Mulhouse  : Règlement local de la publicité intercommunal (RLPi), les associations dénoncent un projet timide et dangereux.

Mulhouse : Règlement local de la publicité intercommunal (RLPi), les associations dénoncent un projet timide et dangereux.

La m2a a entrepris l’élaboration d’un Règlement Local de la Publicité intercommunal (RLPi). Les discussions ont démarré fin 2019 et un projet a été présenté ce printemps aux associations. Un communiqué de presse a été co-signé par plusieurs associations (Paysages de France, Résistance à l’Agression Publicitaire, Alternatiba ANV-COP21, Alsace Nature et CADRes) dans lequel nous soulignons nos désaccords avec le projet proposé : https://paysagesdefrance.org/actualites/219/rlpi-mulhouse-une-reglementation-en-trompe-loeil/

Si chacun peut trouver la publicité plus ou moins gênante, il est important de rappeler que c’est de manière quasi systématique que l’affichage publicitaire va à l’encontre des actions de défense de la nature menées notamment par Alsace Nature.

La pub n’aime pas la nature

D’abord par le message véhiculé :

  • Beaucoup de publicités font la promotion de l’automobile, mais jamais du vélo et des transports doux. Les publicités poussent systématiquement à la surconsommation qui s’oppose à la sobriété nécessaire à la sauvegarde de notre environnement.
  • Beaucoup de publicités font la promotion des grandes surfaces et des centres commerciaux, souvent éloignés des centres-villes. Il n’y a jamais de publicités pour les commerces de proximité.
  • Beaucoup de publicités font la promotion de la nourriture industrielle (plats préparés, boissons, surgelés, fast-foods…), jamais pour les circuits courts.

Ensuite par les supports employés :

  • Affiches papiers remplacées toutes les semaines : consommatrices de papier,
  • Affiches rétro-éclairées, panneaux déroulants et panneaux numériques : grands consommateurs d’électricité. De plus, l’éclairage des affiches participe à la perturbation de la faune nocturne .

Alors agissons !

Ce mardi aura lieu la réunion publique organisée par la m2a. Son objectif est de présenter le projet de RLPi, de répondre aux questions posées et de recueillir les observations des habitants de Mulhouse Alsace Agglomération. Cette réunion est ouverte à toutes et à tous.

Mardi 6 juillet 2021, de 18h à 20h, au Parc des expositions de Mulhouse.

Venez nombreux et n’hésitez pas à faire circuler l’information !

Les informations sur le projet de RLPi : https://www.mulhouse-alsace.fr/agglo/urbanisme/reglement-local-de-publicite-intercommunal

Pour apporter votre contribution à l’élaboration du RLPi, écrivez à concertation.rlpi@mulhouse-alsace.fr

 

[GCO] 17 juin 2021 : La rapporteur publique demande l’annulation partielle des autorisations de construction de l’autoroute.

[GCO] 17 juin 2021 : La rapporteur publique demande l’annulation partielle des autorisations de construction de l’autoroute.

Une cinquantaine de militants sont venus réclamer justice devant le tribunal administratif de Strasbourg, alors qu’avaient lieu les audiences pour 6 recours portés par Alsace Nature contre le projet autoroutier de contournement Ouest de Strasbourg.C’est la première fois que les juges se penchaient sur l’examen au fonds du dossier.

La rapporteur publique, Mme Bauer, a demandé l’annulation partielle des autorisations accordées à Vinci /ARCOS et la SANEF, sans toutefois demander l’arrêt des travaux du chantier.

Trois des dossiers concernaient les autorisations accordées à Vinci/ ARCOS,  les trois autres les autorisations données à la SANEF pour la partie nord de l’autoroute (essentiellement échangeur avec l’A4 actuelle).

 

La principale demande concerne les mesures compensatoires

Selon la rapporteur, les mesures de compensation pour les atteintes aux espèces demandées dans les arrêtés d’autorisation « ne garantissent pas le respect de l’équivalence écologique et l’absence nette de perte de biodiversité« .

