vendredi 2 Mar 2018 | Nature
Le groupe local Alsace Nature – Sundgau est intervenu récemment pour dénoncer la destruction d’une haie champêtre à Chavannes-sur-l’Etang.
Malheureusement, nous n’avons pu que constater les dégâts…
Voici la réaction du responsable du groupe local, parue dans les DNA du 23 février 2018 :
Voir l’article des DNA « Pas un cas isolé »
Association Alsace Nature «Pas un cas isolé…»
Lui aussi ne manque pas de réagir à la taille pour le moins drastique des haies ( DNA des 17 et 20 février) : pilote du groupe local Sundgau d’Alsace Nature, Jean Pluskota de Jettingen constate toutefois que le problème dépasse largement Chavannes-sur-l’Etang.
« Trop volumineuse la haie cynégétique à Chavannes ? Préserver la haie en la rasant, c’est la nouvelle coutume dans le Haut Rhin. Ce qui est arrivé à Chavannes n’est pas un cas isolé et atteste d’une incompétence de certaines associations foncières ou de maires. S’agissant d’une haie cynégétique mise en place il y a une quinzaine d’années, le maire aurait dû se renseigner sur les pratiques d’entretien recommandées. Les dégâts sont immenses, coupée à ras du sol, il faut au moins cinq ans pour restaurer une haie de qualité. Entre-temps, les hôtes (petite faune, oiseaux, insectes) ne pourront que dépérir. Dans un contexte de sévère affaiblissement de la biodiversité, cette intervention est incompréhensible.
Pour que la prestation soit gratuite il a fallu couper la haie à ras du sol et récupérer le maximum de bois en copeaux valorisables. Des coûts nuls pour la commune, mais pour l’environnement l’étendue des dommages est incalculable !
Alsace Nature demande : Est-ce là le sort qui attend toutes les plantations de haies financées par l’Agence de l’eau, l’ONF, la région, le département, l’Europe ?
Quand pour gagner du temps on se dispense de replier les machines volumineuses, c’est sûr, les chemins ne sont plus assez larges. Mais est-ce là une justification acceptable pour faire table rase des haies ?
Les bandes enherbées aussi…
Les haies ne sont pas les seules à subir le mauvais sort, les bandes enherbées en bordure de chemin qui se réduisent chaque année, deviennent moins larges ou alors elles sont fauchées ou broyées quatre fois par an, beaucoup trop pour qu’une fleur puisse s’épanouir ou un insecte puisse survivre et se reproduire. Les haies et les bandes enherbées constituent les rares espaces non traités par les pesticides et ainsi propices à la préservation de la nécessaire biodiversité.
Pour concilier la préservation des haies avec l’activité agricole nous devons tous réfléchir et coopérer ! »
Voir aussi les autres réactions sur le même sujet :
17/02/2018 « trop volumineuse la haie ? » : Voir l’article des DNA : trop volumineuse la Haie …
23/02/2018 https://c.dna.fr/edition-de-saint-louis-altkirch/2018/02/23/une-haie-entretenue
jeudi 1 Mar 2018 | Eau et zones humides, Réseaux Thématiques, Rhin et Milieux alluviaux
En complément du lancement officiel national de la Journée Mondiale des Zones humides, la soirée a été réservée aux populations rhinoise et alentours.
Au lieu d’écouter les progrès accomplis dans la mise en œuvre de projets transfrontaliers, ce sont les citoyens qui ont été priés d’exprimer leurs connaissances, leurs traditions et de partager leurs histoires qui sont fort nombreuses. Il est important aussi de partager les richesses du milieu rhénan à travers la batellerie, la pêche et les visites de terrain. Et d’être fiers du patrimoine naturel exceptionnel qui a abouti à la désignation en 2008 du Rhin supérieur/Oberrhein comme zone humide d’importance internationale.
La soirée a été organisée conjointement par le maire adjoint à la culture de Rhinau, M. Thierry Ketterlin et Alsace Nature.
