mercredi 3 Jan 2018 | Nature, Non classé

Le loup gris est l’espèce de canidés la plus répandue. Il s’agit du premier animal à avoir été domestiqué par l’homme, conduisant à l’apparition du Chien. Le mâle présente généralement des dimensions plus imposantes que la femelle. La hauteur au garrot varie de 66 à 81 cm. Ils pèsent en moyenne de 16 à 50 kg pour les femelles et de 20 à 70 kg pour les mâles.
La fourrure du loup gris est dense, elle est composée d’un sous-poil abondant protégé par les poils de garde. A la fin du printemps, la mue laisse apparaître la fourrure d’été qui s’épaissira au long de l’année pour devenir le manteau d’hiver. La robe du Loup gris est composée de poils gris assombris de poils noirs. Mais on rencontre régulièrement des individus entièrement noirs ou blancs.
Il est connu pour sa morsure puissante, sa nage aisée et sa course infatigable. Sa vitesse de pointe est de 40 à 50 km/h et il peut parcourir 60 km en moyenne en une nuit. Son odorat est puissant et lui permet de détecter un animal à 270 m contre le vent. Il voit aussi bien la nuit que le jour. Il a aussi une très bonne audition .
Le loup gris vie en meute, qui est le plus souvent une famille. Entre meutes, les loups communiquent par hurlements, et entre les individus d’une même meute, les loups utilisent tout un éventail de grognements et de glapissements. Les meutes poursuivent les troupeaux d’herbivores (cerfs, rennes, chevreuils, sangliers…).
Les brouteurs constituent la base de leurs alimentation. Il mangent aussi du raisin qui leur apporte du sucre et des vitamines. Ainsi que du saumon à l’automne lorsque ce dernier est en pleine montaison. Les loups peuvent rester plus d’une semaine sans nourriture.
La période de reproduction du Loup est de Janvier à Mars, au terme d’une gestation de 61 à 63 jours, la femelle met bas. Les portées comptent d’un à sept louveteaux. La fertilité des louves augmentent avec leur âge.
En 2011 et 2013, la présence du Loup gris dans les Vosges Alsaciennes a été enregistrée. Le Loup Gris est une espèce protégée par la Convention de Berne du 19 Septembre 1979.
mercredi 27 Déc 2017 | Nature

Le Faucon pèlerin niche sur les falaises rocheuses jusqu’à plus de 2000 m d’altitude dans les Alpes du Nord. En hiver, il fréquente les plaines, désormais on le rencontre également sur des sites artificiels, tels que des châteaux d’eau, cheminées de centrales électriques et nucléaires, cathédrales, carrières, etc. Comme tous les faucons, le faucon pèlerin ne construit pas de nid. Il utilise les cavités et plateformes existantes. Les couples adultes se retrouvent tous les ans sur le même site. Il se nourrit exclusivement d’oiseaux de petite et moyenne taille qu’il attaque en plein vol.
Son envergure est de 70 cm à 85 cm chez le mâle, et de 95 cm à 105 cm chez la femelle. Son poids est de 800 g à 1000 g pour une femelle, 550 g à 650 g pour un mâle. Le Faucon pèlerin peut vivre jusqu’à 20 ans. Le faucon pèlerin se caractérise par un corps puissant et fuselé, à large poitrine. Les parties dorsales du mâle présentent une coloration gris bleu métallique, alors que les parties ventrales, plus claires, sont striées de bandes noire. La femelle est généralement plus rousse et plus mouchetée à la gorge. Chaque année, le faucon renouvelle intégralement son plumage. La mue commence au mois de mars (au début de la période de reproduction) et s’achève à l’automne. La mue de la femelle est plus précoce et plus rapide que celle du mâle.