Alors que les concessionnaires et l’Etat s’étaient toujours enorgueillis de la qualité des mesures compensatoires de ce dossier, sont pointées du doigt les insuffisances dénoncées par les opposants et qui avaient valu 7 avis négatifs du Conseil National de Protection de la Nature (CNPN) et de l’Autorité environnementale !

 

Concernant l’autorisation unique accordée à Vinci/ARCOS,

Mme Bauer suggère de « reprendre l’instruction sur cette partie de l’autorisation dans un délai de 6 mois » et demande aux juges de conditionner la mise en service de l’autoroute (prévue fin 2021 – début 2022) à cette nouvelle autorisation modifiée.

Rappelons-le, lors d’un recours en référé en 2018, contre cet arrêté d’autorisation unique, le juge avait refusé d’accorder la suspension d’urgence des travaux « à titre exceptionnel » bien qu’il existait « un doute sérieux sur la légalité de l’arrêté », ceci pour éviter soi-disant des troubles à l’ordre public en cas d’arrêt des travaux ! (voir infos ICI )

 

Concernant les autorisations accordées à la SANEF pour la partie nord du tracé (échangeur agrandi au niveau de Vendenheim notamment),

Mme Bauer propose aux juges de régulariser l’étude d’impact en la précisant et de saisir l’autorité environnementale ensuite pour valider cette nouvelle étude, et cela dans un délai de 6 mois. La mise en service du GCO serait conditionnée à la réalisation de cette procédure.

Ce qui est par contre incroyable (mais nous l’avions déjà dénoncé ! Tout est incroyable dans ce dossier !), c’est que la magistrate dit expressément dans son rapport que si le dossier avait été jugé en 2018 (donc juste après les recours en référé et le début des travaux), elle aurait demandé l’annulation totale de l’autorisation ! Mais comme il y a le principe de réalité et que les travaux ont déjà bien avancé, on ne peut pas demander l’annulation complète ! C’est ce qu’Alsace Nature et le collectif GCO NON MERCI ont toujours dénoncé : le passage en force des autorités pour démarrer le chantier et la lenteur de la justice pour juger le fonds du dossier !

 

Concernant le recours contre la commune de Geudertheim,

la rapporteure publique estime que la délibération prise par la commune en 2017, autorisant ARCOS (Vinci) à procéder aux abattages d’arbres, doit faire l’objet d’une annulation. Cependant, même si les juges annulent cette délibération, le mal est fait puisque les arbres ont déjà été abattus !

 

La décision des juges sera rendue le 15 juillet. 

 

17 juin 2021 : Maurice Wintz, le président d’Alsace Nature, fait un point de situation à mi-chemin des recours examinés

 

Fin de l’examen des 3 derniers recours, notamment ceux concernant la Sanef. Maurice Wintz, le président d’Alsace Nature, nous fait un point rapide

François ZIND, avocat d’Alsace Nature fait le point à la sortie du tribunal

 

REVUE DE PRESSE

 

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 Ce jeudi 17 juin 2021 aura lieu, au Tribunal Administratif de Strasbourg, les instances des jugements de six recours d’Alsace Nature au nom du collectif GCO NON MERCI contre le Contournement Ouest de Strasbourg (GCO).

Après près de trois années d’instructions, et tandis que les travaux avancent, la justice va enfin se pencher sur les demandes et recours contre ce projet climaticide.

Il s’agit d’un événement majeur dans notre lutte. Alors que la justice avait reconnu un doute sérieux sur la légalité en septembre 2018, “à titre exceptionnel”, elle n’avait pas suspendu les travaux. Suite à cela, la procédure d’instruction des différents dossiers a longuement suivi son cours et nous arrivons à cette étape importante qui, nous l’espérons, peut mener à un arrêt des travaux.

Le collectif GCO NON MERCI appelle au rassemblement devant le Tribunal Administratif, pour exprimer notre demande de justice.

  • Justice pour la prise en  compte de l’avis de l’ensemble des autorités environnementales et de concertation publique qui ont toutes dit “NON” à ce projet inutile.
  • Justice pour les  irrégularités dans le projet.
  • Justice pour la stratégie d’imposer envers et contre tout des projets d’un autre temps qui ne font que dégrader notre climat, sans apporter les solutions nécessaires de mobilités douces !

