lundi 6 Nov 2017 | Nature, Nos publications, Revue de presse
Samedi 4 et dimanche 5 novembre dans le cadre du salon « La nature du Livre » au CINE de Bussierre, parrainé cette année par Axel Kahn, une quarantaine d’auteurs étaient présents.

Caroline Koehly et Gérard Freitag, auteurs du livre anniversaire d’Alsace Nature
Alsace Nature était d’ailleurs au rendez-vous, grâce à la présence Gérard Freitag et Caroline Koehly, écrivain et Illustratrice de notre livre anniversaire des 50 ans « L’Alsace nature » ! Une chaleureuse équipe que nous saluons encore pour leur disponibilité et leur convivialité et dont les visiteurs du salon ont pu apprécier en direct leurs talents grâce à des dédicaces toutes personnalisées sous forme de textes et d’illustrations.
Le week-end a été rythmé par un grand nombre d’interventions au Centre d’Initiation à la Nature de Bussierre, dont une séance « lecture » en musique réalisée par Gérard Freitag, Aline Martin, Thierry Seibert, Clément Vix, Maurice Wintz et la participation de Danielle Cenki à l’accordéon.

Pascal Gérold, auteur u livre « Le crépuscule du Blaireau »
Pour la première fois, un prix spécial du Jury a été décerné et remis par Axel Kahn lors de l’inauguration du Salon. Alsace Nature avait d’ailleurs fait concourir son livre anniversaire. Mais c’est la vie d’une famille de blaireau qui a gagnée le coeur du jury ! « Le crépuscule des Blaireaux », un livre de Pascal Gérold, membre bien connu de notre réseau associatif, que nous saluons et félicitons de vives voix pour son ouvrage et son militantisme en Alsace Bossue
Un salon du livre vraiment 100% nature dont nous attendons avec impatience la prochaine édition !
vendredi 3 Nov 2017 | Energies Climat, Nucléaire, Risques industriels
L’association humanitaire « Les Enfants de Tchernobyl » recherche des familles d’accueil pour des enfants ukrainiens invités pour la première fois en France durant 3 semaines en juillet 2018.
Plus de 31 ans après l’explosion du réacteur de Tchernobyl, l’association humanitaire alsacienne « Les Enfants de Tchernobyl » continue de présenter les preuves de la poursuite de la catastrophe et de l’intérêt des séjours en France des enfants de Tchernobyl.
Le 26 avril 1986, à 1h24, le réacteur n°4 de la centrale nucléaire Lénine de Tchernobyl explose. Plus de 30 ans plus tard, les habitants du nord de l’Ukraine, du sud de la Russie et du Bélarus sont contraints de vivre dans un environnement radioactif et en raison d’une alimentation contaminée, les radioéléments (et tout particulièrement le césium 137) s’accumulent, jour après jour, dans l’organisme des enfants. Les principaux responsables sont les produits de la cueillette (baies, champignons…), de la chasse et de la pêche qui constituent une partie notable de leur régime alimentaire quotidien.
L’irradiation permanente de leurs cellules, en particulier celles du cœur, de la thyroïde et du cerveau, provoque d’innombrables lésions qui sont à l’origine de pathologies très graves, liées notamment à l’atteinte des défenses immunitaires et des organes vitaux. Les examens et travaux du professeur Youri Bandajevsky ont démontré une corrélation entre le taux de césium 137 accumulé dans l’organisme des enfants et les anomalies révélées par leurs électrocardiogrammes.
Le césium 137 n’existe pas à l’état naturel. Celui que l’on met en évidence ne peut provenir que des activités humaines : installations nucléaires, essais atmosphériques, pollutions et catastrophes nucléaires.
Une alimentation « propre » durant quelques semaines permet à ces enfants d’éliminer plus rapidement le césium radioactif contenu dans leurs organismes et donc de réduire les risques sanitaires. Pour cette raison, l’association française « Les Enfants de Tchernobyl », comme d’autres associations occidentales (en Allemagne, Italie, Espagne, Belgique, Irlande, mais aussi au Canada et aux Etats-Unis), invite chaque année des enfants qui continuent d’habiter sur des territoires contaminés par les retombées radioactives de Tchernobyl, à séjourner en été dans notre pays.
Durant leurs vacances françaises en 2017, les enfants ukrainiens et russes invités par l’association alsacienne « Les Enfants de Tchernobyl » ont réduit leur charge corporelle en césium radioactif de manière très importante uniquement par une alimentation « propre ». Ces résultats sont remarquables et prouvent l’intérêt de ces projets.
Plus de 31 ans après l’explosion, la catastrophe de Tchernobyl se poursuit. L’association humanitaire « Les Enfants de Tchernobyl » lance un appel aux familles d’accueil bénévoles de 6 départements de l’est de la France : 25, 67, 68, 70, 88 et 90. Elle organise en juillet 2018 l’accueil en France d’enfants ukrainiens originaires de ces régions, pour des séjours de 3 semaines. Les enfants sont issus de milieux défavorisés et sont sélectionnés par les soins de l’association en ce sens.