Benoït Sittler, universitaire rhinois de l’université de Freiburg a.B. , a commencé par présenter par des cartes, des photos, l’évolution physique et hydrologique du fleuve. Sortant tout juste de l’hôpital, nous le remercions particulièrement d’avoir été présent et d’avoir montré un superbe power point. Richard Peter, garde de la réserve de Rhinau au CSA, a pris la suite pour montrer plus en détail les beautés de la RNN.
La présence de Tobias Salathé, responsable pour l’Europe de la convention de Ramsar, a permis de donner aux 70 participants une présentation de la convention, encore méconnue bien que datant de 1971 !!. Cette convention est la seule de son espèce à protéger un seul écosystème, les zones humides.
Le ranger Ramsar de la RNN du Taubergiessen a passionné les auditeurs avec les histoires de sa famille marinière. Les bateliers ont montré des photos des visites qu’ils organisent dans les annexes du fleuve et les pêcheurs ont pu compléter leur récit par des anecdotes. En outre Mme Michèle, accordéoniste locale, a agrémenté les interludes de quelques airs de danse que certains ont mis à profit.
Malgré l’heure tardive, la soirée s’est prolongée autour du verre de l’amitié, du reliquat du buffet de midi et des délicieuses spécialités salées et sucrée aux herbes du restaurateur bien connu, Albrecht du Vieux Couvent.
mercredi 28 Fév 2018 | Nature

Scorpidium cossonii est une mousse qui se développe dans les prairies tourbeuses de plaine ou de montagne. Elle se rencontre dans les bas-marais alcalins, à toutes les altitudes. Elle est présente dans toute l’Europe, mais se raréfie vers le sud du continent. Elle est présente aussi en Amérique et en Asie.
Le nom du genre – Scorpidium – renvoie à la forme des feuilles : celles-ci font penser à l’aiguillon d’un scorpion. Le nom de l’espèce – cossonii – est issu du nom d’un botaniste français du XIXe siècle, Ernest Cosson.
L’espèce a été classé « En Danger » sur la liste rouge des espèces menacées en Alsace par Odonat. En effet, de rares mentions sont faites Scorpidium cossonii, et sa répartition ne semble jamais avoir été très large. Elle est principalement citée en plaine, en particulier dans le sud de l’Alsace, près du Rhin dans le secteur de la réserve naturelle de la Petite Camargue alsacienne. Elle a été découverte plus récemment au Champ du Feu, dans le Bas-Rhin.
Les habitats qui permettent d’héberger Scorpidium cossonii sont devenus rares dans la région. La disparition des prairies naturelles par la fertilisation des sols, les drainages et les labours constituent les menaces les plus fortes pour cette espèce.
Ces données ont été extraites du livre « Liste Rouge des espèces menacées en Alsace » établit par Odonat.
vendredi 23 Fév 2018 | Aménagement du territoire, Communiqués de presse, Nature, Presse
Communiqué de presse
Vendredi 23 février 2018
Avis de l’Autorité environnementale : un nouveau camouflet pour le dossier
L’avis de l’Autorité environnementale, daté du 21 février 2018 et portant sur le volet de prise en compte de l’environnement, est sévère. Même si l’objet de l’avis n’est pas de discuter de l’opportunité du projet, les nombreuses remarques formulées ne peuvent qu’interroger sur la pertinence du projet in fine.
Ainsi, pour l’Autorité environnementale (Ae), les « principaux enjeux environnementaux sont les risques pour la santé humaine du fait de la pollution de l’air et des nuisances sonores, la préservation des milieux naturels, des sols et de la biodiversité, et de la réduction des gaz à effet de serre (…). D’autres enjeux méritent une attention particulière, notamment la bonne organisation des déplacements dans et autour de l’agglomération strasbourgeoise ». L’Ae pointe également de nombreux points non ou insuffisamment traités (sols, impacts sur le développement de l’urbanisation, impacts en phase travaux, qualité de l’air, effets sanitaires, consommation d’énergie, évaluation socio-économique). On ne voit pas comment, et l’Ae le dit explicitement, un projet qui vise à développer le trafic routier peut contribuer à la stratégie de mobilité propre de l’Etat.