Aussi, nous vous donnons rendez-vous le 17 JUIN dès 13h15 devant le Tribunal Administratif (31 Avenue de la Paix) à, Strasbourg.

Retour sur la manifestation contre l’implantation d’un méthaniseur à Munchhouse (68)

Retour sur la manifestation contre l’implantation d’un méthaniseur à Munchhouse (68)

Alsace Nature et l’association Hardt environnement appelaient à une manifestation le 5 juin dernier contre un projet de méthanisation, porté par la société Kaligaz regroupant 3 agriculteurs à Munchhouse, près de Mulhouse. Ce projet, tel qu’il est prévu, présente des risques pour l’environnement et tout particulièrement pour la ressource en eau potable.

Cette usine de méthanisation serait en effet construite à proximité d’un puits de captage d’eau potable
qui alimente 4 communes. Le syndicat des eaux local a même pris position contre ce projet qui pourrait engendrer de sévères pollutions, dans une zone de forte sensibilité de la nappe phréatique.

M. Peterschmitt, l’un des porteurs du projet, possède déjà un méthaniseur à Andelnans, dans le territoire de Belfort. Il présente son exploitation comme une solution pour les questions climatiques car cela permettrait de valoriser des déchets en captant le carbone.

Or, ce n’est pas si simple. Interrogés par Thibault Vetter, journaliste pour Rue89Strasbourg, les experts expliquent que la méthanisation engendre des risque importants pour l’environnement et la santé. (cf article ICI)

Jean-François Fleck, expert sur les questions de méthanisation pour France Nature Environnement, estime que « le procédé industriel de la méthanisation produit de grandes quantités de digestat, polluant pour l’air et l’eau. Le modèle économique de ces structures prévoit d’épandre ce digestat sur les cultures. Il émet beaucoup de dioxyde d’azote, selon  dangereux pour les poumons et le sang.

« Quant à Daniel Chateigner, physicien membre du Comité scientifique national pour la Méthanisation raisonnée (CSNM), il trouve « absurde de dire que la méthanisation est une solution » pour le climat : « Le digestat est très volatile et contient de l’ammoniac, qui se disperse dans l’air, s’oxyde et développe du protoxyde d’azote, un gaz à effet de serre 300 fois plus puissant que le CO2. »

Rue89 Strasbourg a consulté une note de l’Agence de l’eau Rhin Meuse, datée du 25 juin 2019. Elle décrit
« une dégradation significative de la qualité de l’eau à cause de la méthanisation dans la zone où
l’agglomération de Metz prélève l’eau potable ». L’instance publique affirme aussi que « les digestats
sont facilement lessivables. » En d’autres termes, l’eau de pluie transporte ces éléments dans le sol.

La pollution des eau serait d’autant plus facilitée que les sols de La Hardt agricole, où se situe Munchhouse, sont connus pour être particulièrement perméables.
« C’est d’ailleurs en « considérant la sensibilité de la nappe phréatique d’Alsace à Munchhouse », que le préfet du Haut-Rhin a refusé le permis de construire d’une porcherie, exactement sur le même emplacement que le projet de centrale de méthanisation, dans un arrêté préfectoral du 5 décembre 1997. »

Les habitants ont reçu le soutien de la présidente du Syndicat Intercommunal d’adduction en Eau Potable de Munchhouse et Environs, qui s’inquiète du risque de pollution de la nappe. Le syndicat a voté contre le projet.

Interrogée aussi par le journaliste, « elle s’inquiète du fait que le capital social de Kaligaz est de
seulement 10 000 euros : « C’est loin d’être suffisant. En cas de problème, c’est la commune qui devra
payer la dépollution, ou de nouvelles installations. » »

Etant en dessous du seuil de 30 tonnes d’intrants par jour (sont prévus 29,9 tonnes d’intrant par jour !!), aucune étude d’impact environnemental n’est nécessaire. Or, dans le plan d’épandage, on apprend qu’il est « possible que l’unité Kaligaz passe par la suite » au-delà des 30 tonnes.