Renseignements :
Céline Weiss : 06 73 15 15 81
lesenfantsdetchernobyl@gmail.com
www.lesenfantsdetchernobyl.fr
mercredi 25 Oct 2017 | Groupes Locaux, Nature
Malgré un ciel gris et quelques averses, c’est avec bonne humeur qu’une bonne trentaine de courageux ont assisté à la sortie nature organisée par le Groupe Local Kochersberg du 22 Octobre.
Au cours d’une balade à travers les milieux naturels aux environs de Kuttolsheim, plusieurs thèmes on été abordés par Maurice Winz, guide de cette sortie.
Notamment l’évolution du paysage de la région, avec ses bosquets, champs, vergers, et forêts. Les oiseaux qui sont en période de migration, entre ceux qui partent, ceux qui restent et ceux qui viennent passer l’hiver en Alsace. Et les arbres qui perdent leurs feuilles actuellement afin de passer l’hiver dans de bonnes conditions.
(cliquer sur les photos pour les agrandir)
lundi 25 Sep 2017 | Déchets
Samedi 23 septembre, suite à l’appel du Conservatoire des Sites Alsaciens et d’Alsace Nature, une vingtaine de bénévoles se sont réunis sur le site de l’ancienne glaisière de Darchstein pour enlever 16 tonnes de pneus déposées en pleine nature.
La décharge sauvage qui avait pris place sur ce site a enfin été résorbée ce samedi, au prix d’un temps de travail bénévole incroyable !
Effectivement ce sont environ 16 tonnes de pneus, déposées par des indélicats dans la nature, qui ont été sorties du fond de la glaisière, transportées à travers champs par remorques et brouettes et stockées dans deux bennes et demi. Ces déchets seront bien sûr traités dans un établissement spécialisé.
Le Conservatoire des Sites Alsaciens et Alsace Nature ont voulu rendre à la nature un endroit débarrassé autant que peut, des dépôts et incivilités d’une société qui n’en peut plus de ses plastiques et autres.
Il existe aujourd’hui des déchetteries et autres filières pour traiter les déchets. Le dépôt par un particulier de déchets sur un terrain public ou privé, transportés par un véhicule, est sanctionné par une contravention de cinquième classe et confiscation de la chose ayant servi à commettre l’infraction (véhicule… !). Si cette loi était appliquée, les bords des routes ne seraient pas aussi sales !
Une gestion de déchets non conforme à la loi (p.ex. abandonner, déposer des déchets…) peut être punie de 2 ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende (Art L214-1 du Code de l’Environnement). Source : DREAL Grand Est : Guide des sanctions administratives et des constats pénaux à l’usage des communes
Un grand merci à tous ces bénévoles qui ont su relever les manches pour ce brin de nature !
Les photos de ce chantier sont disponibles sur le liens ci-dessous :
voir les photos du chantier
mercredi 20 Sep 2017 | Non classé
Appelé aussi cerf rouge ou cerf d’Europe, le cerf élaphe est le plus grand mammifère présent dans notre région. La coloration de son pelage varie fortement selon les saisons, l’âge et le sexe du cerf. Cela va d’un brun-roux en été à un gris-brun en hiver. Le mâle a généralement un pelage plus sombre que la femelle.
A la naissance le faon pèse 6 à 9 kg. Le poids de la femelle, la biche, varie entre 90 à 130 kg quant à celui du mâle, il varie entre 160 à 230 kg.
Le cerf élaphe est un herbivore ruminant. Il se nourrit de bois (bourgeons et jeunes pousses d’arbres), de graminées, de lierre, et d’autres plantes herbacées ainsi que de fruits. Un adulte consomme en moyenne de 10 à 15 kilos de végétaux frais par jour.
Il vit dans les grands massifs de forêt, surtout en zone de bois clairs comme les trouées et clairières avec prairies. Mâles et femelles adultes vivent séparés la majeure partie de l’année. Les hardes matriarcales sont composées de biches et leurs faons, de bichettes (jeunes biches) et une partie de l’année de jeunes cerfs.
Les bois, ramures présentes chez les mâles uniquement, à ne pas confondre avec des cornes, sont des productions osseuses qui, comme chez tous les cervidés, tombent et repoussent chaque année. Chez le cerf, ceux-ci tombent avant l’été et repoussent durant l’été. Le cerf fraye alors ses bois en les frottant de façon répétitive sur les arbres afin de les aiguiser en prévision des affrontements d’automne lors du rut.
Cette période qui a fait la réputation du cerf, celle où l’on peut entendre le fameux brame. Il résonne dans toute la forêt de la mi-septembre (deuxième quinzaine) à la mi-octobre. Plus l’été a été chaud, plus le brame est tôt en saison. Cette période est idéale pour l’observation des cerfs et biches car ils sont rassemblés dans des zones dégagées. Les cerfs sont aussi beaucoup moins craintifs, ils sont concentrés sur la quête amoureuse.