mardi 9 Sep 2014 | Energies Climat, Energies renouvelables, Nucléaire
Le 23 septembre prochain aura lieu le Sommet des Nations Unies sur le Climat à New York pour préparer la COP21, la 21e conférence climat qui aura lieu en France en 2015 (du 30 novembre au 11 décembre). C’est une échéance cruciale, puisqu’elle doit aboutir à un nouvel accord international sur le climat, applicable à tous les pays, dans l’objectif de maintenir le réchauffement mondial en deçà de 2°C.
Afin de faire pression sur les politiques, des citoyens du monde entier vont se réunir le 21 septembre prochain. Une grande « marche mondiale pour le climat » est organisée à laquelle chacun peut participer
Alsace Nature vous propose de participer à cette action en organisant plusieurs actions:
A STRASBOURG :
une vélorution depuis la place de l’Etoile (CUS), via Wacken (Région) jusqu’au Parlement européen (UE) pour interpeller divers représentants de la population, du niveau local au niveau global …
RV à 14h30 place de l’Etoile (devant la CUS)
(vous pouvez participer en marchant sur une partie du parcours, les vélos ne rouleront pas vite)

A SAVERNE :
Une après-midi de conférences et débats, organisée par un collectif d’organismes de protection de l’environnement* aura lieu au
FOYER PROTESTANT DE SAVERNE
14h – 15h20 : Les mécanismes du réchauffement (Hugues Stoeckel, ancien Conseiller Régional, auteur de La faim du monde)
15h30 – 16h50 : Focus sur les dérèglements du climat en Alsace (Yves Hauss, climatologue Météo France)
17h – 18h30 : Négawatt, une alternative solide (Michel Bachellerie, ingénieur spécialiste énergies)
Et en bonne cohérence avec cette manifestation, nous vous invitons à rallier la place des Dragons à bicyclette !
Un départ groupé de vélos est organisé à partir du parking de l’hypermarché Leclerc de Marmoutier (annulé en cas de pluie). Rendez-vous, munis de vos gilets jaunes et de votre casque à 13h15 le 21 septembre.
*Les organisateurs : Alsace Nature, Apes, Attac, EELV, La Vie en Vert, Le Bonheur est dans le Pré, Les Piverts, LPO, Osmonde 21

vendredi 5 Sep 2014 | Aménagement du territoire, Presse, Revue de presse, Transports
« GCO : une trahison en béton ! »
Luc Huber, maire de Pfettisheim, et Dany Karcher, maire de Kolbsheim, pour Le collectif « GCO : Non merci ! »
« Nous avons pris connaissance de l’article du 3 septembre consacré à la rentrée politique du président de la CUS. Ainsi donc, MM. Herrmann et Ries ont écrit au ministre pour donner un coup d’accélérateur au GCO. Ils estiment que le GCO serait un “ballon d’oxygène” pour les entreprises. C’est quand même, particulièrement pour Roland Ries, pousser la trahison jusqu’à l’écœurement. Le même Roland Ries qui disait, au temps de sa lucidité : “Le GCO conduira les Alsaciens à reprendre leur voiture” ; “Le contournement est une solution archaïque, en trompe-l’œil, fondée sur un pseudo-bon sens” ; “Le transfert de nuisances n’est plus possible dans des territoires comme le nôtre”. Bref, ce GCO, qui était “une mauvaise solution à un vrai problème”, relooké et savamment renommé “scénario GCO + PDU”, serait maintenant paré de toutes les vertus. Mais ce n’est qu’un copier-coller remis au goût du jour par des groupes de pression très puissants.
Toutes les études, y compris la dernière expertise, le montrent : le GCO, à péage, ne soulagera pas le trafic dans l’agglomération strasbourgeoise. Pour qu’il soit rentable, il faut au contraire augmenter encore les bouchons en transformant l’actuelle A35 en boulevard urbain. Avec le GCO, le trafic global – et notamment de camions en transit – augmentera, et donc la pollution !
Alors oui, on peut “aimer l’entreprise” sans se coucher devant un lobbying aveugle, on peut “aimer l’entreprise” sans renier ses engagements antérieurs, on peut “aimer l’entreprise” sans souhaiter l’activité pour l’activité et se poser la question de l’utilité d’un projet. Car à ce compte-là, il suffit de construire le GCO, et une fois qu’on se sera rendu compte de facto qu’il n’a fait qu’aggraver les problèmes, le démolir, puis le reconstruire et ainsi de suite… N’y a-t-il pas assez de projets utiles, qui rendent service à la société, pour qu’il faille, au nom de l’emploi dans le BTP, se lancer dans des projets inutiles, qui seront des impasses énergétiques, écologiques et financières ?
