lundi 18 Sep 2017 | Agriculture et Alimentation
Ce lundi 18 septembre, en marge de la manifestation de la FDSEA et des JA, le siège des associations de protection de la nature, dont Alsace Nature, a à nouveau fait l’objet d’un dépôt d’ensilage, de déchets, de pneus et de canettes de bière vides.
Outre la violence de l’acte, le fond pose bien plus problème. En effet, ces agriculteurs hurlent à qui veut l’entendre qu’ils sont contre la consommation foncière et contre le Grand Contournement Ouest de Strasbourg (GCO). Pour autant, c’est devant notre siège que se déverse leur frustration. Pourquoi pas devant le siège de Vinci ? Pourquoi pas devant la Préfecture, incarnation de l’Etat porteur du projet ?
A n’en pas douter, les raisons sont à chercher dans les bénéfices qu’une frange de l’agriculture alsacienne tire de la réalisation du GCO et des bourses déliées des concessionnaires Vinci et Sanef. Ainsi, en venant réclamer l’abandon des compensations environnementales, ces syndicats agricoles se posent bel et bien, non pas contre le GCO, mais comme les alliés objectifs de sa réalisation. Les choses sont claires !
Rappelons que la Loi pour la protection de la Biodiversité, votée en fin d’année dernière, pose le cadre de ce que devrait être l’évaluation environnementale d’un projet et que ce dernier doit, en cas d’impacts trop importants, être abandonné. En agissant comme ils viennent de le faire, ces agriculteurs répondent, une fois de plus, par la violence, à des règles d’intérêt général. Combien de temps encore les autorités publiques vont-elles encore tolérer ce genre de comportement ?
Dégrader des biens (notamment les voitures de particuliers garées devant les locaux d’Alsace Nature) n’apportera rien au débat. Alors que la profession agricole sortait d’une entrevue avec le Préfet, ces méthodes apparaissent encore plus indignes. On ne peut pas jouer le dialogue démocratique le matin et avoir des méthodes de voyous l’après-midi.
Si, comme nous, cela vous choque, nous appelons à :
– ne pas se laisser détourner de l’unique objectif qui en vaille la peine : trouver de véritables solutions aux problèmes de congestion de Strasbourg ou de pollution de l’air, et, pour se faire, abandonner le projet de GCO,
– être présent le 30 septembre prochain à la grande manifestation à Strasbourg (départ 14h de la Place de Bordeaux),
– soutenir les associations dans leur tâche quotidienne (dons, adhésions, bénévolat).
jeudi 14 Sep 2017 | Déchets

Nous vous convions au lancement officiel des Défis Foyers Zéro Déchet !
Cet évenement est ouvert à tous, l’entrée est libre, dans la limite des places disponibles.
Ce sera l’occasion de venir découvrir le mouvement Zéro Déchet, et de célébrer avec nous le début d’une expérience participative qui sera menée pendant 6 mois avec les foyers sélectionnés cet été.
16h-18h30 : Conférence à 3 voix
Laura Chatel, Zéro Waste France
Présentation du mouvement Zero Waste en France, initiatives citoyennes, entrepreneuriales et territoriales qui se développent en France.
Daisy Maslo, Surf Rider
Surfrider Foundation Europe : leurs actions, impacts des déchets sur le milieu aquatique (et en particuliers plastique)
Céline Portal, formatrice en Eco-consommation
« zéro déchet : comment alléger sa vie »
19h : apéritif convivial, en présence des élus
LIEU
Centre administratif
Salle des Conseils
1 parc de l’éoile
67000 Strasbourg
jeudi 14 Sep 2017 | Non classé
Le hérisson est un petit mammifère omnivore et nocturne, dès le crépuscule il chasse et se nourrit d’insectes, de vers, d’escargots, de limaces, d’œufs, de fruits et de baies. Contrairement à une idée reçue, le hérisson ne supporte pas le pain et le lait de vache. C’est un parfait compagnon pour les jardiniers en quête d’insecticide naturel ! La journée, le hérisson peut passer jusqu’à 18 heures à dormir.
Adulte, il possède entre 5000 et 7500 piquants qui sortent par trois de la peau, chacun dans une direction différente. Le reste du corps du hérisson est recouvert de longs poils raides et brunâtres, cette fourrure n’est pas assez dense pour offrir au hérisson une bonne protection contre les grands froids.
Vous pouvez aider le hérisson à passer l’hiver dans votre jardin dans de bonnes conditions ! Ses emplacements d’hivernation favoris sont les tas de bois, tas de feuilles, que vous pouvez laisser à disposition autour de chez vous lors de la saison froide, où tout autre endroit à l’abri du froid et du vent. Afin de lui fabriquer un gîte, une simple caisse retournée, recouverte de feuilles avec une entrée orientée sud-est suffit à l’accueillir. Il faut placer cette caisse dans un endroit tranquille, à l’abri des vents dominants, de l’ensoleillement direct et de la pluie, idéalement, sous une haie ou contre un mur.
