vendredi 10 Jan 2014 | Eau et zones humides, Nature, Rhin et Milieux alluviaux

Dimanche 26 janvier 2014
au départ de KEMBS (68).
DÉSOLÉ mais notre croisière annuelle est déjà complète !
Les guides d’Alsace Nature et de la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) vous proposent de partir, comme chaque année, à la découverte des oiseaux hivernants qui viennent passer la mauvaise saison sur le cours du Rhin franco-allemand. Chaque hiver le Rhin accueille un grand nombre d’oiseaux venus de Scandinavie ou d’Europe de l’Est qui trouvent refuge sous nos latitudes et devient ainsi la 2e zone d’hivernage de France après la Camargue.
Si l’aventure vous tente, embarquez pour une croisière conviviale et ludique à bord d’un bateau chauffé où vous apprendrez à reconnaître ces oiseaux migrateurs. Jumelles et longues-vues installées sur le pont, guides passionnés, ambiance conviviale, oiseaux d’ici et d’ailleurs, autant de bonnes raisons de vous joindre à nous.
Tarifs 2014
|
ADULTES |
ENFANTS
(de 6 à 16 ans)ETUDIANTS |
ENFANTS
(- 6 ans) |
MEMBRES
LPO ou Alsace Nature |
30 € |
22 € |
GRATUIT |
NON MEMBRES |
37 € |
27€ |
(Le prix comprend 4 heures de croisière, ainsi qu’une boisson chaude et une part de gâteau par personne) |
lundi 6 Jan 2014 | Aménagement du territoire, Non classé, Presse, Revue de presse, Transports
– D’après un article publié dans les DNA le 29/12/2013 intitulé : « A35: exit les camions en transit »
« La rentabilité financière du projet du Grand Contournement ouest sera liée à l’interdiction du transit des poids lourds sur l’A35. »
« En moyenne, à hauteur de Cronenbourg, l’A35 voit passer 163 000 véhicules dont 14 000 poids lourds (chiffres 2012).
Selon les estimations des services de l’État reprises par les auteurs du rapport qui relance le projet de contournement, le trafic de transit représenterait, selon les jours et les heures, de 20 % à 50 % du trafic total.
Un scénario, qui associerait aménagements sur l’A35 et construction du GCO, permettrait, selon les experts, de faire baisser le trafic global de 14 %, et de 20 % à 26 % pour ce qui est de la circulation de poids lourds. »
– dans un second article, intitulé : « STRASBOURG Circulation Quel scénario pour la requalification de l’A35 ? » , on peut lire :
« La relance du projet de contournement autoroutier de Strasbourg s’accompagne d’une relance du projet de requalification de l’A35. État, communauté urbaine, région et département se disent prêts à financer les études opérationnelles. »
« En ce qui concerne le coût, il est question depuis plusieurs semaines de 150 à 200 millions d’euros. Selon la région, une ligne de 20 millions d’euros est prévue au prochain contrat de plan non encore signé pour les études opérationnelles. « Le coût sera tributaire de l’option choisie, prévient Guy Treffot. On peut aller du simple coup de peinture à bien plus s’il faut revoir des bretelles, des insertions, ou reprendre et renforcer des bandes d’arrêt d’urgence pour y faire circuler des bus, par exemple ». »
Tout cela montre bien que les problèmes sont en train d’être pris à l’envers : au lieu de chercher à réduire le trafic, on prend comme postula de base la construction de cette autoroute, puis on va créer les conditions pour la rendre rentable : interdiction des poids lourds sur l’actuelle A35, requalification de l’A35 avec financement par les collectivités locales (= contribuables) et puis ajustements sur les prix du péage …
mardi 17 Déc 2013 | Déchets, Eau et zones humides, Nappe phréatique, Pollutions et santé, Risques industriels
Le gouvernement a décidé de démarrer le déstockage partiel des blocs 21 et 22 du site de STOCAMINE au lieu du déstockage total, et de lancer en parallèle une concertation publique sur le projet de fermeture du stockage souterrain de déchets ultimes situé sur le site de Joseph Else à Wittelsheim.
Le Collectif « DESTOCAMINE » prend acte du démarrage des travaux de déstockage qui devraient voir le premier lot de déchets remonter à la surface à la fin du premier trimestre 2014.
C’est le premier résultat du long combat mené par le Collectif depuis plus de 4 ans !
Cette lutte, ponctuée par de nombreuses manifestations et initiatives, a permis d’obtenir le soutien unanime du Conseil Régional d’Alsace, du Conseil Général du Haut-Rhin et de l’immense majorité des élus du Bassin Potassique quant à la nécessité de déstocker complètement le site de STOCAMINE afin de préserver la qualité de notre nappe phréatique pour les générations futures.
