Rassemblement Stop nucléaire – samedi 30 novembre à Strasbourg

Rassemblement Stop nucléaire – samedi 30 novembre à Strasbourg

Samedi 30 novembre

Rassemblement pour dire STOP au nucléaire et demander la fermeture immédiate et définitive de Fessenheim

à 15h à Strasbourg
Rdv Place du Quartier Blanc à Strasbourg (devant le Conseil Général, à côté du Barrage Vauban)
En Alsace, les associations le CSFR, Stop Fessenheim, Stop Transports-Halte au Nucléaire appellent à un grand rassemblement le 30 novembre 2013 Place du Quartier Blanc à Strasbourg (devant le Conseil Général, à côté du Barrage Vauban) pour dire STOP au nucléaire et demander la fermeture immédiate et définitive de la centrale nucléaire de Fessenheim.
Nous formerons ensemble une chaîne humaine avec des parapluies (fournis) jusqu’à l’ENA et l’autre côté du barrage.
Contact :
Rémi Verdet stthn@free.fr
En savoir plus sur cette journée d’actions :  http://groupes.sortirdunucleaire.org

GCO – Tout ça pour ça…

AfficheGCOSW-300pxVoilà plusieurs semaines que tout le monde traque la sortie du « fameux » rapport. C’est chose faite puisque le Préfet le présentera à la presse cet après-midi en présence du Président de la Région, du Président du Conseil Général et du Maire de Strasbourg.
Les associations clairement opposées à la poursuite du GCO resteront sur le trottoir… sans doute pour ne pas gâcher cette « belle fête ». Que penser de cet empressement à faire de grandes annonces alors que le rapport n’a pas encore été diffusé aux acteurs locaux ? Le rapport Duron, intitulé Mobilité 21, qui renvoyait le projet du GCO après 2030, n’a pas eu les mêmes honneurs… Dans un système qui se prétend démocratique, nous attendons que ce rapport soit présenté dans les instances délibératives des collectivités concernées et débattu avant toute décision. L’implication de l’ensemble des protagonistes en amont de ces délibérations est une absolue nécessité. Nous regrettons fortement que le rapport n’ait pas été présenté en priorité aux acteurs qui ont été auditionnés par les deux ingénieurs avant d’être rendu public de manière unilatérale. Cela montre bien la manière dont fonctionne cette oligarchie du béton.
Pour autant, c’est bien un non évènement auquel nous assistons puisque les conclusions de ce rapport étaient écrites dès le départ et la rencontre avec les dits experts n’a fait que confirmer nos craintes sur le sujet. Il faut faire un barreau routier Nord-Sud, qu’on va tenter de euphémiser. Mais du béton reste du béton, quel que soit son enrobage. Il n’est pas étonnant que des ingénieurs des Ponts proposent de construire des routes. D’ailleurs, ceux-ci l’ont même dit lors des entrevues : leur mission n’est pas d’analyser le contexte économique et/ou environnemental mais uniquement le volet transport.
Drôle d’attitude dans ces temps de rigueur que de faire des préconisations d’une telle importance sans prendre en compte le coté budgétaire et que dire de la non analyse des enjeux naturalistes et environnementaux. Nous avions dénoncé cette carence dès le 9 septembre 2013 par lettre au Ministre de l’écologie. Stéphane Giraud, Directeur d’Alsace Nature précise « la France reste sous le coup d’une condamnation pour non respect de ses engagements européens dans la conservation du Grand Hamster, le dossier est ouvert auprès de la convention de Berne et une pétition est toujours en cours au sein du parlement européen. Tout cela pourrait conduire à aggraver la situation de l’Etat français en matière de contentieux européen. De plus, la seule réponse apportée par l’Etat et les collectivités à ce sujet est de parler de compensation. D’ailleurs, si celle-ci fonctionnait, il y a longtemps que la situation du Hamster serait meilleure en France. C’est un leurre pour ne pas dire un mensonge ».
Ainsi, l’objectif de ce rapport et des préconisations que dressent les experts est clairement établi : assurer un axe Nord-Sud à l’échelle nationale et européenne pour le transit routier de marchandise. Nous sommes bien loin des publicités et beaux discours parlant du bien-être des strasbourgeois.
Maurice Wintz, Président Régional d’Alsace Nature complète « Nous constatons que dans un même mouvement le gouvernement et l’opposition remettent en question l’écotaxe et relancent le GCO. Quelle belle unité dans la fuite en avant ! On ne peut pas faire mine de s’inquiéter du changement climatique et poursuivre des politiques de ce type. »
Au final, la relance du GCO est très révélatrice de l’incapacité de notre société à se remettre en cause, malgré les alertes de plus en plus nombreuses ressenties des crises à venir. Le GCO pourra devenir le symbole de la cécité de nos dirigeants, et surtout des petits calculs à court terme, des intérêts des groupes de pression « économiques » et des politiques qui leur sont inféodés.
Alsace Nature se questionne sur la bonne méthode pour être entendu actuellement : faut il bruler des portiques ? Porter des bonnets rouges ? Créer des barrages routiers ? Occuper des terrains ?
 