Daniel Reininger, pilote du réseau Eau d’Alsace Nature, commente :
« C’est beaucoup plus simple de lancer un projet sous un statut peu contraignant, et, une fois qu’il existe déjà, de demander des dérogations pour passer à une activité plus intensive. La procédure sera une formalité. Ce n’est ni plus ni moins qu’une stratégie grotesque pour éviter la prise en compte des enjeux écologiques. » 

Des recours juridiques contre ce projet sont à l’étude.

Alsace Nature s’apprête également à demander une évaluation environnementale au préfet. Me François Zind, qui représente l’association environnementaliste, explique la démarche : « Vu la dimension du projet, la sensibilité du site et le fait que celui-ci est placé en zone Natura 2000, donc reconnu pour son intérêt biologique, la préfecture devrait accepter. Sinon, nous contesterons le refus devant le tribunal administratif. »

Selon Jean-François Fleck, de France Nature Environnement, la méthanisation n’est pas motivé par l’intérêt général de la production vertueuse d’énergie, mais par des enjeux financiers : « Si on suit la Région, en 2030, il y aura un méthaniseur tous les 12 kilomètres en zone agricole, et tous les 5 kilomètres en 2050. L’épandage impliquerait une pollution massive de la nappe phréatique. Les unités doivent être alimentées par des cultures en plus des déjections d’animaux. Une immense partie de la surface agricole serait alors utilisée dans ce but. C’est insensé. »

Daniel Reininger, d’Alsace Nature, est implacable : « Nous sommes bien-sûr favorables aux énergies alternatives, mais là, c’est de l’agrobusiness. Nous sommes contre ce projet. La méthanisation à grande échelle aura des impacts dramatiques sur l’environnement. C’est une voie qui va à l’encontre de la transition vers une agriculture paysanne et nourricière. La direction à prendre, c’est exactement l’inverse. »

Près de trois cent personnes ont manifesté le samedi 5 juin.

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Alsace Nature soutient l’association Hardt environnement dans son combat contre l’implantation d’un grand méthaniseur à Munchhouse et appelle à participer à la

 

MANIFESTATION LE 5 JUIN 2021

A 14h place de l’Eglise MUNCHHOUSE

 

L’installation de méthanisation agricole en projet à Munchhouse à l’Est d’Ensisheim concentre les défauts qui en font une bombe à retardement pour l’environnement et la nature : dangers pour l’eau de la nappe phréatique, la ressource principale pour la production d’eau potable, trop grandes distances pour l’acheminement des produits pour alimenter le digesteur, épandage des résidus de la digestion (digestat) du Nord au Sud du département, risques de détérioration accrue des terres et prairies, biodiversité impactée, …
(voir nos infos : ICI)

 

Les 2 porteurs du projet opèrent depuis plusieurs années dans le Territoire de Belfort un méthaniseur sous un feu nourri de contestations (y compris mise en demeure par le préfet du Territoire de Belfort pour non conformités).

 

Si de nombreuses stations de méthanisation sont correctement conduites, nous craignons que le projet de Munchhouse n’en fasse assurément pas partie.

 

Nous espérons que vous serez nombreux à vous mobiliser contre ce projet.

Conférences sur le Climat en juin – et festival en octobre…

Conférences sur le Climat en juin – et festival en octobre…

Notre collectif (constitué de CPLC Strasbourg, Emmaüs Mundo, Alsace Nature et Euroasis) a malheureusement dû reporter le festival climat qui devait se tenir place de l’Université à Strasbourg les 4, 5 et 6 juin. Ce dernier aura finalement lieu le weekend du 1er au 3 octobre 2021.
 

Néanmoins, et en attendant, un beau programme de conférences est offert à tous et toutes, les jeudi 3, vendredi 4, et samedi 5 juin !

Elles se dérouleront en présence à Ostwald et Schiltigheim le jeudi soir, et à Strasbourg les vendredi et samedi soirs.

