Pétition : HALTE A LA DESTRUCTION DES FONDS MARINS !

Selon un article publié dans le Monde le 16 décembre 2013 :
« Le 10 décembre, le Parlement européen rejetait l’interdiction du chalutage en eaux profondes d’une courte majorité de 16 voix (342 contre, 326 pour, 19 abstentions). Mais selon l’ONG Bloom, qui milite contre cette pratique de pêche en raison de son impact sur l’environnement, plusieurs députés se seraient trompés dans leur vote ce jour-là. »
Ces députés ont demandé que leur vote soit corrigé. cependant, le nouveau vote n’a aucune valeur juridique.
« L’ONG a cependant appelé lundi les Etats européens à tenir quand même compte du vote corrigé. « Les Etats membres doivent désormais discuter de ce dossier au conseil des ministres européens de la pêche : ils devront prendre en compte ce résultat réel même s’il ne peut être changé officiellement », a estimé Claire Nouvian, directrice de Bloom.« 

Voir l’article du Monde en entier
 
Suite au vote du parlement, une nouvelle pétition a été mise en ligne pour faire pression sur les enseignes de Grande Distribution pour qu’elles abandonnent la commercialisation des espèces pêchées en eau profonde
Voir la pétition
 
 
Petit rappel en images des conséquences de la pêche en eau profonde

Un grand bravo à Pénélope Bagieu qui signe cette ludique et claire explication illustrée.
 

Le Grand hamster en berne

Le comité permanent de la convention de Berne tenait sa trente-troisième réunion ce mercredi 4 décembre à Strasbourg. À son ordre du jour, comme depuis de nombreuses années, figurait un point sur les mesures engagées par la France pour la sauvegarde du Grand Hamster. Alors que l’état de conservation de cette espèce n’a jamais été aussi précaire, voilà que le Comité permanent de la Convention de Berne donne un blanc-seing à la France comme si la situation du Grand Hamster avait trouvé une issue satisfaisante.
C’est un très mauvais signe qui est envoyé aujourd’hui à l’Etat français. D’autant plus mauvais que le gouvernement vient de relancer toute une série de projets routiers dans les dernières zones de présence de l’espèce, alors que le monde agricole refuse d’étendre les mesures favorables au delà d’un périmètre très restreint (5% de la surface historique de présence de l’espèce).
Les organisations environnementales présentes ont temporisé la présentation flatteuse par la délégation française de l’action de l’Etat en mettant en perspective la réalité des faits et les constats accablants qui peuvent être faits sur le terrain. Sans doute conscients du faible niveau de leur copie, les représentants de la France n’ont pas demandé la clôture du dossier. Il aura fallu l’intervention de la Norvège et de la Slovénie pour que cette idée soit reprise par le Président et avalisée par les parties en présence.
Pourtant les problèmes persistent et les efforts tant financiers qu’humains qui sont mobilisés par l’Etat français aujourd’hui ne servent qu’à préserver quelques zones enclavées et dans lesquelles l’espèce se maintient que grâce à de nombreux lâchers d’animaux.
Maurice Wintz, président d’Alsace Nature, précise « En quinze jours, nous aurons eu l’abandon de l’écotaxe, la relance du Grand Contournement Ouest (GCO) de Strasbourg et l’abandon par la Convention de Berne de sa surveillance du Grand Hamster. Mauvais temps pour les enjeux environnementaux. Il y a deux ans, le même comité permanent considérait le dossier du GCO comme très problématique pour la conservation de l’espèce ; aujourd’hui, alors que le dossier est relancé, il annule sa surveillance. Il est difficile de trouver une logique à tout cela »
Bruno Genty, président de FNE, complète : « Aujourd’hui il est important que la Commission Européenne soit extrêmement vigilante et critique sur les bilans qui lui sont fournis. Sans cette pression européenne, l’espèce est perdue. Nous voyons bien que la diplomatie prime sur les connaissances biologiques. Pour autant, une diplomatie réussie n’est pas un gage de réussite sur le terrain de la protection de la nature. Ce dossier Hamster nous le prouve ».
 