Bref, on se demande ce qu’il y a de sérieux dans le dossier de Vinci « particulièrement volumineux et difficile d’accès ». Après deux avis négatifs du Conseil National de Protection de la Nature (CNPN) sur les mesures compensatoires, voici un nouvel avis très sévère qui pointe non seulement de nombreux manquements sur la qualité du dossier, mais aussi des incohérences de fond.
Le collectif GCO Non merci ne peut que dénoncer l’irrationalité de l’Etat, qui, du ministère dit de la Transition écologique jusqu’au préfet, s’obstine à vouloir imposer coûte que coûte ce projet, alors que les instances qu’il a lui-même créées n’arrêtent pas de tirer la sonnette d’alarme. Le ministère va-t-il enfin ouvrir les yeux et arrêter de servir les intérêts d’une multinationale au détriment de l’intérêt collectif ? Le communiqué de presse du ministère du 23 janvier 2018 annonçant qu’il délivrera l’autorisation unique environnementale apparaît de plus en plus, non seulement comme un déni de démocratie, mais comme une erreur manifeste de jugement, voire une faute politique.
Il est impensable qu’un dossier jugé aussi mauvais par des instances indépendantes soit soumis à enquête publique dans ces conditions. Il est impensable qu’un dossier aussi mauvais soit autorisé un jour. Le collectif se sent une fois de plus conforté dans son opposition à ce projet inutile et néfaste.
mercredi 21 Fév 2018 | Nature

La Loutre d’Europe vit au bords des cours d’eau, dans les marais et parfois les côtes marines. Elle fait sa tanière entre les racines des arbres des berges ou dans d’autres cavités. Elle est piscivore, elle se nourrit d’espèces de poissons différentes en fonction de la saison et de son milieu. La loutre pêche principalement en solitaire même si de temps à autre elle chasse en bande. Les jeunes loutres mangent jusqu’à 700 g de nourriture par jour, les adultes mangent jusqu’à 1 kg par jour.
Lors de ses plongées, ses oreilles et ses narines sont obstruées et perd donc son odorat et son ouïe, ce qui handicape sa chasse. Néanmoins, elle possède des vibrisses (moustaches rigides) qui sont sensibles aux vibrations. Elle parvient donc à repérer sa proie avec les ondulation de l’eau émises lors de sa fuite. La loutre possède une fourrure avec des poils qui s’emboîtent les uns dans les autres qui l’isole du froid.
La Loutre d’Europe a développé un comportement territorial de marquage poussé à l’aise de son urine et de ses crottes, nommées épreintes. Elles sont déposées a des endroits précis. Ce marquage joue un rôle important dans la communication entre individus.
L’espèce à connu une régression singulière avec une diminution alarmante de ses effectifs à causes de nombreuses raisons liées à l’activité humaine. Tel que le braconnage, en effet, la loutre était pourchassée pour sa fourrure. Elle à subit des destructions massives, car elle était considérée comme un concurrent direct des pécheurs à cause de son régime alimentaire.
De plus, l’aménagement des berges, la création de barrages, l’asséchement des zones humides, et l’utilisation intensive de pesticides fragilise le milieu de vie de la loutre. Elle souffre aussi du trafic routier qui tue de nombreux individus chaque années.
La position de la loutre en fin de chaîne alimentaire fait d’elle une espèce vulnérable, mais également sentinelle, indiquant la richesse piscicole et l’état de santé des milieux aquatiques.
La protection de la loutre en France date de 1972, mais elle se trouve toujours parmi les espèces sur Liste Rouge en Alsace.
vendredi 16 Fév 2018 | Déchets, Eau et zones humides, Energies Climat, Pollutions et santé
À longueur de journée, de plus en plus de gens envoient des mails, font des recherches sur le Net, Skypent, Twittent, Facebookent, Instagramment, Snapchatent, Whatsappent, Linkedlnent – pour ne citer que les plus connus – utilisent une foule d’applications, regardent des vidéos en streaming… en un mot vivent pleinement leur monde numérique fabuleux. Il suffit d’appuyer sur une touche et tout est à portée de la main dans des connexions avec le monde entier.
