Hydrocarbures : 2 permis d’exploration ont été accordés en Alsace et en Lorraine

Deux permis de recherche d’hydrocarbures ont été accordés en Alsace et en Lorraine. Ils couvrent une surface de 328 km2 et portent sur les mines d’hydrocarbures liquides ou gazeux. 
Un permis d’exploration concernant le secteur de Seebach (Bas-Rhin) est attribué conjointement aux sociétés Bluebach Ressources et Geopetrol, selon un arrêté en date du 27 août des ministères du Redressement productif et de Ecologie. Le permis est accordé pour 4 ans et couvre une zone de 328 km2.
Un autre permis concernant la zone de Forcelles (Meurthe-et-Moselle) est accordé à la société Terre par un arrêté également en date du 27 août des mêmes ministères.
Les arrêtés ne précisent pas la nature des hydrocarbures recherchés, … y aura-t-il un lien avec les gaz et pétrole de schiste ?   A suivre de près …

Projet de poulailler industriel à Hohatzenheim : réunion d'information le 26 septembre

Alsace Nature a été sollicitée récemment par des habitants de Hohatzenheim qui s’inquiètent des nuisances que pourraient provoquer l’installation d’un poulailler industriel à 300 mètres du village.
Alsace Nature suit de près ce dossier, d’autant plus que le nombre de projet d’installation de poulaillers industriels semble en augmentation actuellement dans le Bas-Rhin.
Nos représentants participeront à la réunion publique d’information
prévue le 26 septembre dans la salle communale de Hohatzenheim à 20 heures.
Celle-ci est destinée, en présence du maire et de l’exploitant à l’origine du projet, à informer tous les concitoyens concernés par l’enquête publique et/ou le plan d’épandage du future poulailler industriel de 44 000 poulets à chair.

Projet d’implantation d’éoliennes au col du Bonhomme : le préfet a retiré son arrêté d’autorisation de défrichement

 Par un arrêté du 19 août, le préfet du Haut-Rhin est revenu sur l’autorisation, qu’il avait auparavant accordée, de défrichement de parcelles boisées sur la commune du Bonhomme en vue de l’implantation de cinq éoliennes.

Ce nouvel arrêté prend en compte le recours hiérarchique introduit le 26 juin auprès du ministre chargé des Forêts par l’association Sauvegarde Faune Sauvage et les observations formulées en réponse, le 12 août, par la Société d’exploitation du parc éolien (SEPE) du col du Bonhomme.
Le préfet a suivi l’argument selon lequel ce projet aurait un impact trop important sur la population (rare) de Grand Tétras dans le secteur.
Considérant « que les mesures d’évitement et les mesures compensatoires proposées sont insuffisantes à garantir l’innocuité du programme pour le grand tétras », considérant aussi « la proximité des zones de protection spéciales Massif Vosgien et Hautes Vosges Haut-Rhin » en vue de la conservation d’une espèce inscrite à l’annexe d’une directive européenne, le nouvel arrêté conclut au retrait du précédent et refuse à la SEPE le défrichement de 2,77 ha demandé. »

Ligne LGV Mulhouse-Belfort : repoussée après 2030

Suite à la conférence de presse que nous avions organisée le 2 juillet,
L’Alsace a publié un article le 4 juillet 2013 : intitulé « Alsace Nature réaffirme son opposition à la LGV Mulhouse-Belfort »
Extrait :
« Alsace Nature milite pour que la priorité soit mise sur les réseaux locaux et cite par exemple la création d’une troisième voie entre Strasbourg et Bâle qui permettrait de développer le fret « et serait beaucoup plus rentable » ou encore le raccordement du Sundgau à la gare TGV de Belfort-Montbéliard, la liaison entre Colmar et Fribourg, le raccordement à l’EuroAirport, la réouverture de la ligne Bollwiller-Guebwiller, l’extension du réseau tram-train, etc. « Avec un coût moyen d’un million d’euros pour un kilomètre de ligne classique, contre 30 millions le kilomètre pour le TGV, on peut gagner beaucoup plus que dix minutes pour la qualité de vie des Alsaciens » , affirment les membres d’Alsace Nature. Ils insistent également sur la nécessité d’améliorer le cadencement des trains et l’accessibilité des gares : « On perd souvent bien plus de dix minutes dans les correspondances ou pour trouver une place de parking avant de prendre le TGV » , remarque Daniel Reininger.

L’association dénonce aussi « les dégâts énormes sur la biodiversité » qu’induirait un tel chantier. Destruction de milieux naturels remarquables (près de 30 ha de forêt entre Reiningue et Lutterbach) et de plantes protégées, mais surtout grignotage des terres agricoles (35 ha à Reiningue, 7 ha à Lutterbach). « On n’a plus les moyens aujourd’hui d’un tel projet » , conclut Daniel Reininger. Si le report du chantier est annoncé mardi prochain, ce sera « un soulagement » , confirme Jean-Paul Lacote, président d’Alsace Nature 68« 

LIRE l’ARTICLE en ENTIER
 
Le gouvernement a suivi les conclusions de la commission « Mobilité 21 » et repoussé après 2030 l’achèvement de la seconde phase de la branche Est de la LGV Rhin-Rhône.
« L’Alsace est bien dotée »

« Votre région est bien dotée : la première phase de la LGV Est européenne a permis d’engager un chantier de 4,3 milliards, la première phase de la branche Est de la LGV Rhin-Rhône un chantier de 2,3 milliards, la deuxième phase de la LGV Est européenne représente un chantier de 2 milliards. Avouez que ce n’est pas rien », avait répondu Frédéric Cuvillier à une interpellation du sénateur Jean-Marie Bockel.« 

LIRE l’article de l’ALSACE sur ce point
 
 

Etalement urbain : politique de la CUS

Alsace Nature a prévu d’organiser une journée de réflexion sur la thématique de l’étalement urbain en octobre prochain
 
Illustration de cette problématique avec cet article paru sur Rue89 Strasbourg, le 28 juin 2013 et intitulé :  » Coup de frein à l’étalement urbain : 534 ha agricoles « sanctuarisés » dans la CUS »

Extrait : « Cet effort est insuffisant pour l’association Alsace Nature, dont le président Maurice Wintz souhaite «un moratoire sur la consommation d’espaces pendant au moins 20 ans». Il s’explique : «Pour devenir innovant, il faut suffisamment de pression. C’est le seule solution pour trouver de nouvelles façons d’urbaniser. L’idée serait pendant le moratoire d’avoir un bilan à zéro.
C’est à dire que si l’on urbanise une zone, il faut en désurbaniser une autre, quitte à la dépolluer. Tant que ce sera facile de grignoter des terres, on sera dans le gaspillage d’espaces.
Ce qui est gênant aussi avec cette politique de densification de la ville, c’est qu’elle risque de supprimer les espaces interstitiels, ces terres agricoles qui, comme à la Robertsau, bénéficient de pratiques culturales moins intensives qu’à la campagne. Conserver cela, c’est l’un des vrais enjeux du PLU.»
Par ailleurs, Alsace Nature souhaiterait qu’au niveau national, les autorités décident que les PLU puissent imposer tel ou tel type d’agriculture dans certains «endroits stratégiques».
Sur le thème de la consommation d’espace, la fédération d’associations de protection de l’environnement organisera des Journées d’études cet automne.

Lire l’article en entier