Les Municipales sont un moment exceptionnel : les villages sont en ébullition, on discute, on dresse l’oreille. Le groupe local Alsace Nature – Bruche aval veut saisir l’occasion et diffuser 10 000 tracts pour suggérer des actions pour l’environnement, sous le thème : Face au réchauffement de notre planète, nous n’avons plus le temps.
Dimanche 19 janvier 2020, les guides d’Alsace Nature (Les Curieux de Nature) et de la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) vous proposent une croisière sur le Rhin et de partir à la découverte de nombreuses espèces d’oiseaux, venus de Scandinavie ou d’Europe de l’Est, qui trouvent refuge sous nos latitudes.
Embarquez pour cette seule et unique croisière de l’année, à bord du » Weinland Baden » (bateau restaurant chauffé de la flotte BFS – Linie), pour une balade ornithologique conviviale et ludique de Kembs à Huningue (68).
Pour les plus courageux, le pont supérieur extérieur vous offrira un point de vue remarquable sur les oiseaux que nous croiserons au fil de l’eau. Une aventure hivernale, pas banale, pour les amoureux de nature.
Pour les plus frileux, vous aurez la possibilité d’observer tous ces oiseaux, bien assis dans une salle chauffée devant une boisson et une part de gâteau (offert à chaque participant), tout en écoutant les commentaires et anecdotes de nos deux spécialistes ornithologiques, Pierre Hieber et Edmond Herold. Des activités ludiques sur les oiseaux seront proposées aux petits et grands par notre équipe des Curieux de Nature, toujours aussi motivés à vous faire passer un agréable moment en compagnie des oiseaux !
Si l’aventure vous tente, sachez que les membres d’Alsace Nature et de la LPO bénéficient d’un tarif préférentiel (voir tarifs ci-dessous).
TARIFS 2020
ADULTE
ENFANT (de 6 à 16 ans)
et ETUDIANT
ENFANT
(- 6 ans)
MEMBRE
LPO ou Alsace Nature
33 €
23 €
GRATUIT
NON MEMBRE
40 €
30 €
GRATUIT
IMPORTANT :
• Le tarif proposé comprend les 4 h de croisière et une collation (une boisson chaude et une part de gâteau par personne)
• Les participants sont autorisés à apporter un repas tiré du sac ou pique-nique
• Le bateau propose un service de restauration (Carte des boissons et repas disponibles sur le bateau)
• Le bateau n’est pas accessible pour les personnes à mobilité réduite
• Les informations relatives à cette sortie, ainsi que les tickets d’embarquement et de restauration vous seront envoyés par voie postale à réception de votre paiement.
Communiqué de notre fédération nationale France Nature Environnement
Le gouvernement a ouvert jusqu’au 20 décembre, une consultation sur un projet d’arrêté qui vise à se débarrasser d’avis gênants en matière de protection d’espèces protégées. Il propose de transférer des avis d’une instance nationale indépendante en matière d’environnement, le Conseil National de Protection de la Nature, à leurs pendants régionaux, les Conseils Scientifiques Régionaux du Patrimoine Naturel. Or ces derniers s’avèrent moins indépendants et disposent de moins de moyens. France Nature Environnement appelle à contribuer à cette consultation.
C’est quoi cet arrêté ?
C’est le genre de consultation publique qui passe inaperçu tant son intitulé semble obscur. Lisez un peu. Il s’agit du « projet d’arrêté fixant la liste des espèces animales et végétales à la protection desquelles il ne peut être dérogé qu’après avis du Conseil national de la protection de la nature ».
La décision semble indolore, et pourtant le diable se niche dans les détails. Le Conseil national de la protection de la nature (CNPN) est une instance indépendante. Aujourd’hui, elle est tenue d’émettre des avis scientifiques quand une espèce protégée va être atteinte dans le cadre d’un projet de construction ou de travaux. Les porteurs du projet veulent une dérogation ? Le CNPN étudie cette demande et le projet avant d’émettre un avis qui peut servir d’alerte. Avec ce nouvel arrêté, le gouvernement veut transférer une bonne partie de ces avis à une autre instance : les Conseils Scientifiques Régionaux du Patrimoine Naturel.
Se débarrasser d’avis gênants
Or, ces conseils scientifiques régionaux du patrimoine naturel sont de par leur mode de nomination moins indépendants que le conseil national de protection de la nature. Ils disposent d’autre part de moins de moyens pour effectuer leurs travaux.
En voulant « déconcentrer » ces avis, l’État essaye de réduire le champ d’action de la seule instance totalement indépendante, de par la loi, sur ces questions. Le Conseil national de protection de la nature produit très régulièrement des avis qui « déplaisent » sur des projets industriels, des projets d’aménagements, des projets de réglementation concernant les espèces protégées, etc. En évaluant rigoureusement les impacts sur les espèces protégées, cette instance a ainsi rendu des avis défavorables concernant un grand nombre de projets d’infrastructures, les barrages de Sivens ou de Caussade, des avis très sévères concernant les arrêtés de gestion du loup, etc.
Une proposition plus juste… mise de côté par le gouvernement
Face à cette volonté du gouvernement, le Conseil national de protection de la nature a proposé une autre répartition des avis obligatoires à produire entre l’échelon national et le régional. Il propose de garder dans le champ de compétence nationale, c’est-à-dire dans son giron du CNPN, les espèces protégées présentant un enjeu de conservation élevé au niveau national, et que celles à enjeu régional restent logiquement traitées à l’échelle régionale. Ce critère s’appuie sur les listes rouges d’espèces menacées établies selon les critères de l’Union internationale pour la conservation de la nature, comprenant les espèces classées comme en danger critique d’extinction, en danger d’extinction et vulnérables.