Il sera également possible de les suivre en ligne depuis la page Facebook de CPLC Strasbourg : https://www.facebook.com/CPLC.Strasbourg

Vous trouverez, à la suite, le programme de ces trois soirées (à partir de 18h30) et les liens vers les billetteries en ligne correspondantes pour y assister en présence. Vous pouvez également vous inscrire en envoyant un mail à l’adresse cplc.strasbourg@protonmail.com (en précisant la ou les conférences concernée(s), le nombre de places désirées, avec vos noms et numéros de téléphone).

 Nous espérons voir du monde dans les salles après ces longs mois d’isolement et d’événements en ligne !

 

PROGRAMME

JEUDI 3 JUIN, 18h30

  • Schiltigheim, Hôtel de ville

Hervé Kempf, rédacteur en chef du média Reporterre (le quotidien de l’écologie), sera présent à Schiltigheim le jeudi 3 juin à 18h30, dans la salle de la Mairie, pour débattre des moyens d’éviter la catastrophe écologique.

>> Inscription : https://www.helloasso.com/associations/cplc-strasbourg/evenements/comment-eviter-la-catastrophe-ecologique

 
  • Ostwald, Le Point d’Eau

Le même soir, à Ostwald à 18h30, au Point d’Eau, c’est l’évolution de la forêt face aux changements globaux qui sera au cœur de la conférence de Jean-Claude Génot, ingénieur écologue et cofondateur de la coordination Libre Évolution.

>> Inscription : https://www.helloasso.com/associations/cplc-strasbourg/evenements/conference-climat-ostwald-3-juin-2021

 

VENDREDI 4 JUIN, 18h30

  • Strasbourg, Église du Temple neuf

Vendredi 4 juin, à 18h30 au Temple Neuf à Strasbourg, Vincent Mignerot, essayiste, et Gilles Raveaud, économiste, échangeront sur la question qui nous taraude tous et toutes : mais pourquoi donc tout le monde s’en fout, de cette crise climatique ?

>> Inscription : https://www.helloasso.com/associations/cplc-strasbourg/evenements/climat-pourquoi-tout-le-monde-s-en-fout

 

SAMEDI 5 JUIN, 18h30

  • Strasbourg, Église du Temple neuf

Enfin, et pour clôturer ce beau programme, nous nous retrouverons le samedi 5 juin, une nouvelle fois à 18h30 Temple Neuf de Strasbourg pour échanger autour de la question énergétique. Cette dernière est essentielle pour comprendre l’enjeu climatique, et sera au cœur de la table-ronde qui réunira Barbara Nicoloso, coordinatrice de l’association Virage Énergie, et Thierry De Larochelambert, enseignant-chercheur en physique-chimie.

>> Inscription : https://www.helloasso.com/associations/cplc-strasbourg/evenements/energies-vertes-sobriete-energetique-d-ou-viendra-le-salut

 

Loi CLIMAT – Retour en images sur La marche d’après du 9 mai

Loi CLIMAT – Retour en images sur La marche d’après du 9 mai

Le 9 mai nous étions 1500 manifestants à Strasbourg, 115 000 partout en France, à marcher une nouvelle fois pour l’urgence sociale et climatique, face à un gouvernement qui trahit les citoyens avec sa Loi Climat.

A GUEBWILLER, près de 500 personnes ont participé à cette mobilisation. Une première pour les organisateurs !

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Le 28 mars dernier, plus de 110 000 personnes marchaient pour demander une Loi Climat plus ambitieuse et plus proche des proposition de la Convention Citoyenne pour le Climat. Le 4 mai, l’Assemblée Nationale votera sa version de la loi climat. Les députés n’ont pas pris leurs responsabilités et ce texte se révèle bien trop faible par rapport à l’urgence climatique.

Le 9 mai, nous marcherons donc pour rompre avec un gouvernement qui refuse de faire face à l’urgence écologique et nous unir face aux défis qui nous attendent. L’objectif, être encore plus nombreux et bruyants que le 28 mars !

Aux côtés d’autres organisations (associations et ou collectifs),

dans le respect des consignes sanitaires (port du masque)

 

  • A GUEBWILLER

L’évolution du climat est engagée, +1,8°C en 30 ans en Alsace, c’est déjà une réalité !

