mardi 2 Juin 2015 | Nature
Dans le cadre des 50 ans d’Alsace Nature, les groupes locaux organisent le week-end prochain, des rencontres conviviales ouvertes à tous publics : au programme, des sorties nature, des conférences, des projections …
VENEZ NOMBREUX !
Vous apprendrez plein de choses passionnantes sur la nature tout près de chez vous
————————————————————-

Groupe local Alsace Nature – Haguenau
Jeudi 4 juin :
CONFERENCE : Réchauffement climatique : enjeux et opportunités pour l’Alsace du Nord
Lieu : Association la Graine 7, rue du rempart Haguenau
Avec :
– M. Patrice Paul, professeur Géographe – Université de Strasbourg
– M. Jean-Michel Abt, Ingénieur en Environnement
– M. André Erbs, Président du Comité technique du Plan Climat de l’Alsace du Nord
Samedi 6 juin :
STAND d’info et Découverte de la nature à Vélo (RdV à 15h devant le stand)
Lieu : Forum / centre-ville de Haguenau
dimanche 7 juin:
SORTIE NATURE EN FORET DE HAGUENAU thème : gestion durable de la Forêt et enjeux Natura 2000
Lieu de Rdv donné à l’inscription
Contact : 06 07 42 09 64 (si répondeur laisser un message)
Groupe Alsace Nature – Sauer Lauter
Samedi 6 juin :
STAND d’info
Lieu : Boutique de Thierry Schweitzer et Daniel Starck – Wissembourg
dimanche 7 juin:
SORTIE NATURE EN FORET DE MOTHERN
Nous irons à la découverte d’un secteur forestier classé Natura 2000, situé au nord-est du village, qui concentre en quelques km² une remarquable diversité naturelle, et qui comporte notamment une splendide zone humide.Guide : M. Michel Schuliar, botaniste
Lieu de Rdv donné à l’inscription
Contact : 06 25 42 79 03 (si répondeur laisser un message)

Groupe Alsace Nature – Strasbourg et environs
Samedi 6 juin: Départ 9h00, retour vers 17h00
SORTIE NATURE : Entre Berges de lll, Bruche et Ostwaldergraben
Randonnée pédestre dans une nature urbaine sur environs 12 km. Découvrez en parcourant les milieux humides de l’Ouest Strasbourgeois, une nature en ville en mal de s’imposer mais encore bien présente. .
Prévoir de bonnes chaussures et votre repas tiré du sac.
RdV : communiqué à l’inscription
Contact : 06 68 85 42 37 (si répondeur laisser un message)
Groupe Alsace Nature – Barr-Obernai-Rosheim
Dimanche 7 juin
SORTIE NATURE : LE BISCHENBERG
RDV à 10H00, parking du centre de formation du Crédit Mutuel au Bischenberg – BISCHOFFSHEIM.
Découverte d’une colline sèche emblématique du piémont vosgien, préservé grâce à l’implication exemplaire des associations de protection de la nature et des élus. Découvrez les richesses remarquables de la colline du Bischenberg et les actions qui ont permis de stopper les atteintes contre divers ensembles présentant une exceptionnelle biodiversité (vergers, pelouses sèches, forêt etc) et les actions de protection initiées depuis une quinzaine d’années.
Guides : Charles FREY et Thierry REMINIAC
Groupe Alsace Nature – Kochersberg


Vendredi 5 juin :
CINE- DEBAT : Projection du film « la dernière des abeilles »
Lieu : Maison des services Le Trèfle – TruchtersheimVous apprendrez plein de choses passionnantes sur la vie des abeilles sauvages et domestiques et aussi sur leur déclin…
Contact :06 72 39 13 69
dimanche 7 juin : à partir de 9H30
SORTIE NATURE : les collines du Kochersberg
Biodiversité / visite guidée famille
Le Kochersberg est davantage connu pour son Agriculture que pour sa Nature. Pourtant, il subsiste des espaces naturels d’un véritable intérêt notamment sur les franges des collines calcaires s’étalant de part et d’autre du sommet du Kochersberg. Venez découvrir la flore, la faune et les paysages de cette région aux portes de Strasbourg.
Avec pique-nique en fin de parcours pour ceux qui le souhaitent.