Une logique purement quantitative de la part du gouvernement
Le gouvernement ne l’a pas suivi et a mis en consultation un projet selon lequel 73 % des avis de demandes de dérogation « espèces protégées », soit près de 1 200 espèces animales et végétales au total, glissent à l’échelle régionale. Ceci sans indication de critères de sélection, seuls des objectifs quantitatifs semblant présider à ce choix.
Pour France Nature Environnement ces choix ne peuvent être fondés que sur une démarche scientifique robuste, garantissant une protection forte des espèces menacées d’extinction, conformément à l’ambition portée par la loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, les principes de non régression environnementale ou encore l’absence de perte nette de biodiversité.
C’est pourquoi France Nature Environnement vous invite à participer avant le 20 décembre à la consultation en cours afin que la liste scientifiquement fondée du CNPN, fruit de plusieurs mois de travail, soit retenue par le gouvernement au moment de la décision.
Nous vous invitons à répondre défavorablement à la consultation, en vous opposant au projet d’arrêté et en précisant que la liste proposée dans l’avis du CNPN, étayée scientifiquement et répondant aux enjeux à venir concernant la conservation des espèces menacées est la seule qui puisse être acceptée.
[Appel à participation] – Évolution du Zoo de l’Orangerie (jusqu’au 20 décembre)
La ville de Strasbourg a mis en ligne une consultation publique sur l’évolution du zoo de l’orangerie : trois projets ont été élaborés par des équipes membres du groupe de travail, dont la troisième par le CNRS et Alsace Nature.
On favorise le contact Homme-Animal notamment en développant. la mini-ferme (avec un volet éducatif sur les animaux de compagnie : comment s’occuper de sa poule (ses besoins, etc), de son lapin,………)
On se concentre sur la faune locale en donnant des clés d’observation et des secteurs d’observation (éveiller à ouvrir l’œil sur les animaux qui cohabitent avec nous)
On admet la captivité pour deux espèces : Macaques de Tonkéan car ils sont super difficile à recaser / et Corbeau freux, uniquement dans le cadre de la science participative. les chercheurs CNRS montrant et expliquant au public la nature de leur recherches, leur méthodes, etc …
Pour précision : les macaques formant un groupe social complexe, aucune solution de replacement du clan entier n’a pu être trouvée, c’est pourquoi la conservation de leur enclos figure dans les trois projets. Concernant l’installation d’une volière pour une colonie de corbeaux proposée dans le troisième projet, il s’agit d’individus captifs issus d’une colonie sur lesquels des études comportementales sont et seront menées par le CNRS. Ces études permettent d’envisager, notamment, des méthodes alternatives à la destruction pour remédier aux dégâts sur les cultures des corbeaux freux.
On présente un projet qui est moins coûteux et qui peut donc rester gratuit pour le public (contrairement aux 2 autres projets). La subvention au Zoo de la ville est totalement indécente actuellement (plusieurs centaines de K€)
Attention : la consultation se termine le 20 décembre 2019, il ne faut donc pas tarder à y répondre !
L’avis des habitants de Strasbourg et environs sera d’autant plus important pour faire pencher la balance en faveur d’une évolution réduisant au minimum les animaux captifs.
Le groupe local Alsace Nature – Bruche aval organisait le 7 novembre une conférence sur le climat, avec Jean-Louis Imbs comme intervenant.
Grand voyageur, conférencier spécialiste des régions polaires, Jean-Louis IMBS sillonne depuis plus de quinze ans l’Arctique et l’Antarctique, l’Alaska et le grand nord canadien, l’Amazonie. Il anime régulièrement des conférences sur l’Arctique, le Groenland, la cryosphère (glaciers, banquise), le réchauffement climatique, l’ours polaire, les oiseaux…
Par ses interventions dans les médias – presse, télévision, radio-, Jean-Louis a alerté l’opinion très tôt sur les origines du réchauffement climatique et de ses conséquences, qu’il a pu observer au fil des années lors de ses voyages dans les régions polaires.
Lorsque qu’il n’est pas dans son Alsace natale, Jean-Louis est en Colombie Britannique, sa « seconde patrie » où il s’engage pour la protection des ours à travers l’éducation des gens et la protection des écosystèmes.
Alsace Nature a suivi Jean-Louis Imbs à cette occasion. Retrouvez une partie de ses interventions, dans les 2 vidéos ci-dessous.
Partie 1 : résumé de la conférence de Jean-Louis Imbs à Molsheim
Partie 2 : Interview de Jean-Louis Imbs, par Anaïs Gasparini, en service civique à Alsace Nature
Avant l’entrée en fonction de la nouvelle Commission européenne, la plateforme Pour une autre PAC et son homologue allemande, Wir Haben Es Satt ! organisaient une grande mobilisation devant le Parlement européen de Strasbourg.
Alsace Nature était présente auprès des organisations paysannes, environnementales, de citoyen·ne·s consommateur·rice·s et de solidarité internationale, unies pour exiger une agriculture européenne juste, saine et durable.
Environ 1 millier de personnes ont marché jusqu’au parlement européen où ils ont interpellé les députés européens sur les questions agricoles, pour une agriculture plus respectueuse de la terre, des animaux et des humains !
La réforme de la PAC est capitale, ne la laissons pas aux mains de l’agro-business !
Retour en image sur la mobilisation « Pour une autre PAC » du 22 octobre 2019