lundi 26 Oct 2015 | Nature
Formation de 4 jours à l’attention de bénévoles organisée par Haies Vives d’Alsace.
Organisateur : Haies vives d’Alsace (HVA) – 8, rue du Brochet – 67300 Schiltigheim
Tél 06 88 57 68 76 – mail : contact@haies-vives-alsace.org
Association de promotion de l’arbre champêtre
Public : Obligatoirement bénévoles associatifs fortement impliqués dans leur projet associatif. L’association d’où relève le bénévole doit avoir son siège en Alsace et avoir un objet en lien avec le thème de la formation (association de défense de l’environnement, de soutien à l’agriculture, de promotion de la vie locale, etc).
Avoir l’ambition de réaliser des chantiers participatifs de plantation dans le cadre de ses activités associatives.
Objectif : Etre autonome pour organiser puis animer un chantier participatif de plantation de haie.
Coût : Gratuit pour le participant – La formation est prise en charge dans le cadre du Fonds de Développement de la Vie Associative
Nombre de participants : 8 au minimum – 12 au maximum
Durée : 2 jours de théorie et 2 jours de pratique
Dates théorie : Les 18 & 19 décembre 2015 – Lieu à définir
Dates pratique : Les 4 & 5 décembre 2015 à Saessolsheim (67270) dans le cadre d’un chantier participatif de plantation de haies. Remarques : La pratique a lieu avant la théorie pour des raisons d’efficacité d’apprentissage.
Contenu théorie :
- Comprendre et savoir expliquer les enjeux de l’arbre et des projets de plantation
- Connaitre les espèces ligneuses en Alsace
- Comprendre les choix techniques de plantation et leur mise en oeuvre
- Savoir préparer un chantier de plantation (communication, logistique, organisation)
- Contenu pratique : Savoir animer un chantier de plantation avec un public bénévole (accueil, conduite du chantier)
Animateur : Jacques Detemple – Chargé de mission chez HVA
Candidature : Par mail à contact@haies-vives-alsace.org avant le 25 novembre 2015
Pourquoi cette formation : Nous souhaitons développer les occasions de partenariat avec les associations locales désireuses de contribuer à arborer leur territoire. L’idée est de viser à l’autonomie de bénévoles pour la réalisation de chantiers participatifs. Nous pourrons apporter notre appui technique lors de la conception de projets à venir.
Des questions ? Contactez Floriane au 06 64 71 74 37
lundi 19 Oct 2015 | Communiqués de presse, Energies Climat, Presse
Dans la perspective de la COP 21 qui se tiendra sous peu à Paris, les associations Alsace Nature, BUND Rheinland, BUND Baden-Württemberg et Ornithologische Gesellschaft Basel, se sont réunis samedi 17 octobre à l’occasion d’un colloque transfrontalier sur les enjeux climatiques dans la région du Rhin supérieur.
Elles adressent 10 demandes et recommandations à la COP 21, à travers l’Etat français, ainsi qu’aux collectivités membres de la Conférence du Rhin supérieur.
Ces recommandations ont pour objet :
la réalisation de la transition énergétique,
la mise en œuvre d’une politique des transports compatible avec les enjeux climatiques,
l’urgente transformation du modèle agricole et alimentaire,
la préservation de la biodiversité,
l’engagement et la promotion d’une transition vers la sobriété énergétique et matérielle.
Détaillée dans le document joint (voir PJ), cette résolution en 10 points a été adoptée à l’unanimité par les 200 participants présents au colloque transfrontalier du 17 octobre. Elle sera envoyée dans la foulée aux décideurs franco-allemands.
Les associations, et la société civile qu’elles représentent, soit environ 35 000 adhérents côté français et 45 000 côté allemand, espèrent ainsi encourager les institutionnels, politiques et administratifs, à passer, sur les questions transversales touchant au dérèglement climatique, des paroles aux actes.
Résolution Climat (version FR) – PDF
Résolution Climat (version D) – PDF
mardi 29 Sep 2015 | Energies Climat, Nucléaire
Convergence des luttes en Alsace et ailleurs – Fil rouge : Fessenheim, fermons-là et vite !
Le samedi 3 octobre, le collectif Convergence des luttes en Alsace et ailleurs – composé d’associations et collectifs citoyens locaux – mettra en avant la problématique du nucléaire avec notamment la fermeture immédiate et définitive de Fessenheim.

Cette journée sera l’occasion pour le collectif d’échanger et d’informer les citoyens sur la situation en Alsace concernant {le projet de ferme-usine de 1200 taurillons de Wintershouse, le centre de primatologie d’Oberhausbergen, Stocamine, le GCO, … }, de réclamer une fois encore la fermeture de Fessenheim et d’aborder d’autres luttes qui concernent la future Grande Région comme le projet d’enfouissement de déchets nucléaires de Bure dans la Meuse et… ailleurs en France comme les 1000 vaches dans la Somme ou le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes !
Cette journée sera également le point de départ d’une succession d’événements courant octobre avec une « veille-actions » d’un mois soutenue par Stop Fessenheim et organisée concrètement par le Collectif « Convergence des luttes ». Une présence quotidienne de 11 à 18h à compter du 4 et jusqu’au 31 octobre aura lieu sur la place Kléber avec un jeûne à durée indéterminée lancé par Pierre Rosenzweig (membre notamment de Stop Fessenheim).
