[CDI] Médiateur/trice en faune sauvage spécialisé(e) dans les chiroptères

[CDI] Médiateur/trice en faune sauvage spécialisé(e) dans les chiroptères

Le Groupe d’Étude et de Protection des Mammifères d’Alsace recrute un(e) médiateur/trice en faune sauvage spécialisé(e) dans les chiroptères
Le Groupe d’Étude et de Protection des Mammifères d’Alsace (GEPMA) est une association à but non lucratif qui a pour objet de promouvoir la connaissance et la protection des mammifères sauvages et de leurs habitats en Alsace. Ses actions se développent selon trois grands axes : la connaissance, la protection et la sensibilisation.

CONTEXTE DE L’EMBAUCHE
Le pôle de Médiation Faune Sauvage (Pôle MFS) existe depuis 2008. C’est un service commun au GEPMA et à la LPO Alsace (Ligue pour la Protection des Oiseaux).
Le pôle MFS répond à toute personne confrontée, en milieu urbain ou rural, à des situations impliquant des animaux sauvages : de la simple demande d’information sur un animal ou son comportement, à des situations de problématiques de cohabitation avec la faune et de destruction d’espèces protégées ou de leurs habitats. Il apporte également des conseils aux découvreurs d’animaux sauvages en détresse.

Les solutions sont majoritairement apportées par mail et téléphone (envoi de documentation, conseils personnalisés…) parfois via les réseaux sociaux. Il est également nécessaire d’effectuer des déplacements sur le terrain (secteur Alsace).
Le/la médiateur/trice faune sauvage apporte des réponses aux problématiques liées à la cohabitation entre l’activité humaine et la faune sauvage, ses habitats, les milieux naturels ou anthropiques à travers la sensibilisation et l’accompagnement des particuliers, collectivités, professionnels.
Il/elle anticipe, prend en charge et tente de résoudre les conflits. Le cas échéant il/elle peut aussi porter un constat d’échec et participer à l’instruction de contentieux avec la mission juridique.
Il/elle participe à la diffusion de la connaissance en matière de biodiversité, apporte des conseils et propose des solutions concrètes pour une meilleure prise en compte de la biodiversité dans les activités humaines et en particulier en milieu urbain (bâti, parcs et jardins).
➡ Le poste proposé répond à une augmentation de la charge de travail au pôle MFS de Rosenwiller en raison de l’augmentation des sollicitations en lien avec la thématique “chauves-souris”.

MISSIONS
Sous la responsabilité du Conseil d’Administration du GEPMA et de la Responsable du pôle médiation faune sauvage de la LPO Alsace et du GEPMA, en lien étroit avec les équipes salariées et les bénévoles, le/la médiateur/trice faune sauvage se verra confier les missions suivantes :
● Conseiller et accompagner le grand public, les entreprises et les collectivités sur la cohabitation
avec les chauves-souris,
● Intervenir sur site, si la situation le nécessite (avec potentiellement le besoin de manipuler des
animaux en détresse),
● Anticiper les situations conflictuelles et proposer des procédures de médiation,
● Identifier les différentes situations et causes, et recenser les éléments clefs dans un outil de suivi
● Envoyer la documentation adaptée et/ou relayer vers d’autres contacts plus spécialisés,
● Réaliser des observations en soirées (recherche des accès, comptage des effectifs, identification
des espèces ou enregistrement au détecteur d’ultrasons),
● Participer à la rédaction de comptes-rendus, de courriers et de mails suite aux cas de médiation
● Participer à l’informatisation des données
● Assurer une veille des appels d’offre

