vendredi 21 Fév 2020 | Vie associative
Nous avons la grande tristesse de vous faire part du décès de Laurence LANG ce mardi 18 février.
Ancienne salariée d’Alsace Nature en charge de la gestion comptable entre 1990 et 2006, elle était surtout la maman du petit Jonas qu’elle a eu avec Arnaud REDOUTEY, notre chargé de communication au sein de l’équipe.
Nos pensées vont évidemment à sa famille, ses proches, et tout particulièrement à notre très cher collègue et son fils.
Un office religieux aura lieu lundi 24 février à 14h30 en l’église Saint Symphorien d’Illkirch-Graffenstaden.
mercredi 12 Fév 2020 | Groupes Locaux
Le 10 février, Nicolas Muller, membre actif du groupe local Alsace Nature Bruche, s’en est allé, sans faire de bruit.. alors que dehors la tempête Ciara faisait rage.
Voici le message adressé par les membres du GL Bruche proches de Nicolas pour lui rendre hommage
« C’est au nom d’Alsace Nature que je viens te dire un dernier adieu, à toi Nicolas notre fidèle
camarade.
Nicolas, tu as été actif jusqu’à ce que la maladie te handicape.
Le 8 février dernier, tu faisais paraître une photo sur facebook, avec de superbes plantes et le
lendemain, c’était des indications sur la tempête Ciara…
Actif, tu l’étais quand tu te promenais avec ou sans ton chien, voyais des incongruités dans la
nature, faisais des photos pour témoigner ou simplement pour le plaisir…
Ainsi, c’est toi qui nous avais prévenu de la présence de balles de foin, enveloppées dans des
rutilantes bâches à l’accent rose bonbon, qu’on voyait dans un pré pas très loin de la voie express.
C’était au mois de mai et on ne coupe en principe pas encore l’herbe à ce époque-là avais-tu ajouté…
Tu étais toujours à l’affût de telles dérives et tu les faisais partager avec tes amis, tout comme sans
cesse à l’affût de nouvelles technologies pour pointer les pollutions. Nous nous souviendrons de tes
fréquentes mesures de la radioactivité ambiante, tu avais alors intégré à ton i.phone un compteur
Geiger-Muller .. .
Mais aussi, tu étais toujours prêt à rendre service pour ce qui concerne les atteintes écologiques.
Tu étais venu à la maison de Soultz les Bains avec ton matériel pour enregistrer le bruit et les
pollutions de la RD 422, devant chez nous, au centre du village; c’était important, mais il fallait
imaginer l’installation, le portail ouvert sans empiéter sur le trottoir, et même les voisins qui
venaient s’informer de nos résultats…
Tous ceux qui t-on connu et apprécié garderont de toi le plus cordial souvenir. Ton sommeil éternel
laissera à tous d’unanimes regrets et nous adressons à ta chère famille l’expression de nos sincères
condoléances.
Voilà, Nicolas, »

jeudi 6 Fév 2020 | A la une, Communiqués de presse, Nature, Presse, Réseaux Thématiques
Communiqué de la LPO Alsace, d’Alsace Nature et du GEPMA
Bienvenue au Moyen-Âge
Acculés dans leurs terriers par les cris des chiens dressés pour les pourchasser, les blaireaux font, aujourd’hui encore, l’objet d’une chasse barbare, qui se cache sous un nom mystérieux : la vènerie sous terre. Une pratique que l’on croyait disparue d’Alsace, mais qui vient d’être révélée, dans le sud de la région.
Affublée d’une réputation de chasse noble et éthique, voire « respectueuse de l’environnement (sic) » par certains chasseurs, la vènerie sous terre consiste plus concrètement à déterrer de force les blaireaux (ou les renards) préalablement « harponnés » par les chiens, puis à les tirer vivants violemment hors de leur terrier au moyen d’immenses pinces métalliques avant de les mettre à mort. Une chasse qui peut durer plusieurs heures.
Au nom de la tradition (les premières vèneries dateraient du 16e siècle), les chasseurs pratiquant la vènerie se targuent d’exercer un art et posent fièrement devant leur butin. En réalité, les scènes de vènerie sont tout simplement insoutenables à regarder, s’apparentant davantage à une séance de torture, tant la cruauté infligée aux animaux relève d’un autre âge. A l’heure où le respect et le bien-être animal sont mis en avant et plébiscités par l’ensemble de la population, de tels actes de barbarie ne peuvent plus rester de mise.
La revue « La chasse en Alsace » publie ainsi fièrement un article dans son numéro du mois de décembre 2019 sur le massacre de 8 blaireaux à Courtavon (68), dans le Jura alsacien, photos en gros plan à l’appui. De loin, on pourrait croire à une photo de famille, avec des hommes, mais aussi des femmes et des enfants, tout sourire. Mais les cadavres des animaux, au premier plan, donnent vite un autre ton à ce portrait, davantage mortuaire que festif. Cette chasse inhumaine n’était plus pratiquée en Alsace depuis des décennies et il aura fallu l’appui d’un équipage de vènerie venant du département du Rhône pour la voir réapparaître au XXI siècle.

La LPO Alsace et le Groupe d’Etude et de Protection des Mammifères d’Alsace, qui militent depuis des années en faveur de l’espèce (le blaireau n’est plus chassable dans le Bas-Rhin !), ont développé un service d’aide reconnu et apprécié par les acteurs de terrain lorsqu’ils sont confrontés à un terrier de blaireau gênant pour leur activité. Il existe de ce fait des solutions alternatives à la chasse (sa destruction est interdite par un autre moyen) pour pallier les désagréments pouvant être occasionnés par les blaireaux. La seule justification qui puisse être avancée pour le déterrage des animaux par ces chasseurs rétrogrades ne peut donc être que la pratique d’un « loisir ». Rappelons que les blaireaux mangent principalement des lombrics et des limaces et sont donc totalement inoffensifs.
