vendredi 10 Juin 2016 | Eau et zones humides
Au cours du premier et second trimestre de l’année scolaire 2015/2016, les classes de primaire et de collège avaient la possibilité de participer à la quatrième édition du concours littéraire « Plum’eau » , organisé par Alsace Nature en partenariat avec l’Agence de l’eau et l’académie de Strasbourg.

CATÉGORIE – Classes de primaire :
- Comme nous n’avons eu qu’une seule candidature cette année nous sommes dans l’obligation d’annuler le concours de la catégorie primaire.
CATÉGORIE – Classes de collège :
- 1er PRIX:
La classe de 5e2 du collège du Kochersberg, qui gagne une animation nature d’une journée, pour leur œuvre « Projet plum’eau» ;
- 2e PRIX:
La classe de 5e5 du collège du Kochersberg, qui gagne un livre pour chaque enfant, pour leur « conte à but éducatif » ;
- 3e PRIX:
La classe de 5eD du collège Marcel Pagnol de WITTENHEIM, qui gagne un livre pour chaque enfant, pour leur œuvre « Peter au pays des merveilles »
vendredi 10 Juin 2016 | Déchets, Eau et zones humides, Nappe phréatique, Pollutions et santé, Risques industriels
Lors de la réunion du Comité de Suivi et de Surveillance (CSS) de Stocamine, le mercredi 8 juin 2016, les représentants des associations de consommateurs et de protection de l’environnement ont claqué la porte, estimant que leurs diverses demandes n’avaient pas été écoutées. Notamment :
- l’option du déstockage complet n’a jamais été débattue en comité,
- leur demande d’expertise indépendante sur le coût du déstockage total n’a pas été retenue
- l’absence de mise en œuvre d’une commission de suivi des travaux, pourtant prévue dans les statuts du comité
Lors de cette réunion du 8 juin, étaient présents les 3 commissaires enquêteurs, ce qui veut dire que l’enquête publique pour la fermeture approche à grands pas. Elle est prévue pour le mois de septembre prochain. Suite à l’accident récent au fond de la mine, on peut s’attendre à une accélération de la procédure de fermeture.
Les jeux sont faits .
Les associations auront fait tout leur possible pour éviter l’enfouissement définitif de quelques 40000 tonnes de déchets toxiques.
La menace d’une pollution majeure de la nappe phréatique planera toujours, malgré les expertises favorables aux vœux du préfet , du liquidateur et des bonimenteurs des cabinets ministériels. Alea jacta est !
Voici la déclaration des membres du collège des associations :
Comité de Suivi et de Surveillance de Stocamine
Mercredi 8 juin 2016
« Lors de la dernière réunion de bureau de la commission de suivi de site de Stocamine, la représentante du collège des associations a demandé au président de séance d’inscrire les points suivants à l’ordre du jour de la réunion du 8 juin :
-Demande d’expertise indépendante sur le coût du déstockage total
-Chiffrage du coût global du déstockage partiel incluant les travaux de confinement avec barrages, la surveillance du site à long terme et les mesures prises en cas de pollution de la nappe phréatique ainsi que la répartition des responsabilités.
Le collège des associations a pris acte du refus du préfet d’inscrire ces deux points à l’ordre du jour.
Les missions principales du bureau sont de :
–choisir les dates et lieux des réunions de la CSS,
-définir les ordres du jour,
-préciser au besoin la forme sous laquelle les informations sont transmises aux membres de la commission,
-décider si les réunions de la commission ou certaines d’entre elles sont ouvertes au public,
-faire exécuter et suivre les éventuelles décisions prises par la commission pour son fonctionnement.
Les représentants des associations rappellent que la CLIS du 4 avril 2014 avait acté la création d’une commission de suivi des travaux. (art. 5 : mise en place et nomination du comité de suivi des travaux de déstockage (missions, calendrier des réunions et visites.)
Cette résolution n’a jamais été appliquée.
De la même façon, alors que les représentants syndicaux des mineurs étaient membres à part entière de la CLIS, l’accès aux débats de la nouvelle commission leur a été refusé.
La circulaire indique pourtant, qu’après création de la CSS, les avis rendus par la commission antérieure resteront valables…
Ces dysfonctionnements successifs nous conduisent à penser que la CSS n’est plus le « lieu de débats et de consensus » voulu par le Décret n° 2012-189 du 7 février 2012 relatif aux commissions de suivi de site et que les règles formelles de fonctionnement ne sont plus respectées.
Fort de ce constat et vu le mépris affiché à l’égard des associations, des syndicats, des élus et de la population, les représentants du collège des associations décident de quitter la séance du 8 juin 2016.
Alors que les associations ont toujours défendu l’option du déstockage total, à aucun moment cet objectif n’a été discuté dans cette assemblée. Nos multiples demandes d’entrevue auprès de la ministre de l’Ecologie sont restées vaines.
Nous estimons que les dés sont pipés.
Nous refusons de cautionner une décision qui met en péril la nappe phréatique et ne répond pas aux exigences d’un développement durable.
Nous ne nous rendrons pas complices d’un crime contre les générations futures.
Messieurs les fossoyeurs de la nappe phréatique, c’est sans nous que vous continuerez votre sinistre besogne ! »
Josiane Kieffer CLCV
Myriam Grosz Acces
Jean-Marie Dubel A-C Langenzug
