[Découverte de la semaine] Urnule cratériforme (Urnula craterium)

[Découverte de la semaine] Urnule cratériforme (Urnula craterium)

L’Urnule cratériforme est saprophyte : c’est un champignon qui absorbe les nutriments nécessaires à son développement à partir de matière organique morte. Elle parasite notamment les chênes et autres arbres à bois dur.

Cette espèce fait partie du groupe des ascomycètes qui signifie « champignon-sac ». En effet, la partie visible que l’on appelle communément «champignon» est en réalité une fructification (organe reproducteur où sont produites les spores) qui, dans le cas des ascomycètes, est en forme de coupe.

Chez l’Urnule, cette fructification s’appelle une « apothécie ». Bien que comestible, sans intérêt gustatif ou nutritionnel particulier, cette espèce est en danger en Alsace et même au bord de l’extinction en Suisse

Par contre, on peut rencontrer des Urnules assez couramment aux Etats-Unis où on l’appelle « l’urne du Diable »

Plus de biodiversité dans les gestions des zones herbeuses

Plus de biodiversité dans les gestions des zones herbeuses

Tout le monde déplore la régression des pollinisateurs. Mais savez-vous que leurs habitats sont régulièrement détruits, alors qu’il est possible de l’éviter ?  10 principes de gestion des zones herbeuses à appliquer pour épargner la faune et la flore.

Cette brochure est le résultat d’un travail collaboratif entre Alsace Nature et ses associations fédérées. Il a été piloté et finalisé par Anne Vonesch sur la base des contributions rédactionnelles et de l’expertise d’André Astric, d’Eric Brunissen, de Nadine Forestier et de Marie-Magdeleine Leroy.

Ces 10 principes de gestion proposés dans cette brochure sont issus de recherches et d’expériences diverses et éprouvées. L’objectif est de montrer par le texte et par l’image les raisons qui conduisent à les adopter. Car il est possible de mieux prendre en compte la biodiversité dans la gestion des espaces herbeux à végétation spontanée. Cela nécessite de remettre en cause quelques (mauvaises) habitudes et d’adapter le planning des travaux et le matériel. Le défi est considérable. Mais les pollinisateurs et la nature le valent bien !

Au final, le résultat sera valorisant pour la biodiversité, pour les élus, les habitants, pour les enfants, mais aussi pour les entreprises engagées ainsi que pour les ouvriers communaux ou les prestataires de services, qui trouveront davantage de sens à leur travail.

Brochure Herbes folles & petites bêtes - 10 principes pour gérer les zones herbeuses

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Stocamine : la lutte continue pour un déstockage total des déchets

Stocamine : la lutte continue pour un déstockage total des déchets

Suite à l’entrevue des élus alsaciens avec François de Rugy, qui avait débouché sur la promesse d’une ré-étude du dossier pour déstockage partiel (voir ICI), le collectif destocamine continue la mobilisation pour interpeller les élus, la population et rappeler haut et fort le danger qui pèse sur la plus grande nappe phréatique d’Europe si on laisse les déchets au fonds de l’ancienne mine.

Le 2 mars 2019, des opposants du collectif ont participé à un rassemblement à Mulhouse avec un die-in pour alerter sur les risques élevés de pollution. Ils ont martelé leur message : déstockage total, déstockage intégral !

  • Voir l’article des DNA du 2 mars 2019 « Le collectif Destocamine manifeste à Mulhouse » ; Lire l’article des DNA

 

Quelques jours avant, les militants de Destocamine avaient reçu le soutien du collectif ANV (Action Non-Violente) Cop21. Le vendredi 1er mars, ce collectif  a décroché le portrait présidentiel d’Emmanuel Macron à la mairie de Wittelsheim (Haut-Rhin) , afin de « montrer le vide de l’action » de l’État pour le climat. Un militant a été placé en garde à vue en fin d’après-midi.

 

La mobilisation se poursuit …. à suivre ……

[Communiqué] Plein-air-de-façade pour poules pondeuses

[Communiqué] Plein-air-de-façade pour poules pondeuses

Il faut réformer les procédures d’autorisation des élevages industriels.

Les cages-batteries devraient toutes être converties en élevages en plein air. Ce serait trop beau. Et ce serait encore mieux en l’absence de dérives.

En Alsace du Nord, 40 000 poules dites en plein air accèdent à l’essentiel de leur parcours… par une passerelle ! L’immense parcours présente quelques non conformités. Ni le législateur ni le consommateur ne peuvent se satisfaire d’un plein-air-de-façade qui bénéficie au mieux à un très petit nombre de poules (les plus téméraires), sans tenir suffisamment compte de la nature des poules.

