mercredi 9 Nov 2016 | Communiqués de presse, Pollutions et santé, Presse, Transports
Alsace Nature enfin entendue ! Ce mercredi 9 novembre 2016, le rapporteur public a donné raison à Alsace Nature en Conseil d’Etat sur le dossier de la taxe poids lourds ! L’audience qui a eu lieu ce jour a permis d’entendre les conclusions de ce magistrat indépendant* qui viennent soutenir les positions des associations en enjoignant les ministres à prendre un arrêté fixant les modalités techniques de la loi sous six mois. Les avis du rapporteur public sont généralement suivis par le Conseil d’Etat.
Pour mémoire, par une loi votée par le Parlement, la France s’était dotée dès 2009 d’un outil pertinent pour réduire les nuisances dues à la circulation des camions sur les autoroutes, au travers de la redevance incitative, appelée communément taxe poids lourds ou « écotaxe ». Après de nombreux reports, le 9 octobre 2014, le gouvernement décidait de reporter « sine die » l’application de cette loi, au grand désespoir des associations qui œuvrent pour une meilleure qualité de l’air et pour une plus grande justice climatique.
Suivant les volontés du législateur, Alsace Nature, fédération régionale des associations de protection de la nature affiliée à France Nature Environnement, a déposé auprès de la ministre de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer et du Ministre de l’Economie et des Finances une injonction de mise en œuvre du dispositif technique de collecte de la taxe. Face au refus des ministres, l’association a déposé un recours auprès du Conseil d’Etat.
Suite à l’audience de ce jour, il est permis d’espérer que les conclusions du rapporteur public marquent un premier pas en direction du déploiement de véritables solutions aux problèmes de qualité de l’air, qui risquent de coûter très cher à la France en cas de condamnation par la Commission Européenne, mais aussi aux congestions observées dans de nombreuses agglomérations, où de trop nombreux et archaïques projets d’aménagements routiers sont pour l’heure encore privilégiés.
Un an après la signature de l’accord de Paris, et suite à sa ratification par l’Union Européenne le 4 octobre dernier, la COP 22 vient d’ouvrir ses portes. Pourtant le chemin est encore long pour atteindre les objectifs que se sont fixés les Etats.
* Le rapporteur public est un magistrat qui propose des solutions juridiques au Conseil d’Etat, après étude du dossier.
vendredi 5 Août 2016 | Agriculture et Alimentation, Bien-être animal, Pollutions et santé, Presse
Quelle relation entre la ferme-usine de Wintershouse avec 1200 taurillons autorisés, et la ferme-usine de Steinseltz avec 692 000 poulettes autorisées ? Dans les deux cas, les émissions d’ammoniac ont été occultées.
Alsace Nature a contesté l’autorisation des 692 000 poulettes auprès du tribunal, au motif que l’importance et l’ des émissions d’ammoniac avaient été occultés dans le dossier d’enquête publique. Un jugement du 22 juin 2016 déboute notre association.
C’est une très mauvaise nouvelle pour la qualité de l’air, mais une bonne nouvelle pour l’agrocratie, qui peut continuer à polluer l’air, sans tenir compte des dégâts que son activité économique génère !
La veille de ce jugement, une estimation nationale du nombre de décès évités si la population était moins exposée aux particules fines a été publiée. L’ammoniac d’origine agricole est concerné. Quelles sont les réglementations et les usages qui permettent d’en arriver à cette situation et à un tel jugement? Pourquoi le pâturage n’est il pas développé alors qu’il est le meilleur moyen de lutter contre les émissions atmosphériques des bovins ? Que faire pour protéger la santé publique et les milieux naturels ?
Pour dénoncer ces pratiques, Alsace Nature a tenu une conférence de presse le 5 août 2016 à 10h à Wintershouse. A cette occasion la lettre ouverte envoyée aux Ministres de l’Environnement et de l’Agriculture a pu être présentée.
