Au secours, le GCO revient !

Au secours, le GCO revient !

Vous l’avez certainement remarqué, le GCO n’est pas encore complètement enterré. D’un point de vue formel, la Déclaration d’Utilité Publique (DUP), qui permet la réalisation des travaux, court jusqu’en 2018. Cela signifie que le projet peut être relancé à tout moment, au gré d’un changement de majorité politique… ou de la soumission des équipes décisionnaires actuelles à une pression de plus en plus forte. Les « pro-GCO » l’ont bien compris puisque depuis quelques semaines, la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) et un certain nombre d’élus multiplient les interventions pour arracher une remise  en question de la courageuse décision d’abandon du projet. Et cela semble commencer à fonctionner puisque la majorité actuelle semble déjà vaciller dans ses certitudes…
De notre côté, nous restons convaincus que le GCO est un mauvais projet et que son abandon peut enfin ouvrir la porte à des alternatives sérieuses, à la hauteur des enjeux écologiques et sociaux qui sont posés. Car, enfin, il ne s’agit pas seulement de la seule question de cette autoroute spécifique, mais bien du nécessaire changement structurel que nous devons enclencher le plus rapidement possible. Nous entrons dans une période nouvelle, de pénurie et de cherté de l’énergie, qui demande un investissement massif dans les modes de déplacement alternatifs à la voiture. Or, on ne peut vouloir à la fois développer les transports collectifs et construire des routes : il faut choisir !
Abandonner le GCO, c’est ouvrir la voie à ces alternatives[1]. Vouloir le construire à tout prix, c’est, qu’on le veuille ou non, freiner ces alternatives.
Ne laissons pas les lobbies et les visions à court terme obérer notre avenir. Nous avons déjà payé suffisamment cher cette manière de faire, quand, par exemple, les autorités publiques ont démantelé une bonne partie du réseau ferré secondaire qui serait bien utile aujourd’hui[2].
Alors, arrêtons de débattre sans fin du GCO, mais débattons, c’est nécessaire, des solutions alternatives, car l’avenir se situe dans cette voie et pas dans l’archaïsme autoroutier.
 

Maurice Wintz

Président d’Alsace Nature



1 Au-delà des projets « lourds » comme le TSPO ou le tram- train, des améliorations sont envisageables, notamment dans le secteur au nord-ouest de Strasbourg, aujourd’hui très mal desservi comme par exemple des parkings-relais, une augmentation conséquente de la desserte en car, des couloirs réservés. Quand on laisse la place à l’imagination…
[2] Déjà en 1992, Alsace Nature avait pointé ces erreurs dans sa brochure « Transports et environnement en Alsace »… sans être écoutée.
Un concours littéraire ouvert aux scolaires !

Un concours littéraire ouvert aux scolaires !

Par cette première édition du concours littéraire, Alsace Nature souhaite mobiliser les jeunes en faveur de la conservation des Zones Humides, dans une dynamique constructive et participative.
Le concours propose aux classes d’écoles primaires et de collèges de créer une œuvre littéraire (nouvelle, pièce de théâtre, poème, etc.) pour sensibiliser les jeunes et les moins jeunes à l’environnement qui les entoure.

L’objectif est de communiquer sur la question des zones humides en Alsace. Les thématiques auront pour limites celles de l’imagination des enfants : mettre en avant le tandem « utilité / fragilité » des zones humides, faire connaitre le fonctionnement d’un biotope aquatique par la narration, interpeler le lecteur sur la régression de ces milieux indispensables en Alsace ou tout simplement partager ses émotions sur un milieu naturel parfois peu connu du grand public, partager un témoignage sur une action concrète mise en œuvre, une sortie nature, etc.

Le concours littéraire « Zones Humides d’Alsace » s’adresse à deux tranches d’âge de jeunes de 8 à 16 ans. Il récompense des projets collectifs et individuels réalisés dans le cadre d’établissements scolaires.