Le faucon pèlerin fait l’objet de nombreuses lois de protection et il fait partit de la liste rouge des espèces menacées en France. Il est victime des concentration de pesticides dans ses proies ainsi que de tirs et de désairage des nichées (récupération les nouveaux nés avant leurs premiers vols). Il est aussi perturbé par les activités de pleine nature (escalade, randonnée), notamment lors de sa période de nidification.
mercredi 20 Déc 2017 | Nature

La Lamproie marine est une espèce de poisson sans mâchoire. Elle possède une disque buccal garni de nombreuses pointes cornées et d’une lame courte armée de deux pointes contiguës. Son corps est marbré, elle possède deux longues nageoires dorsales distinctes. Le mâle à une taille maximale de 120 cm pour une masse maximale connue de 2 kg. La longévité maximale connue pour la Lamproie marine est de 9 ans.
Les jeunes sortent de l’œuf au stade larvaire, ils sont aveugles mais sensibles à la lumière. Enfouis dans la vase ou des substras sablo-vaseaux, ils se nourrissent par filtration. Une fois qu’il ont atteint une certaine longueur, les larves se métamorphosent ensuite en jeunes lamproies qui entament une vie parasitaire en se nourrissant des tissus et du sang du poisson hôte. En effet, les Lamproie peuvent s’accrocher à diverses espèces de poisson, pour se faire transporter quand elle sont jeunes ou pour se nourrir quand elle sont plus âgées. Au bout d’un ou deux ans, les Lamproies marines on atteint leurs maturité sexuelle et cessent de se nourrir pour remonter les courts d’eau où elles vont frayer puis mourir.
Principalement aux Etats-Unis dans les Lac Champlain et dans les Grands Lacs, la Lamproie marine est considérée comme nuisible, un catégorie spéciale de pesticides dits lampricides est utilisé contre elle. Des mâles stérilisés sont aussi introduit dans les rivières en période de reproduction pour tromper les femelles. En Alsace, la Lamproie marine est inscrite sur la Liste Rouge des espèce menacées.
mercredi 13 Déc 2017 | Agriculture et Alimentation, Agriculture et nature vivante, Bien-être animal, Réseaux Thématiques
Organisée par le réseau Agriculture d’Alsace Nature, avec le soutien du groupe local Kochersberg, la soirée débat du 6 décembre sur la question des élevages intensifs a attiré une soixantaine de personnes, au Trèfle à Truchtersheim, dont une bonne partie d’agriculteurs du secteur.
Après une brève introduction de Maurice Wintz, pilote du groupe local, Anne Vonesch, responsable du réseau Agriculture d’Alsace Nature et membre du Bureau Européen de l’Environnement, a présenté la question de l’élevage, à travers des extraits vidéo.
Sabine Trensz, photographe qui a parcouru le Monde avec Pierre Mann, a fait part de son expérience et dénoncé les saccages faits à l’environnement et aux hommes pour favoriser une agriculture intensive et productiviste à outrance. Par exemple, la monoculture de l’huile de palme a détruit des centaines de milliers de km de forêts tropicales, anéantissant du même coup la biodiversité et les cultures vivrières des paysans des pays concernés obligés de fuir vers les villes ou employés dans des conditions indignes pour la production de cette monoculture. Elle a insisté sur la responsabilité de chacun : nous sommes tous consommateurs et si nous souhaitons que les pratiques agricoles changent, nous devons aussi faire des choix de consommation différents.

Anne Vonesch, a enchainé par un argumentaire très documenté pour présenter des pistes de réflexion sur : « pourquoi il faut consommer moins de protéines
animales » et « Comment réussir à produire MOINS et MIEUX ?« , VOIR ICI la présentation
De nombreuses questions ont suivi, notamment de la part des éleveurs présents dans la salle, qui partageaient en grande partie le constat d’Alsace Nature mais qui ont fait part de leurs contraintes organisationnelles et financières.
La discussion s’est poursuivie autour du verre de l’amitié. Plusieurs agriculteurs ont exprimé leur satisfaction de pouvoir discuter de ces questions avec des membres d’Alsace Nature.
