lundi 17 Juin 2019 | Aménagement du territoire, Energies Climat, Groupes Locaux, Nature, Pollutions et santé, Réseaux Thématiques
Le 26 juin, trois activistes ANV Action non-violente COP21/GCOnonmerci comparaîtront devant le tribunal pour avoir décroché le portrait du président Macron dans la mairie de Kolbsheim.
En laissant une place vide sur le mur la mairie, ils illustraient le vide de la politique climatique de notre gouvernement notamment en ciblant l’une des communes victimes du projet de grand contournement ouest de Strasbourg.
Le 26 juin sera donc l’occasion d’une double opération.
➡️ Une opération de soutien pour Lucille, Michaël et Sylvain, inculpés dans un contexte de répression grandissant des mouvements sociaux
➡️ Une opération de visibilité pour la campagne nationale de décrochage de portraits dans un contexte d’urgence climatique toujours plus alarmant
Nous vous invitons à :
• Venir devant le Tribunal de Grand Instance, le mercredi 26 juin entre 8h et 12h (TGI, 1 quai Finkmatt Strasbourg)
• Partager cet évènement et en parler autour de vous https://www.facebook.com/events/326196501418819/
• Participer à son organisation en devenant bénévole ! Inscription (obligatoire) via le lien ci-dessous ⬇️
https://framaforms.org/formulaire-benevole-proces-des-decrocheurs-du-26-juin-a-strasbourg-1559078842?
Ils étaient + de 500 personnes mobilisées le 28 mai pour soutenir les militants jugés à Bourg en Bresse,
SOYONS AUSSI TRES NOMBREUX A STRASBOURG le 26 juin !!
![](https://alsacenature.org/wp-content/uploads/2019/06/64577712_2315839405169427_4891380615229734912_n-213x300.jpg)
mardi 11 Juin 2019 | Forêt, Nature, Réseaux Thématiques
Dicranum viride ou Dicrane vert
En Europe, l’Allemagne est le pays où on retrouve le plus de Dicranum viride. En France, cette espèce est présente surtout en Alsace et en Franche-Comté.
Le Dicrane vert est une mousse qui se développe entre 200 et 1000 m d’altitude, elle forme des coussinets de quelques centimètres d’épaisseur. Comme toutes les mousses, le Dicrane est une bryophyte. Les bryophytes (ainsi que les algues) font partie des plantes non vasculaires : elles ne possèdent pas de xylème ou de phloème qui transportent respectivement la sève brute et la sève élaborée chez les plantes vasculaires.
Dicranum viride colonise les troncs d’arbres jusqu’à 15 mètres de haut ! Avec une préférence pour les écorces lisses et les substrats acides (plutôt que les écorces rugueuses et les substrats calcaires), cette espèce a besoin de « gros bois », des arbres d’un diamètre égal ou supérieur à 1.30 m, pour se développer. On retrouve cette mousse dans les vieilles forêts assez humides comme les hêtraies et les chênaies-hêtraies qui correspondent à ces exigences.
Aujourd’hui, le Dicrane vert est menacé par le rajeunissement et l’exploitation précoce des forêts qui entraînent la réduction du nombre d’arbres hôtes potentiels. En effet, pour assurer une rentabilité immédiate, les arbres peuvent être coupés à des stades submatures et récoltés en quantité trop importantes ce qui les empêche d’atteindre une taille suffisante pour que le Dicrane puisse s’y développer.
Pourtant le Dicranum viride fait partie de l’annexe II de la directive Habitats-Faune-Flore (1992) ce qui veut dire que c’est une espèce d’intérêt communautaire. On la retrouve également dans l’annexe I de la convention de Berne (1979) qui interdit la cueillette, le ramassage, la coupe ou le déracinage intentionnel des espèces listées. Pour finir, le Dicrane vert est classé vulnérable dans la liste rouge des bryophytes européennes.
