[mobilisation] GCO : Occupation de la cabane de Kolbsheim – 15 et 16 novembre 2014

[mobilisation] GCO : Occupation de la cabane de Kolbsheim – 15 et 16 novembre 2014

Alsace Nature, fédération régionale des associations de protection de l’environnement, sera présente aux côtés des occupants de la cabane de Kolbsheim le week-end des 15 et 16 novembre 2014, et particulièrement lors d’un APÉRO PARTAGÉ dimanche 16 de 11h à 13h.
Alors que la lutte contre le GCO s’intensifie et, plus généralement, que l’opposition citoyenne à ce type de projets se fait plus intense en France, Alsace Nature soutient les initiatives d’occupation de terrain, sur le tracé du Grand contournement ouest de Strasbourg, comme partout où sont imposés ces « grands projets inutiles » : dans le Kochersberg, au Testet, à Notre-Dame-des-Landes et ailleurs. Non violente et rompue au dialogue avec les acteurs publics, Alsace Nature comprend néanmoins l’exaspération de nombreux militants amoureux de la nature et désireux de préserver un environnement propice à la vie humaine sur notre petite planète.
Membre du collectif « GCO Non merci » depuis plus de 10 ans, Alsace Nature reste fermement opposée à cette nouvelle infrastructure routière qui engendrera la perte de 280 hectares de terres agricoles, parmi lesquelles des zones favorables au grand hamster d’Alsace, et ce, au seul profit du secteur du BTP.
S’appuyant sur des études indépendantes, comme sur celles commandées par l’Etat et les collectivités, qui toutes prédisent un très faible report de trafic de l’A35 vers le GCO, Alsace Nature dénonce un projet qui ne réglera pas les problèmes d’engorgement autour de Strasbourg. Par ailleurs, cette autoroute – à péage, rappelons-le – fera doublon avec l’A5, côté allemand.
Parce que l’association a conscience que la situation actuelle est insatisfaisante pour de nombreux usagers, elle regrette l’abandon du projet d’écotaxe pour les poids lourds de transit. L’association est par ailleurs favorable à une requalification de l’A35 et de ses accès, mais sans le GCO. Dans ce cadre, une réflexion est à mener sur le rôle de la future VLIO (voie de liaison intercommunale Est), dont l’enquête publique vient de s’achever, mais également sur l’intensification des recherches de moyens de transport alternatifs à l’autosolisme et, plus généralement, sur la répartition entre activité économique et logement dans l’agglomération.
A la pollution atmosphérique dégagée par les véhicules sur l’A35 et la mauvaise qualité de l’air aux abords de l’autoroute à Strasbourg, Alsace Nature estime que le GCO est une réponse perdant-perdant. Perdant, les Strasbourgeois, car, en cas de construction de l’infrastructure, la qualité de l’air ne s’améliorera qu’à la marge et pour un temps très court – les prévisions de report étant très faibles et celle du trafic promettant un rattrapage dans les 20 ans. Perdant, les habitants du Kochersberg, qui, en plus de voir disparaître leurs terres agricoles, récupèreront une partie de la pollution émise. Perdant, le climat à plus grande échelle, puisque la pollution atmosphérique, elle, augmentera de façon générale, avec deux routes au lieu d’une.

[Actu] Questionnaire sur la perception de la fermeture de Fessenheim.

[Actu] Questionnaire sur la perception de la fermeture de Fessenheim.

Céline OBERLE, enseignante-chercheuse à l’université Paris 1, dans le cadre d’un projet de recherche, essaie de mieux comprendre comment fonctionne la mobilisation transfrontalière pour la fermeture des centrales nucléaires de Fessenheim et de Cattenom, entre citoyenneté européenne, réflexes nationaux, enjeux locaux… et conscience que les enjeux environnementaux ne s’arrêtent pas aux frontières dressées par les hommes!