Contact presse : Stéphane GIRAUD, Directeur d’Alsace Nature, 06 84 94 97 26

Plan pluriannuel régional de développement forestier (PPRDF) … et forêts défigurées

Alsace Nature a été récemment contactée par Rue89 Strasbourg au sujet du  plan pluriannuel régional de développement forestier (PPRDF).
Voici un extrait de l’article publié le 4 novembre 2013  » Pourquoi les forêts privées d’Alsace sont défigurées »:
« Ranrupt, Gresswiller, Colroy-La-Roche, Fouchy, Steige… Les communes concernées par les ravages du PPRDF sont nombreuses. Si nombreuses que la fédération d’associations de protection de l’environnement Alsace Nature s’est engagée dans une démarche contentieuse pour faire annuler ce plan pluriannuel régional. Maurice Wintz, son président, et Danièle Schaeffer, bénévole en charge de cette question pour l’association, parlent d’une seule voix :
« Ce qu’on est en train de faire, c’est calquer le modèle d’agriculture intensive des années 1960 sur nos forêts. L’objectif est d’avoir de grandes surfaces et de formater les forêts aux machines. Sur-mécanisation, intensification et standardisation. Jusqu’à présent, les forêts privées étaient peu exploitées, ce qui entretenait un maillage où la biodiversité pouvait encore s’exprimer. Avec l’arrivée des primes à l’amélioration du foncier (sic), des plans simples de gestion, etc., si on ne coupe pas, on n’a pas de subventions. Le système ne permet plus de laisser ses forêts en libre évolution. Aujourd’hui, les pouvoirs publics se sont mis d’accord pour exploiter plus. C’est un consensus difficile à briser. » »
 
Voir l’article en entier
 
 

Exposition au CINE de Bussierre : "Même pas drôle" Gravures et céramiques de Christian Voltz

Exposition au CINE de Bussierre : "Même pas drôle" Gravures et céramiques de Christian Voltz


On connaît le travail d’illustrateur de Christian Voltz (parrain d’Alsace Nature) et son incomparable talent de bricoleur d’histoires dans lesquelles petits et grands se retrouvent pour sourire, s’attendrir, s’émerveiller, réfléchir…
Avec cette exposition de gravures et de céramiques, l’artiste surprend encore son monde et présente d’autres facettes de son travail. Les œuvres présentées (plus de vingt gravures et une dizaine de céramiques) sont toutes des créations récentes pas ou peu exposées.
Avec ses gravures, il nous invite à plonger dans un univers poétique où les noirs sont porteurs d’une dramaturgie apaisée. Homme, animal, végétation se côtoient et se mélangent nous livrant des images énigmatiques qui nous parlent tantôt avec légèreté, tantôt avec gravité.
Avec ses céramiques, nouveau matériel d’exploration pour le plasticien, on retrouve sa sensibilité si particulière : un poisson sur roulette, un personnage à cerveau de pissenlit… de surprenantes disgressions comme autant d’interrogations sur la marche du monde.

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© Christian Voltz

Expo à voir du 24 novembre  au 22 décembre  2013
Vernissage le mercredi 20 novembre à 18h.
ouvert tous les jours sauf le samedi. (Ouvert le dimanche).
De 14h à 18h.
Entrée libre.
CINE de Bussierre
Centre d’Initiation à la Nature et à l’Environnement
155 rue Kempf
Strasbourg Robertsau

De la nature du livre

De la nature du livre

Du 9 au 11 novembre 2013


Avec la deuxième édition de ce salon régional c’est une nouvelle fois la nature qui a droit au chapitre. Illustrateurs, écrivains, poètes, photographes vous invitent à découvrir leurs derniers ouvrages et à plonger dans leurs univers. Tantôt drôles, tantôt graves ou réfléchis, la diversité des regards, la qualité des approches et la multiplicité des talents nous promettent de belles rencontres. En toute simplicité et en toute complicité !
Dédicaces, ateliers, animations et conférences… Une manifestation sous le parrainage de Jean-Marie Pelt présent le dimanche 10 novembre.
Renseignement et inscription aux ateliers au 03 88 35 89 56.
Programme complet en téléchargement ici.

Vous avez dit paysage ? Qu'est-ce qu'un beau paysage ?

Dossier du journal  l’Alsace sur « le paysage »
« L’association Paysages d’Alsace, créée il y a une dizaine d’années dans le Sundgau par Antoine Waechter et présidée depuis quelques mois par le naturaliste Daniel Daske, veut grandir. Son cheval de bataille : la sanctuarisation des crêtes vosgiennes, qu’elle veut préserver de tout « équipement industriel ». Mais qu’est-ce qu’un beau paysage ? La réponse est subjective. Elle est souvent nourrie par les souvenirs d’enfance d’un paysage idéalisé. Chaque époque fabrique son propre paysage, explique Maurice Wintz, président d’Alsace Nature. Sociologue de l’environnement, il estime que la question soulève celle de la société que nous voulons construire : chaque paysage reflète les rapports de force en présence et le mode de vie de ses habitants. »
Lire l’article de Elisabeth Schultess paru dans L’Alsace le 11 octobre « Paysages d »Alsace prône la sanctuarisation des crêtes vosgiennes »
et l’interview de Maurice Wintz, président d’Alsace Nature et maître de conférences de sociologie de l’environnement à l’Université de Strasbourg : « Le paysage doit pouvoir évoluer »