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![20171206_203115[1]](https://alsacenature.org/wp-content/uploads/2017/12/20171206_2031151-1-300x225.jpg)
mercredi 13 Déc 2017 | Nature
La Barbastelle d’Europe est une chauve souris au pelage long, soyeux et de couleur noir, comme le reste de son corps. Elle ne ressemble pas aux autres chauves-souris, son museau est très plat et ses grandes oreilles plates se rejoignent sur le front. Elle mesure entre 4,5 et 6 cm de long (tête et corps). Les ailes ouvertes, son envergure atteint entre 20 et 30 cm.
Son alimentation est constituée de petits insectes tendres, avec une majorité de micro-papillons car la Barbastelle d’Europe à une mâchoire faible. Elle localise les petits insectes grâce à ses ultrasons au rythme irrégulier, de 30 à 35 kHz. Son vol est rapide et agile.
Répartie en Europe occidentale, le Sud de l’Angleterre, la Norvège et la Suède, cette espèce est typique des régions boisées de plaine et de montagne (jusqu’à 2000 m d’altitude). Elle préfère les forêts mixtes âgées à strates buissonnantes. Résistante au froid, même par températures négatives, elle affectionne particulièrement les gîtes dans les arbres tels que les cavités d’arbres et écorces décollées. Mais on trouve les colonies les plus importantes dans les bâtiments, pourvu qu’ils présentent des espaces étroits. Il lui arrive d’aller dans des grottes où des caves pour passer l’hiver. La Barbastelle hiberne de Novembre à Mars. Elle peut faire 300 km entre ses gîtes de reproduction et les sites d’hivernage.
La Barbastelle est généralement solitaire pendant l’hibernation. Les colonies ne se rassemblent qu’au printemps et rares sont celles qui regroupent plus de 50 individus. Elle a une longévité de plus de 20 ans.
La Barbastelle d’Europe est inscrite que la Liste Rouge des espèces menacées en Alsace. Sa population est sur le déclin à cause de plusieurs menaces tel que la raréfaction des insectes dû à l’usage intensif d’insecticides. Ainsi que la coupe des gros arbres morts ou fissurés dans lesquels elle fait son gîte. Il est donc important pour la chauve-souris de la laisser s’installer dans votre cave si tel est le cas où alors de ne pas couper les vieux arbres morts ou vieillissants qui constituent des gîtes nécessaires à son développement.
dimanche 10 Déc 2017 | Déchets, Groupes Locaux
Vendredi 1er décembre 2017, le groupe local Kochersberg d’Alsace Nature, organisait en partenariat avec la médiathèque et la Communauté de Communes du Kochersberg, une soirée-débat sur le thème de la réduction des déchets.
Après une introduction poétique et littéraire, par Carine Marcot, directrice de la Médiathèque, Maurice Wintz, responsable du groupe local d’Alsace Nature, a présenté rapidement la thématique de la soirée et remis dans un contexte global la nécessaire réduction des déchets à la source.
Thomas Hussenet, chargé de mission à la Cocoko sur le plan des déchets ménagers, a appuyé ce propos avec des exemples concrets et rappeler le principe : extraire, produire, consommer et jeter. Il a insisté sur le gaspillage et sur l’accumulation de montagnes de déchets dans le monde (sur terre et dans l’océan) …
Ensuite, la famille « Zero Déchets », Marc et Marie Hoffsess, ont partagé leur expérience. Depuis septembre, toute la famille s’est lancée dans un défit : ne rien acheter qui ne soit recyclable et ne produire aucun déchet. Ils ont longuement expliqué leur démarche et leurs expériences pour arriver à une consommation réfléchie et minimaliste.
Si le but n’est pas que tout le monde n’achète plus rien et aille aussi loin qu’eux, ils ont donné des exemples concrets pour inciter chacun à réduire sa consommation de déchets – et donc sa consommation tout court – et ont répondu aux multiples questions sur le sujet.
La soirée s’est terminée par le verre de l’amitié, l’occasion de poursuivre la discussion … et de soulever d’autres questions liées aux problèmes d’environnement dans le Kochersberg.
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Voir l’article des DNA paru le 8 décembre 2017 -Vivre-sans-dechets