Or cette magie invisible entraîne une des pollutions les plus concrètes et les plus inquiétantes pour le devenir de l’humanité. Dans ce premier article, nous ferons le tour des grandes problématiques avant de consacrer d’autres articles plus précis à chaque point en particulier. Il est à noter que d’un site à l’autre les chiffres peuvent varier mais que les constats sont les mêmes. Et les chiffres sont vertigineux !
Envoyer des messages…
En 2017, chaque jour, 269 milliards de mails ont été échangés et l’on prévoit que ce chiffre passera à près de 320 milliards en 2021[1]. Je vous laisse calculer – ou imaginer – le chiffre annuel ! Or chaque mail représente en moyenne 20g d’équivalent CO². Et un mail que l’on laisse dormir pendant un an dans sa messagerie génère quand même 10g de plus.[2]
Chaque mail parcourt en moyenne…15 000 km [3] et sollicite des « data centers » constitués de multiples serveurs. Et ces data centers -puisqu’il faut constamment les climatiser, les refroidir – sont de véritables ogres énergétiques ! En Amérique, en 2013, ils ont consommé 91 milliards de kWh, en Europe 51 milliards de kWh. Avec, pour l’Europe, une prévision de 104 milliards pour 2020.[4] Chaque data center consomme en moyenne autant que 30.000 habitants européens. Et il y en aurait plus de 4000 répartis dans 118 pays.[5] D’où ce constat : Les milliards de mails envoyés chaque heure à travers le monde sont responsables d’une production électrique équivalant à plusieurs centrales nucléaires pour la même durée. Dans son émission « Internet, la pollution cachée » de 2013 – des chiffres donc qu’il faudrait actualiser, si on les trouvait…- France 5 avançait que la production électrique de 15 centrales nucléaires pendant une heure équivalait à l’envoi seulement de…10 milliards de mail [6]!
Faire une recherche sur le Net
C’est par ces mêmes serveurs que transitent aussi nos recherches sur internet. Et là encore, on cherche et on cherche, passant d’un site à un autre sans savoir qu’à chaque fois nous alourdissons notre bilan carbone. Car chaque recherche correspond à 7g équivalent CO² et rien qu’en France les émissions à effets de serre liées à ces recherches représentent plus de 450.000 tonnes équivalent CO² (voir en note 2). Je n’ose imaginer le chiffre au niveau mondial…
Regarder une vidéo en streaming
Citée par l’Institut National de la Consommation[7] une étude récente révèle que 82% du trafic internet mondial concerne le streaming vidéo ! Or ce chiffre n’aurait dû être atteint qu’en 2020. Et les gros serveurs utilisés par les géants du streaming utilisent encore et toujours des énergies sales comme le charbon.
En septembre 2015, un article de l’Obs[8] estimait à 219 millions de tonnes de CO² émis par le seul biais de Youtube.
Bitcoin et autres monnaies virtuelles
Pour crypter ces monnaies et sans cesse faire les vérifications nécessaires, ce sont des dizaines de milliers d’ordinateurs qui sont en permanence sollicités. Un expert [9]a calculé que chaque nouvelle transaction était l’équivalent de la consommation d’électricité d’un ménage français pendant deux semaines. Et combien de ces transactions par jour ? En 2017…300.000 !
Nos si chers téléphones portables et le gravissime problème de leur fabrication
Utiliser son téléphone portable – son smartphone – 10 minutes par jour, c’est comme, sur une année, parcourir 80 km en voiture. Dérisoire pourrions-nous nous dire. Mais il faut multiplier ce chiffre par sept milliards de portables (2014). Et chaque seconde, il se vend 54 de ces téléphones.
Mais ces smartphones, en plus, nécessitent des métaux rares – au total 60 métaux différents dans nos appareils !Les experts du groupe EcoInfo du CNRS dans leur ouvrage Impacts écologiques des Technologies de l’Information et de la Communication (2012) expliquent par exemple que l’extraction du silicium demande tellement d’eau que les riverains des mines de ces pays en développement sont obligés d’aller chercher l’eau de plus en plus loin. Or la production des mini-barres de silicium ne cesse de croître, et passera de 24,5 milliards de cm² (1998) à plus de 130 milliards en 2020. Dans un ouvrage tout récent La guerre des métaux (janvier 2018) Guillaume Pitron soulève ainsi le problème brûlant de « la face cachée de la transition énergétique et numérique ».
