Cette année encore, la Région Alsace et l’Ademe, lance le Défi des Familles à Energie Positive. L’association Alter Alsace Energies se tient à votre disposition pour vous accompagner dans la réduction de votre consommation d’énergie et d’eau !
Qu’est-ce que c’est ?
C’est un défi au niveau régional d’économies d’énergie et d’eau. Les familles participantes, regroupées dans une équipe, mettent en place des éco-gestes chez elles pour réaliser des économies par rapport à l’année précédente. Aucun investissement n’est nécessaire.
Comment ça se passe ?
Entre le 1er décembre et le 30 avril, les familles relèvent leurs consommations d’énergie et d’eau qui sont comparées aux consommations de l’année précédente. L’objectif est d’atteindre 8% d’économies. L’équipe désigne un capitaine, interlocuteur privilégié, qui suit une formation technique. Et la Conseillère Info Energie est présente pour organiser des événements communs, proposer des outils de mesure pour identifier les consommations, expliquer comment économiser…
Les membres de l’équipe se retrouvent régulièrement pour échanger sur les bonnes pratiques, organiser des activités liées à l’énergie, et se motiver pour aller le plus loin possible dans le défi !
Comment participer ?
Il vous suffit de contacter l’association Alter Alsace Energies
au 03.89.50.06.20 ou eie68@alteralsace.org .
Ils inscrivent alors votre équipe.
Si vous souhaitez des informations complémentaires, n’hésitez pas à contacter Alter Alsace Energies. Vous trouverez également des éléments sur le site internet http://alsace.familles-a-energiepositive. fr . D’autre part, la conseillère info énergie sera présente à Kaysersberg tous les premiers vendredis du mois. Il est donc possible de se rencontrer en fin de journée pour avoir plus de détails.
Alsace Nature avait organisé le 5 octobre une journée d’étude sur l’étalement urbain et la consommation foncière.
Une soixantaine de personnes ont participé à cette journée, tout d’abord en écoutant les intervenants de la DREAL (Direction régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement), de l’Université de Strasbourg et des associations françaises et allemandes de protection de la nature, puis en participant aux ateliers de réflexion organisés l’après-midi.
Cette journée avait pour objectif de demander un moratoire sur la consommation foncière et réfléchir aux solutions à mettre en œuvre collectivement pour stopper l’étalement urbain. En effet, chaque année, 600 à 700 ha de terre alsacienne sont artificialisés, pour l’essentiel au détriment des surfaces agricoles, mais également des quelques rares espaces forestiers subsistant en plaine et dans le piémont.
Le rythme de l’urbanisation (+0,7 % par an) s’est certes ralenti (dans les années 70, la consommation foncière était plutôt de 1 000 ha annuellement), mais son impact continue d’être ravageur pour l’environnement dans le contexte d’une nature diminuée. « L’évolution des écosystèmes alsaciens présente un effet peau de chagrin, analyse Maurice Wintz, président d’Alsace Nature. Chaque nouvelle atteinte va augmenter la fragilité de l’ensemble et réduire sa capacité de résilience. »Il y a certes eu une prise de conscience des effets négatifs de l’étalement urbain et de l’émiettement de l’espace, « mais nous considérons juste qu’on ne va pas assez vite, pas assez loin ».
Sophie Mosser, responsable du pôle aménagement à la DREAL, a bien mis en avant que « la dissociation croissante entre nos lieux de résidence et d’emploi a non seulement un impact sur notre environnement mais plus directement sur nos modes de vie », vision partagée par Patricia Zander, géographe de l’université de Strasbourg pour qui « il faut agir rapidement pour éviter la fragmentation sociale » à l’œuvre dans l’étalement urbain.
Tout le monde était d’accord sur la nécessité de densifier par exemple, dans les villages, en comblant les friches et les dents creuses ou réhabiliter les corps de ferme avant même de songer à un nouveau lotissement. A été proposé la mise en place d’un schéma régional d’aménagement pour mieux répartir les activités et la densification de l’habitat sur l’ensemble de l’Alsace, les SCOT n’étant pas, pour l’instant, « assez prescriptifs ».
Alsace Nature a aussi dénoncé « la compétition entre les territoires qui cherchent coûte que coûte à attirer les activités » tout comme « l’abandon de la maîtrise foncière à des aménageurs privés« .Alsace Nature a plaidé pour une « rupture avec le mode de pensée classique« , d’autant plus nécessaire « si on veut tendre vers des territoires autonomes en terme de consommation énergétique ou alimentaire« .
Il devient urgent d’inverser la tendance : « augmenter la productivité écologique, tout le contraire de ce qui se fait actuellement avec l’artificialisation des terres« .
Après avoir pris connaissance de la délibération du Conseil d’Agglomération (22/03/13), des documents de la concertation publique (10/04-31/05) et des articles de presse au sujet du projet de modification de la ZAC dans la partie ouest de la rocade ouest (côté Morschwiller), nous vous faisons part des arguments qui justifient notre opposition à ce projet.
Bien que IKEA ne soit jamais mentionné dans les documents de la consultation il s’agit bien de cette enseigne que l’on cherche à attirer et c’est bien le véritable motif des changements d’affectation de la zone et des aménagements prévus.
L’argument « d’équilibrage géographique des emplois au profit du secteur ouest » par l’ouverture au commerce de la zone, ne tient pas, car à proximité il y a déjà une importante zone commerciale dans le secteur (Cora, Trident et la zone commerciale Morschwiller).
L’argument de la création d’emplois par IKEA est fallacieux car cet établissement supprimerait des emplois dans d’autres enseignes à Mulhouse, Kingersheim, Wittenheim (Atlas, Klein, Conforama, But, Fly entre autres) par suite de la mise en difficulté de ces magasins. Le pouvoir d’achat des ménages n’est en effet pas extensible, surtout dans la période actuelle.
Une nouvelle fois on n’hésite pas à consommer de l’espace agricole pour étendre la zone et installer un nouveau carrefour giratoire (4 ha), soit une augmentation de près de 50% par rapport à la surface de la zone. Les friches industrielles ne manquent pourtant pas.
L’aménagement d’un nouveau giratoire et l’ouverture de la ZAC à l’activité commerciale conduirait à terme à l’urbanisation des terres agricoles situées à l’ouestde la rocade.
Alsace Nature compte faire partie d’un front commun avec les agriculteurs, les commerçants et toutes les forces vives qui se mobiliseront contre le projet.
L’association demande aux membres du Conseil d’Agglomération de rejeter les modifications de documents d’urbanisme conduisant à la consommation d’espace agricole. En effet cela est contraire aux orientations du Scot et aux préoccupations des ministres (Egalité des territoires et logements ; Agriculture). Un projet de loi prévoit de lutter contre l’étalement urbain et l’artificialisation des terres.
Veuillez agréer, Madame, Monsieur le Maire, l’expression de notre considération distinguée.
Jean-Paul LACÔTE
Président Alsace Nature Haut-Rhin