jeudi 7 Déc 2017 | Noël Autrement

Les illuminations de Noël sont chaque années plus nombreuses, plus sophistiquées, et surtout plus gourmandes en énergies. Quand on sait que les décorations lumineuses en période de fêtes aux États-Unis consomment plus d’électricité que l’Éthiopie en un an… On peut se poser la question si tout cela est vraiment nécessaire…
Un réacteur nucléaire pour Noël
Sur une période de trois mois, la consommation d’énergie explose, la puissance fournie en France à Noël est estimée à 1 300 MégaWatt. Ce qui est supérieur à la puissance électrique moyenne d’un réacteur nucléaire. Et lors des pics de consommations, l’énergie est issue d’énergies fossiles tel le charbon et le gaz.
Allumées toute la nuit, ces décorations consomment énormément d’électricité, mais en plus, elles contribuent à la pollution lumineuse qui perturbent la faune et la flore urbaine qui ne fait plus la différence entre le jour et la nuit.
Outre les décorations lumineuses, la plupart des autres décorations : boules de noël, guirlandes, ect… sont fabriquées pour la plupart en Chine et avec des matériaux non recyclables et non réutilisable. Ce qui alourdit leur impact environnemental.
Alors comment on fait pour être plus écolo ? Au lieu de dépenser des fortunes dans des décorations qui vous tiendrons un hiver, on vous propose de les faire vous-même !
Une déco zéro-conso
La solution tip-top, c’est les décorations maison… sans électricité ! Et oui, en plus d’alléger votre facture à la fin du mois, les fabrications maison ont encore plus de charme que toutes vos guirlandes réunies !
Encore un fois, pas besoin d’avoir un don pour les travaux manuels, une poignée de pommes de pins, des rouleaux de papiers toilettes, des oranges, des bouchons de liège, des pinces à linge, des canettes, ou encore de l’origami, tout est possible pour embellir votre nid douillet à vos souhaits.
Il suffit juste de libérer votre créativité et de passer une après-midi en famille pour décorer votre petite maison !
La semaine prochaine on va parler des cadeaux, alors en attendant, on vous laisse le lien de la boutique d’Alsace Nature là, si jamais vous voulez offrir une peluche hérisson trop mignonne à votre bambin. En plus au passage, vous soutenez l’association, et pour ça on vous remercie !
vendredi 1 Sep 2017 | Non classé

Alsace Nature participera, le 17 septembre, à la Journée organisée par « Les Jardins de Gaïa » producteur de Thés bio, à la maison de la Nature du Ried et de l’Alsace centrale à Muttersholtz.
Cette journée permettra de rassembler toutes les associations avec lesquelles « Les Jardins de Gaïa » ont un partenariat.
Nous vous invitons à venir à la rencontre de nos bénévoles qui présenteront Alsace Nature et vous parleront des multiples actions et activités que nous organisons pour la protection de la nature et de l’environnement en Alsace.
Ne ratez pas ce Rdv dans une ambiance très conviviale.
+ d’infos : https://www.facebook.com/jardinsdegaia/photos/gm.133388150593047/1468933366533865/?type=3
Vous pouvez trouver les 2 thés militants de Gaïa élaborés avec Alsace Nature :
La parade du Tétras, ou la balade du Hérisson, en les commandant directement à Alsace Nature au prix de 9,50 € + frais de port (Bon-commande-Thés-ICI).
Thé vert Militant : Les Jardins de Gaïa soutiennent l’action d’Alsace Nature ; un acteur local historiquement engagé pour préserver le charme et les ressources écologiques d’une des plus belles régions de France. En achetant ce thé, vous soutenez la conservation et la renaturation de sites naturels par des bénévoles engagés, afin de préserver la biodiversité du territoire alsacien. Plantations de haies, creusements de mares, sauvegarde d’espèces…
La parade du tétras
Thé Pin – Citron
Ce voyage gustatif, à la fois floral et acidulé, nous mène immédiatement au cœur d’un éveil printanier, lorsque la fraîcheur des bourgeons de pin embaume littéralement la forêt. Des notes zestées accompagnent ce moment rare pour laisser place à une superbe finale où le miel ajoute une dimension gourmande et sucrée.

