Fessenheim : 21 et 22 juin
L’association Stop Fessenheim et le CSFR organisent les 21 et 22 juin
le tour de Fessenheim à vélo
L’association Stop Fessenheim et le CSFR organisent les 21 et 22 juin
le tour de Fessenheim à vélo
Nous comptons sur vous pour participer à cette action digne et forte.
Vous trouverez ci-dessous, en lien ci-dessous, un dépliant 4 pages,
Ce flyer bilingue a été conçu par les associations locales, avec la volonté d‘inviter les gens à venir près des ponts le plus tôt possible (donc déjà avant le moment “fort”, prévu à 14h, quel que soit le pont).
Vendredi 04 octobre 2013 à 20h00,
Salle de musique – Ecole Mathias Grünewald – 4 rue Herzog 68124 LOGELBACH
Projection du film et débat sur les conséquences des installations nucléaires sur les populations locales, et le rôle de la France avec la présence du réalisateur, Pradeep Indulkar, Lauréat du prix Uranium à Rio de Janeiro en Mai 2013
En 1969 la première centrale nucléaire de l’Inde a été ouverte à Tarapur. Dans un élan patriotique émotionnel les paysans locaux ont joyeusement donné leurs terres fertiles. Aujourd’hui, presque cinquante ans plus tard la deuxième génération de ces fermiers patriotiques manifeste à Tarapur afin de pouvoir au moins subvenir à leurs besoins élémentaires. Les ténèbres se sont abattues sur la ville qui fournit l’énergie au pays. Tarapur est loin du merveilleux rêve promis. Ce qui s’est passé à Tarapur au cours de ces longues années peut servir d’alerte au monde entier avant qu’il ne soit trop tard.
Sur toile de fond d’un paradis sur terre détruit par la main de l’homme afin de satisfaire son avidité, ce documentaire présente un monde inconnu, une réalité cachée et une nature détruite.
Le nucléaire en Inde : 20 réacteurs en service (Puissance totale 4391 MW) – 7 réacteurs en construction – 3,62% de l’électricité du pays en 2012.
En septembre 2012 un manifestant a été tué par balle par la police lors d’une manifestation.
Prix libre – Chapeau en fin de projection
COMMUNIQUE DE PRESSE de Jean-Marie Brom et du réseau « Sortir du Nucléaire »
Comme d’habitude, avec quelques heures de retard, EDF a annoncé que
« Le 2 juillet à 9h10, l’arrêt d’une pompe du circuit primaire de la centrale nucléaire de Fessenheim a entraîné un arrêt automatique de l’unité de production n° 2 ». Et comme d’habitude, sans même savoir à quoi était dû cet arrêt de pompe, EDF a annoncé que cet incident était « sans conséquence pour l’environnement ou la sécurité ». Voire…
Il faut savoir qu’une pompe primaire est un monstre de près de 100 tonnes, fonctionnant à très haute vitesse (près de 1500 tours/minutes), pompant une eau à haute pression (plus de 50 bars), chaude (260°C) et très chargée en radioactivité.
Il faut savoir que l’arrêt brutal d’une pompe primaire induit un déséquilibre dans la température du réacteur (1/3 du volume n’est plus refroidi), ce qui peut provoquer un vieillissement accru du métal du réacteur dans la zone incriminée.
Il faut savoir que l’arrêt brutal d’une pompe tournant à 1500 t/mins n’est pas sans conséquences sur la robustesse future de cette pompe.
Que cette pompe se soir arrêtée à cause d’une défaillance d’alimentation ou en raison de son vieillissement, il est en tout cas bien trop tôt pour affirmer quoi que ce soit.
A peine un an après la visite décennale de ce même réacteur, cette panne sur un élément essentiel rappellera peut-être à l’Autorité de Sûreté Nucléaire qu’il y aura toujours un risque à vouloir prolonger au-delà du raisonnable cette centrale prévue pour fonctionner une trentaine d’années. Cette panne donnera peut-être à réfléchir à EDF qui se gobergeait il y a peu des excellent résultats financiers de Fessenheim pour l’année 2012.
Pour les associations qui suivent cette centrale depuis sa première divergence, la cause est entendue :
– Il ne doit pas être question d’envisager un quelconque redémarrage du réacteur n°2 avant que toute la lumière n’ait été faite sur les causes de cet arrêt de pompe, sur le déroulement précis de l’arrêt automatique, et surtout sur les conséquences potentielles de cette panne sur la robustesse du matériel, et sur son impact économique (tant les réparations que le manque à gagner).
– Compte-tenu des travaux exigés par l’ASN (radier et source froide) et de leur coût, et de la fermeture prochaine de la centrale (pour autant que l’on puisse croire aux promesses de François Hollande), la sagesse la plus élémentaire impose que ce réacteur soit mis immédiatement à l’arrêt de manière définitive.
Pour reprendre les termes même d’EDF, cela n’aura aucune « conséquence » : les deux réacteurs de la centrale de Fessenheim sont désormais à l’arrêt, sans aucun inconvénient pour l’Alsace, ou même la France. Et ce n’est pas la première fois (3 mois en 2011…).
Jean-Marie Brom (06 08 98 79 40)