GCO : une première cabane inaugurée le 28 juin et une mobilisation qui se prépare

GCO : une première cabane inaugurée le 28 juin et une mobilisation qui se prépare

Le projet de Grand Contournement Ouest  a été relancé il y a quelques mois et récemment la presse a fait état de la validation des candidatures des concessionnaires pressentis pour la réalisation de cet ouvrage. (voir l’article des DNA du 19 juin).
Le Collectif GCO Non Merci composé d’associations, d’élus (dont une dizaine de Maires), d’agriculteurs et de personnes individuelles a décidé d’entamer de nouvelles actions pour bien montrer l’inutilité de ce projet vieux de 20 ans et qui ne servira pas à réduire les problèmes de circulation autour de Strasbourg. (voir le dossier de presse que nous avions publié le 11 mars 2014)
Il a été décidé de montrer notre contestation en mettant en place des cabanes sur le tracé prévu pour le GCO. Samedi 28 juin une première cabane a été inaugurée symboliquement (démontée pour des raisons de faisabilité sur ce terrain) mais d’autres sont à venir. Nous avons aujourd’hui 3 ou 4 sites pour accueillir des cabanes qui seront implantées plus durablement.
   
GCO-cabane-28juin-2

Nous avons lancé une campagne d’appel à dons pour financer les cabanes et les actions à venir,… si vous souhaitez participer, c’est ICI
 
Articles de presse sur notre action :
140625-GCO-les-cabanes-de-la-colère-Page19-DNA
140626-Kolbsheim-GCO-les-anti-sur-le-qui-vive-Page_37-edition-de-molsheim-DNA
140628-convergence-GCO-NDDL-Page_18-edition-de-strasbourg-DNA
140629-Cabane-anti-GCO-premiere-de-serie-DNA
 
 
 

Golf de la Sommerau : recours devant le Conseil d'Etat

Golf de la Sommerau : recours devant le Conseil d'Etat

Lors d’une conférence de presse le 10 juin 2014, Alsace Nature et l’APES ont  rappelé qu’elles  contesteront l’utilité publique du golf de la Sommerau devant le Conseil d’État. Après avoir obtenu satisfaction auprès du tribunal administratif, les associations avaient été condamnées par la cour d’appel à verser des indemnités au syndicat mixte.
Alsace Nature a décidé d’aller jusqu’au bout des possibilités de recours juridique et fera appel devant le Conseil d’Etat, en rappelant l’impact du projet sur l’environnement et son inutilité et son coût (en grande partie financé par des fonds publics).
voir l’article des DNA à ce sujet
 
 

POUR UNE TRAME VERTE ET BLEUE – Intervenez avant le 16 juin 2014

POUR UNE TRAME VERTE ET BLEUE – Intervenez avant le 16 juin 2014

vignette-srceIl est important qu’il y ait le plus d’interventions possibles en faveur du Schéma Régional de Cohérence Ecoloqiue (SRCE), d’une part pour contrer les avis opposés ou réservés qui ne manqueront pas de tomber, d’autre part pour préparer la suite, à savoir la concrétisation du SRCE dans les documents d’urbanisme (SCOT et PLU) et dans les pratiques d’aménagement et agricoles.

Soutenez notre action et renforcez notre avis sur le SRCE, en contribuant à cette enquête publique.
Pour ce faire, télécharger ci-dessous l’argumentaire d’Alsace Nature et la marche à suivre afin de répondre à cette enquête.

SRCE Enquête publique
Argumentaire Alsace Nature et marche à suivre

Journée Nature au Molodoï

Dimanche 1er juin de 14h à 22h.

Ateliers + Expos + Projections + Repas

Stands de nos associations fédérées où vous accueilleront des bénévoles d’Alsace Nature, de la Ligue pour la Protection des Oiseaux, du Groupe d’Etudes et de Protection des Mammifères d’Alsace.
Lors de cette journée sur le thème de la nature, des ateliers en après-midi (savon, confiture, nichoirs), expos, projections (Bovine, notre pain quotidien) et le soir, « Assiette paysanne » à 5€
Toute la journée : buvette, et petite restauration bio, tout à 1,5€, et d’autres surprises à venir !
Journée organisée par Lycha y Fiesta / Codisol
ENTRÉE LIBRE
:: Programme PDF ::

La biodiversité rend des services à l’ensemble de l’économie

Maurice Wintz, président régional d’Alsace Nature a été interrogé par le journal L’Alsace, sur le rôle de l’Europe pour la biodiversité.
 
