Gérard Freitag et Caroline Koehly au salon du livre 100% nature

Samedi 4 et dimanche 5 novembre dans le cadre du salon « La nature du Livre » au CINE de Bussierre, parrainé cette année par Axel Kahn, une quarantaine d’auteurs étaient présents.

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Caroline Koehly et Gérard Freitag, auteurs du livre anniversaire d’Alsace Nature

 
Alsace Nature était d’ailleurs au rendez-vous, grâce à la présence Gérard Freitag et Caroline Koehly, écrivain et Illustratrice de notre livre anniversaire des 50 ans « L’Alsace nature » ! Une chaleureuse équipe que nous saluons encore pour leur disponibilité et leur convivialité et dont les visiteurs du salon ont pu apprécier en direct leurs talents grâce à des dédicaces toutes personnalisées sous forme de textes et d’illustrations.
Le week-end a été rythmé par un grand nombre d’interventions au Centre d’Initiation à la Nature de Bussierre, dont une séance « lecture » en musique réalisée par Gérard Freitag, Aline Martin, Thierry Seibert, Clément Vix, Maurice Wintz et la participation de Danielle Cenki à l’accordéon.
Pascal Gérold, auteur u livre "Le crépuscule du Blaireau"

Pascal Gérold, auteur u livre « Le crépuscule du Blaireau »

Pour la première fois, un prix spécial du Jury a été décerné et remis par Axel Kahn lors de l’inauguration du Salon. Alsace Nature avait d’ailleurs fait concourir son livre anniversaire. Mais c’est la vie d’une famille de blaireau qui a gagnée le coeur du jury ! « Le crépuscule des Blaireaux », un livre de Pascal Gérold, membre bien connu de notre réseau associatif, que nous saluons et félicitons de vives voix pour son ouvrage et son militantisme en Alsace Bossue
Un salon du livre vraiment 100% nature dont nous attendons avec impatience la prochaine édition !

"Les Enfants de Tchernobyl" recherche des familles d’accueil pour juillet 2018

"Les Enfants de Tchernobyl" recherche des familles d’accueil pour juillet 2018

L’association humanitaire « Les Enfants de Tchernobyl » recherche des familles d’accueil pour des enfants ukrainiens invités pour la première fois en France durant 3 semaines en juillet 2018.

Plus de 31 ans après l’explosion du réacteur de Tchernobyl, l’association humanitaire alsacienne « Les Enfants de Tchernobyl » continue de présenter les preuves de la poursuite de la catastrophe et de l’intérêt des séjours en France des enfants de Tchernobyl.
Le 26 avril 1986, à 1h24, le réacteur n°4 de la centrale nucléaire Lénine de Tchernobyl explose. Plus de 30 ans plus tard, les habitants du nord de l’Ukraine, du sud de la Russie et du Bélarus sont contraints de vivre dans un environnement radioactif et en raison d’une alimentation contaminée, les radioéléments (et tout particulièrement le césium 137) s’accumulent, jour après jour, dans l’organisme des enfants. Les principaux responsables sont les produits de la cueillette (baies, champignons…), de la chasse et de la pêche qui constituent une partie notable de leur régime alimentaire quotidien.
L’irradiation permanente de leurs cellules, en particulier celles du cœur, de la thyroïde et du cerveau, provoque d’innombrables lésions qui sont à l’origine de pathologies très graves, liées notamment à l’atteinte des défenses immunitaires et des organes vitaux. Les examens et travaux du professeur Youri Bandajevsky ont démontré une corrélation entre le taux de césium 137 accumulé dans l’organisme des enfants et les anomalies révélées par leurs électrocardiogrammes.
Le césium 137 n’existe pas à l’état naturel. Celui que l’on met en évidence ne peut provenir que des activités humaines : installations nucléaires, essais atmosphériques, pollutions et catastrophes nucléaires.
Une alimentation « propre » durant quelques semaines permet à ces enfants d’éliminer plus rapidement le césium radioactif contenu dans leurs organismes et donc de réduire les risques sanitaires. Pour cette raison, l’association française « Les Enfants de Tchernobyl », comme d’autres associations occidentales (en Allemagne, Italie, Espagne, Belgique, Irlande, mais aussi au Canada et aux Etats-Unis), invite chaque année des enfants qui continuent d’habiter sur des territoires contaminés par les retombées radioactives de Tchernobyl, à séjourner en été dans notre pays.
Durant leurs vacances françaises en 2017, les enfants ukrainiens et russes invités par l’association alsacienne « Les Enfants de Tchernobyl » ont réduit leur charge corporelle en césium radioactif de manière très importante uniquement par une alimentation « propre ». Ces résultats sont remarquables et prouvent l’intérêt de ces projets.