La balade du hérisson
Thé Mûre – Coquelicot
Cette balade évoque dès ses premiers accords aromatiques des contrées sauvages et gourmandes. La mûre et le coquelicot forment un couple harmonieux accompagné par des notes de noisette qui donnent toute son intensité à ce voyage gustatif. Un appel à l’éveil des sens auquel on ne peut rester indifférent…
Tubes 100 g
Tarif : 9,50 €
Frais de port pour 1 boite : 4,90 €
Frais de port pour 2 boites : 6,10 €
Frais de port pour 3 boites : 6,90 €
Frais de port pour 4 boites : 7,50 €
Si vous êtes revendeurs, vous pouvez vous procurer ces thés, directement auprès de Gaïa : ICI
Pour les autres thé militants :
site des Jardins de Gaïa : https://www.jardinsdegaia.com/
ou sur facebook : voir le post ICI
mardi 2 Sep 2014 | L'écho des terriers de Jojo le blaireau, Nos publications
Août s’en est allé laissant à Septembre le soin de doucement nous emmener vers les derniers mois de l’année ! Comment, déjà ? Me direz vous ! Vous avez raison, ne nous y précipitons pas, nous avons tout notre temps !!!
Avant les vents chagrins d’Octobre, les premières gelées de Novembre et les neiges de Décembre, réjouissons nous des pommes, prunes, raisins, vins nouveaux, citrouilles, potimarrons, noix et noisettes, châtaignes, faines, bolets, ceps et été indien nous attendent ! La nature est prodigue tant en mets qu’en couleurs !
Ce week-end, l’horloge des saisons mise en place par le bon Dieu donnera aux naturalistes passionnés limitrophes des grands parcs nationaux boisés le top d’un rendez vous à ne pas manquer.
La diminution de la durée du jour entraîne chez nos amis cervidés – vous le savez tous, bien évidemment ! – des « poussées » d’hormones très attendues : une surproduction de mélatonine !
Cette mélatonine qui influe à d’autres époques de l’année tantôt sur l’état dépressif de l’humain, tantôt sur le changement de couleur et/ou la densité du pelage chez l’hermine, le chevreuil, l’écureuil, le renard (…), va enclencher, en ce début de semestre, le rut chez les cerfs ou du moins le processus de chaleur chez les biches.
Ces dames qui vivaient jusqu’alors de façon matriarcale, loin des mâles, sous la conduite d’une vieille bréhaigne stérile vont pour les semaines à venir s’adonner à la mixité, le brame va débuter !
Sur ces places de brame que connaissent les « spécialistes », les grands mâles qui d’ordinaire vivent seuls ou en compagnie d’un « écuyer » auront pris soin de réunir autour d’eux les groupes de femelles qui composeront le « harpail ». Les jeunes « coiffés » en rivaux téméraires, prêt à en découdre, iront jusqu’à la mi-octobre braver, narguer, affronter les grands monarques de nos bois qui s’évertueront de les exclure pour notre plus grand plaisir.
Pendant un mois nos clairières vont être le théâtre de joutes formidables et si vous n’avez encore jamais eu l’ occasion d’entendre (or téléviseurs et autres écrans) ces mugissements-rugissements terriblement puissants sachez qu’il y a des lieux qui se sont spécialisés pour vous les faire écouter en « live » et en « VIP » !
Quelques enjambées de Néphilim séparent deux de ces endroits. Mon premier est la réserve nationale de Chambord où se pressent pour des visites guidées les curieux par dizaine et autant de cars scolaires. Mon second proposent des affûts atypiques, c’est le parc animalier de Sainte Croix près de Rhodes en Moselle connus pour ses trois incontournable meutes de loups blancs, gris, noirs.
Ne pas rater ! A voir !
Sur nos contreforts vosgiens, côté Alsace, certains points réputés font le bonheur des adeptes. Malheureusement, en ne respectant pas les deux, trois points énumérés ci dessous, bon nombre des visiteurs innocemment s’immiscent en trouble fête…
Le cerf est doté d’un flair et d’une ouïe qui dépasse de loin l’entendement humain aussi est il conseillé, afin d’être le moins perturbateur possible, de rester à bonne distance des places de brames. Les naturalistes respectueux laisseront leurs véhicules au plus loin, finiront l’approche à pied et doté d’une bonne paire de jumelle privilégieront l’aube ou le crépuscule plutôt que la nuitée.