DANS LES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES DE L’ACADEMIE DE STRASBOURG :
Sont admissibles

  • d’une part les élèves de primaire (classe entière ou petits groupes) du CE2 au CM2,
  • d’autre part les élèves de collège (classe entière ou petits groupes), de la 6e à la 3e,

Est également admissible chaque enfant ayant l’âge requis, souhaitant participer individuellement dans la catégorie 8-11 ans avec les élèves de primaire ou dans la catégorie 12-16 ans avec les élèves de collège, suivant son âge.

A la clé, de nombreux prix pour les lauréats ! L’annonce des résultats se fera lors de la journée mondiale des zones humides le 2 février 2013, ainsi que par publication sur le site internet d’Alsace Nature (www.alsacenature.org).

Trois prix seront décernés pour chacune des deux catégories :
POUR LA CATEGORIE 8-11 ANS ET PRIMAIRES DU CE2 au CM2 :

  • 1e prix : prise en charge d’une journée complète d’animation scolaire « petites bêtes aquatiques » le 27 juin 2013.
  • 2e prix : pour chaque enfant de la classe l’ouvrage « Ma boîte à trésors, la mare » et pour l’enseignant référent l’ouvrage « Cool la rivière ».
  • 3e prix : pour chaque enfant de la classe, l’ouvrage « Petites bêtes des rivières et des étangs » et pour l’enseignant référent l’ouvrage « Cool la rivière ».

POUR LA CATEGORIE 12-16 ANS ET COLLEGIENS :

  • 1e prix : prise en charge d’une sortie scolaire au Vaisseau (Strasbourg) à la journée.
  • 2e prix : pour chaque enfant du groupe ou de la classe l’ouvrage « La rivière » et pour l’enseignant référent l’ouvrage « Cool la rivière ».
  • 3e prix : pour chaque enfant du groupe ou de la classe l’ouvrage « A la rencontre des libellules » et pour l’enseignant référent l’ouvrage « Cool la rivière ».

À soumettre :

  • Pour la catégorie 8-11 ans et CE2-CM2 : un texte d’un maximum de 1000 mots (environ 3 pages en police d’écriture 12),
  • Pour la catégorie 12-16 ans et classes de collège : un texte d’un maximum de 2000 mots (environ 6 pages en police d’écriture 12).



L’affiche

Le dossier

Le règlement

Rassemblement anti-nucléaire à Strasbourg le 13 octobre 2012

Rassemblement anti-nucléaire à Strasbourg le 13 octobre 2012


Alsace Nature appelle à participer aux côtés du CSFR et des autres associations organisatrices au rassemblement prévu à Strasbourg pour  demander la fermeture immédiate et définitive de la vieille centrale nucléaire de Fessenheim et dire STOP au nucléaire
La doyenne des centrales françaises cumule les incidents. François Hollande a annoncé sa fermeture pour fin 2016, alors qu’elle aura atteint 39 ans de fonctionnement. Au lieu d’entreprendre de coûteux travaux pour la fermer juste après, il serait bien plus cohérent de l’arrêter immédiatement. C’est possible, et c’est nécessaire !
 

Rassemblement et action à Strasbourg

 
Les associations le CSFR, Stop Fessenheim, Stop Transports-Halte au Nucléaire appellent à un grand rassemblement le samedi 13 octobre 2012 sur le parvis de la cathédrale de Strasbourg.

RDV : samedi 13 octobre à 15h00 précises
Lieu : au pied de la cathédrale, Strasbourg (67)

Nous formerons ensemble un STOP géant, visible du haut de la cathédrale.
Puis nous irons en cortège et en musique jusqu’à la place Kléber.
Contact : stthn@free.fr

  1. Exigeons l’arrêt de la construction du réacteur EPR de Flamanville et de sa ligne THT.
  2. Exigeons l’arrêt immédiat des réacteurs qui ont dépassé 30 ans de fonctionnement, durée pour laquelle ils ont été conçus.
  3. Soutenons la Révolution des Hortensias des japonais qui se mobiliseront aussi le 13 octobre pour l’arrêt définitif de toutes les centrales nucléaires au Japon.