Et pourquoi M. Herrmann dans son interview ne demande-t-il pas la mise en place d’une éco-redevance à la hauteur des vrais enjeux (et pas le placebo qui nous est aujourd’hui proposé) ? Un tel outil permettrait de décourager une partie du transit poids lourds tout en ramenant de l’argent dans les caisses, argent permettant des investissements cohérents avec les enjeux actuels. Avec le GCO, un projet archaïque, ce sera tout le contraire : davantage de camions, de bouchons et de pollution !
Non, nous ne pouvons accepter le sacrifice inutile de 300 hectares de nos terres fertiles, nous ne pouvons accepter le sacrifice inutile de la qualité de vie dans nos villages – mais aussi de la ceinture verte autour de Strasbourg, véritable poumon de l’agglomération -, nous ne pouvons accepter de subir la loi du mensonge triomphant, et nous sommes résolus à nous battre jusqu’au bout contre cette aberration. Et les lobbies, et ceux qui se prosternent devant eux, ne font que renforcer notre résolution. Rendez-vous le samedi 27 septembre à 11 h 30 à Kolbsheim où nous allons inaugurer notre deuxième cabane anti-GCO, une cabane qui restera sur place cette fois-ci, signe de notre motivation à occuper le terrain. »
lundi 1 Sep 2014 | Forêt, Nature, Presse, Revue de presse
Madi 12 août, Denis Cheissoux dans l’émission « Un bol de nature » sur France Inter, nous emmène dans les Vosges à la rencontre de Francis DOPFF, débardeur à cheval de profession et membre d’Alsace Nature.
Entre sa passion pour les chevaux et ses convictions naturalistes, Francis travaille dans la gestion forestière en collaboration avec l’animal et avec le plus grand respect pour cet écosystème.
Un grand bol de nature mais cette fois-ci à cheval avec cet homme qui murmure à l’oreille des chevaux.
vendredi 29 Août 2014 | Déchets, Pollutions et santé, Presse, Revue de presse
En juin, la Cour des comptes avait dénoncé l’inertie des pouvoirs publics et chiffré à 45 millions d’euros le coût de « l’absence de décision de l’Etat » sur le traitement final des déchets stockés dans l’ancienne mine de potasse de Wittelsheim (Haut-Rhin).
Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie, a demandé fin août, à l’exploitant de Stocamine de retirer « un maximum » des déchets dangereux enfouis, jusqu’à 93% du mercure, sauf à ce que les difficultés techniques soient trop importantes.
« Pour tenir compte des attentes exprimées par les élus et la population, j’ai décidé de retenir un scénario prévoyant un retrait plus important que celui arrêté en décembre 2012, qui consistera à retirer un maximum de déchets mercuriels et arséniés soit jusqu’à 93% du mercure contenu », a indiqué la ministre.
Cependant, cette « ambition »est vite rabaissée puisque la ministre précise ensuite qu’« il sera néanmoins demandé à l’exploitant, compte tenu des incertitudes et aléas techniques précités, d’inclure également dans son dossier de fermeture un scénario de repli en envisageant l’hypothèse d’un retrait moindre, mais d’au moins 56% du mercure contenu dans les déchets ».
Or, il faut le rappeler, 44.000 tonnes de déchets dangereux ont été stockés dans l’ancienne mine et on ne trouve pas que du mercure dans les produits toxiques : déchets cyanurés, arséniés, chromiques, mercuriels ou amiantés et des résidus de galvanisation et du traitement de fumées d’incinération ont été accumulés dans des galeries souterraines entre 1999 et 2002.
La solution présentée par Mme Royal ne concerne que 11% des déchets enfouis ce que dénonce le collectif Destocamine qui a toujours plaidé pour le retrait total des déchets.
« L’État demande à l’exploitant de retirer 93 % du mercure contenu dans les déchets ce qui consiste en réalité à retirer 11 % des 44 000 tonnes stockées sous nos pieds. Les 89 % restants seront définitivement confinés par de la bentonite qui ne fera que retarder la pollution inéluctable de la nappe phréatique. La nappe phréatique la plus importante d’Europe sera donc polluée, les experts sont unanimes, par 39 160 tonnes de déchets hautement toxiques même dissous dans l’eau.
Au cours de la concertation publique diligentée par le ministère, la quasi-totalité de la population concernée se prononçait pour le déstockage des 44 000 tonnes, c’est-à-dire pour la remontée de la totalité des déchets.