Parce que ne rien faire, c’est faire un choix ! C’est choisir de ne pas essayer de limiter les impacts de ce bouleversement, c’est faire le choix du pire.
Parce qu’une loi minimaliste, c’est faire un choix ! C’est choisir une inaction qui nous pénalisera tous.

Se rassembler à Guebwiller le 9 mai, c’est montrer qu’au fond, même si cela nous bouscule, nous voulons que les choses bougent vite, ici, comme au niveau national !
C’est également l’occasion de se rencontrer, citoyens et acteurs locaux qui se mobilisent, de voir ce qui est engagé pour mieux comprendre et pour agir. Être et faire ensemble, c’est enthousiasmant !

Alors rendez-vous dimanche 9 mai à 10h au parc de la Marseillaise à Guebwiller.

Contacts : marche-climat-florival@laposte.net    06 06 42 02 19

 

  • A STRASBOURG,

le rassemblement aura lieu sur la place d’Austerlitz à 14h.

PROGRAMMATION
11H – Atelier pancartes Place d’Austerlitz
14H – Rassemblement, discours et départ Place d’Austerlitz
16H – Arrivée au Parc de l’Orangerie et rencontres avec les collectifs et associations de défense du climat à Strasbourg

Evénement facebook : https://www.facebook.com/events/497323377966465/

 

  • A MULHOUSE

Cette loi, annoncée comme “le plus grand texte du quinquennat” est en réalité un échec climatique, social et démocratique.
La trahison du gouvernement envers les citoyen·nes de la Convention Citoyenne pour le Climat et de toute la population est flagrante.

Le gouvernement et la majorité ont affaibli le projet de loi et empêché que les mesures de la CCC soient reprises par les député·es.
Le 9 mai, juste après le vote de la loi à l’Assemblée Nationale, nous marcherons pour dénoncer le manque d’ambition du gouvernement qui refuse de faire face à l’urgence écologique, et nous unir face aux défis qui nous attendent.
Mobilisons-nous pour montrer que le désaveu de la loi est massif et généralisé ! Le gouvernement ne prend pas au sérieux l’urgence climatique, nous attendons toujours des mesures à la hauteur de la gravité de la situation !

RDV à 14h30 au palais des sports (16 Boulevard Charles Stoessel) à Mulhouse

Evénement facebook : https://www.facebook.com/events/778145113079362/

 

  • A HUNINGUE

    RDV  devant le Triangle à 15h – Départ de la Marche à 15h30 en direction de la Passerelle

Cette loi, dans sa forme actuelle, est bien trop en retrait pour atteindre l’objectif de de CO² d’ici 2030 et l’Etat ne joue pas son rôle de protection des populations et de défenseur du bien commun. Mais le Sénat peut encore renforcer le travail de l’Assemblée nationale, et nous attendons qu’il le fasse, pour permettre par un effort équitable de la nation que la Loi :

  • garantisse la protection de l’environnement, de la biodiversité, des écosystèmes, de l’air et de l’eau,
  • freine réellement l’artificialisation des sols en interdisant les grands entrepôts et les zones commerciales, qui poussent à la surconsommation,
  • instaure la responsabilité climat des grandes entreprises et l’arrêt du financement des productions d’énergies non renouvelables
  • introduise l’évaluation systématique de l’impact climatique des politiques publiques,
  • programme le développement des énergies renouvelables dans chaque territoire,
  • prévoie la mise en œuvre de parcours de formations et de reconversions professionnelles, afin de rendre la transition écologique bénéfique à toutes et tous
  • impose le développement de transports collectifs efficaces sur tout le territoire supprime les vols intérieurs de moins de 4h en avion ; institue la participation citoyenne dans les politiques de mobilité,
  • accélère réellement la rénovation thermique de tous les bâtiments
  • instaure des alternatives végétariennes quotidiennes dans la restauration collective,
  • interdise la publicité pour les produits de consommation les plus polluants ; régule la publicité de masse qui pousse à consommer toujours plus
[Pétition] Non à la libération des matériaux contaminés dans le domaine public !