Hélas, la procédure d’autorisation environnementale ne se prononce pas sur la protection animale. Les autorités pourtant compétentes ne semblent pas savoir si l’installation et l’étiquetage ‘plein air’ des œufs sont conformes, et demandent des instructions. Pourtant l’installation fonctionne avec l’accord du Préfet. Elle a été subventionnée. La distorsion de concurrence et la pression sur les prix sont dommageables pour les élevages qui pratiquent du plein air plus sincère.

Alsace Nature constate : les procédures d’autorisation et d’enregistrement des élevages industriels ont besoin d’être réformées.

DOSSIER

Plein-air-de-façade pour poules pondeuses. Comment des Préfets autorisent la dérive. Ce que la Région Grand Est soutient avec 1,35 M € et 99 999,89 €.

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Règles non respectées pour des oeufs de poules élevées en plein air

Comment de tels élevages industriels peuvent-ils encore exister au 21 ième siècle ? Comment la souffrance de millions d'animaux peut-elle être tolérée par nos institutions ?Voici quelques éléments de réponse qui montrent à quel point les autorités ne font pas le nécessaire, y compris pour réprimer des fraudes graves, pour améliorer les conditions d'élevage des animaux.En Alsace comme ailleurs, des tricheries existent en ce qui concerne le bien-être animal et les consommateurs sont trompés.

Publiée par Alsace Nature sur Vendredi 15 février 2019

[Communiqué] Grand débat et bien-être animal : moins de mépris et plus d’efficacité !

[Communiqué] Grand débat et bien-être animal : moins de mépris et plus d’efficacité !

Un succès et des attentes

En novembre 2017, un colloque sur le bien-être des animaux d’élevage avait été organisé à Obernai par l’Etat  dans le cadre de la Conférence du Rhin supérieur qui est une instance transfrontalière tripartite (FR, DE, CH). C’était un beau succès, avec un fort intérêt tant de la part des professionnels que des ONG, et des échanges qui mettaient bien le doigt sur les besoins.

Exclusion des ONG

Les propositions du colloque étaient sensées remonter au Ministère et peut-être même à Bruxelles ! et surtout, il devait y avoir une suite. Hélas, cette suite prometteuse s’est faite attendre. Les ONG qui pourtant avaient contribué dans un esprit très constructif, en insistant sur l’indispensable viabilité économique du bien-être animal, ont été exclues (pas les agriculteurs !) des éventuelles discussions au sein de la Conférence du Rhin supérieur.

Evincement des questions prioritaires identifiées et sensibles

Résultat : une nouvelle journée sur le bien-être animal a lieu hier en Allemagne le 26 février 2019, consacrée uniquement à l’attache des vaches. Cette journée a été préparée sans associer les ONG. Le thème choisi préoccupe surtout les Allemands, qui semblent être confrontés à une demande de la part de la distribution de ne plus garder les vaches à l’attache.

Que deviennent les autres questions prioritaires identifiées en 2017 ? Aujourd’hui, les truies passent encore couramment plusieurs mois par an dans une cage où elles ne peuvent même pas se retourner. Chez les petits veaux les bourgeons des cornes sont brûlés au fer chaud générant une douleur extrême, alors qu’une anesthésie locale est parfaitement faisable, l’éleveur pouvant se faire accompagner par son vétérinaire. Les porcelets, ruminants et chapons sont castrés à vif. Les critères pour les aides de la Politique Agricole Commune dans la Région Grand Est comme ailleurs permettent de financer le meilleur et le pire en termes de systèmes d’élevage.

Moins de mépris et plus d’efficacité !

Comment les ONG pourraient-elles cautionner cette débandade face aux problèmes à prendre en charge?  En pleine phase de Grand Débat National, Alsace Nature met le doigt sur ce qui ressemble à un mélange de mépris et d’inefficacité de la part des pouvoirs publics et demande une réforme au niveau de la méthode, et de l’efficacité quant aux résultats sur le terrain. Assez de temps perdu !

GCO : Viaduc de Kolbsheim, le tribunal annule le (1er) permis d’aménager

GCO : Viaduc de Kolbsheim, le tribunal annule le (1er) permis d’aménager

Suite à l’audience du 7 février 2019 (cf notre article ICI), le tribunal administratif de Strasbourg a rendu se décision vendredi 14 février 2019.

Il fait suite à la demande d’Alsace Nature et prononce l’annulation du permis d’aménager le viaduc de Kolbsheim.
Pour cela, il s’appuie sur l’argument selon lequel l’avis de l’Architecte des Bâtiments de France n’était pas définitif, alors qu’il était requis.
Par contre, il ne retient pas le second argument évoqué par Alsace Nature et retenu par le Rapporteur public lors de l’audience, relatif à l’absence d’étude d’impact réévaluée dans le dossier de demande de permis.

Télécharger la décision du tribunal