vendredi 29 Jan 2016 | Aménagement du territoire, Forêt, Nature, Presse, Revue de presse
Sur une parcelle du site de l’ancienne raffinerie de Drusenheim-Herrlisheim, un pan entier de forêt a été défriché.

Le site avait été depuis des années laissé en l’état en attendant un potentiel réaménagement en zone d’activités économiques et industrielles. Alsace Nature s’était déjà mobilisée dans le passé pour que les milieux naturels proches de l’ancienne raffinerie soient préservés et renaturés (site de la Gutlach).
Le conseil départemental du Bas-Rhin avait souhaité obtenir la gestion globale du site, à la fois au niveau du site de l’ancienne raffinerie (pour le volet économique) mais aussi sur les milieux naturels ce qui aurait pu mettre en application les engagements passés avec les défenseurs de l’environnement.
Entre-temps, une grande partie des terrains a été acquise par la communauté de communes, qui ne se soucie apparemment pas des discussions entamées de longue date pour la préservation des milieux. Alors qu’aucune urgence ne le justifiait (aucun chantier d’aménagement et de construction ne sont prévus prochainement), les bulldozers et tronçonneuses ont mis à terre plusieurs hectares de forêt, (situés entre la Gutlach et l’ancienne raffinerie). Plus grave ! Le président de la communauté de communes se justifie en arguant que les arbres auraient bientôt été âgés de 30 ans et qu’au delà de 30 ans, l’arrachage doit faire l’objet de mesures de compensation. Pour éviter de devoir compenser, la communauté de communes a préféré tout raser !! Inadmissible !
Alsace Nature a dénoncé cette politique de la terre brûlée dans les médias. Dossier à suivre ….
Voir l’article paru dans les DNA et la vidéo sur France3
http://c.dna.fr/loisirs/2016/01/24/la-provocation-de-trop-selon-alsace-nature

http://france3-regions.francetvinfo.fr/alsace/emissions/jt-1920-alsace
voir à environ 11 minutes JT du 25/01/16