Prenez quelques minutes pour répondre au questionnaire.
Les données collectées seront traitées de façon anonyme et serviront uniquement pour cette étude.
Si vous souhaitez être informé(e) des résultats de l’enquête, veuillez le signaler par simple courriel à : cecile.oberle@univ-paris1.fr.
[événement] CAUSERIE DEBAT – URGENCE CLIMATIQUE, POLLUTIONS

[événement] CAUSERIE DEBAT – URGENCE CLIMATIQUE, POLLUTIONS

141107-Affiche-Causerie-debat-thumbNOUS POUVONS AGIR CONTRE LE RECHAUFFEMENT ET LES POLLUTIONS !

Vendredi 7 novembre 2014 à 18h30
Soirée Causerie-Débat à la Maison des Associations (salle Louise Weiss) – 1a, place des Orphelins à Strasbourg.
Dans le cadre de la préparation de la conférence sur le Climat de Paris (regroupant 192 Pays de l’ONU) et dans la continuité de la conférence de RIO, sur la lutte contre le réchauffement climatique, Alsace Nature propose une soirée (causerie-débat) en compagnie de 3 intervenants, experts dans le domaine.
Emmanuel Rivière, (directeur adjoint de l’ASPA) nous proposera une vue de la situation générale et de l’évolution du climat et des pollutions dans le monde. Il présentera par la suite, en tant que directeur adjoint de l’ASPA, la prise en compte transversale de la qualité de l’air et du climat sur le département du Bas-Rhin.
Yves Hauss (Climatologue de Météo France) et Jean-Michel ABT (Alsace Nature) présenteront consécutivement l’évolution du climat en Alsace dans les dernières décennies et les actions concrètes aux niveaux individuel et collectif pour limiter le réchauffement climatique.
Soirée ouverte à tous et gratuite
 
 

Hommage à une militante de la première heure : Solange FERNEX

La petite étincelle, un film de Simone Fluhr et Daniel Coche sera projeté :
vendredi 26 septembre à 20 h au Cinéma Bel Air à Mulhouse et samedi 27 septembre à 13 h 45 au Cinéma Bel Air à Mulhouse.
En Alsace, Solange Fernex est une pionnière de l’écologie au moment où on ne parlait pas encore d’écologie.
Quand je la contacte en 2006 pour faire un portrait d’elle et de son parcours, elle me demande de faire vite car ses jours sont comptés en raison d’un cancer.
Ce film retrace nos rencontres où s’expriment ses souvenirs des actions les plus marquantes menées pour préserver la vie menacée par une idéologie de profit et de compétitivité, de « bulldozer » disait-elle.
Ce film est également pétri par ses convictions de lutte non-violente et positive, convictions jamais lâchées, avec, à l’appui, des images d’archives tournées par elle sur différents lieux d’occupations de terrain et de manifestations de protestation.
Enfin, ce film porte aussi la question de la finitude, Solange Fernex étant décédée avant son aboutissement. En quelque sorte, un testament qu’elle adresse au monde qui nous entoure et à son devenir.

Bande annonce : http://www.dailymotion.com/dorafilms
Page du Bel Air : http://www.cinebelair.org/les-films-du-mois/les-films-du-mois476.html

[dossier] Stocamine : Ségolène Royal envisage de faire retirer plus de déchets que prévu mais le compte n'y est pas

[dossier] Stocamine : Ségolène Royal envisage de faire retirer plus de déchets que prévu mais le compte n'y est pas