Les «baroudeurs puristes» s’embusqueront pour la nuit. (J’en connais au moins un!). Installés, nichés, planqués dans des trous plus ou moins confortables, ils savent manier l’art du camouflage olfactif et rester absolument silencieux, superbement « invisibles ». Ils sont très peu nombreux…
Puis il y a tous les autres… Certains s’y aventurent plus ou moins discrètement, plus ou moins habilement. Trop nombreux sont ceux qui le vendredi-samedi-dimanche y vont gaiement et bruyamment, entre café et digestifs, tels de joyeux drilles, tels de gais lurons.
Les « caméléons en planque » cités ci dessus, postés pour la nuit, tempêteront très certainement cette année encore en les voyant monter et redescendre en de beaux gros 4×4 rutilants, éclairant de leurs projecteurs longues portées le vide puisqu’il n’y à, dès lors, plus rien n’a voir, ni a entendre.
Vous reconnaîtrez ces gêneurs, ces gâtes-sauces, au boulot le lundi : ils râlent ! « Le brame du cerf ? M’en parle pas, j’y étais samedi, on est monté, on a rien vu, rien entendu ! »
(Si tu t’y reconnais cher lecteur – je doute que l’un de mes lecteurs en soit ! – que ferais tu si tes voisins s’agglutinaient à ta fenêtre pour zyeuter à la lampe torche tes ébats ? Ne changerais tu de pièce ? Ne changerais tu d’endroit ?)
Ah quand brille la sottise plus que l’intelligence…
La fin de cet écho je vous la sers en cinq points :
Aux chasseurs qui profitant du rut viennent tirer leur trophée de l’année, les compagnons des sous bois se joignent à moi pour adresser un bouuuuuuhhhh ! De dégout.
Au meyersbuhl nous avons hébergés durant tout le printemps, tout l’été, quelques « coiffés » magnifiques. Un « dix cors jeunement » avait fait d’une futaie, peu éloignée et impénétrable, son « fort ». Peut être aurons nous la joie d’entendre cette année quelques brame sous nos fenêtres, ce serait une chouette première !!!
Certains d’entre vous n’ont pas reçu le dernier conte intitulé : « chocolat pralin ». C’est normal !!! Afin d’y remédier n’hésitez pas à me contacter !!! (D’autres contes sont à l’écriture pour le bonheur des plus petits et la joie des plus grands…)
Je serai l’après midi du 12 octobre prochain à une rencontre des croqueurs de pommes et autres fruits du vergers à Soultzeren, j’animerai le jeu de Jojo le blaireau que certains ont pu entre-découvrir sous une thématique asine à Fest’âne…
Pascal et Viviane ont pesé et épucé chimiquement par pipette Dame hérissonne qui s’est concoctée dans notre débarras sous chacun de nos buffets un nid. Elle alterne de logis en logis ce qui semblerait être une méthode naturelle pour éviter d’être trop parasitée. Ça a le désavantage de propager la vermine qui adore infester ses piquants ! Aïe !!!
Notre petite amie sinon se porte bien, elle pèse 1kg200 !!!
A bientôt ! Votre mustélidé préféré, Jojo le blaireau !
vendredi 27 Juin 2014 | L'écho des terriers de Jojo le blaireau, Nos publications
Au dessus de nos têtes, sous l’impulsion de la vie, les planètes tracent dans le ciel un étrange ballet, une précieuse danse. Fait de spirales entrelacées, cet ondoiement des astres qui engendre la ronde des saisons descend caresser et modeler silencieusement à travers l’atmosphère les frissonnants tissus végétaux qui nous entourent et s’y enroulent.
La terre vient, il y a six jours, dans le rythme de ses respirations quotidiennes, de nous faire basculer du temps des semailles au temps des moissons. Les fruits de la terre sont un don céleste mais cela, nous ne savons le percevoir.
Voici nos premières récoltes : tilleuls, groseilles, cerises…
C’était il y a moins d’une semaine, le solstice d’été.