Et la construction de nos « joujoux modernes » , pour reprendre une expression des médias, n’épuise pas seulement les ressources naturelles, mais condamne aussi des populations à l’esclavage, et provoque des conflits guerriers. Lire par exemple les précisions de Michel Duchaine[10] (mai 2017). Et nous n’avons pas oublié la campagne d’Amnesty International Ils meurent pour nos smartphones en 2016[11]
Les objets connectés
A l’horizon 2020, selon les sources et les estimations, entre 20 et 80 milliards d’objets connectés. Or, selon l’ AIE (Agence Internationale de l’Energie) les objets connectés, en 2013, ont consommé 616 Twh (se dit TeraWhattheure , un Twh = 1000 miliards de whattheures). A titre de comparaison, à la même époque, la production annuelle de nos 58 réacteurs nucléaires « n’était que » de 405 Twh. Et toujours selon l’AIE les objets connectés en 2025 devraient consommer… 1140 Twh !
Et ce que cette agence souligne, c’est que 80% de cette consommation provient du fait que ces objets restent en permanence connectés au réseau.
Mais alors que faire ?
Nous pourrions encore multiplier les chiffres (Ex : 63% de l’énergie totale liée à un ordinateur est consommée pour le construire) mais la prise de conscience est faite. Certes, personne n’a jamais arrêté le progrès. Et plus personne ne pourrait imaginer notre monde sans tous ces appareils et toutes ces facilités de communication. Et le numérique, dans de nombreux domaines, nous permet d’économiser de l’énergie. Cet aspect mériterait un article à lui tout seul.
Mais globalement, vu le comportement du plus grand nombre, cette pollution numérique – qui est déjà supérieure à la pollution liée à tout le trafic aérien mondial ! – devrait encore s’accentuer. Il faut donc agir et bien sûr commencer par soi-même. « Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde » (Gandhi).
Du choix de l’ordinateur à la gestion de son imprimante ; de la bonne manière d’écrire et d’envoyer un mail à celle de faire une recherche sur le Net ; des moteurs de recherche écoresponsables au nettoyage efficace de votre boîte mail ; de l’achat et de l’utilisation de votre smartphone à vos implications dans le mode de visionnage des vidéos ou face à la séduction des objets connectés, nous pouvons toutes et tous nous efforcer de modifier nos habitudes et nos gestes quotidiens. Autant de sujets qui pourront faire l’objet d’articles ultérieurs.
N.B. : Si vous avez des compétences dans un des domaines évoqués et si vous êtes prêt(e) à rédiger un article sur ce domaine, n’hésitez pas à nous contacter.
[1]https://fr.statista.com/statistiques/583905/nombre-d-e-mails-par-jour-dans-le-monde–2019/
[2]https://www.consoglobe.com/un-email-une-recherche-internet-cest-combien-de-co2-cg/2
[3]https://rslnmag.fr/innovation/e-mail-environnement-consommation/
[4]https://www.planetoscope.com/electronique/230-energie-consommee-par-les-data-centers.html
[5]http://www.leparisien.fr/economie/business/data-centers-mais-ou-se-trouvent-vos-donnees-20-02-2017-6694767.php
[6]https://mrmondialisation.org/le-cout-ecologique-dinternet-est-astronomique/
[7]https://www.inc-conso.fr/content/quels-sont-les-impacts-du-streaming-video-sur-lenvironnement-avec-lademe
[8]https://www.nouvelobs.com/les-internets/20150930.OBS6808/les-videos-de-chat-polluent-plus-que-les-avions.html
[9]https://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/energie-et-pollution-les-couts-caches-du-bitcoin_1964881.html
[10]https://michelduchaine.com/2017/05/21/le-vrai-cout-de-fabrication-de-nos-smartphones-pollution-esclavage-conflits-armes/
[11]https://www.amnesty.fr/responsabilite-des-entreprises/actualites/les-enfants-qui-travaillent-pour-nos-smartphones