> Téléchargez la lettre ouverte ici <
vendredi 10 Juin 2016 | Déchets, Eau et zones humides, Nappe phréatique, Pollutions et santé, Risques industriels
Lors de la réunion du Comité de Suivi et de Surveillance (CSS) de Stocamine, le mercredi 8 juin 2016, les représentants des associations de consommateurs et de protection de l’environnement ont claqué la porte, estimant que leurs diverses demandes n’avaient pas été écoutées. Notamment :
- l’option du déstockage complet n’a jamais été débattue en comité,
- leur demande d’expertise indépendante sur le coût du déstockage total n’a pas été retenue
- l’absence de mise en œuvre d’une commission de suivi des travaux, pourtant prévue dans les statuts du comité
Lors de cette réunion du 8 juin, étaient présents les 3 commissaires enquêteurs, ce qui veut dire que l’enquête publique pour la fermeture approche à grands pas. Elle est prévue pour le mois de septembre prochain. Suite à l’accident récent au fond de la mine, on peut s’attendre à une accélération de la procédure de fermeture.
Les jeux sont faits .
Les associations auront fait tout leur possible pour éviter l’enfouissement définitif de quelques 40000 tonnes de déchets toxiques.
La menace d’une pollution majeure de la nappe phréatique planera toujours, malgré les expertises favorables aux vœux du préfet , du liquidateur et des bonimenteurs des cabinets ministériels. Alea jacta est !
Voici la déclaration des membres du collège des associations :
Comité de Suivi et de Surveillance de Stocamine
Mercredi 8 juin 2016
« Lors de la dernière réunion de bureau de la commission de suivi de site de Stocamine, la représentante du collège des associations a demandé au président de séance d’inscrire les points suivants à l’ordre du jour de la réunion du 8 juin :
-Demande d’expertise indépendante sur le coût du déstockage total
-Chiffrage du coût global du déstockage partiel incluant les travaux de confinement avec barrages, la surveillance du site à long terme et les mesures prises en cas de pollution de la nappe phréatique ainsi que la répartition des responsabilités.
Le collège des associations a pris acte du refus du préfet d’inscrire ces deux points à l’ordre du jour.
Les missions principales du bureau sont de :
–choisir les dates et lieux des réunions de la CSS,
-définir les ordres du jour,
-préciser au besoin la forme sous laquelle les informations sont transmises aux membres de la commission,
-décider si les réunions de la commission ou certaines d’entre elles sont ouvertes au public,
-faire exécuter et suivre les éventuelles décisions prises par la commission pour son fonctionnement.
Les représentants des associations rappellent que la CLIS du 4 avril 2014 avait acté la création d’une commission de suivi des travaux. (art. 5 : mise en place et nomination du comité de suivi des travaux de déstockage (missions, calendrier des réunions et visites.)
Cette résolution n’a jamais été appliquée.
De la même façon, alors que les représentants syndicaux des mineurs étaient membres à part entière de la CLIS, l’accès aux débats de la nouvelle commission leur a été refusé.
La circulaire indique pourtant, qu’après création de la CSS, les avis rendus par la commission antérieure resteront valables…
Ces dysfonctionnements successifs nous conduisent à penser que la CSS n’est plus le « lieu de débats et de consensus » voulu par le Décret n° 2012-189 du 7 février 2012 relatif aux commissions de suivi de site et que les règles formelles de fonctionnement ne sont plus respectées.
Fort de ce constat et vu le mépris affiché à l’égard des associations, des syndicats, des élus et de la population, les représentants du collège des associations décident de quitter la séance du 8 juin 2016.
Alors que les associations ont toujours défendu l’option du déstockage total, à aucun moment cet objectif n’a été discuté dans cette assemblée. Nos multiples demandes d’entrevue auprès de la ministre de l’Ecologie sont restées vaines.
Nous estimons que les dés sont pipés.
Nous refusons de cautionner une décision qui met en péril la nappe phréatique et ne répond pas aux exigences d’un développement durable.
Nous ne nous rendrons pas complices d’un crime contre les générations futures.
