mardi 29 Sep 2015 | Energies Climat, Nucléaire
Convergence des luttes en Alsace et ailleurs – Fil rouge : Fessenheim, fermons-là et vite !
Le samedi 3 octobre, le collectif Convergence des luttes en Alsace et ailleurs – composé d’associations et collectifs citoyens locaux – mettra en avant la problématique du nucléaire avec notamment la fermeture immédiate et définitive de Fessenheim.

Cette journée sera l’occasion pour le collectif d’échanger et d’informer les citoyens sur la situation en Alsace concernant {le projet de ferme-usine de 1200 taurillons de Wintershouse, le centre de primatologie d’Oberhausbergen, Stocamine, le GCO, … }, de réclamer une fois encore la fermeture de Fessenheim et d’aborder d’autres luttes qui concernent la future Grande Région comme le projet d’enfouissement de déchets nucléaires de Bure dans la Meuse et… ailleurs en France comme les 1000 vaches dans la Somme ou le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes !
Cette journée sera également le point de départ d’une succession d’événements courant octobre avec une « veille-actions » d’un mois soutenue par Stop Fessenheim et organisée concrètement par le Collectif « Convergence des luttes ». Une présence quotidienne de 11 à 18h à compter du 4 et jusqu’au 31 octobre aura lieu sur la place Kléber avec un jeûne à durée indéterminée lancé par Pierre Rosenzweig (membre notamment de Stop Fessenheim).
Le stand Convergence sera présent de 11h à 17h sur la place Kléber.
Un rassemblement est prévu à 14h pour lancer la « veille-actions » et introduire les événements qui vont se dérouler courant octobre.
Tout ceci s’inscrit bien évidemment dans une volonté d’interpeler les citoyens dans la cadre de la COP21 dont de nombreux autres événements locaux auront lieu jusqu’en décembre.
jeudi 28 Mai 2015 | Non classé
A l’occasion du week-end de Coalition Climat 21 – Bas Rhin, les Jeunes Ecologistes Alsace organisent une conférence-débat sur la pollution à Strasbourg, en axant sur la thématique du transport. Elle aura lieu le samedi 30 mai à 11 heures, au FEC (17 place Saint-Etienne).
Strasbourg, comme de nombreuses villes dans le monde, connaît régulièrement des épisodes de pic de pollution de l’air, leurs conséquences sanitaires sont réelles et parfois méconnues. Emmanuel Rivière, le directeur adjoint de l’ASPA développera tout ceci. Dans un second temps, le Docteur Thomas Bourdrel du Collectif Strasbourg Respire présentera les impacts sur la santé.
Marie Marty, secrétaire régionale de Alsace Nature et représentante du Collectif GCO Non Merci, nous parlera des problèmes locaux impactant la qualité de l’air alsacienne, en axant notamment sur le GCO. Il sera alors présenté les conséquences néfastes pour notre environnement, la pollution atmosphérique et donc évidemment sur notre santé.
La quatrième partie sera consacrée à la présentation de moyens de transports alternatifs moins polluants et donc plus cohérents, par André Roth de l’Association des usagers des transports urbains de l’agglomération strasbourgeoise (Association ASTUS).
Enfin Marie Bernadberoy de Alternatiba Strasbourg et directrice des Petits Débrouillards Alsace présentera les moyens afin de militer et promouvoir des alternatives au niveau local comme national.
Buffet participatif à l’issue du débat avec la salle.
jeudi 12 Mar 2015 | Aménagement du territoire, Les piques du Hérisson, Presse, Urbanisme
Réaction d’Alsace Nature aux revendications du BTP, soutenu par la CCI
Chantage à l’emploi, appel à l’investissement et à l’endettement des collectivités, manifestations et blocages à bord d’engins de chantier… En exigeant une aide publique immédiate et en imposant une démonstration de force, le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) révèle, au contraire, son infinie faiblesse et l’obsolescence de son fonctionnement. Dépendante de fonds publics en baisse, la filière a le plus grand mal, aujourd’hui, à réorienter ses activités vers des projets qui ont du sens.
Car, que disent les patrons du BTP, soutenus par la Chambre de commerce et d’industrie ? Que sans investissements publics, plus de chantiers et donc, plus d’emplois. Sans GCO (Grand contournement ouest de Strasbourg), sans routes nouvelles, sans zones d’activités à créer, sans grands projets immobiliers urbains, moins de chiffres d’affaires – qui se compte encore en centaines de milliers d’euros ! Peu importe si ces projets servent ou non les Alsaciens, il faut les faire pour donner du travail. Autant payer des ouvriers à creuser des trous, puis à les reboucher.