[Pétition] Non à la libération des matériaux contaminés dans le domaine public !

Communication de la CRIIRAD

DÉCHETS RADIOACTIFS

Il ne faut pas ouvrir la boîte de Pandore !

Ne laissons pas les matériaux contaminés sortir des circuits contrôlés

Le gouvernement s’apprête à modifier la réglementation (cf. projets de décret CE, décret simple et arrêté). Les déchets radioactifs métalliques produits par le démantèlement des installations nucléaires pourront être “libérés” et recyclés dans les filières conventionnelles si leur niveau de contamination ne dépasse pas les limites autorisées (dites “seuils de libération”). Ils ne seront plus soumis à aucun contrôle et se retrouveront, à terme, dans notre environnement quotidien. De l’acier contaminé sera déclaré “non radioactif” par l’Administration alors que sa radioactivité artificielle (normalement égale à 0 Bq/kg) pourra atteindre 100 Bq/kg, 1 000 Bq/kg, et jusqu’à 10 millions de Bq/kg !


L’absence de contamination doit rester la norme

D’après les autorités, la « libération » des métaux contaminés aura un impact sanitaire négligeable et permettra d’économiser les ressources naturelles et les capacités des installations de stockage de déchets radioactifs.

Nous considérons que la priorité est d’isoler les déchets radioactifs des êtres vivants pendant tout le temps où ils restent nocifs. Si les autorités veulent économiser les capacités de stockage, elles doivent d’abord rendre obligatoire la densification des déchets métalliques afin de réduire les 85% de vide qui les composent ! (1)

Par ailleurs, rien ne garantit que le recyclage des métaux contaminés dans le domaine public permette d’économiser les ressources naturelles. Le bilan réel dépend de paramètres qui ne sont pas maîtrisés. EDF et Orano reconnaissent, de plus, que le recyclage à l’intérieur du secteur nucléaire est possible (fabrication de conteneurs en acier pour les déchets radioactifs) mais ils écartent cette option à cause d’un surcoût.

Nous demandons que toutes les options de gestion des déchets de très faible activité soient étudiées et que soient retenues les plus favorables à l’environnement et à la santé (même si elles sont plus onéreuses pour les exploitants). La gestion des déchets radioactifs doit rester à la charge de ceux qui les produisent, sans transfert de risques sur les générations actuelles et futures.

Nous ne sommes pas des cobayes !

En 50 ans, les limites de dose ont dû être abaissées plusieurs fois parce que les faibles doses de rayonnements ionisants se sont révélées plus nocives qu’attendu. Et ce n’est pas fini : des concepts de base sont remis en question et la liste des maladies radio-induites s’allonge. Dans un tel contexte, prendre la décision de disséminer volontairement, et de façon irréversible, des substances radioactives est irresponsable.


La libération des matériaux contaminés contrevient par ailleurs à l’obligation de limiter, autant que raisonnablement possible, les niveaux d’exposition et le nombre de personnes exposées. Elle est aussi en totale contradiction avec les efforts consentis pour diminuer l’exposition des personnes à la radioactivité naturelle !

L’étude réalisée par la CRIIRAD démontre que ne sont garantis ni le respect des limites, ni les niveaux de dose et de risque qu’elles impliquent. Nous demandons l’abandon des projets de dérèglementation, à tout le moins un moratoire laissant le temps de produire les contre-expertises et les études indépendantes qui font aujourd’hui défaut. Vu l’importance des enjeux, toutes les zones d’ombre doivent être levées.

Il faut aussi mettre fin à la séparation entre « gestion des déchets radioactifs » et « création des installations qui les produisent ». Les citoyens ne sont pas seulement là pour écoper quand la baignoire déborde. Ils doivent pouvoir agir sur l’ouverture, ou la fermeture, du robinet.

En savoir plus : Synthèse et fiches complémentaires.

Télécharger l’appel au format PDF.

 

(1) Cas des stockages du CIRES (centre industriel de regroupement, d’entreposage et de stockage) qui accueille les déchets radioactifs de très faible activité (TFA) issus notamment du démantèlement des installations nucléaires.

SIGNER LA PETITION