Documents complémentaires :
GCO : il vous en donne davantage…
Affiche StrassWars
Affiche Hamster GCO

Appel à mobilisation : Opposez-vous à la modification du régime applicable aux élevages porcins

Appel à mobilisation :
Opposez-vous à la modification du régime applicable aux élevages porcins
Le gouvernement projette de modifier le régime des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) qui s’applique aux élevages porcins.
Aujourd’hui, les élevages qui comprennent entre 50 et 450 porcs sont déclarés en préfecture, et au-delà, ils doivent faire l’objet d’une autorisation préfectorale. Le nouveau régime modifie les seuils et donc les exigences environnementales :
Les installations qui comptent 450 à 2000 porcs seront soumises à des prescriptions générales (régime d’enregistrement), et seules les installations de plus de 2000 porcs auront des prescriptions de fonctionnement faites sur mesure. Cette modification sera lourde de conséquence pour l’environnement et est totalement incohérente avec l’engagement de l’Etat de rétablir une bonne qualité des eaux.
France Nature Environnement s’est toujours opposé au régime d’enregistrement, et aujourd’hui nous devons nous mobiliser pour faire entendre notre voix.
Pour cela, vous pouvez participer à la consultation publique sur le décret modifiant la nomenclature ICPE, en postant le texte ci-dessous sur ce lien :
 
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Contre la création du régime Enregistrement pour les élevages porcins de plus de 450 têtes
 
Parce que nous sommes attachés à notre territoire, nous nous opposons à la création du régime enregistrement pour les élevages de plus de 450 porcs. Avec ce régime, plusieurs procédures dont l’objectif est la préservation de l’environnement et l’avis des citoyen.nes ne seront plus demandées pour  la création d’un nouvel élevage.
Avec l’enregistrement, plus d’étude d’impact ! Ainsi il n’y aura aucune étude pour mesurer l’effet sur le territoire de cette installation, donc aucune mesure spécifique prise pour réduire les impacts négatifs, même dans des zones où le trop plein d’azote provoque l’explosion des algues vertes.
Avec l’enregistrement, plus d’enquête publique ! Ainsi, ni les associations, ni les citoyen-nes ne pourront savoir ce qui va se créer, connaître le dossier, l’ampleur du projet, sa localisation, la façon de gérer les lisiers… pas de commissaire enquêteur qui permet un regard neutre. Même les CODERST ne seront plus consultés !
Avec l’enregistrement, ce ne seront plus des prescriptions propres qui s’appliqueront mais des mesures types adoptées au niveau national. Impossible de prendre en compte la diversité des territoires et leur fragilité plus ou moins importante par rapport à ce type d’installation dans un arrêté national.
Pour ces raisons, nous demandons l’abandon de ce projet de modification du décret et le maintien du régime autorisation pour les élevages de plus de 450 porcs.
Pour plus d’informations, et pour nous confirmer votre action, merci de contacter Solène Demonet, coordinatrice du réseau Risques et Impacts Industriels
01 44 08 77 87

 

Plan pluriannuel régional de développement forestier (PPRDF) … et forêts défigurées

