[Découverte de la semaine] Cerf élaphe (Cervus elaphus)

[Découverte de la semaine] Cerf élaphe (Cervus elaphus)

Appelé aussi cerf rouge ou cerf d’Europe, le cerf élaphe est le plus grand mammifère présent dans notre région. La coloration de son pelage varie fortement selon les saisons, l’âge et le sexe du cerf. Cela va d’un brun-roux en été à un gris-brun en hiver. Le mâle a généralement un pelage plus sombre que la femelle.
A la naissance le faon pèse 6 à 9 kg. Le poids de la femelle, la biche, varie entre 90 à 130 kg quant à celui du mâle, il varie entre 160 à 230 kg.
Le cerf élaphe est un herbivore ruminant. Il se nourrit de bois (bourgeons et jeunes pousses d’arbres), de graminées, de lierre, et d’autres plantes herbacées ainsi que de fruits. Un adulte consomme en moyenne de 10 à 15 kilos de végétaux frais par jour.
Il vit dans les grands massifs de forêt, surtout en zone de bois clairs comme les trouées et clairières avec prairies. Mâles et femelles adultes vivent séparés la majeure partie de l’année. Les hardes matriarcales sont composées de biches et leurs faons, de bichettes (jeunes biches) et une partie de l’année de jeunes cerfs.
Les bois, ramures présentes chez les mâles uniquement, à ne pas confondre avec des cornes, sont des productions osseuses qui, comme chez tous les cervidés, tombent et repoussent chaque année. Chez le cerf, ceux-ci tombent avant l’été et repoussent durant l’été. Le cerf fraye alors ses bois en les frottant de façon répétitive sur les arbres afin de les aiguiser en prévision des affrontements d’automne lors du rut.
Cette période qui a fait la réputation du cerf, celle où l’on peut entendre le fameux brame. Il résonne dans toute la forêt de la mi-septembre (deuxième quinzaine) à la mi-octobre. Plus l’été a été chaud, plus le brame est tôt en saison. Cette période est idéale pour l’observation des cerfs et biches car ils sont rassemblés dans des zones dégagées. Les cerfs sont aussi beaucoup moins craintifs, ils sont concentrés sur la quête amoureuse.

[Découverte de la semaine] Hérisson (Erinaceus europaeus)

[Découverte de la semaine] Hérisson (Erinaceus europaeus)

peluche-herissonLe hérisson est un petit mammifère omnivore et nocturne, dès le crépuscule il chasse et se nourrit d’insectes, de vers, d’escargots, de limaces, d’œufs, de fruits et de baies. Contrairement à une idée reçue, le hérisson ne supporte pas le pain et le lait de vache. C’est un parfait compagnon pour les jardiniers en quête d’insecticide naturel ! La journée, le hérisson peut passer jusqu’à 18 heures à dormir.
Adulte, il possède entre 5000 et 7500 piquants qui sortent par trois de la peau, chacun dans une direction différente. Le reste du corps du hérisson est recouvert de longs poils raides et brunâtres, cette fourrure n’est pas assez dense pour offrir au hérisson une bonne protection contre les grands froids.
Vous pouvez aider le hérisson à passer l’hiver dans votre jardin dans de bonnes conditions ! Ses emplacements d’hivernation favoris sont les tas de bois, tas de feuilles, que vous pouvez laisser à disposition autour de chez vous lors de la saison froide, où tout autre endroit à l’abri du froid et du vent. Afin de lui fabriquer un gîte, une simple caisse retournée, recouverte de feuilles avec une entrée orientée sud-est suffit à l’accueillir. Il faut placer cette caisse dans un endroit tranquille, à l’abri des vents dominants, de l’ensoleillement direct et de la pluie, idéalement, sous une haie ou contre un mur.