Lieu de Rdv donné à l’inscription
Contact : 06 72 39 13 69 (si répondeur laisser un message)

Groupe Alsace Nature – Mossig
Samedi 6 juin: à partir de 14H
SORTIE NATURE : à la découverte de la colline calcaire du Scharrachberg
Biodiversité / visite guidée
Partons à la découverte de la flore et la faune des pelouses sèches de l’Espace Naturel Sensible du Scharrachberg.
Guide: Benoît Lux et 1 guide du groupe sectoriel Alsace Nature Mossig
Rdv: Arrêt de bus Pfargarde à Scharrachbergheim
Contact : 03 88 37 07 58

Groupe Taennchel –Haut-Rhin nord
Samedi 6 juin: Départ 14h00, retour vers 18h00
SORTIE guidée en VELO : Espaces Naturels du secteur de Guemar
Sortie en vélo pour visiter les espaces naturels de notre secteur : Durrenbach, Gravière de Bergheim, Riedbrunnen, etc…
guides: Jean-Pierre Zeiger, Bernard-Michel Carole, Robin Thirion.
RdV devant la mairie de Guémar
Contact : 03 88 37 07 58

Groupe Alsace Nature Liépvrette (en coopération avec l’association Val Avenir)
Dimanche 7 juin 2015
sortie « FLEURS ET GRAMINEES EN SOUS-BOIS VOSGIEN »
Le long d’un parcours agréable et sans grandes difficultés, le circuit du « Forestum » fait découvrir en quelques centaines de mètres des sites d’une belle diversité : arêtes sèches, sous-bois, vallon humide. Il permet en une matinée quelque peu prolongée de se familiariser avec un ensemble diversifié d’associations végétales. Bonnes chaussures malgré tout. Et une loupe, même modeste, permettra d’observer de bien jolis pistils et épillets.
Guide : Gérard Freitag
Visite guidée famille
Rendez-vous le 7 juin 2015, à 9 h30 parking devant le théâtre à Sainte-Marie-aux-Mines.
Contact : 03 88 37 07 58
Groupe Alsace Nature – Colmar et Environs
(en coopération avec l’APPECVH)
Dimanche 07 juin
SORTIE NATURE : LA FORÊT RHÉNANE DE MARCKOLSHEIM
RDV à 9h30, parking de la casemate de la ligne maginot – MARCKOLSHEIM.
A l’occasion des 50 ans d’Alsace Nature, l’APPECVH organise une balade d’une journée avec pique-nique à la découverte de la richesse de cette forêt emblématique de la Protection de la Nature en Alsace. Nous plongerons dans cette magnifique jungle Rhénane, une des forêts les plus riches d’Europe.
Prévoir de bonnes chaussures et repas tiré du sac. Bonne condition physique exigée.
Guide : Michel MARTIN
INSCRIPTION OBLIGATOIRE : 03 88 37 07 58

Groupe Alsace Nature – Sundgau
samedi 6 juin 2015
Sortie visite ROSELIERE DU BRUNNSTUBENMATTEN A FRANKEN
Rendez vous à 14h devant la mairie de Franken.
Durée 1 heure.
dimanche 7 juin à 14h.
Visite du SITE HUMIDE DU LOCHFELD A JETTINGEN
Durée 2h.
Lieu de Rdv donné à l’inscription
dimanche 7 juin. 21h
VISITE ET ECOUTE DES CHANTS DES CRAPAUDS ACCOUCHEURS.
Balade à pieds.
Durée 3h.
En cas de pluie cette sortie n’aura pas lieu.
INSCRIPTION OBLIGATOIRE
Rendez vous à la mairie de Jettingen.
Contact :06 83 41 03 27 (si répondeur laisser un message)

Groupe Alsace Nature – Mulhouse et environs
Samedi 6 juin: Départ 14h00, retour vers 18h00
SORTIE NATURE : Coulée verte de l’Ill en amont de Mulhouse
On parlera de la bataille menée, fin des années 70, pour éviter un nouveau lotissement de Brunstatt et aussi de la situation actuelle: digues et grands casiers sont en cours de construction pour faire face aux risques d’inondation.