Soyons nombreux, chaque personne compte, et nous comptons sur VOUS !

Retrouvez toutes les informations sur : http://sortirdunucleaire.org/13octobre2012

Massif du Hohneck : les associations se mobilisent pour la remise en état d’un site « Natura 2000 »

Massif du Hohneck : les associations se mobilisent pour la remise en état d’un site « Natura 2000 »


Alsace Nature a participé ce 23 septembre, à l’action symbolique organisée par le collectif biodiversit’haies 88,   pour réclamer  la remise en état d’un secteur du Hohneck où un circuit de BMX a été construit sans autorisation.
Une cinquantaine de personnes, membres de diverses associations, dont Alsace Nature, se sont réunies pour dénoncer la construction du circuit de BMX par le propriétaire de l’auberge « Au Pied du Hohneck », et surtout réclamer la remise en état du site, classé en zone Natura 2000. .
Suite à l’action des associations auprès de la Préfecture, cette remise en état avait été annoncée mais pour l’instant rien n’a été fait.
L’action de ce week-end, visait à montrer que nous restons vigilants pour voir aboutir la fin de ce dossier et pour élargir le débat à l’ensemble du massif vosgien.
 « On veut attirer l’attention des institutions sur tous les projets qui transforment peu à peu les hautes chaumes en parc d’attraction », indique Dominique Humbert, citant le projet de télécabine à Mittlach ou encore le rallye de France. Autant d’actions « de destruction massive de la biodiversité », selon le
président d’Alsace Nature, Michel Breuzard.

 
Voir sur ce point l’article paru dans l’Alsace le 24/09/2012.
http://www.lalsace.fr/actualite/2012/09/24/vent-de-discorde-au-pied-du-hohneck

 

Rallye : le tribunal donne raison à Alsace Nature

Rallye : le tribunal donne raison à Alsace Nature

Le Tribunal Administratif vient de rendre son jugement suite au recours d’Alsace Nature contre la dépose en hélicoptère de personnes à des fins de loisirs en zone de montagne et donne raison à l’association.
Rappel des faits
Avant l’édition 2011 du rallye, Alsace Nature avait engagé un référé civil contre la dépose par hélicoptère des «VIP» en zone de montagne. Le juge des référés civils, tout en reconnaissant que le fond de ce dossier méritait d’être étudié, avait considéré que les critères d’un référé n’étaient pas réunis et avait de ce fait rejeté la demande.
Alsace Nature a donc déposé un recours devant le Tribunal Administratif. Suite à l’audience du 19 septembre dernier, le Tribunal vient de rendre son jugement et annule l’arrêté inter-préfectoral du 23 septembre 2011, qui autorisait l’utilisation d’hélisurfaces à des fins de loisirs le long des spéciales 11/15 «Vallée de Munster» et 12/16 «Grand Ballon» du rallye de France.
Stéphane Giraud déclare «Cela fait deux fois que nous sommes obligés de porter des recours contre des décisions préfectorales pour que le droit s’applique dans le cadre de cette course, nous mesurons l’impact que cela peut avoir avec le retrait de la spéciale du Grand Ballon ou le déplacement des hélisurfaces, toutefois il est préoccupant de s’apercevoir que sans l’action des associations le droit ne serait pas respecté»
Maurice Wintz précise « Dans cette période de transition énergétique et écologique, l’existence même de ce rallye doit forcément questionner. Outre les dégâts sur les milieux naturels provoqués par une fréquentation extrêmement importante de milieux sensibles comme les prairies riediennes par exemple, la gabegie énergétique pour des fins de loisirs est contradictoire avec la volonté de transition affichée par l’État et les collectivités locales».