Messieurs les fossoyeurs de la nappe phréatique, c’est sans nous que vous continuerez votre sinistre besogne ! »
Josiane Kieffer CLCV
Myriam Grosz Acces
Jean-Marie Dubel A-C Langenzug
Jean-Paul Barberot Alsace-Nature
Yann Flory Gaia
lundi 18 Avr 2016 | Agriculture et Alimentation, Aménagement du territoire, Nature, Pollutions et santé, Transports
Le collectif GCO non Merci organise une
marche entre Vendenheim et Pfettisheim
le dimanche 24 avril 2016 à partir de 9 heures.
pour réaffirmer que ce projet n’est pas adapté au contexte actuel,
- que ce soit en terme de santé publique (la réalisation du GCO, couplée à la transformation de l’actuelle autoroute en boulevard urbain, ne ferait qu’aggraver les problèmes de pollution atmosphériques dans le Bas-Rhin),
- que ce soit en terme de déplacements (la réalisation du GCO ne résoudrait pas les problèmes de bouchons autour de Strasbourg puisqu’il n’absorberait qu’une très faible partie des trajets pendulaires )
- que ce soit en terme de biodiversité (le GCO aurait un impact sur des milieux naturels intéressants en tant que réservoir de biodiversité, et aussi sur certaines espèces menacées telles que le Grand Hamster d’Europe)
- que ce soit en terme de ménagement du territoire (la réalisation du GCO empièterait sur plusieurs centaines d’ha de bonnes terres agricoles …)
- ….
Pour toutes ces raisons, nous vous attendons nombreux pour cette marche citoyenne
2 lieux de RDV pour le départ :
à 9 heures devant les ateliers municipaux où un café sera proposé aux participants,
ou devant la mairie à 9h30.
Arrivée prévue à Pfettisheim, vers 11 heures où sera proposé un verre de l’amitié.
Les marcheurs de Vendenheim poursuivront leur marche pour revenir au point départ. (ou peuvent repartir vers Strasbourg par le bus – voir ci-dessous)
- – Départ de Pfettisheim : à 9h30
RDV devant l’élevage de Dominique Daul (accès depuis la D31 par un chemin goudronné à 500m de la sortie – voir plan).
Marche vers Vendenheim à la rencontre des marcheurs de Vendenheim et retour à Pfettisheim avec eux.
Verre de l’amitié devant la cabane de Pfettisheim vers 11 h.
Prévoir équipement (chaussures, habillement, …) en fonction de la météo.
Accès jusqu’à Vendenheim :
Vendenheim est accessible depuis Strasbourg par la piste cyclable du canal de la Marne au Rhin.
Train : horaires : départ Strasbourg : 8h54 – arrivée gare de Vendenheim : 9h00 – (avec espace Vélo gratuit)
Accès jusqu’à Pfettisheim :
Par la bande cyclable longeant la D31 et qui passe par Cronenbourg.
Un bus du réseau 67 part de Pfettisheim vers la Rotonde à 13 h 16 le dimanche
lundi 7 Mar 2016 | Aménagement du territoire, Eau et zones humides, Energies Climat, Forêt, Nature, Pollutions et santé, Transports
Les 2 et 3 avril 2016,
inauguration de la « réserve du Bishnoï » à Ernolsheim-sur-Bruche,
par le collectif GCO NON MERCI dans un secteur remarquable, mis en danger par le projet d’autoroute A355.
Samedi 2 avril :
– Joyeux vacarme : défilé bruyant depuis le parking du stade jusqu’à la maison éclusière.
– Prises de paroles et « couper de ruban ».
– Footing convivial de la RAME (association de running d’Ernolsheim).
– Animations nature.
– Concerts à partir de 17h.
– 22 h : feu de camp et occupation sous tente.
Dimanche 3 avril :
– Repas de midi avec les visiteurs.
– Animations nature.
– Concert.
Pour VOIR LE PROGRAMME DETAILLE, cliquer ICI
VENEZ NOMBREUX ! EN FAMILLE , entre AMIS !
Pour soutenir l’organisation de ces animations, vous pouvez faire un DON,
(déductible des impôts à 66%). Merci d’avance pour votre soutien !
mardi 23 Fév 2016 | Aménagement du territoire, Nature, Pollutions et santé, Transports
Une sixième cabane sera inaugurée le samedi 12 mars 2016 à 10h30 à Stutzheim-Offenheim.
Ces cabanes, érigées sur le tracé du GCO, seront des points d’appuis pour de futures occupations. Elles symbolisent aussi le péage que devrait acquitter le public pour emprunter cette autoroute inutile, qui défigurera le Kochersberg sans régler ni les problèmes de congestion…