RdV : devant la mairie de Didenheim
Contact : 03 89 42 12 35

Groupe Alsace Nature – Bande Rhénane Sud
Samedi 6 juin: 14h
SORTIE : Du producteur au consommateur responsable
La protection de la Nature passe aussi par la production locale, les filières courtes, des méthodes douces mais aussi viables économiquement. Nous rencontrerons un exploitant agricole engagé dans une démarche de production non intensive puis visite chez un apiculteur ….
RdV : parking de la pl Dreyfus – Sierentz
Contact : 07 71 22 42 16
GS Alsace Nature – Jura Alsacien
Jeudi 4 juin: 20h30 à FISLIS (salle communale St Léger)
Et Vendredi 5 juin: 20h30 à à ALTENACH (Maison de la Nature du Sundgau)
PROJECTION : la projection du film de Daniel Coche et Simone Fluhr « La petite étincelle », en souvenir de Solange Fernex.
Après la projection, partage autour d’un verre
samedi 23 Mai 2015 | L'écho des terriers de Jojo le blaireau, Nos publications
Chaque année les mêmes erreurs se répétant, les animaux des sous bois m’ont vivement interpellé afin que soit rediffusé ce qui suit et je nous laisse, cher lecteur, le soin d’en faire circuler la teneur dans nos propres réseaux d’alerte !
Un faon qui semble perdu, abandonné, en vérité, qu’on se le dise, ne l’est jamais !
Il ne faut donc surtout pas le RAMASSER !!
L’état d’abandon apparent n’est qu’une technique de survie !!!
EXPLICATIONS :
Dame chevreuil met au monde, entre début Mai et début Juin, 2 faons (Parfois 1, parfois 3).
Pendant les quinze premiers jours, chaque petit reste dans son « trou ». Prostrés, ils ne bougent pas, se laissent toucher, se laissent porter, semblent inertes et si leur respiration est haletante, c’est tout simplement du à un phénomène dangereux : notre ignorance, notre présence !
Un « Petit-frère », une « Petite-sœur », se cachent le plus souvent à moins de 50 m du rejeton trouvé. La maman, à moins de 200 m, revient six à dix fois dans la journée pour allaiter son petit monde. Bref, nos Bambis, malgré les apparences, ne sont pas seuls.
Bien sur tu n’as pas entendu la maman se planquer à ton approche !
C’est normal : tu n’as pas ses grandes oreilles !
Madame Chevreuil (que l’on appelle chevrette) a bon ouïe, bon « blair » !
Depuis un bon moment, un violent coup de sabot au sol et un petit bellement particulier a informé la marmaille d’une approche. Aussi invisibles qu’une tribu d’indiens kawahira dans la jungle amazonienne, la maman surveille l’intrus, les « bambis » écoutent, chacun se montrant attentif au moindre mouvement suspect.
Si l’humain était un prédateur-mangeur, Madame Chevreuil aboierait sans doute et détalerait afin d’aller semer ailleurs le gêneur, de nombreux animaux agissent ainsi… L’humain le plus souvent n’est pas un chasseur-tueur, juste un intrus maladroit.
Les deux bambins aussi figés que les statues de cire du musée Grévin font le
« mort », Madame Chevreuil, elle, ne bouge plus. Dans presque 100% des cas, le promeneur passera son chemin sans rien remarquer.
Pour se fondre dans la nature, les faons ont reçu à leur naissance le nec plus ultra en matière de pyjama-camouflage : le fameux gilet brun sombre moucheté de points blanc-crème qu’ils porteront jusqu’à la fin de l’été. Pendant les deux premières semaines de leur existence, les faons n’émettent quasiment aucune odeur.
Le bon Dieu a bien fait les choses : cette invisibilité olfactive leur donne une bonne chance d’échapper aux chasses de Papa et Maman Renard qui ont eux aussi des petits à nourrir !
A moins d’ 1 mètre, même les « Mirza », « Rambo » et autre « Médor » ne saurait les renifler !
COMMENT ÊTRE UN SAUVETEUR RESPONSABLE ET EFFICACE ?
- Regardez et partez le plus discrètement possible sans le toucher afin de ne laisser sur lui votre propre odeur, elle trahirait sa présence.