Jean-Paul Barberot Alsace-Nature
Yann Flory Gaia
vendredi 3 Juin 2016 | Agriculture et Alimentation, Communiqués de presse, Eau et zones humides, Nature, Presse
Comment les coulées de boues pourraient être évitées !
Suite à de gros orages localisés ces derniers jours, un ensemble de phénomènes additionnés les uns aux autres a engendré des dégâts importants. Ces fortes pluies sont arrivées à une des époques les plus délicates de l’année : après une période pluvieuse, pendant laquelle les sols sont déjà gorgés d’eau, les précipitations ne pouvant pénétrer en profondeur et s’écoulant ainsi au plus court. Un temps aussi où les parcelles agricoles, cultivées en betteraves ou en maïs, ont un taux de couverture du sol très faible. De fait, elles ne retiennent pas l’eau et ajoutent les coulées boueuses aux inondations.
Si personne n’est directement responsable de ces épisodes pluvieux, certaines pratiques contribuent à en aggraver considérablement les conséquences :
- les pratiques agricoles : appauvrissement du sol en matières organiques, favorisant ainsi l’érosion ; augmentation de la taille des parcelles monoculturales ; suppression de taillis et de haies sur les pentes,
- une urbanisation qui s’est faite dans l’ignorance du fonctionnement des écosystèmes, en particulier dans ou à proximité des zones humides,
- des réseaux d’assainissement non séparatifs, qui oblige l’eau de pluie à suivre le même cheminement que l’eau domestique, produisant une saturation et un débordement des réseaux et des stations d’épuration.
Des mesures simples, peu coûteuses et efficaces peuvent être mises en place pour limiter les coulées de boue, en faisant appel au « bon sens paysan ».
En amont, pour éviter le départ des coulées boueuses :
- reconstituer des sols plus riches en matières organiques et développer les cultures sans labours,
- maintenir et reconstituer des prairies, mettre en œuvre des assolements concertés dans les zones à risques en panachant cultures d’hiver et cultures de printemps,
- développer l’agroforesterie (arbres dans les champs) pour réduire le lessivage et améliorer la structure du sol,
- maintenir les zones humides.
En aval, pour tenter de réduire les risques :
- reconstituer des réseaux de haies vivantes, beaucoup plus efficaces que les fascines,
- découvrir les ruisseaux là où ils ont été busés (canalisés sous terre) et sous calibrés,
- maintenir les fossés enherbés et les entretenir de façon légère, éviter leur comblement, causes majeures de l’aggravation de ces phénomènes,
- penser les remembrements à l’aune de ces événements, en ne créant plus de grandes zones de culture en forte pente et en conservant les petites parcelles avec leurs réseaux de haies.
Il s’agit là de mesures réclamées par certaines communes mais souvent repoussées par les organisations agricoles. Il est temps que l’intérêt général l’emporte, mais il faut pour cela une réelle volonté politique ! L’humain ne maîtrise pas totalement la nature, il ne fait pas (encore) la pluie et le beau temps : la météo lui résiste toujours, et c’est heureux ! Mais les choix d’aménagement sont de notre compétence.
Avec le changement climatique, il est très probable que des épisodes pluvieux de ce genre se multiplient à l’avenir, voire s’intensifient. Il est de la responsabilité des pouvoirs publics, mais aussi du monde agricole, de prendre la mesure des ces évolutions et de les prendre en compte de manière sérieuse dans les futurs projets d’aménagement fonciers (remembrements) et documents d’urbanisme. Alsace Nature continuera à le rappeler systématiquement et avec encore plus de force !
Daniel Reininger,
Président d’Alsace Nature
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dimanche 29 Mai 2016 | Agriculture et Alimentation, Aménagement du territoire, Transports
Alsace Nature, avec le collectif GCO non Merci participait samedi 28 mai, à la manifestation contre le GCO organisée par les communes de Dingsheim, Griesheim-sur-Souffel et Pfulgriesheim et les Agriculteurs du canton, ainsi qu’à l’inauguration de la 7eme cabane anti-GCO entre Pfulgriesheim et Offenheim.
Environ 500 personnes, citoyens, associations, agriculteurs, élus … sont venues réaffirmer leur opposition à ce projet destructeur pour l’environnement et inutile car il ne résoudra pas les problèmes de circulation aux entrées de l’agglomération strasbourgeoise.













jeudi 26 Mai 2016 | Non classé
Vous êtes naturalistes !
Vous aimez identifier la faune et la flore !
Aidez les naturalistes en lutte pour inventorier l’ensemble des espèces floristiques et faunistiques sur le tracé du GCO.
Dans la continuité de leurs premières actions, les naturalistes organisent une cinquième demi-journée d’inventaire naturaliste contre le projet GCO.
Rendez-vous samedi 28 mai à 13h30 devant le stade de football de Dingsheim.

Le vélo pourra être très pratique pour effectuer les recensements sur certains secteurs.
Si vous souhaitez vous joindre à nous, merci de nous signaler votre présence par mail et n’hésitez pas à nous contacter pour tout autre renseignement à cette adresse : nelvsgco@gmx.fr
Enfin, si vous ne pouvez pas nous rejoindre à cette occasion, mais si vous avez l’occasion de réaliser des observations dans le secteur, vous pouvez bien sûr saisir vos observations sur les supports connus du réseau naturaliste