Le stand Convergence sera présent de 11h à 17h sur la place Kléber.
Un rassemblement est prévu à 14h pour lancer la « veille-actions » et introduire les événements qui vont se dérouler courant octobre.
Tout ceci s’inscrit bien évidemment dans une volonté d’interpeler les citoyens dans la cadre de la COP21 dont de nombreux autres événements locaux auront lieu jusqu’en décembre.
mercredi 23 Sep 2015 | L'écho des terriers de Jojo le blaireau, Nos publications
Bonjour à tous ! Je tenterai d’être bref !
Mes précédents échos vantaient la bardane et la bourrache indoeuropéennes, achevons cette trilogie florale par une simple venue
d’ailleurs !
Plantons le décor : C’est presque l’automne, le poêle est encore chaud, il est 22:00, dans la chaumière tout le monde dort.
Les ronflements des uns évoquent quelques cisaillements de bois, les bruissements des autres, de vieilles locomotives usées !
Sous la bruine légère et la lune voilée, là dehors, quelques noctambules s’activent…
La famille Blaireau au grand complet fouine dans le compost, émettant des petits grognements de satisfaction, un peu plus loin,
un renard couine de dépit. L’arrivée familiale aux abords de la mare a fait fuir les seize canards colverts qui, du fait, s’en sont allés dans
un caquètement de mécontentement.
Dans le jardin, les bractées buissonnantes de notre belle américaine agitent à la brise ,comme de légers « mouchoirs », leurs fleurs
âprement parfumées. Jusqu’au petit matin, la « primevère de la nuit » tentera de nous faire croire que c’est encore l’été.
Papillons et insectes, pour peu que les températures soient douces, voletteront, se grisant, puisant, prisant, leur manne quotidienne.
Voici,mes amis, du haut de ses 2 mètres, l’onagre bisanuelle !
Appelée herbes aux ânes, herbe de Saint Antoine ou belle du soir, l’onagre est native des colonies du « nouveau monde ». Elle aurait
débarquée au seizième siècle, selon la légende, en Hollande. Les marins, à cette époque, lestaient leurs fonds de cale par des
ballasts de terre qu’ils charriaient au port, débarquant au passage les passagères clandestines que cette terre en son sein couvait :
des semences !
En 400 ans, l’onagre aura colonisée la quasi totalité de la vieille Europe (près de 150.000 graines par plante, ça aide !).
Certains jardiniers l’exècrent et la considèrent comme une plante invasive. Ils la rangent, de ce fait, aux côtés de la berce du
Caucase, de la renouée du japon, de la balsamine de l’Himalaya.
(Notez le : ces trois plantes sont présentent au refuge aux seules fins d’enseigner : venez les découvrir et si vous les retrouvez
ailleurs, arrachez les !)
Produite et commercialisée pour son huile riche en acides gammalinoléniques, l’onagre serait plutôt « tendance »! Sa production de
graines mondiale annuelle actuelle dépasserait les 4 000 tonnes, soit plus de 20 fois ce qu’elle était il y a 20 ans.
Au temps de nos arrières grand-mères, cette merveille du bon Dieu avait d’autres emplois que le traitement de l’eczéma ou de l’arthrite
rhumatoïde ! Si l’on s’en servait pour soigner la gueule de bois, les troubles menstruels et apprivoiser les animaux sauvages, on la
cultivait surtout à des fins alimentaires, d’où son surnom de « jambon du jardinier » ! Dans sa récolte des racines automnales,
Pascal, sur les pas de nos arrières grands-mères et des indiens des grands lacs, en fera lui aussi un usage gustatif. Notons que les
objiwés, chippewas, pawnees, hurons et iroquois, utilisaient les feuilles en cataplasme pour soigner blessures et contusions.
L’onagre est bisannuelle. On la mange cru en juillet, cuite en septembre, elle se prépare à la manière des salsifis et scorsonères.
On lui prête une saveur proche des panais ou rutabaga.
C’est une plante à suivre : des tests sont en cours afin de démontrer son efficacité contre la sclérose en plaque.
Semences et plants sont au Vordermeyersbuhl à votre disposition !
A très bientôt pour un prochain écho !
Les prochains échos seront consacrés aux pics mars, pics épeiches, pics verts, pics noirs et aux arbres morts, véritables palaces
forestiers.
Rendez vous à ne pas manquer pour les habitants de la vallée :
Le 09 octobre à 20:00 à Munster, projection d’un documentaire sur le blaireau, « le terrassier de la nuit », et intervention de Gérard
Hommay du Gepma (Groupement d’Etude et de Protection des Mammifères d’Alsace)
mercredi 2 Sep 2015 | Agriculture et Alimentation, Alsace, Bien-être animal
Venez rejoindre Alsace Nature et le collectif Convergences des Luttes, ce samedi 5 sept. place Kléber à Strasbourg, pour dire non aux élevages industriels et demander une autre politique agricole ou tout simplement pour chercher des informations ou partager des idées.
A très bientôt donc …