- Vous l’avez touché ? Laissez le tranquille, éloignez vous ! Contrairement aux idées reçues sa maman ne le rejettera pas. Elle le nettoiera minutieusement, plus tard, quand vous serez parti.
- Vous l’avez ramené chez vous et venez de lire ce message ? Ramenez le faon où vous l’avez trouvé, vous pouvez encore sauver ce petit : sa maman l’attend. N’oubliez pas qu’elle porte dans son sein le lait qui, s’il n’est pas bu, peut engendrer une mammite (inflammation de la tétine pouvant parfois avoir des conséquences mortelles).
- Enfin si vous avez le moindre doute malgré cette lecture, laissez le faon, localisez le, et prévenez l’association naturaliste la plus proche qui saura comment agir !
La création est un cadeau fragile
Soyez vous aussi un acteur de la saison 2015 : Parlez en autour de vous !
vendredi 20 Mar 2015 | L'écho des terriers de Jojo le blaireau, Nos publications
Bonjour à tous, nous sommes le 20 mars 2015 : c’est le printemps !
Depuis un peu plus de deux semaines, voici le temps des rires et des chants pour qui aime se soustraire aux mauvaises nouvelles qui alimentent la presse mondiale de notre pauvre vieille planète : Frère soleil nous invite a fredonner Charles Trenet.
Ça fait du bien et je chante pour ma part du soir au matin !
Bercée, depuis la dernière lune ronde, par la caresse des astres, la création végétale discrètement nous materne ce qui demain sera de bien nourris bourgeons. Les pousses d’orties, le vol des premiers citrons, les « poup » sonores du micro-alyte-accoucheur – le seul crapaud qu’aime pas l’eau ! – l’ont annoncé clairement : c’est le retour mes amis du fameux : « Mars ! Et ça repart !!! »
Une énergie fabuleuse a foré silencieusement les sols de nos sous bois et forêts bravant les lois naturelles de la gravité terrestre. Pascal armé d’une chignole, d’une mèche de 8 millimètre, d’un embout alimentaire de même diamètre, d’une bouteille exempte de bios-phénol A, en bon amateur du bon, du beau, du bio, du fait, s’en est allé d’un pas alerte prélever l’élixir merveilleux que le bon Dieu chaque année donne bienfaisant sans compter : la sève du bouleau ! (ne pas confondre avec le jus de bouleau vendu à longueur d’année qui est une décoction de feuilles améliorée…)
Courte présentation de l’arbre :
Essence acclimatée à l’hémisphère nord, ce joyau argenté vénéré par les amérindiens, les peuplades celtes, scandinaves et slaves, se déclinent au travers du monde par plus de 40 cultivars. Le plus petit, le « betula alba nana » boréal, ne mesure que quelques dizaines de centimètres, le plus grand, le bouleau jaune américain, le préféré des indiens, tape, lui, dans les 30 mètres.
Le moins svelte est un original au vu du port plutôt « taillefine » de ses semblables, l’« himalayen » s’étend, aussi large que haut.
Chez nous, le bouleau ne vit guère plus longtemps qu’un homme (100 ans).
C’est un arbre « tzigane », un nomade. Les graines qui enfantent sa descendance, parachutées par les vents, s’essaiment ici et là, peuplant les espaces pauvres, esseulés, dégagés. Deux espèces fréquentent communément nos vallons : le bouleau verruqueux, (blanc, crevassé, noir à sa base, c’est le plus répandu), et le bouleau pubescent (habitant des marais, zones humides et tourbières).
Le bouleau figure sur la liste des arbres préférés des oiseaux insectivores. Adulte, c’est un superbe HLM à « bestioles ». Les multiples fentes verticales et exfoliations horizontales qui lui parcourent le tronc abritent généreusement chenilles et larves de toutes sortes. Pour vous le faire bref, les uns y dorment et d’autres y mangent ceux qui y dorment !!! Le bouleau blanc est une sorte d’auberge rouge sylvicole !
Les grands refuges « nature », voués à la protection animale, réserveront au bouleau un petit emplacement ensoleillé aux côtés du sorbier. Conçu pour redonner aux sols appauvris un humus riche et fertile, sa présence sera une bénédiction pour les essences plus gourmandes appelées à lui succéder. Le jardinier du lieu, louant le bon Dieu pour cette manne bienvenue, incorporera à son compost en automne prochain quelques brassées de feuilles.