Une partie de cet entretien a été repris dans un article paru le 21 mai 2014, sous le titre  : L’Europe et nous « La biodiversité rend des services à l’ensemble de l’économie« . En voici des extraits :
Perçue souvent comme une contrainte, la politique européenne de l’environnement est, de l’avis de nombre d’acteurs de terrain, une chance pour la région et le pays.
« L’Union européenne est un moteur, elle pousse les États à mettre en œuvre des mesures », confirme Maurice Wintz, président d’Alsace Nature.  Si les directives européennes sur l’eau, l’air, la faune, la flore, les déchets, ne sont pas respectées, la Cour de justice européenne peut condamner les États à de lourdes amendes.
« S’il n’y avait pas eu Natura 2000, il n’est pas sûr qu’on aurait aujourd’hui des réseaux et des espèces relativement préservés, en Alsace et dans toute l’Europe , confirme Maurice Wintz. Mais la politique agricole commune reste assez défavorable à l’environnement, notamment sa traduction par la France qui maintient une orientation industrielle de l’agriculture. »
Autres facteurs négatifs, selon Alsace Nature : « Le néolibéralisme, avec la marchandisation de tous les biens et services, l’ouverture des associations au marché concurrentiel. En les assimilant à des prestataires de services, l’Europe remet en cause leur plus-value sociale et leur rôle de contre-pouvoir nécessaire au fonctionnement démocratique de notre société. Si la protection de la nature existe en Europe, et non en Chine ou en Inde, c’est parce que des associations de citoyens l’ont demandée et ont le droit d’expression. »
Alsace Nature s’inquiète aussi du traité de libre-échange (Tafta) en cours de négociation entre l’Europe et les États-Unis : « Il risque d’ouvrir la porte aux OGM en Europe, à la possibilité pour des multinationales d’attaquer des États, sans jamais tenir compte de l’intérêt collectif. L’Europe montre là qu’elle est aussi un frein à la protection de l’environnement. Ses politiques ne sont pas toujours cohérentes. Il faut que les contre-pouvoirs puissent s’exprimer face aux résistances fortes des grands groupes industriels et du syndicat agricole majoritaire. Il y a à Bruxelles 15 000 lobbyistes. Parmi eux, une centaine seulement du monde de l’environnement, qui ont très peu de moyens financiers pour influer sur les politiques publiques. »
Lire l’article en entier
 

Confondre vitesse et précipitation… bel exemple à la Sommerau

Confondre vitesse et précipitation… bel exemple à la Sommerau

Dans un article paru le 6 mai 2014 dans les Dernières Nouvelles d’Alsace (DNA), le Golf de la Sommerau est présenté comme un projet acté et dont la réalisation ne fait plus aucun doute.
Or, c’est sans compter sur la détermination des opposants qui, contrairement aux allégations du Syndicat mixte, se pourvoiront en cassation contre ce projet de DUP le moment venu.

Certes pour motiver les futurs concessionnaires il est toujours plus simple d’expliquer que les recours sont purgés…nous ne pouvons qu’inviter ces derniers à la prudence car le dossier est loin d’être clos.
Après cette mise au point nécessaire à la bonne information des lecteurs il paraît important de revenir sur le fond de ce dossier et sur les récents arbitrages.
Après un appel d’offre infructueux (et pour cause la rentabilité de ce projet est très loin d’être acquise), les promoteurs du projet saucissonnent ce dernier entre la partie aménagement et la partie exploitation. En termes plus clairs et compréhensibles, on va construire un golf sans être certain d’avoir un exploitant… Curieuse démarche pour le moins. Mais qu’arrivera-t-il si aucun exploitant ne se porte candidat ? Ce seront les collectivités publiques qui hériteront du « bébé » inutile et une fois de plus  (des précédents existent…), c’est l’argent public qui sera mobilisé pour maintenir le malade en vie…
De l’aveu même du vice-président du Syndicat mixte, il convient d’ores-et-déjà de rallonger la note (malgré les 3,5 millions d’euros déjà mobilisés).
Il n’est certes jamais simple de définir des priorités pour les dépenses publiques, tant les besoins et les demandes sont nombreux et variés, mais on peut quand même se demander si ce projet de golf justifie de tels investissements quand on sait combien des besoins sociaux et environnementaux urgents ont du mal à être financés…
Plus que jamais l’opposition à cette gabegie économique, naturaliste, agricole… continue ; n’en déplaise au Syndicat mixte.