Il est scandaleux que l’État fasse si peu de cas des souhaits des citoyens et de leurs élus ! Le collectif Destocamine n’accepte pas cette décision et fera valoir ce droit à la préservation de notre nappe devant la juridiction adéquate. »
plus d’infos sur : http://destocamine.jimdo.com/
samedi 9 Août 2014 | Eau et zones humides, Nappe phréatique, Rhin et Milieux alluviaux, Rieds
Par cette troisième édition du concours littéraire, Alsace Nature souhaite mobiliser les jeunes en faveur de la conservation de l’eau, des Zones Humides et milieux aquatiques dans une dynamique constructive et participative.
Le concours propose aux classes d’écoles primaires et de collèges de créer une œuvre littéraire (nouvelle, pièce de théâtre, poème, etc.) pour sensibiliser les jeunes et les moins jeunes à l’environnement qui les entoure.
L’objectif est de communiquer sur la question des milieux aquatiques en Alsace. Les projets sur la thématique « la jungle rhénane » auront pour limites celles de l’imagination des jeunes : mettre en avant le tandem « utilité / fragilité » des zones humides, faire connaitre le fonctionnement d’un biotope aquatique par la narration, interpeler le lecteur sur la régression de ces milieux indispensables en Alsace ou tout simplement partager ses émotions, un témoignage sur une action concrète mise en œuvre, une sortie nature, une animation scolaire, etc.
Le concours littéraire « Plum’Eau » s’adresse à deux tranches d’âge de jeunes de 8 à 16 ans. Il récompense des projets collectifs et individuels réalisés dans le cadre d’établissements scolaires ou périscolaires.
DANS LES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES DE L’ACADEMIE DE STRASBOURG :
Sont admissibles :
– d’une part les élèves de cycle 3 (classe entière ou petits groupes) du CE2 au CM2,
– d’autre part les élèves de collège (classe entière ou petits groupes), de la 6e à la 3e,
Est également admissible chaque enfant ayant l’âge requis, souhaitant participer individuellement dans la catégorie 8-11 ans avec les élèves de primaire ou dans la catégorie 12-16 ans avec les élèves de collège, suivant son âge.
A la clé, de nombreux prix pour les lauréats ! L’annonce des résultats se fera lors de la journée mondiale des zones humides le 2 février 2014, ainsi que par publication sur le site internet d’Alsace Nature (www.alsacenature.org).
Trois prix seront décernés pour chacune des deux catégories :
POUR LA CATEGORIE 8-11 ANS, PRIMAIRES DU CE2 au CM2 :
– 1e prix : prise en charge d’une journée complète d’animation scolaire/périscolaire ou dans le cas d’une participation individuelle, une sortie familiale.
– 2e et 3e prix : pour chaque élève de la classe un ouvrage pédagogique (adapté à son âge, par exemple « Petites bêtes des rivières et des étangs »).
POUR LA CATEGORIE 12-16 ANS, COLLEGIENS :
– 1e prix : prise en charge d’une journée complète d’animation scolaire/périscolaire ou dans le cas d’une participation individuelle, une sortie familiale.
– 2e et 3e prix : pour chaque élève de la classe un ouvrage pédagogique (adapté à son âge, par exemple « A la rencontre des libellules »).
À soumettre :
- Pour la catégorie 8-11 ans et CE2-CM2 : un texte d’un maximum de 1000 mots (environ 3 pages en police d’écriture 12),
- Pour la catégorie 12-16 ans et classes de collège : un texte d’un maximum de 2000 mots (environ 6 pages en police d’écriture 12).
L’affiche
Le dossier

Le règlement
vendredi 25 Juil 2014 | Aménagement du territoire, Transports
La Compagnie « Va Savoir » a réalisé et mis en ligne un film court qui montre les impacts qu’aurait le GCO sur le patrimoine naturel et culturel.
Bravo pour cette vidéo très claire et instructive.
N’oublions pas que ce projet ne résoudra pas les problèmes d’engorgement et de circulation autour de Strasbourg et aura de nombreux impacts environnementaux. On peut en rappeler quelques-uns :
– il détruira 280 ha de terres (soit l’équivalent de 691 terrains de football), alors qu’un des enjeux sur le territoire alsacien est le problème de la consommation foncière…
– il détruira des milieux naturels intéressants, par exemple le long de la Bruche du côté de Kolbsheim, ceci en totale contradiction avec la politique mise en avant par la Région de reconquête des continuités écologiques par le biais de la « trame verte et bleue ».
– il passe dans un des secteurs où subsistent encore quelques Grands Hamsters, espèce protégée en voie de disparition en France, (ce qui a valu à la France des condamnations financières de la part de la commission européenne)
– il ne résoudra pas les problèmes de pollution de l’air puisque le trafic restera important sur l’actuelle A35, la pollution atmosphérique liée à la circulation sera simplement multipliée et répartie le long des 2 voies A35 et GCO …