s’étaient toujours enorgueillis de la qualité des mesures compensatoires de ce dossier, sont pointées du doigt les insuffisances dénoncées par les opposants et qui avaient valu 7 avis négatifs du Conseil National de Protection de la Nature (CNPN) et de l’Autorité environnementale !

     

    Concernant l’autorisation unique accordée à Vinci/ARCOS,

    Mme Bauer suggère de « reprendre l’instruction sur cette partie de l’autorisation dans un délai de 6 mois » et demande aux juges de conditionner la mise en service de l’autoroute (prévue fin 2021 – début 2022) à cette nouvelle autorisation modifiée.

    Rappelons-le, lors d’un recours en référé en 2018, contre cet arrêté d’autorisation unique, le juge avait refusé d’accorder la suspension d’urgence des travaux « à titre exceptionnel » bien qu’il existait « un doute sérieux sur la légalité de l’arrêté », ceci pour éviter soi-disant des troubles à l’ordre public en cas d’arrêt des travaux ! (voir infos ICI )

     

    Concernant les autorisations accordées à la SANEF pour la partie nord du tracé (échangeur agrandi au niveau de Vendenheim notamment),

    Mme Bauer propose aux juges de régulariser l’étude d’impact en la précisant et de saisir l’autorité environnementale ensuite pour valider cette nouvelle étude, et cela dans un délai de 6 mois. La mise en service du GCO serait conditionnée à la réalisation de cette procédure.

    Ce qui est par contre incroyable (mais nous l’avions déjà dénoncé ! Tout est incroyable dans ce dossier !), c’est que la magistrate dit expressément dans son rapport que si le dossier avait été jugé en 2018 (donc juste après les recours en référé et le début des travaux), elle aurait demandé l’annulation totale de l’autorisation ! Mais comme il y a le principe de réalité et que les travaux ont déjà bien avancé, on ne peut pas demander l’annulation complète ! C’est ce qu’Alsace Nature et le collectif GCO NON MERCI ont toujours dénoncé : le passage en force des autorités pour démarrer le chantier et la lenteur de la justice pour juger le fonds du dossier !

     

    Concernant le recours contre la commune de Geudertheim,

    la rapporteure publique estime que la délibération prise par la commune en 2017, autorisant ARCOS (Vinci) à procéder aux abattages d’arbres, doit faire l’objet d’une annulation. Cependant, même si les juges annulent cette délibération, le mal est fait puisque les arbres ont déjà été abattus !

     

    La décision des juges sera rendue le 15 juillet. 

     

    17 juin 2021 : Maurice Wintz, le président d’Alsace Nature, fait un point de situation à mi-chemin des recours examinés

     

    Fin de l’examen des 3 derniers recours, notamment ceux concernant la Sanef. Maurice Wintz, le président d’Alsace Nature, nous fait un point rapide

    François ZIND, avocat d’Alsace Nature fait le point à la sortie du tribunal

     

    REVUE DE PRESSE

     

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     Ce jeudi 17 juin 2021 aura lieu, au Tribunal Administratif de Strasbourg, les instances des jugements de six recours d’Alsace Nature au nom du collectif GCO NON MERCI contre le Contournement Ouest de Strasbourg (GCO).

    Après près de trois années d’instructions, et tandis que les travaux avancent, la justice va enfin se pencher sur les demandes et recours contre ce projet climaticide.

    Il s’agit d’un événement majeur dans notre lutte. Alors que la justice avait reconnu un doute sérieux sur la légalité en septembre 2018, “à titre exceptionnel”, elle n’avait pas suspendu les travaux. Suite à cela, la procédure d’instruction des différents dossiers a longuement suivi son cours et nous arrivons à cette étape importante qui, nous l’espérons, peut mener à un arrêt des travaux.

    Le collectif GCO NON MERCI appelle au rassemblement devant le Tribunal Administratif, pour exprimer notre demande de justice.

    • Justice pour la prise en  compte de l’avis de l’ensemble des autorités environnementales et de concertation publique qui ont toutes dit “NON” à ce projet inutile.
    • Justice pour les  irrégularités dans le projet.
    • Justice pour la stratégie d’imposer envers et contre tout des projets d’un autre temps qui ne font que dégrader notre climat, sans apporter les solutions nécessaires de mobilités douces !

    Aussi, nous vous donnons rendez-vous le 17 JUIN dès 13h15 devant le Tribunal Administratif (31 Avenue de la Paix) à, Strasbourg.

    Retour sur la manifestation contre l’implantation d’un méthaniseur à Munchhouse (68)

    Retour sur la manifestation contre l’implantation d’un méthaniseur à Munchhouse (68)

    Alsace Nature et l’association Hardt environnement appelaient à une manifestation le 5 juin dernier contre un projet de méthanisation, porté par la société Kaligaz regroupant 3 agriculteurs à Munchhouse, près de Mulhouse. Ce projet, tel qu’il est prévu, présente des risques pour l’environnement et tout particulièrement pour la ressource en eau potable.