Plus de 31 ans après l’explosion, la catastrophe de Tchernobyl se poursuit. L’association humanitaire « Les Enfants de Tchernobyl » lance un appel aux familles d’accueil bénévoles de 6 départements de l’est de la France : 25, 67, 68, 70, 88 et 90. Elle organise en juillet 2018 l’accueil en France d’enfants ukrainiens originaires de ces régions, pour des séjours de 3 semaines. Les enfants sont issus de milieux défavorisés et sont sélectionnés par les soins de l’association en ce sens.
Renseignements :
Céline Weiss : 06 73 15 15 81
lesenfantsdetchernobyl@gmail.com
www.lesenfantsdetchernobyl.fr

Les 4 Saisons du Kocherberg #3 – retour en images

Les 4 Saisons du Kocherberg #3 – retour en images

Malgré un ciel gris et quelques averses, c’est avec bonne humeur qu’une bonne trentaine de courageux ont assisté à la sortie nature organisée par le Groupe Local Kochersberg du 22 Octobre.

Au cours d’une balade à travers les milieux naturels aux environs de Kuttolsheim, plusieurs thèmes on été abordés par Maurice Winz, guide de cette sortie.

Notamment l’évolution du paysage de la région, avec ses bosquets, champs, vergers, et forêts. Les oiseaux qui sont en période de migration, entre ceux qui partent, ceux qui restent et ceux qui viennent passer l’hiver en Alsace. Et les arbres qui perdent leurs feuilles actuellement afin de passer l’hiver dans de bonnes conditions.

(cliquer sur les photos pour les agrandir)

[Découverte de la semaine] Grande Alose (Alosa alosa)

[Découverte de la semaine] Grande Alose (Alosa alosa)

Alose © Association Saumon Rhin

Alose © Association Saumon Rhin

L’alose est un poisson migrateur qui remonte les fleuves sur des centaines de kilomètres pour venir y pondre ses œufs. Dans la mer, les aloses se nourrissent d’organismes planctoniques et de petits crustacés. Après 3 à 8 ans passé en mer, les aloses atteignent l’âge adulte et rejoignent les fleuves afin de frayer. La saison du frai peut commencer dès le mois d’avril et s’étend généralement jusqu’en juin indépendamment des conditions météorologiques. La migration commence lorsque la température de l’eau dépasse les 11°C. Les aloses parcourent généralement une vingtaine de kilomètres par jour pour atteindre les frayères.