Bien loin et apparemment insensibles à cette musicalité là. Electrisés la veille par la victoire enivrante de bleus métissés bruns-noirs qui jouaient en blanc contre des rouges au t shirt incolore puisque neutres parce que suisses ( le score était de 5-2 ! ) les français ont majoritairement rejoints l’étourdissant carnaval festicolor de tons et de sons du 21 juin. Le tohu-bohu intronisé en 82 par le sulfureux Jacques Lang alors ministre de la culture d’un l’électorat à « mass-médiatiser » quel qu’en soit le coût : la fête de la musique !
Aux pim pam boums et autres taratatams bling-bling, nous préférons, ici, au Meyersbuhl, vous vous en doutez, les bzzz, cri-cri, puiii-puiii, tiou-tiou, de nos abeilles, de nos criquets, de nos oiseaux, de nos crapauds : un chant quelque peu évolutionnaire, celui de la liberté désentravée !
Le solstice d’été est, quelques uns parmi vous le savent, les autres l’ignorent, la nuit la plus courte de l’année soit le jour le plus long*, l’une des 4 dates ponctuant le primitif calendrier du grand livre de la création !
*Eh non ! Le jour le plus long n’est pas le D. DAY du 06 juin 44 !!
Comment repérer concrètement ces 4 dates ?
Voici l’occasion d’inviter, chers séniors, vos cadets et vos juniors, à un atelier pratique :
Construisons ensemble, si vous le voulez bien, 1 cadran solaire rudimentaire pour le jardin !
1 pieu en terre fiché, 4 jours clés va vous donner !
Les 2 jours de l’année où aucune ombre ne se projettera au sol quand le soleil sera à son zénith définiront les équinoxes.
Équinoxe de Mars, début du printemps, entre le 19 et 21.
Équinoxe de septembre, début de l’automne entre le 22 et 23.
S’ensuivra le solstice du 21 décembre, début de l’hiver, jour de l’année où l’ombre au sol sera la plus longue (les jours rallongent !).
L’on reconnaîtra le début de l’été, le solstice du 21 juin, à cela : l’ombre sera la plus courte !
Depuis la nuit des temps l’humain sembla fêter ce jour, il le fit parfois voir bien souvent d’une étrange façon comme le confirme les deux exemples rapportés ci dessous !
Vous en apprécierez l’intelligente supériorité…
En lisant les commentaires de César, nous découvrons qu’ au 2ème siècle avant JC, les celtes célébraient le « renouveau des bois de cerfs » en boutant le feu a des cages d’osier grillant au passage quelques captifs puisque du nombre de victimes dépendait la fertilité des récoltes à venir !
… bellissime n’est ce pas ?
Une pièce comptable de la ville de Paris datée de 1573 nous relate la dépense suivante : « A Lucas Fommereux, commissaire des quais, cents sols pour avoir fourni durant 3 années tous les chats qu’il fallait au dit feu, comme de coutume… »
24 chats diabolisés et immolés remplaçaient en effet à cette époque les infortunés prisonniers de nos ancêtres post-gaulois…
… saisissant en vérité…
Aujourd’hui, si l’on danse encore dans quelques villages autour des bûches, plus rien, bien heureusement, ne semble griller ors peut être quelques insectes imprudents, une brochette de marshmallows, le bas des jupons frivoles et la plante des pieds des intrépides qui s’essaient pour épater les filles au saut rituel des flammes, mais cela est une autre histoire !!!
Je clos ma missive, retourne à l’ouvrage, vous promettant d’être plus bavard en juillet et vous laisse sur ces deux de ces « images » qui ont ravi en ce beau mois de juin mes rétines, mes pupilles !
1er cliché, celui de Maman hérisson déménageant sa progéniture. Elle avait choisi au printemps l’annexe de notre cuisine pour mettre au monde ses petits !!! Les quatre marmots couverts de leurs bonnets à piquants sont à présent a priori assez grands pour affronter les dangers et les périls environnants.
Comme le dirait le chroniqueur de Thalassa : « Bons vents » !!!
2nd cliché, celui d’un grand dix-cors ! Il vient régulièrement et majestueusement brouter près de la maison. Sympa !