D’autant que, dans d’autres contextes, que scandent les mêmes patrons, relayés par leurs organisations ? « Moins d’impôts », « moins de taxes », « moins de dettes publiques » ! L’austérité, donc. Mais, il faudrait savoir, non ? Comment tenir un discours néolibéral, anti-Etat et anti-impôts, tout en défilant dans la rue pour demander plus d’investissements publics, qui ne peuvent être financés que par l’impôt ou l’emprunt ?
La CCI, qui se fait la porte-parole du secteur, va encore plus loin, demandant la suspension des clauses d’insertion dans les marchés publics ou le doublement des intérêts moratoires pour les retards de paiement. Evidemment, les (contraintes) mesures environnementales, édictées pour garantir un certain respect du bien collectif qu’est la nature et que sont nos ressources naturelles (eau, air, terre…), sont également dénoncées par le BTP et ses soutiens.
Tous les arguments, même ceux qui obligent à un grand écart idéologique des plus indécents, sont désormais bons pour nous imposer un système totalement dérégulé, une fuite en avant échevelée, sans autre logique que la vue court-termiste de quelques-uns, au détriment des intérêts à long terme du plus grand nombre. Cette logique est vouée à sa perte et il nous parait urgent et vital de l’enrayer au plus vite, en ouvrant enfin d’autres voies. Sans rentrer ici dans un débat sur le type de développement souhaitable et soutenable, nous sommes certains que la grande majorité de nos concitoyens savent au fond d’eux-mêmes qu’on ne s’en sortira pas avec les recettes du passé – qui nous ont conduit à la crise structurelle que nous connaissons. Repartir tête baissée dans le modèle des trente glorieuses reviendrait à accélérer dans une impasse !
En effet, il nous apparaît à nous, membres d’Alsace Nature, fédération des associations de protection de la nature et de l’environnement en Alsace, que le secteur du BTP, fort de ses compétences techniques, humaines, doit aujourd’hui redonner du sens à son activité. Notamment, il ne doit plus être question de construire un GCO qui ne réglera ni les bouchons, ni la pollution autour de Strasbourg, pour donner du travail aux entreprises pendant 3 ou 4 ans, hypothéquant à long terme la possibilité, pour le territoire, de produire sa nourriture et de conserver les aménités propres à tous espaces non-artificialisés. Projet du passé, le GCO laisserait à nos enfants un passif insupportable.
Il est important, au contraire, de mobiliser ces compétences, sur fonds privés ou publics quand nécessaire, pour améliorer les équipements collectifs (transports en commun, pistes cyclables…) ou pour travailler à la rénovation thermique de l’immobilier ancien. Le secteur doit également adopter d’autres pratiques, par l’utilisation de matériaux biosourcés, issus de ressources renouvelables, par un recours plus modérés aux engins énergivores, etc. Dans un contexte de crise climatique toujours plus aigu, et avec la COP 21 qui se réunit à Paris cette année, cette réorientation de la filière est plus d’actualité que jamais.
Alsace Nature, qui se bat pour la préservation de la nature, si indispensable à l’homme et à toutes les autres espèces, appelle ce secteur d’activités, comme d’autres, à réfléchir au pourquoi de la crise structurelle qu’il vit. Nous ne pourrons pas construire indéfiniment des routes. Il est temps d’inventer autre chose, pour un avenir plus sobre et respectueux du vivant – humain compris.
mardi 25 Nov 2014 | Aménagement du territoire, Communiqués de presse, Energies Climat, Pollutions et santé, Presse, Transports
Alsace nature, association fédérative régionale de protection de la nature en Alsace, se félicite du souhait exprimé par le président de la République, dans un entretien au quotidien L’Est Républicain, de relancer l’idée d’une expérimentation de la taxe poids lourd dans toute ou partie de la future grande région est, Alsace-Lorraine-Champagne-Ardennes.
L’association, membre de France Nature Environnement (FNE), est prête à se mettre autour de la table avec ses partenaires institutionnels afin de travailler dès aujourd’hui à l’instauration de cette taxe qu’elle appelle de ses vœux depuis 2005 et la mise en place de la LKW Maut côté allemand.
L’expérimentation alsacienne, proposée il y a près de 10 ans par le député du Bas-Rhin Yves Bur (UMP), aujourd’hui vice-président de la Communauté urbaine de Strasbourg, est une solution toujours ô combien d’actualité, afin de soulager dès maintenant l’autoroute A35 du trafic de transit, alléger la pollution de l’air et lutter globalement contre le réchauffement climatique.
La taxe poids lourds est l’une des alternatives à la réalisation du GCO, Grand contournement ouest de Strasbourg, dont l’inutilité est par ailleurs martelée depuis 15 ans par le collectif GCO Non merci, dont Alsace nature est l’un des piliers.