Alsace Nature a été récemment contactée par Rue89 Strasbourg au sujet du  plan pluriannuel régional de développement forestier (PPRDF).
Voici un extrait de l’article publié le 4 novembre 2013  » Pourquoi les forêts privées d’Alsace sont défigurées »:
« Ranrupt, Gresswiller, Colroy-La-Roche, Fouchy, Steige… Les communes concernées par les ravages du PPRDF sont nombreuses. Si nombreuses que la fédération d’associations de protection de l’environnement Alsace Nature s’est engagée dans une démarche contentieuse pour faire annuler ce plan pluriannuel régional. Maurice Wintz, son président, et Danièle Schaeffer, bénévole en charge de cette question pour l’association, parlent d’une seule voix :
« Ce qu’on est en train de faire, c’est calquer le modèle d’agriculture intensive des années 1960 sur nos forêts. L’objectif est d’avoir de grandes surfaces et de formater les forêts aux machines. Sur-mécanisation, intensification et standardisation. Jusqu’à présent, les forêts privées étaient peu exploitées, ce qui entretenait un maillage où la biodiversité pouvait encore s’exprimer. Avec l’arrivée des primes à l’amélioration du foncier (sic), des plans simples de gestion, etc., si on ne coupe pas, on n’a pas de subventions. Le système ne permet plus de laisser ses forêts en libre évolution. Aujourd’hui, les pouvoirs publics se sont mis d’accord pour exploiter plus. C’est un consensus difficile à briser. » »
 
Voir l’article en entier
 
 

Projet de poulailler à Hohatzenheim –  l'enquête publique est en cours

Projet de poulailler à Hohatzenheim – l'enquête publique est en cours

Comme nous l’avions évoqué dans le précédent numéro d’Actu, un collectif d’habitants de Hohatzenheim organisait jeudi 28 septembre une réunion publique pour discuter d’un projet de construction d’un poulailler.
La salle communale était bien remplie. Malheureusement, ni l’agriculteur ni la chambre d’agriculture n’étaient présents pour répondre aux questions.
Le « collectif » a exposé ce qu’il avait collecté d’informations sur ce projet, en s’appuyant sur le dossier de demande d’autorisation d’exploiter un élevage de volailles de chair déposé à la préfecture.
Il s’agirait d’un projet de « 224 000 poulets à chair par an », avec des cycles de 40 et de 56 jours pour ces poulets, et un taux de décès de 2 %. Il a été question de « 300 tonnes de déchets par an, qui ne peuvent être épandus que deux fois dans l’année ».
La demande de permis de construire a été déposée à la mairie en avril puis affichée. Le bâtiment serait installé « au lieu-dit Huttstaette », au bout de la rue des Messieurs, au-dessus du village. Selon le collectif, « les vents dominants d’ouest » risqueraient de conduire les éventuelles odeurs vers le village.
Luc Huber, responsable pour le Kochersberg d’Alsace nature, et Anne Vonesch responsable du réseau « Agriculture » d’Alsace Nature ont participé à cette réunion et ont invité à réfléchir sur ce type de production industrielle et sur notre mode de consommation. : « On veut produire toujours plus au moindre coût, c’est du suicide pour notre société. Si on achète ces poulets industriels, on cautionne. On peut peut-être faire autrement ».
L’ Enquête publique a démarré le 3 octobre, elle s’achèvera le 5 novembre.
Le commissaire enquêteur sera à la disposition du public pour recevoir ses observations à la mairie de Hohatzenheim les jeudi 3 octobre et samedi 5 octobre de 9 h à 12 h ainsi que les jeudi 10 octobre et vendredi 25 octobre de 17 h à 20 h et le mardi 5 novembre de 9 h à 12 h.
À l’issue de cette enquête, le public pourra consulter rapport et conclusions du commissaire enquêteur à la mairie, à la préfecture et sur le site internet de la préfecture du Bas-Rhin.
Le rayon de 3 km autour du site s’étend aussi sur les communes de Gingsheim, Mittelhausen, Gougenheim, Berstett, Kienheim, Mittelschaeffolsheim, Donnenheim, Waltenheim-sur-Zorn, Mutzenhouse, Hohfrankenheim, Schaffhouse-sur- Zorn, Wingersheim et Schwindratzheim.
Les communes concernées par l’épandage sont celles de Hohatzenheim, Gingsheim, Mittelhausen, Gougenheim, Hohfrankenheim et Wingersheim.