Et n’oubliez pas, Alsace Nature met en vente une peluche trop mignonne à l’effigie du hérisson sur sa boutique en ligne !
http://localhost:8888/actu-alsacenature-hack/comment-agir/boutique/
Pour en savoir plus vous pouvez consulter la Fiche Refuge LPO du Hérisson : https://www.lpo.fr/…/cohabi…/ficherefugeslpo_herisson_br.pdf
[Découverte de la semaine] : Le Busard des roseaux (Circus aeruginosus)

[Découverte de la semaine] : Le Busard des roseaux (Circus aeruginosus)

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Busard-des-roseaux © PierreMatzke

Le busard des roseaux est un rapace de taille moyenne, à la silhouette fine et aux longues ailes coudées. Il vole les ailes en « V » au-dessus des marais et des prairies à la recherche de nourriture. Celle-ci est composée pour l’essentiel d’oiseaux, de mammifères aquatiques et de batraciens. Le mâle a la queue et les ailes d’un gris cendré. La femelle est brune avec une calotte jaune sur la tête.
Le busard des roseaux se reproduit en Alsace, dans les roselières des Rieds, des anciens bras du Rhin ou bordant les gravières. Plus rarement, il installe son nid dans les cultures. Il est aussi observé lors des migrations aller et retour, mais il n’hiverne pas.

Cette espèce est au bord de l’extinction en Alsace, moins d’une dizaine de couples nichent annuellement, alors qu’ils étaient 18 en 1987. La disparition des zones humides et les importantes modifications agricoles qui ont touché l’Alsace lui ont été très préjudiciables, notamment le comblement et le drainage des zones humides. L’extension du maïs sur de grandes surfaces lui a également été défavorable en banalisant ses zones de chasse.
Pour en savoir plus sur le Busard des roseaux, n’hésitez pas à vous rendre sur le site de la Ligue pour la Protection des Oiseaux – délégation Alsace : https://alsace.lpo.fr
14 fév 2016 – Cause café : Grands prédateurs dans les Vosges : faut il avoir peur du loup ?

14 fév 2016 – Cause café : Grands prédateurs dans les Vosges : faut il avoir peur du loup ?

loup_yeux_presse_photo_christian_joulotLoups et lynx, longtemps disparus de nos montagnes, sont des espèces protégées qui jouent un rôle essentiel dans l’écosystème. Alors que le gibier pullule, au grand dam des forestiers, doit-on souhaiter ou craindre le retour des grands prédateurs dans les Vosges ?
Un éleveur, Bruno Lecomte de la chèvrerie du Brabant et un naturaliste, Yves Handrich du Groupe d’Etudes et de Protection des Mammifères d’Alsace, débattront de cette question.
RDV à 15h30 au CINE de Bussierre, 155 rue Kempf – STRASBOURG.

[Communiqué] Devenir du zoo de l’Orangerie à Strasbourg

Des lynx qui tournent en rond dans un minuscule enclos bétonné, des dizaines d’oiseaux exotiques enfermés dans des cages très petites, dont certaines en verre, des rapaces captifs dans des espaces qui leur permettent à peine de déployer leurs ailes, des primates exposés dans un enclos sans arbres ni herbe, des mouflons évoluant sur un sol bétonné : voici le tableau qu’offre aujourd’hui encore le zoo de l’Orangerie à Strasbourg, pour ne citer que ces quelques espèces. Les conditions dans lesquelles vivent ces animaux sauvages contreviennent de manière évidente à leurs besoins physiologiques élémentaires et ne leur permettent d’exprimer aucun de leurs comportements naturels de base, tels que courir, voler ou s’isoler.
Aussi les associations signataires de ce manifeste apprécient-elles particulièrement la volonté de la municipalité de reconsidérer le zoo de l’Orangerie au niveau du concept même et des aménagements à faire, et se réjouissent de la démarche de concertation qui est engagée, car ce zoo ne correspond plus aux connaissances et aux attentes modernes. Les enclos sont beaucoup trop petits, inappropriés, l’apport éducatif largement insuffisant et dépassé.
Aujourd’hui, pour que ces animaux ne soient plus les victimes de l’impasse dans laquelle la direction du zoo continue de les maintenir, les associations signataires demandent de manière conjointe et solidaire la fermeture du zoo et le replacement des animaux dans des sanctuaires, tels que ceux que les associations ont d’ores et déjà proposés.
Ces mêmes associations craignent que l’association des Amis du Zoo, présidée par un ancien marchand de singes, ne soit pas favorable à une évolution nécessaire et crédible de ce zoo. Pourtant, tous les partis se sont accordés sur le fait que la structure était vétuste et inadaptée. Le bien-être des animaux devrait être la priorité.
Soyons partisans d’un concept dépoussiéré et innovant de notre relation au vivant afin d’aider la jeune génération à relever les défis qui l’attendent et à faire face aux responsabilités qui lui incombent.
Les Présidents de
Alsace Nature, la LPO Alsace, le GEPMA, Code Animal, Animalsace