Une gestion des aménagements forestiers compatible avec la conservation de cette espèce est donc nécessaire. Surtout sur le territoire français, limite ouest de l’aire de répartition de cette espèce, où il y a un réel besoin de protection. En effet, il est possible que des individus capables de vivre au niveau de cette frontière aient développés des particularités génétiques, des caractères intéressants pour l’espèce.
mardi 11 Juin 2019 | Agriculture et Alimentation, Aménagement du territoire, Groupes Locaux, Nature, Réseaux Thématiques, Transports, Urbanisme
-
Comment participer à l’enquête publique
Pour participer à l’enquête publique, avant le vendredi 5 juillet à 17 h :
– par mail à l’adresse suivante : plui@kochersberg.fr
L’objet du message devra comporter la mention « élaboration PLUi Kochersberg Ackerland, Enquête publique : observations à l’attention de la commission d’enquête »
– sur le registre dématérialisé accessible à l’adresse suivante : www.registredemat.fr/kochersberg
-
Exemples d’arguments à utiliser lors de votre participation à l’enquête
Ci-dessous des suggestions d’interventions à l’enquête publique. Vous pouvez piocher en fonction de vos centres d’intérêt et de votre sensibilité. L’important est de participer, il y a peu de contributions pour l’instant ! Or, le PLUi concerne notre avenir à tous.
N’hésitez pas à utiliser et adapter les textes ci-dessous.
Soutien à la réduction des enveloppes constructibles
Je soutiens la volonté clairement affichée de réduire les enveloppes dédiées à l’extension urbaine. La réduction est significative et devra inciter à l’émergence de solutions urbanistiques et architecturales plus économes en foncier. Dans cette logique, je propose que les zones retirées des anciennes zones constructibles soient prioritairement affectées, quand cela est possible et fait sens, à la renaturation de ceintures vertes et d’espaces de nature à proximité des villages.
Réduire les espaces agricoles constructibles
Le Kochersberg est marqué par une forte place de l’agriculture (90 % de la surface totale). Selon mon point de vue il est primordial de concilier habitat et agriculture. Il faut donner aux agriculteurs les moyens de vivre convenablement et aux autres habitants un cadre de vie préservé.
C’est donc avec surprise que je découvre les plans de zonage de certains villages dont les zones AC (Constructions avec élevage) semblent disproportionnées et ne tiennent absolument pas compte des orientations de départ.
Quelques exemples :
– Kuttolsheim : zone Ac de 70 hectares environ soit près de 10% du ban communal (avec une zone à cheval sur la Souffel dont on veut rétablir un semblant de qualité d’eau sans parler de la faune et de flore)
– Fessenheim : zone Ac de près de 120ha
– Gougenheim/Rohr/Gimbrett : zones Ac de près de 170ha
Bien sur de nombreuses communes sont beaucoup moins gourmandes.
De plus il ne semble pas que l’on se soit inquiété du positionnement de ces zones par rapport aux nuisances olfactives générées par les vents dominants ni des pollutions visuelles.
Comment comprendre que les zones dévolues à l’habitat soient restreintes (bravo) argumenté notamment par rapport à la valeur agricole des terres (en terme de culture) alors que dans le même temps on ouvre des zones immenses aux constructions agricoles.
Le PLUI fait manifestement le grand écart en libérant ces zones Ac et en même temps veut :
– préserver des terres agricoles exceptionnelles
– préserver le cadre de vie des habitants
– éviter le mitage des paysages
– prendre en compte les risques et les nuisances
Le PLUI est un outil au service de toute la population est ne doit pas comporter en son sein les germes ou prémices de problèmes ou de litiges à venir. Ce PLUI doit être équilibré et permettre à chacun de vivre, de travailler et d’évoluer dans le respect de l’autre. C’est de votre responsabilité pour les générations futures.
Des transports collectifs insuffisants
Le constat montre bien le déficit de modes de déplacements alternatifs à la voiture dans la Communauté de Communes Kochersberg-Ackerland (CCKA). Ce manque pose de réels problèmes en ce qui concerne les déplacements pendulaires vers l’extérieur du territoire et en particulier vers l’EMS, principal bassin d’emploi pour les habitants de la CCKA. Pour les déplacements intra-territoire le constat est identique.