jeudi 28 Jan 2016 | Non classé
« Après Le Monde selon Monsanto, Notre poison quotidien ou Sacrée croissance ! qui ont connu et connaissent toujours un beau succès, la journaliste et militante Marie-Monique Robin (son blog) prépare un nouveau film tourné exclusivement en Alsace, dans la commune d’Ungersheim, lancée dans la démarche des « villes en transition ». Energie solaire et chaufferie bois, restauration scolaire 100% bio, atlas de la biodiversité, démocratie participative… Ungersheim multiplie les alternatives, et ça marche !
Pour boucler le budget de ce film très inspirant, la journaliste a besoin de 3500 souscriptions, c’est à dire préachat du DVD en tirage limité, avec des bonus et un livret réservé aux souscripteurs. Alsace Nature, qui, depuis 50 ans, se bat pour la préservation de nos écosystèmes et de notre cadre de vie, plus respectueux de la faune et de la flore et humainement plus solidaire, souhaite apporter son soutien à ce projet en diffusant sur tous ses canaux cet appel de fond, sans lequel le film ne pourra être bouclé !
SOUSCRIRE AU PROJET
mercredi 27 Jan 2016 | Aménagement du territoire, Transports
Cette cinquième cabane devait être inaugurée le 14 novembre, aux lendemains des attentats de Paris. Au vu du contexte, le collectif avait préféré reporter cet événement. L’inauguration de cette cabane #5 à Pfettisheim aura donc lieu le samedi 30 janvier, 10h30.
A l’heure où les promoteurs du projet assure que le contrat de concession (pour 54 ans !) avec Vinci est sur le point d’être signé, Alsace Nature, ainsi que les autres participants du collectif « GCO non merci » sommes plus déterminés que jamais à occuper le terrain et faire barrage à ce projet inutile !
Si comme nous,vous êtes persuadés
– que le GCO n’est pas la solution pour limiter les bouchons aux alentours de Strasbourg,
– que le GCO est contraire à une politique cohérente pour limiter le changement climatique,
– que le GCO ne diminuera pas la pollution de l’air à Strasbourg et environs, mais qu’au contraire il accentuera la pollution globale dans la plaine du Rhin
– ….
alors n’hésitez pas !
et venez nous rejoindre à Pfettisheim, le samedi 30 janvier pour l’inauguration de la 5ème cabane anti-GCO !
lieu de RdV : sur la D31 entre Pfulgriesheim et Pfettisheim
lundi 4 Jan 2016 | Energies Climat, Nucléaire
Recherche de familles d’accueil pour des enfants ukrainiens et russes invités pour la première fois en France durant 3 semaines en juillet et août 2016
Près de 30 ans après l’explosion du réacteur de Tchernobyl, l’association humanitaire alsacienne « Les Enfants de Tchernobyl » continue de présenter les preuves de la poursuite de la catastrophe et de l’intérêt des séjours en France des enfants de Tchernobyl.
Le 26 avril 1986, à 1h24, le réacteur n°4 de la centrale nucléaire Lénine de Tchernobyl explose. Plus de 29 ans plus tard, les habitants du nord de l’Ukraine, du sud de la Russie et du Bélarus sont contraints de vivre dans un environnement radioactif et, en raison d’une alimentation contaminée, les radioéléments (et tout particulièrement le césium 137) s’accumulent, jour après jour, dans l’organisme des enfants. Les principaux responsables sont les produits de la cueillette (baies, champignons…), de la chasse et de la pêche qui constituent une partie notable de leur régime alimentaire quotidien.
L’irradiation permanente de leurs cellules, en particulier celles du cœur, de la thyroïde et du cerveau, provoque d’innombrables lésions qui sont à l’origine de pathologies très graves, liées notamment à l’atteinte des défenses immunitaires et des organes vitaux. Les examens et travaux du professeur Youri Bandajevsky ont démontré une corrélation entre le taux de césium 137 accumulé dans l’organisme des enfants et les anomalies révélées par leurs électrocardiogrammes.
Le césium 137 n’existe pas à l’état naturel. Celui que l’on met en évidence ne peut provenir que des activités humaines : installations nucléaires, essais atmosphériques, pollutions et catastrophes nucléaires.
Une alimentation « propre » durant quelques semaines permet à ces enfants d’éliminer plus rapidement le césium radioactif contenu dans leurs organismes et donc de réduire les risques sanitaires. Pour cette raison, l’association française « Les Enfants de Tchernobyl », comme d’autres associations occidentales (en Allemagne, Italie, Espagne, Belgique, Irlande, mais aussi au Canada et aux Etats-Unis), invite chaque année des enfants qui continuent d’habiter sur des territoires contaminés par les retombées radioactives de Tchernobyl, à séjourner en été dans notre pays.
Durant leurs vacances françaises en 2015, les enfants ukrainiens et russes invités par l’association alsacienne « Les Enfants de Tchernobyl » ont réduit leur charge corporelle en césium radioactif de manière très importante (30% en moyenne ; 45,5% pour les enfants de Narodytchi) uniquement par une alimentation « propre ». Ces résultats sont remarquables et prouvent l’intérêt de ces projets.
Près de 30 ans après l’explosion, la catastrophe de Tchernobyl se poursuit.
L’association humanitaire « Les Enfants de Tchernobyl » lance un appel aux familles d’accueil bénévoles de 6 départements de l’est de la France : 25, 67, 68, 70, 88 et 90. Elle organisera en juillet et août 2016 l’accueil en France pour des séjours de 3 semaines d’enfants ukrainiens et russes originaires de ces régions. Les enfants sont issus de milieux défavorisés et sont sélectionnés par les soins de l’association en ce sens.
mardi 22 Déc 2015 | Non classé
René Hampé, administrateur d’Alsace Nature Bas-Rhin, s’est éteint dimanche 20 décembre à Strasbourg. Nous, ses collègues administrateurs, les bénévoles et salariés de la structure, en sommes tous très tristes et adressons nos plus sincères condoléances à sa famille.
Défenseur acharné de la Robertsau, quartier de Strasbourg où il était très impliqué, René Hampé en représentait les intérêts au sein du Comité départemental d’Alsace Nature Bas-Rhin (CD67), intervenant sur des thèmes aussi variés que la géothermie profonde ou la sauvegarde de la forêt rhénane.
« Né le 14 novembre 1930 à Strasbourg, apprend-t-on sur
le blog de la Robertsau, il est devenu cadre technique à la RTF, puis à l’ORTF, puis à TDF à Strasbourg. Il s’est impliqué dans le syndicalisme, d’abord à la CFTC à partir de 1954, puis à la CFDT, où il a exercé de nombreux mandats au niveau local, régional et national jusqu’en 1983.
Membre du Parti socialiste jusqu’en 2001, il est conseiller municipal de Strasbourg de 1989 à1995, dans la majorité de Catherine Trautmann. Mais c’est dans les associations que René Hampé assure l’essentiel de ses engagements, et notamment comme président de l’Association de défense des intérêts de la Robertsau (ADIR), qu’il préside de 1999 à 2013. »
Encore une fois, nous adressons nos pensées sincères à ses proches et remercions René pour son action et son engagement.