    Cette usine de méthanisation serait en effet construite à proximité d’un puits de captage d’eau potable
    qui alimente 4 communes. Le syndicat des eaux local a même pris position contre ce projet qui pourrait engendrer de sévères pollutions, dans une zone de forte sensibilité de la nappe phréatique.

    M. Peterschmitt, l’un des porteurs du projet, possède déjà un méthaniseur à Andelnans, dans le territoire de Belfort. Il présente son exploitation comme une solution pour les questions climatiques car cela permettrait de valoriser des déchets en captant le carbone.

    Or, ce n’est pas si simple. Interrogés par Thibault Vetter, journaliste pour Rue89Strasbourg, les experts expliquent que la méthanisation engendre des risque importants pour l’environnement et la santé. (cf article ICI)

    Jean-François Fleck, expert sur les questions de méthanisation pour France Nature Environnement, estime que « le procédé industriel de la méthanisation produit de grandes quantités de digestat, polluant pour l’air et l’eau. Le modèle économique de ces structures prévoit d’épandre ce digestat sur les cultures. Il émet beaucoup de dioxyde d’azote, selon  dangereux pour les poumons et le sang.

    « Quant à Daniel Chateigner, physicien membre du Comité scientifique national pour la Méthanisation raisonnée (CSNM), il trouve « absurde de dire que la méthanisation est une solution » pour le climat : « Le digestat est très volatile et contient de l’ammoniac, qui se disperse dans l’air, s’oxyde et développe du protoxyde d’azote, un gaz à effet de serre 300 fois plus puissant que le CO2. »

    Rue89 Strasbourg a consulté une note de l’Agence de l’eau Rhin Meuse, datée du 25 juin 2019. Elle décrit
    « une dégradation significative de la qualité de l’eau à cause de la méthanisation dans la zone où
    l’agglomération de Metz prélève l’eau potable ». L’instance publique affirme aussi que « les digestats
    sont facilement lessivables. » En d’autres termes, l’eau de pluie transporte ces éléments dans le sol.

    La pollution des eau serait d’autant plus facilitée que les sols de La Hardt agricole, où se situe Munchhouse, sont connus pour être particulièrement perméables.
    « C’est d’ailleurs en « considérant la sensibilité de la nappe phréatique d’Alsace à Munchhouse », que le préfet du Haut-Rhin a refusé le permis de construire d’une porcherie, exactement sur le même emplacement que le projet de centrale de méthanisation, dans un arrêté préfectoral du 5 décembre 1997. »

    Les habitants ont reçu le soutien de la présidente du Syndicat Intercommunal d’adduction en Eau Potable de Munchhouse et Environs, qui s’inquiète du risque de pollution de la nappe. Le syndicat a voté contre le projet.

    Interrogée aussi par le journaliste, « elle s’inquiète du fait que le capital social de Kaligaz est de
    seulement 10 000 euros : « C’est loin d’être suffisant. En cas de problème, c’est la commune qui devra
    payer la dépollution, ou de nouvelles installations. » »

    Etant en dessous du seuil de 30 tonnes d’intrants par jour (sont prévus 29,9 tonnes d’intrant par jour !!), aucune étude d’impact environnemental n’est nécessaire. Or, dans le plan d’épandage, on apprend qu’il est « possible que l’unité Kaligaz passe par la suite » au-delà des 30 tonnes.

    Daniel Reininger, pilote du réseau Eau d’Alsace Nature, commente :
    « C’est beaucoup plus simple de lancer un projet sous un statut peu contraignant, et, une fois qu’il existe déjà, de demander des dérogations pour passer à une activité plus intensive. La procédure sera une formalité. Ce n’est ni plus ni moins qu’une stratégie grotesque pour éviter la prise en compte des enjeux écologiques. » 

    Des recours juridiques contre ce projet sont à l’étude.

    Alsace Nature s’apprête également à demander une évaluation environnementale au préfet. Me François Zind, qui représente l’association environnementaliste, explique la démarche : « Vu la dimension du projet, la sensibilité du site et le fait que celui-ci est placé en zone Natura 2000, donc reconnu pour son intérêt biologique, la préfecture devrait accepter. Sinon, nous contesterons le refus devant le tribunal administratif. »

    Selon Jean-François Fleck, de France Nature Environnement, la méthanisation n’est pas motivé par l’intérêt général de la production vertueuse d’énergie, mais par des enjeux financiers : « Si on suit la Région, en 2030, il y aura un méthaniseur tous les 12 kilomètres en zone agricole, et tous les 5 kilomètres en 2050. L’épandage impliquerait une pollution massive de la nappe phréatique. Les unités doivent être alimentées par des cultures en plus des déjections d’animaux. Une immense partie de la surface agricole serait alors utilisée dans ce but. C’est insensé. »

    Daniel Reininger, d’Alsace Nature, est implacable : « Nous sommes bien-sûr favorables aux énergies alternatives, mais là, c’est de l’agrobusiness. Nous sommes contre ce projet. La méthanisation à grande échelle aura des impacts dramatiques sur l’environnement. C’est une voie qui va à l’encontre de la transition vers une agriculture paysanne et nourricière. La direction à prendre, c’est exactement l’inverse. »

    Près de trois cent personnes ont manifesté le samedi 5 juin.