Outre sa sève et ses feuilles, la boulaie, boulinière, bétulaie a de tout temps fourni aux hommes un bois précieux. Utilisé tour à tour pour la fabrication de farines alimentaires, de raquettes, de lunettes, de bobines à fil, de sabots, de filets et d’assiettes, de cordes, de corbeilles, de revêtements de toitures, de pâte à mâcher ou de pâte à papier, le bouleau fut bois de chauffe pour de nombreux boulangers.
Dans les jardins LPO – le vordermeyersbuhl n’échappe pas à la règle – cet arbre est couramment utilisé pour faire les bûches à graisse, mésanges et pics en raffolent.
L’écorce octroie un goudron dont on badigeonnait autrefois, pour éviter d’agaçants grincements, les roues des chariots. L’industrie alimentaire en extrait un sucre bien connu des diabétiques et diététiciens en herbe, le xylithol.
Voilà brièvement pour l’arbre, passons à la sève.
Comment Jojo choisit il son arbre pour ponctionner la sève ?
Jojo jette son dévolu sur un arbre bien branchu (plus il y a de bourgeons à ouvrir, plus il y aura de sève à monter). L’arbre n’est ni trop jeune ni trop vieux (30 à 80 ans – Diamètre minimum 30 cm). Les arbres isolés seront préférés aux arbres trop serrés. La qualité nutritive de la sève dépendra des richesses présentes dans le sol… L’arbre percé cette année ne sera pas revisité avant 4 ou 5 ans.
Quand ponctionner la sève ?
L’ortie qui pousse, le papillon citron qui vole, l’alyte qui chante le champs des amours des anoures sont d’excellents indicateurs du « bon moment ».
Après la lune de mars et le dégel, les grains d’amidons stockés dans les cellules du bouleau vont peu à peu se dissoudre et être assimilés. Les cellules de nouveau vides, par un mécanisme d’osmose et de pressurisation, vont se gorger de sève. Les radicelles de leurs côtés vont aspirer au sein des racines les nutriments nécessaires au débourrement des bourgeons. L’arbre jusqu’à l’ouverture des feuilles nous laissera le « perfuser » d’un peu de son « sang ».
Comment percer le bouleau (et refermer le trou créé) ?
Je perce sur le flanc le moins exposé à la pluie et aux vents à 0,50 cm du sol, un trou de 3 à 5 cm de profondeur selon l’arbre (diamètre du trou : 0,8 cm). Je me contente de quelques litres, puis pour ne pas épuiser l’arbre, change de « donneur ». Sur la centaine de litres que l’arbre puise par jour il me donnera mon litre quotidien.
Certains spécimens aspireraient 500 lt et pourraient donner jusqu’à 10 lt/jour ! Parfois l’arbre ne donne rien du tout ! Après une nuit gélive il faut parfois « ramoner » le trou pour réamorcer l’écoulement ! En Russie certains exploitants scient une branche de 6 à 7 cm de diamètre et récupèrent à même le seau les pleurs de l’arbre. Ce procédé n’est bien sur point conseillé ! Pour refermer le trou, j’utilise une cheville de même bois que j’enfonce et badigeonne la plaie de goudron de Norvège voir d’argile. La récolte se fait entre la mi mars et la mi avril.
Comment éviter la fermentation naturelle de la sève ?
La sève se conserve quelques jours au frigo.
A partir de 5° commence la fermentation. L’eau se trouble, un dépôt blanc se dépose sur le culot de la bouteille, c’est normal. Cela ne dégrade que le côté gustatif, la sève fermentée peut être rebutante mais serait encore plus stimulante !
Il est possible de retarder voir même apparemment d’annuler cette fermentation… Ajouter quelques clous de girofles (conservation théorique 1 mois). On peut aussi filtrer l’eau de bouleau via une membrane 0,22 microns (conservation 3 semaines). On peut stocker sous vide (conservation 1 an). En ajoutant 10 cl d’alcool de fruit à 50° pour un litre de sève on empêcherait la fermentation. Congeler n’est pas un bon procédé pour qui veut profiter de tous les bienfaits de cette eau de jouvence !
Comment faire la cure ?