Elles atteignent en moyenne la taille de 55cm de long pour un poids d’environ 1,8 kg. Les femelles sont généralement plus grande que les mâles, elles peuvent atteindre une taille de 70cm et peser jusqu’à 5kg. Une femelle produit entre 100.000 et 150.000 œufs par kilogramme de poids. Les œufs fécondés tombent au sol et sont répartis dans l’eau grâce au courants, contrairement à la majorité des autres poissons d’eau douce, ils ne s’accrochent pas et ne sont pas enfouis. Le très grand nombre d’œufs pondus permet de compenser les pertes liées à la ponte en eau libre. Les œufs sont pondus en plusieurs fois dans une période de quelques semaines.
La France est le seul pays qui abrite encore des populations significatives mais elles sont en régression. Depuis les années 1940, les grandes aloses est considérée disparu du Rhin à cause notamment de la pollution croissante, la pêche excessive et la construction de barrages et d’autres obstacles à la migration.
En 2008, la Grande Alose à été réintroduite dans le bassin du Rhin dans le cadre d’une opération Life-Nature. Cette opération à succès fut récompensée par le prix « Best European Maritime Project 2008 ».
Pour plus d’informations, contactez l’Association Saumon Rhin qui s’occupe des actions en faveur de la réimplantation durable du saumon et des poissons grands migrateurs en Alsace – http://www.saumon-rhin.com
Photo: Association Saumon Rhin
[Découverte de la semaine] Plutée orangé (Pluteus aurantiorugosus)

[Découverte de la semaine] Plutée orangé (Pluteus aurantiorugosus)

Pluteus aurantiorugosus

Pluteus aurantiorugosus © Tatiana Bulyonkova (Flickr)

Ce champignon pousse uniquement sur des souches, des troncs et des branches morte, à partir de la fin de l’été, jusqu’à la fin de l’automne. Son chapeau fait de 2 à 5 centimètres de diamètre, il est rouge orangé à orangé vif puis, il pâlit jusqu’à jaune orangé en vieillissant. Généralement, son pied ne dépasse pas 5 centimètres. Celui-ci est courbé et lisse, il est de couleur jaune en s’éclaircissant vers le sommet. Le plutée orangé fait partit des espèces rares de champignon. Il se développe en petits groupes de quelques individus. Appréciant particulièrement les ormes, il se cache souvent dans des troncs creux abattus depuis quelques années. En Alsace, on le trouve principalement dans le massif vosgien où se situent les hêtraies-sapinières supérieures. Jusqu’à ce jour, le plutée orangé n’est pas considéré comme toxique.

Si vous voulez en savoir plus sur les champignons, un week-end « Le Champignon c’est hallucinant » est organisé par ma Maison de la Nature du Ried Centre Alsace et la Société mycologique centre Alsace le 07 et 08 Octobre !
Découvrez la grande famille des champignons la matinée du samedi. Apprenez à connaître les différentes familles mais aussi à différencier ceux que l’on peut manger de ceux qu’il faut proscrire ! Le dimanche, nous vous proposons une journée sur le thème des champignons et des fruits, comestibles eux !
Le Samedi 07 Octobre – 9h00 à Blienschwiller (lieu communiquer à l’inscription).
Le Dimanche 08 Octobre – 10h00 à La Maison des Loisirs de Muttersholtz
Pour plus d’information et pour vous inscrire : 06 03 78 74 14
Photo : Tatiana Bulyonkova (Flickr)
Plus de 3 000 manifestants et 70 tracteurs contre le GCO

Plus de 3 000 manifestants et 70 tracteurs contre le GCO

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Encore une belle et forte démonstration du NON à ce projet autoroutier d’un autre âge !

Samedi après-midi, plus de 3 000 opposants et 70 tracteurs ont manifesté dans les rues de Strasbourg pour montrer leur opposition farouche à ce projet de Grand Contournement Ouest de Strasbourg.
Citoyens alsaciens, habitants des communes impactées par ce tracé, élus, associations de défense de l’environnement et du cadre de vie, associations de consommateurs, syndicats, … et agriculteurs (de la coordination rurale et de la confédération paysanne), se sont tous retrouvés place de Bordeaux pour un départ en fanfare.
Alsace Nature et le Collectif GCO NON MERCI, garderont le cap sur leur objectif : obtenir un moratoire sur ce projet et  mettre en place des mesures alternatives de mobilités durables dans et autour de l’Eurométropole.
Merci et bravo encore à tous pour votre mobilisation samedi !