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    Alsace Nature soutient l’association Hardt environnement dans son combat contre l’implantation d’un grand méthaniseur à Munchhouse et appelle à participer à la

     

    MANIFESTATION LE 5 JUIN 2021

    A 14h place de l’Eglise MUNCHHOUSE

     

    L’installation de méthanisation agricole en projet à Munchhouse à l’Est d’Ensisheim concentre les défauts qui en font une bombe à retardement pour l’environnement et la nature : dangers pour l’eau de la nappe phréatique, la ressource principale pour la production d’eau potable, trop grandes distances pour l’acheminement des produits pour alimenter le digesteur, épandage des résidus de la digestion (digestat) du Nord au Sud du département, risques de détérioration accrue des terres et prairies, biodiversité impactée, …
    (voir nos infos : ICI)

     

    Les 2 porteurs du projet opèrent depuis plusieurs années dans le Territoire de Belfort un méthaniseur sous un feu nourri de contestations (y compris mise en demeure par le préfet du Territoire de Belfort pour non conformités).

     

    Si de nombreuses stations de méthanisation sont correctement conduites, nous craignons que le projet de Munchhouse n’en fasse assurément pas partie.

     

    Nous espérons que vous serez nombreux à vous mobiliser contre ce projet.

    Conférences sur le Climat en juin – et festival en octobre…

    Conférences sur le Climat en juin – et festival en octobre…

    Notre collectif (constitué de CPLC Strasbourg, Emmaüs Mundo, Alsace Nature et Euroasis) a malheureusement dû reporter le festival climat qui devait se tenir place de l’Université à Strasbourg les 4, 5 et 6 juin. Ce dernier aura finalement lieu le weekend du 1er au 3 octobre 2021.
     

    Néanmoins, et en attendant, un beau programme de conférences est offert à tous et toutes, les jeudi 3, vendredi 4, et samedi 5 juin !

    Elles se dérouleront en présence à Ostwald et Schiltigheim le jeudi soir, et à Strasbourg les vendredi et samedi soirs.

    Il sera également possible de les suivre en ligne depuis la page Facebook de CPLC Strasbourg : https://www.facebook.com/CPLC.Strasbourg

    Vous trouverez, à la suite, le programme de ces trois soirées (à partir de 18h30) et les liens vers les billetteries en ligne correspondantes pour y assister en présence. Vous pouvez également vous inscrire en envoyant un mail à l’adresse cplc.strasbourg@protonmail.com (en précisant la ou les conférences concernée(s), le nombre de places désirées, avec vos noms et numéros de téléphone).

     Nous espérons voir du monde dans les salles après ces longs mois d’isolement et d’événements en ligne !

     

    PROGRAMME

    JEUDI 3 JUIN, 18h30

    • Schiltigheim, Hôtel de ville

    Hervé Kempf, rédacteur en chef du média Reporterre (le quotidien de l’écologie), sera présent à Schiltigheim le jeudi 3 juin à 18h30, dans la salle de la Mairie, pour débattre des moyens d’éviter la catastrophe écologique.

    >> Inscription : https://www.helloasso.com/associations/cplc-strasbourg/evenements/comment-eviter-la-catastrophe-ecologique

     
    • Ostwald, Le Point d’Eau

    Le même soir, à Ostwald à 18h30, au Point d’Eau, c’est l’évolution de la forêt face aux changements globaux qui sera au cœur de la conférence de Jean-Claude Génot, ingénieur écologue et cofondateur de la coordination Libre Évolution.

    >> Inscription : https://www.helloasso.com/associations/cplc-strasbourg/evenements/conference-climat-ostwald-3-juin-2021

     

    VENDREDI 4 JUIN, 18h30

    • Strasbourg, Église du Temple neuf

    Vendredi 4 juin, à 18h30 au Temple Neuf à Strasbourg, Vincent Mignerot, essayiste, et Gilles Raveaud, économiste, échangeront sur la question qui nous taraude tous et toutes : mais pourquoi donc tout le monde s’en fout, de cette crise climatique ?

    >> Inscription : https://www.helloasso.com/associations/cplc-strasbourg/evenements/climat-pourquoi-tout-le-monde-s-en-fout

     

    SAMEDI 5 JUIN, 18h30

    • Strasbourg, Église du Temple neuf

    Enfin, et pour clôturer ce beau programme, nous nous retrouverons le samedi 5 juin, une nouvelle fois à 18h30 Temple Neuf de Strasbourg pour échanger autour de la question énergétique. Cette dernière est essentielle pour comprendre l’enjeu climatique, et sera au cœur de la table-ronde qui réunira Barbara Nicoloso, coordinatrice de l’association Virage Énergie, et Thierry De Larochelambert, enseignant-chercheur en physique-chimie.

    >> Inscription : https://www.helloasso.com/associations/cplc-strasbourg/evenements/energies-vertes-sobriete-energetique-d-ou-viendra-le-salut