Mardi 14 janvier 2020 à Pau, le Président de la République annonçait la fin du programme Ours dans les Pyrénées, moins d’une semaine plus tard, un Lynx est retrouvé abattu dans les Vosges ! A vouloir satisfaire les désirs d’une minorité, le Président a envoyé un très mauvais message aux opposants à la présence de grands prédateurs dans nos espaces naturels.

Rappelons que le dernier lynx retrouvé abattu date de 2003. Le retour de ces méthodes de braconnage dans notre massif, n’augure rien de bon à l’heure où nos homologues allemands du Palatinat conduisent de leur côté un programme ambitieux de renforcement de leur population.

Le massif des Vosges est un lieu naturel de présence du Lynx et pourrait accueillir une vingtaine d’animaux si on leur laissait la chance de vivre sereinement. Réintroduit en 1983, la population ne doit sa très faible présence qu’à une longue suite de tueries. Bien qu’alimenté  par les migrations d’animaux en provenance du Jura et maintenant du Palatinat, le Lynx n’a malheureusement jamais réussi à se développer correctement dans les Vosges.

Aujourd’hui l’heure est venue où chacun doit prendre ses responsabilités vis-à-vis de la protection de cette espèce :

  • L’Etat d’abord, en réaffirmant le rôle bénéfique indéniable de la présence des grands prédateurs dans les Vosges et en envoyant un signal très clair : le relâché rapide d’un nouvel individu dans le massif pour ne pas laisser la population s’éteindre.
  • La fédération des chasseurs doit prendre un position claire sur le sujet des grands prédateurs, condamner fermement cet acte et se porter partie civile, sans cela elle se rendra complice des braconniers.
  • Tous les citoyens désireux de garder la naturalité du massif des Vosges et une cohabitation avec les grands prédateurs doivent s’exprimer en signant notre pétition.

Signer la pétition

Nos associations saisiront le procureur de la République et se constitueront partie civile pour que le ou les responsables soient identifiés,  jugés et condamnés. Nous mettrons tout en œuvre pour que le gouvernement, non seulement relâche un individu en compensation, mais aussi engage un programme plus vaste de protection réelle et sérieuse (protection de troupeaux, zones de quiétude, …) des grand prédateurs dans le massif. Pour cela, nous lançons dès aujourd’hui un appel à dons pour nous permettre de mener à bien ces différents objectifs.

Appel à dons

C’est parce que nous ne pouvons tolérer que certains décident, par la force, quelles sont les espèces qui ont le droit de vivre dans les Vosges, que nous serons toujours là où la nature a besoin de nous.