Avec les 5000 habitants supplémentaires d’ici 15 ans prévus par le PLUi, il devient urgent de développer une vraie politique d’offre de transports en communs. Une telle augmentation significative de la population de notre territoire oblige à traiter sérieusement le problème des transports et des déplacements :
– En améliorant significativement le cadencement matin et soir aux heures de pointe mais aussi le restant de la journée pour remédier aux trop longues plages creuses,
– En élargissant les plages horaires, notamment en soirée afin de permettre des retours beaucoup plus tardifs en provenance de l’EMS (sorties culturelles, sportives, …).
Le transport collectif ne peut être attractif que dès qu’il est réellement disponible. Dans nos communes, il est difficile, voire impossible, de se déplacer sans être bloqué en raison d’une tranche horaire non desservie ou même absente (très peu de communes sont accessibles par la CTBR après 19h45).
Il faudrait en particulier un transport en site propre vers Strasbourg et donc un emplacement réservé dédié dans le PLUi ce qui n’est pas le cas.
Un effort à faire en faveur des pistes cyclables
Nous demandons un investissement conséquent pour de vrais pistes cyclables sécurisées et si possible ombragées pour relier différents villages et par là-même accéder aux différentes activités. Et surtout, un aménagement vers le bourg centre de Truchtersheim qui regroupe de nombreux équipements (Médiathèque, école de musique, médecins, kinés, pharmacie, salle des fêtes, …) et commerces.
Il est anormal que les citoyens, et surtout les jeunes, n’aient pas d’autre choix que la voiture pour pouvoir profiter des activités proposées.
Ces pistes, pour être efficaces et pratiques, ne sont pas forcément à calquer sur le tracé des routes existantes, mais pourraient emprunter des chemins communaux à travers champs et permettre des liaisons plus directes et moins accidentées. De telles pistes arborées seraient aussi un atout pour le paysage. Cela suppose une concertation avec le monde agricole pour assurer une bonne cohabitation des deux pratiques.
Davantage d’ambition pour restaurer la biodiversité
Le constat fait dans le diagnostic montre que l’état de la nature est très préoccupant dans le Kochersberg. Les épisodes de canicule montrent l’impérieuse nécessité de planter massivement des arbres pour atténuer leurs effets négatifs. Le PLUi devrait marquer cette volonté par des orientations volontaristes.
Je propose que, compte tenu de la faiblesse des surfaces de zones arborées (boisements et haies), tous les boisements et haies existants soient classés en Espace Boisé Classé , ce qui n’empêche pas leur exploitation raisonnée, mais garantit leur statut. Ensuite, je propose que les surfaces des haies, boisements et prairies à reconstituer soient significativement augmentées afin de garantir une connexion écologique continue entre les milieux encore existants.
Télécharger les arguments – pdf
-
Invitation à une réunion publique
L’élaboration du Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) du Kochersberg-Ackerland est entrée dans la phase de consultation du public, avec l’enquête publique qui a lieu du 3 juin au 5 juillet 2019.
https://www.kochersberg.fr/Actualites/ComCom/Avis_d_enquete_publiqueLa Communauté des communes du Kochersberg, qui a élaboré le PLUi, a retenu un certain nombre d’orientations qui vont marquer l’évolution de notre territoire pour les 10-15 prochaines années. Ce projet de PLUi concerne tous les citoyens et devrait nous mobiliser à l’occasion de cette enquête publique. Pour plus d’informations : https://www.kochersberg.fr/Actualites/ComCom/Avis_d_enquete_publique
Le Groupe local d’Alsace Nature a étudié le projet de PLUi. Si nous constatons qu’il contient des éléments positifs, comme une relative maîtrise de l’urbanisation, il révèle également des faiblesses en matière de déplacements et de biodiversité notamment.
- Vous trouverez en lien ci-dessous le courrier et l’avis d’Alsace Nature qui ont été adressés à la Communauté de communes sur la base du projet de PLUi arrêté, avant enquête publique. Vous pourrez vous en inspirer pour intervenir à l’enquête publique.
voir le courrier d’Alsace Nature Kochersberg : PLUi-Koch-arrêté_avis_+GL-AN+Koch_1904_def
-
Une réunion publique aura lieu le jeudi 20 juin à 20h à Pfettisheim
(nouvelle salle communale – route de Berstett – à l’arrière du complexe sportif).