Les associations de protection de la nature appellent tout un chacun à interpeller les élus de Courtavon et des communes voisines pour dénoncer cette activité barbare, et demander aux propriétaires des parcelles (donc aussi aux communes) sur lesquelles se trouve un terrier de blaireau de refuser ces méthodes (l’accord du propriétaire est obligatoire pour pratiquer le déterrage). Elles ont de leur côté déjà contacté la mairie dans ce sens. Nous comptons sur vous !
Télécharger le communiqué
mercredi 5 Fév 2020 | Nature, Réseaux Thématiques
Une consultation publique est actuellement en cours pour permettre aux citoyens de s’exprimer quant au projet de Plan régional d’actions (PRA) Lynx Massif des Vosges. La consultation se terminera le 11 février et nous invitons nos adhérents et sympathisants à y participer activement.
pour participer : http://www.grand-est.developpement-durable.gouv.fr/plan-regional-d-actions-lynx-massif-des-vosges-a19133.html?
La présence d’un Plan Régional d’Action sur une espèce n’est jamais une bonne nouvelle car cela induit, le plus souvent, un état de conservation déplorable de la population. Pour ce qui est du Lynx, les associations tirent la sonnette d’alarme depuis des années. Déjà en 2003, quand un lynx a été retrouvé abattu à Masevaux nous avions interpellé les pouvoirs publics pour relancer un ambitieux programme sur le lynx.
Il aura fallu attendre de trop nombreuses années pour le voir naitre. Pendant ce temps les destructions se sont poursuivies. En effet, la situation est plus que critique dans les Vosges (4-5 individus, uniquement des mâles et dont au moins 3 viennent du Palatinat allemand) où l’habitat est pourtant favorable pour le lynx.
Il est donc urgent qu’une opération de renforcement de la population vosgienne par des lâchers de lynx, notamment des femelles, fasse partie des actions prioritaires du PRA. C’est sur ce point en particulier que vous devez insister en participant à la consultation publique : pas de lynx = inutilité du PRA.
Vous pouvez également insister sur les points suivants :
– le remplacement de tout individu braconné par le lâcher d’un ou plusieurs nouveaux animaux, comme nous l’avons demandé suite au braconnage de Fellering (cette possibilité ne figure pas dans le PRA)
– des moyens conséquents mis en œuvre pour lutter contre la destruction des espèces protégées
– une politique ambitieuse de reconquête rapide des corridors écologiques entre le massif du Doubs et les Vosges mais aussi au sein des Vosges (entre les hautes vosges, les vosges moyennes et les vosges du nord) et vers le Palatinat au Nord.
PS : et n’oubliez pas de signer la pétition pour le Lynx
et de participer à la campagne de dons : https://www.helloasso.com/…/pour-des-vosges-sauvages…
MERCI !
mardi 21 Jan 2020 | A la une, Communiqués de presse, Nature, Presse, Réseaux Thématiques
Mardi 14 janvier 2020 à Pau, le Président de la République annonçait la fin du programme Ours dans les Pyrénées, moins d’une semaine plus tard, un Lynx est retrouvé abattu dans les Vosges ! A vouloir satisfaire les désirs d’une minorité, le Président a envoyé un très mauvais message aux opposants à la présence de grands prédateurs dans nos espaces naturels.
Rappelons que le dernier lynx retrouvé abattu date de 2003. Le retour de ces méthodes de braconnage dans notre massif, n’augure rien de bon à l’heure où nos homologues allemands du Palatinat conduisent de leur côté un programme ambitieux de renforcement de leur population.
Le massif des Vosges est un lieu naturel de présence du Lynx et pourrait accueillir une vingtaine d’animaux si on leur laissait la chance de vivre sereinement. Réintroduit en 1983, la population ne doit sa très faible présence qu’à une longue suite de tueries. Bien qu’alimenté par les migrations d’animaux en provenance du Jura et maintenant du Palatinat, le Lynx n’a malheureusement jamais réussi à se développer correctement dans les Vosges.
Aujourd’hui l’heure est venue où chacun doit prendre ses responsabilités vis-à-vis de la protection de cette espèce :
- L’Etat d’abord, en réaffirmant le rôle bénéfique indéniable de la présence des grands prédateurs dans les Vosges et en envoyant un signal très clair : le relâché rapide d’un nouvel individu dans le massif pour ne pas laisser la population s’éteindre.
- La fédération des chasseurs doit prendre un position claire sur le sujet des grands prédateurs, condamner fermement cet acte et se porter partie civile, sans cela elle se rendra complice des braconniers.
- Tous les citoyens désireux de garder la naturalité du massif des Vosges et une cohabitation avec les grands prédateurs doivent s’exprimer en signant notre pétition.
Signer la pétition
Nos associations saisiront le procureur de la République et se constitueront partie civile pour que le ou les responsables soient identifiés, jugés et condamnés. Nous mettrons tout en œuvre pour que le gouvernement, non seulement relâche un individu en compensation, mais aussi engage un programme plus vaste de protection réelle et sérieuse (protection de troupeaux, zones de quiétude, …) des grand prédateurs dans le massif. Pour cela, nous lançons dès aujourd’hui un appel à dons pour nous permettre de mener à bien ces différents objectifs.
Appel à dons
C’est parce que nous ne pouvons tolérer que certains décident, par la force, quelles sont les espèces qui ont le droit de vivre dans les Vosges, que nous serons toujours là où la nature a besoin de nous.