Et n’oubliez pas, Alsace Nature met en vente une peluche trop mignonne à l’effigie du hérisson sur sa boutique en ligne !
http://localhost:8888/actu-alsacenature-hack/comment-agir/boutique/
Pour en savoir plus vous pouvez consulter la Fiche Refuge LPO du Hérisson :
https://www.lpo.fr/…/cohabi…/ficherefugeslpo_herisson_br.pdf
vendredi 8 Sep 2017 | Energies Climat, Nucléaire, Risques industriels
- le réacteur n°1 est arrêté depuis le 22 juillet pour « maintenance et rechargement de combustible » jusqu’au 21 septembre, mais des informations publiées par RTE, puis disparues des écrans, laissent entrevoir d’autres horizons…
- le réacteur n°2 est quant à lui arrêté depuis le 13 juin 2016 en raison de risques majeurs consécutifs à des falsifications et de l’interdiction de redémarrage que l’ASN a prononcée depuis lors.
- Nicolas Hulot a réaffirmé la fermeture de Fessenheim (et d’autres réacteurs)… mais pour quand ?
- ….et pour autant, EDF entreprend désormais d’importants travaux de colmatages sur le toit de l’enceinte (certes poreuse !) alors que la fermeture de la centrale n’a jamais été aussi proche. Simple gaspillage délibéré de l’argent du contribuable (sachant que l’Etat est actionnaire à 83%) ou bien fuite en avant d’un exploitant qui veut faire de Fessenheim le symbole de son refus de réduire le nucléaire en France ?
Et pendant ce temps… :
Les associations ont réalisé le terrible recensement de nombreux problèmes de sécurité non résolus… Cette synthèse, construite en 5 tableaux didactiques, vous est présentée ci-après :
mercredi 6 Sep 2017 | Déchets, Eau et zones humides, Nappe phréatique, Pollutions et santé
Dans un courrier adressé récemment à Eric Straumann, président du Conseil Départemental du Haut-Rhin, le ministre de l’Environnement confirme le déstockage partiel des déchets de Stocamine.
Alors que presque tous les élus locaux, les associations et les habitants de la région demandaient le déstockage de la totalité des déchets, le ministère persiste dans la voie qui avait été suivie par ces prédécesseurs. Cette info a largement été reprise dans la presse locale et même nationale
France Info, le 30/08/17 : Stocamine : le Ministère de l’Environnement se prononce contre le déstockage complet des déchets
Extraits :
« L’Etat persiste et signe ! Il n’y aura pas de retour en arrière dans le dossier Stocamine. Malgré une requête du député Eric Straumann, le Ministère de l’Environnement confirme le stockage de manière illimitée d’une partie des déchets entreposés sur le site de Wittelsheim. »
[…] « En mars dernier, le préfet du Haut-Rhin, Laurent Touvé avait tranché le contentieux qui opposait les riverains mobilisés contre les Mines de potasse d’Alsace. Décision avait été prise que la plus grande partie des déchets contenant du mercure seraient extraite des puits, mais que plus de 40.000 tonnes de déchets ultimes resteraient au fond. »
« Les partisans d’un assainissement total, réunis au sein du collectif Déstocamine rappelaient encore leur crainte d’une éventuelle contamination de la nappe phréatique. »
Dans sa réponse, le Ministre Hulot indique
« – qu’au vu de la très faible perméabilité des terrains, il est très peu probable que d’éventuelles venues d’eau atteignent le niveau du stockage et, a fortiori, que des remontées de saumures vers la nappe soient observées , précisant aussi,
– qu’au regard de l’état dégradé des galeries, un déstockage complet, à supposer qu’il soit faisable, exposerait les opérateurs à un risque très important pour une plus-value environnementale limitée.
Par ailleurs, le Ministre ajoute que des garanties ont été prises par l’arrêté préfectoral du 23 mars 2017 qui prescrit la mise en place de mesures spécifiques permettant de renforcer la protection de l’environnement, en particulier le suivi de l’évolution d’un éventuel ennoyage autour du stockage, et la surveillance de la qualité de l’eau de la nappe à proximité immédiate des points d’épanchement potentiel de la saumure. »
Eric Straumann, a répliqué au Ministre :
« Le conseil départemental, qui attendait une autre réponse de la part de Nicolas Hulot, militant environnemental engagé, déplore la légèreté avec laquelle ce dossier particulièrement sensible est traité… L’Etat s’octroie un droit à polluer la nappe phréatique la plus importante d’Europe en bafouant les règles qu’il a pourtant adoptées d’interdiction de toute dégradation de la nappe d’Alsace »
DNA, 31/08/17 « Stockage de déchets Stocamine: fait la leçon à Nicolas Hulot »
Reporterre.net, 01/09/17 « Nicolas Hulot confirme le stockage de Stocamine, malgré les protestations locales et des écologistes »