Les principaux arguments qui plaident pour le déstockage complet du site sont les suivants :
- Le principe de réversibilité du site inscrit dans l’arrêté préfectoral de 1997 qui a autorisé la création de STOCAMINE.
Les Organisations Syndicales des Mines de Potasse CGT – CFDT – CFTC ont accepté le projet STOCAMINE à sa création (production de sel de déneigement, stockage de déchets ultimes) notamment du fait du principe de réversibilité (remonte des déchets en cas de fin d’activité).
Cet engagement pris devant la population minière doit être respecté.
- La réunion publique du 14 octobre 2010 sous l’égide du Préfet du Haut-Rhin, et en présence des experts du COPIL, a démontré d’une manière catégorique qu’il y aura ennoyage du site de stockage et que l’eau polluée par le contact des déchets remontera vers la nappe phréatique à cause du phénomène de fluage (fermeture des galeries et des cavités du fait de la pression des terrains).
Personne ne peut dire dans combien d’années cela arrivera ! Mais cela arrivera ! Le principe de précaution pour les générations futures doit s’appliquer.
- L’incendie qui s’est déclaré dans le bloc 15 le 10 septembre 2002 à partir de big-bags estampillés « amiante », nous amène à être plus que suspicieux sur la nature des déchets stockés dans les cavités de Joseph Else. Le procès pour mise en danger de la vie d’autrui a conduit à la condamnation de l’entreprise et de son principal
dirigeant. Il a fait la démonstration :
- que tous les colis estampillés « amiante » n’ont jamais été contrôlés
- que l’entreprise STOCAMINE n’a pas respecté ses engagements sur la nature exacte des colis stockés
- d’un disfonctionnement total des moyens de contrôle de l’activité de STOCAMINE.
Grâce à la pression menée par tous les acteurs favorables au déstockage maximum du site, nous avons obtenu que le confinement total des déchets du fond prôné avec acharnement par la Direction de STOCAMINE et la DREAL ALSACE, soit définitivement abandonné.
La concertation publique lancée par le gouvernement est organisée par l’entreprise STOCAMINE et placée sous l’égide d’un garant en la personne de Monsieur WATISSEE. L’entreprise STOCAMINE et son Président Directeur Général, Monsieur ROLLET, ont été mandatés par le gouvernement pour vous présenter 5 scénarios de fermetures. Ce sont eux et eux seuls qui vont organiser les réunions publiques, préparer et distribuer à la population les argumentaires sur les différents scénarios alors qu’ils n’ont jamais voulu sortir le moindre big-bag, et ce sont eux seuls qui vont répondre à vos questions et enregistrer vos positions !
Une véritable concertation publique et démocratique voudrait que tous les protagonistes (associations, syndicats, élus) puissent faire valoir leurs arguments à égalité de traitement, d’autant plus qu’au final, ce sera au médiateur Alain DORISON de faire des propositions aux ministres Philippe Martin et Arnaud MONTEBOURG pour une
solution de fermeture de STOCAMINE.
Le Collectif DESTOCAMINE réaffirme haut et fort que maintenant que l’on a mis en place un outil de déstockage, il ne faut surtout pas s’arrêter au milieu du gué, il faut aller au bout de la démarche. Aller au bout de la démarche, c’est commencer par déstocker les colis les plus faciles d’accès, cela permettra au fur et à mesure d’améliorer les modes opératoires ; il n’y a aucun problème technique qui ne soit insurmontable. C’est juste une question de volonté et de moyens.
La préservation de la nappe phréatique n’a pas de prix !
Nous sommes POUR le déstockage total tel que prévu par l’arrêté préfectoral de 1997.
Pour les questions de sécurité et de conditions de travail, les organisations syndicales du Collectif (CGT – CFDT – CFTC) seront aux côtés de ceux qui travailleront sur le site, comme ils l’ont été aux côtés des Mineurs qui ont exploité la potasse, pour faire respecter leurs droits.
La sécurité et les conditions de travail ont toujours été au coeur de l’activité syndicale dans les mines. Nous n’avons pas de leçons à recevoir en la matière par la Direction de STOCAMINE.
Le Collectif DESTOCAMINE poursuivra son combat pour le déstockage total jusqu’au bout, et vous appelle à venir nous soutenir nombreux lors des 3 réunions publiques qui se tiendront à :
WITTELSHEIM :
• le 17 décembre 2013 à 20h – salle Grassegert – 111 rue de Reiningue
WITTENHEIM :
• le 6 janvier 2014 à 20h – salle culturelle Léo Lagrange – 4 rue du Vercors
ENSISHEIM :
• le 29 janvier 2014 à 19h – salle de la Régence – Palais de la Régence – Place de l’Eglise
Collectif DESTOCAMINE
www.destocamine.fr
mardi 17 Déc 2013 | Europe, Nature, Revue de presse
Selon un article publié dans le Monde le 16 décembre 2013 :
« Le 10 décembre, le Parlement européen rejetait l’interdiction du chalutage en eaux profondes d’une courte majorité de 16 voix (342 contre, 326 pour, 19 abstentions). Mais selon l’ONG Bloom, qui milite contre cette pratique de pêche en raison de son impact sur l’environnement, plusieurs députés se seraient trompés dans leur vote ce jour-là. »
Ces députés ont demandé que leur vote soit corrigé. cependant, le nouveau vote n’a aucune valeur juridique.