Pendant 3 semaines boire hors repas en trois fois un petit « 15 à 25cl » de sève pure. Il est préconisé de pousser à 5 semaines s’il s’ensuit des urines chaudes et abondantes, des selles exceptionnellement malodorantes !
Certains refont une cure en automne, d’autres alternent 3 semaines de cure, 10 jours de repos, 3 semaines de cures, 10 jours de repos… (C’est pas très 4 saisons !)
Personnellement, je dédouble mon petit verre et semble très bien m’en porter !
Rappel : pour bénéficier des oligoéléments, il faut garder un peu en bouche chaque gorgée d’eau.
Quels sont les bienfaits de cette cure ?
(Reprenons l’écho des terriers de mars l’année dernière…)
La sève de bouleau drainera hors de vos rates, reins, poumons, foie, les toxines qui encombrent. La sève de bouleau riche en minéraux, oligoéléments, acides aminés, sucres, antioxydants, vitamines A, E, D3, C, B1, B2, B3, B5, B6, B8, B9, B12, K1 (…) permet à l’organisme d’évacuer toxines et déchets organiques, stabilise cholestérol et acide urique. Elle agirait en profondeur sur les troubles urinaires, elle est bénéfique pour la vésicule biliaire, la circulation sanguine, les problèmes de peau (eczéma, psoriasis, acné…). Elle éclaircit le teint, soulage certaines douleurs articulaires. On lui prêtent des valeurs amincissantes. Le silicium permet de lutter contre l’ostéoporose et contre les ravages de l’aluminium présente dans nos nutriments et qui selon des études britanniques serait responsable de la création de nombreux cancers…).
Le calcium et le phosphore interviendraient dans la solidité des os. Le potassium rééquilibrerait le rythme cardiaque. Le magnésium et le lithium permettraient d’améliorer l’humeur (états dépressifs). La vitamine C et le sélénium contreraient les méfaits du stress. La sève libère dans les intestins un antalgique anti-inflammatoire et diurétique. (J’ai lu sur une publicité que la sève élimine les calculs ! Ne nous emballons pas, j’ai lu aussi qu’un certain Docteur Tétau prônait une cure pour ce faire de 300 jours – il y parlait d’ailleurs de réduire non de détruire !-).
Mot de la fin : n’oubliez pas que le bouleau est avant tout conçu pour régénérer les sols, prélevez avec respect et boycottez les faiseurs d’argent qui profitant de l’aubaine, en bons spolieurs, pillent nos sous bois pour s’en foutre pleins les poches, s’arrondir leurs fins de mois !
Allez je me lâche, l’utopie est thérapeute : puisse demain être un monde meilleur !
Imagine mon bon lecteur, l’humain valide (ou plus jeune) irait percer pour son voisin invalide (ou plus vieux) le bouleau de son jardin sans qu’il ne soit question d’argent ! La seule monnaie en cours serait l’amitié gratuite, et sans attente, que chacun se porterait l’un à l’autre !!! Un monde sans politique, géré non par la concupiscence mais par la sagesse ! L’on y savourerait enfin l’égalité, la fraternité et la paix ! Il n’y aurait plus besoin de gagner des sous, ils ne serviraient plus ! Plus de banquiers, ni d’hommes de guerres, plus d’industriels, ni d’hommes d’affaires, plus d’armateurs, ni militaires… Nul ne serait plus occupé à médire, convoiter, fomenter ou ourdir… Chacun se sentirait responsable de son semblable. La création entière vivrait sans peur du lendemain, ni du voisin !… Plus de télés, plus de portable, ni voleurs, ni serrures, ni alarmes. Plus de voitures, ni d’avions : chacun resterait chez soi ! Pourquoi aller ailleurs ? Un monde apaisé, dépollutionné, évangélique, bref joyeux !
Un monde bon, un monde charmant, un monde aimable, un monde aimant où chacun mettrait au service de son prochain son savoir faire, ses dons, ses talents !…
Aie ! Aie ! Aie !… Aurais je forcé sur mon eau de bouleau quotidienne ?
Allez, vous reprendrez bien encore un pt’it verre de sève pour la route !!!
A bientôt pour un autre écho !
Du FIN fond de la vallée de Munster votre ami Jojo !