En juin, la Cour des comptes avait dénoncé l’inertie des pouvoirs publics et chiffré à 45 millions d’euros le coût de « l’absence de décision de l’Etat » sur le traitement final des déchets stockés dans l’ancienne mine de potasse de Wittelsheim (Haut-Rhin).
Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie, a demandé fin août, à l’exploitant de Stocamine de retirer « un maximum » des déchets dangereux enfouis, jusqu’à 93% du mercure, sauf à ce que les difficultés techniques soient trop importantes.
« Pour tenir compte des attentes exprimées par les élus et la population, j’ai décidé de retenir un scénario prévoyant un retrait plus important que celui arrêté en décembre 2012, qui consistera à retirer un maximum de déchets mercuriels et arséniés soit jusqu’à 93% du mercure contenu », a indiqué la ministre.
Cependant, cette « ambition »est vite rabaissée puisque la ministre précise ensuite qu’« il sera néanmoins demandé à l’exploitant, compte tenu des incertitudes et aléas techniques précités, d’inclure également dans son dossier de fermeture un scénario de repli en envisageant l’hypothèse d’un retrait moindre, mais d’au moins 56% du mercure contenu dans les déchets ».
Or, il faut le rappeler, 44.000 tonnes de déchets dangereux ont été stockés dans l’ancienne mine et on ne trouve pas que du mercure dans les produits toxiques : déchets cyanurés, arséniés, chromiques, mercuriels ou amiantés et des résidus de galvanisation et du traitement de fumées d’incinération ont été accumulés dans des galeries souterraines entre 1999 et 2002.
La solution présentée par Mme Royal ne concerne que 11% des déchets enfouis ce que dénonce le collectif Destocamine qui a toujours plaidé pour le retrait total des déchets.
« L’État demande à l’exploitant de retirer 93 % du mercure contenu dans les déchets ce qui consiste en réalité à retirer 11 % des 44 000 tonnes stockées sous nos pieds. Les 89 % restants seront définitivement confinés par de la bentonite qui ne fera que retarder la pollution inéluctable de la nappe phréatique. La nappe phréatique la plus importante d’Europe sera donc polluée, les experts sont unanimes, par 39 160 tonnes de déchets hautement toxiques même dissous dans l’eau.
Au cours de la concertation publique diligentée par le ministère, la quasi-totalité de la population concernée se prononçait pour le déstockage des 44 000 tonnes, c’est-à-dire pour la remontée de la totalité des déchets.
Il est scandaleux que l’État fasse si peu de cas des souhaits des citoyens et de leurs élus ! Le collectif Destocamine n’accepte pas cette décision et fera valoir ce droit à la préservation de notre nappe devant la juridiction adéquate. »
plus d’infos sur : http://destocamine.jimdo.com/
 

Stocamine : La cour des comptes critique sévèrement l'inaction de l'Etat

Stocamine : La cour des comptes critique sévèrement l'inaction de l'Etat

La presse a fait echo d’un rapport de la Cour des Comptes, publiée le 16 juin, concernant les opérations de déstockage de déchets dangereux sur le site de Stocamine.
 
Dans ce rapport, la Cour des comptes critique ouvertement l’inaction de l’Etat et estime que le manque de réactivité a déjà coûté 45 millions d’euros.
 » L’Etat qui n’a toujours pas pris de décision dans ce dossier a relancé en novembre 2013 une nouvelle procédure de consultation publique, qui porte sur cinq options de fermeture définitive du centre de stockage souterrain, d’un coût compris entre 84 et 150 millions d’euros. Ces options vont du retrait d’une partie des déchets les plus risqués pour l’environnement à l’extraction de la quasi-totalité des 44.000 tonnes de déchets entreposées. Selon la Cour des comptes, « il serait très regrettable » que cette nouvelle concertation « retardât encore le traitement d’un dossier dont les aspects environnementaux, techniques et sanitaires des différentes options n’ont pas changé depuis la précédente concertation ». La Cour des comptes a insisté sur « l’urgence de prendre une décision ». »
De plus, le retard dans les opérations de déstockage rend plus difficile les conditions d’accès et présente des risques d’accident accrus pour les personnes qui devront procéder aux travaux.
« De plus, cette attitude a « accru la difficulté des travaux et les aléas techniques », car « la convergence des terrains et la vétusté de la mine rendent plus délicat l’accès au stockage, la détérioration du conditionnement des déchets rend leur extraction plus délicate ». Ce qui présente des « risques d’accident corporel ou d’exposition chimique pour les personnels qui en seront chargés ». »
 
Lire les articles de presse ci-dessous :
140616-Stocamine-la-Cour-des-Comptes-épingle-sévèrement-l-attentisme-de-l-Etat-Journal de lEnv
140616-Cour-des-comptes-l-inaction-de-l-Etat-dans-le-dossier-Stocamine-a-déjà-coûté-45M-DNA-et-France3Alsace