« L’ONG a cependant appelé lundi les Etats européens à tenir quand même compte du vote corrigé. « Les Etats membres doivent désormais discuter de ce dossier au conseil des ministres européens de la pêche : ils devront prendre en compte ce résultat réel même s’il ne peut être changé officiellement », a estimé Claire Nouvian, directrice de Bloom.«
Voir l’article du Monde en entier
Suite au vote du parlement, une nouvelle pétition a été mise en ligne pour faire pression sur les enseignes de Grande Distribution pour qu’elles abandonnent la commercialisation des espèces pêchées en eau profonde
Voir la pétition
Petit rappel en images des conséquences de la pêche en eau profonde

Un grand bravo à Pénélope Bagieu qui signe cette ludique et claire explication illustrée.
jeudi 5 Déc 2013 | Communiqués de presse, Europe, Nature, Presse
Le comité permanent de la convention de Berne tenait sa trente-troisième réunion ce mercredi 4 décembre à Strasbourg. À son ordre du jour, comme depuis de nombreuses années, figurait un point sur les mesures engagées par la France pour la sauvegarde du Grand Hamster. Alors que l’état de conservation de cette espèce n’a jamais été aussi précaire, voilà que le Comité permanent de la Convention de Berne donne un blanc-seing à la France comme si la situation du Grand Hamster avait trouvé une issue satisfaisante.
C’est un très mauvais signe qui est envoyé aujourd’hui à l’Etat français. D’autant plus mauvais que le gouvernement vient de relancer toute une série de projets routiers dans les dernières zones de présence de l’espèce, alors que le monde agricole refuse d’étendre les mesures favorables au delà d’un périmètre très restreint (5% de la surface historique de présence de l’espèce).
Les organisations environnementales présentes ont temporisé la présentation flatteuse par la délégation française de l’action de l’Etat en mettant en perspective la réalité des faits et les constats accablants qui peuvent être faits sur le terrain. Sans doute conscients du faible niveau de leur copie, les représentants de la France n’ont pas demandé la clôture du dossier. Il aura fallu l’intervention de la Norvège et de la Slovénie pour que cette idée soit reprise par le Président et avalisée par les parties en présence.
Pourtant les problèmes persistent et les efforts tant financiers qu’humains qui sont mobilisés par l’Etat français aujourd’hui ne servent qu’à préserver quelques zones enclavées et dans lesquelles l’espèce se maintient que grâce à de nombreux lâchers d’animaux.
Maurice Wintz, président d’Alsace Nature, précise « En quinze jours, nous aurons eu l’abandon de l’écotaxe, la relance du Grand Contournement Ouest (GCO) de Strasbourg et l’abandon par la Convention de Berne de sa surveillance du Grand Hamster. Mauvais temps pour les enjeux environnementaux. Il y a deux ans, le même comité permanent considérait le dossier du GCO comme très problématique pour la conservation de l’espèce ; aujourd’hui, alors que le dossier est relancé, il annule sa surveillance. Il est difficile de trouver une logique à tout cela »
Bruno Genty, président de FNE, complète : « Aujourd’hui il est important que la Commission Européenne soit extrêmement vigilante et critique sur les bilans qui lui sont fournis. Sans cette pression européenne, l’espèce est perdue. Nous voyons bien que la diplomatie prime sur les connaissances biologiques. Pour autant, une diplomatie réussie n’est pas un gage de réussite sur le terrain de la protection de la nature. Ce dossier Hamster nous le prouve ».
Contact presse : Stéphane GIRAUD, Directeur d’Alsace Nature, 06 84 94 97 26
vendredi 29 Nov 2013 | Agriculture et Alimentation, Agriculture et nature vivante, Bien-être animal
Prends le pouvoir… Deviens Consomm’acteur et viens connaître l’envers du décor !
Perplexe devant les étiquettes ?
Curieux de savoir ce qu’il y a derrière les labels ?
Fausses indications, mensonges, qualité qu’en est il ?
En présence de nombreux intervenants, comme Anne VONESCH, responsable du groupe Agriculture d’Alsace Nature, participez à cette soirée d’information et au débat.
MARDI 3 DECEMBRE 19H30 FOYER DE L’ETUDIANT CATHOLIQUE 17 Place Saint-Étienne, 67000 Strasbourg.