Si vous pouvez/souhaitez distribuer des tracts dans votre commune pour annoncer cette réunion publique, merci de nous contacter : kochersberg@alsacenature.org
![](https://alsacenature.org/wp-content/uploads/2019/06/190620-affiche-reunion-publ.-PLUi-Koch-212x300.jpg)
jeudi 30 Mai 2019 | Groupes Locaux, Nature, Réseaux Thématiques
Le groupe local Kochersberg organisait une sortie nature sur le Mont Goeftberg le 26 mai.
Une quinzaine de participants était au rendez-vous à 6 heures du matin pour écouter les chants d’oiseaux un peu après le lever du soleil. Maurice Wintz animait cette première partie de balade sur les monts entre prairies, haies et bosquets.
Après une pause « petit déjeuner » vers 9h à la chapelle au dessus du Chemin de Croix de Hohengoeft, la visite a continué avec les explications de Mathieu Krim, spécialiste des fleurs et tout particulièrement des orchidées.
![](https://alsacenature.org/wp-content/uploads/2019/07/IMG_1729-225x300.jpeg)
![](https://alsacenature.org/wp-content/uploads/2019/07/IMG_1754-225x300.jpeg)
vendredi 24 Mai 2019 | Groupes Locaux, Nature, Presse, Réseaux Thématiques, Revue de presse
Les 11 et 12 mai 2019, à Triembach au Val, le groupe local Alsace Nature – Val de Villé invitait le public à une découverte des orchidées sauvages et à l’observation de papillons, pour mieux comprendre leur mode de vie et la nécessité de préserver ces espèces et leurs habitats.
Sous la conduite de Hubert Jaeger, naturaliste habitant le secteur, le public a parcouru un paysage de prairies, bosquets, propice à la diversité biologique.
Les conditions météorologiques n’ont pas permis l’observation en direct des papillons pourtant présents habituellement en cette saison dans le secteur, mais les photos présentées par le guide ont apporté des informations intéressantes aux participants.
Ceux-ci ont eu plus de chance avec la flore avec notamment l’observation des premières orchidées en fleurs (notamment l’orchis de mai, l’orchis brûlé dont le haut de la fleur a un aspect brûlé et l’orchidée verte, en pleine floraison à la mi-mai.) Un petit échantillon des vingt espèces présentes dans la vallée !
![](https://alsacenature.org/wp-content/uploads/2018/05/Ophrys-abeille-juin-2005-089-1-225x300.jpg)
Voir l’article des DNA : Vallée de Villé | Orchidées et papillons au détour d’une promenade dans la vallée de Villé https://www.dna.fr/edition-de-selestat-centre-alsace/2019/05/27/orchidees-et-papillons
« Actuellement, le territoire présente, pour le plus grand plaisir de celui qui laisse voyager son regard, toute une mosaïque de milieux différents dès que l’on quitte les zones habitées : jardins, vergers, pâturages, zones humides, forêts… Un terrain propice à une biodiversité à la fois animale et végétale, même si on n’y rencontre pas de « raretés » comme sur certains sites protégés du Ried ou du Piémont, commente Hubert Jaeger. »
« « Les agriculteurs locaux sont sympas, la plupart jouent le jeu pour entretenir la biodiversité », explique Hubert Jaeger, d’Alsace Nature. Pratiquer la fauche tardive pour permettre aux fleurs de s’épanouir et d’attirer les insectes, éviter un amendement trop intensif, préserver une parcelle ‘‘sauvage’’ dans son jardin, autant de gestes qui favorisent le maintien d’un bon équilibre.
« Toutes les parcelles intéressantes dans la vallée sont entretenues par des exploitants bio », affirme le guide. »
![](https://alsacenature.org/wp-content/uploads/2019/06/190528-orchidees-et-papillons-Val-de-Ville-DNA-260x300.png)