PROFIL RECHERCHÉ / QUALITÉS REQUISES
● Formation de niveau bac + 2 minimum
● Permis B exigé, véhicule personnel souhaité
● Connaissances scientifiques générales en écologie et sur les chauves-souris
● Connaissance de la politique publique pour la biodiversité (PNA, DRPNA, N2000, …) souhaitée
● Connaissance du milieu associatif
● Expérience professionnelle souhaitée
● Expériences chiroptérologiques (reconnaissance à vue et acoustique souhaitée)
● Aptitude au travail en équipe et en réseau
● Rigueur et organisation
● Autonomie, adaptabilité et polyvalence
● Qualités relationnelles, d’écoute et de dialogue, dynamisme
● Maîtrise des techniques de communication orales et écrites (dossiers techniques, courriers,
documents de communication)
● Connaissance des outils bureautiques (et PAO appréciée)

CONDITIONS
● CDD de 9 mois, 35 heures hebdomadaires
● Prise de fonction : Dès que possible
● Localisation : ROSENWILLER et STRASBOURG (67) avec déplacements en Alsace réguliers.
Télétravail possible.
● Rémunération : Groupe C indice 280 de la convention collective « ECLAT » (Base année 2023 : 1 907,50 € brut / mois)

CANDIDATURE
Lettre de motivation et CV à adresser par courriel à l’adresse contact@gepma.org à l’attention de
Madame la Présidente.
Date limite de candidature : 15 juillet 2024

 

GEPMA – 8 rue Adèle Riton – 67000 STRASBOURG – 03 88 22 53 51

[Communiqué] Bienvenue au Moyen-Âge

[Communiqué] Bienvenue au Moyen-Âge

Communiqué de la LPO Alsace, d’Alsace Nature et du GEPMA

Bienvenue au Moyen-Âge

Acculés dans leurs terriers par les cris des chiens dressés pour les pourchasser, les blaireaux font, aujourd’hui encore, l’objet d’une chasse barbare, qui se cache sous un nom mystérieux : la vènerie sous terre. Une pratique que l’on croyait disparue d’Alsace, mais qui vient d’être révélée, dans le sud de la région.

Affublée d’une réputation de chasse noble et éthique, voire « respectueuse de l’environnement (sic) » par certains chasseurs, la vènerie sous terre consiste plus concrètement à déterrer de force les blaireaux (ou les renards) préalablement « harponnés » par les chiens, puis à les tirer vivants violemment hors de leur terrier au moyen d’immenses pinces métalliques avant de les mettre à mort. Une chasse qui peut durer plusieurs heures.

Au nom de la tradition (les premières vèneries dateraient du 16e siècle), les chasseurs pratiquant la vènerie se targuent d’exercer un art et posent fièrement devant leur butin. En réalité, les scènes de vènerie sont tout simplement insoutenables à regarder, s’apparentant davantage à une séance de torture, tant la cruauté infligée aux animaux relève d’un autre âge. A l’heure où le respect et le bien-être animal sont mis en avant et plébiscités par l’ensemble de la population, de tels actes de barbarie ne peuvent plus rester de mise.

La revue « La chasse en Alsace » publie ainsi fièrement un article dans son numéro du mois de décembre 2019 sur le massacre de 8 blaireaux à Courtavon (68), dans le Jura alsacien, photos en gros plan à l’appui. De loin, on pourrait croire à une photo de famille, avec des hommes, mais aussi des femmes et des enfants, tout sourire. Mais les cadavres des animaux, au premier plan, donnent vite un autre ton à ce portrait, davantage mortuaire que festif. Cette chasse inhumaine n’était plus pratiquée en Alsace depuis des décennies et il aura fallu l’appui d’un équipage de vènerie venant du département du Rhône pour la voir réapparaître au XXI siècle.

La LPO Alsace et le Groupe d’Etude et de Protection des Mammifères d’Alsace, qui militent depuis des années en faveur de l’espèce (le blaireau n’est plus chassable dans le Bas-Rhin !), ont développé un service d’aide reconnu et apprécié par les acteurs de terrain lorsqu’ils sont confrontés à un terrier de blaireau gênant pour leur activité. Il existe de ce fait des solutions alternatives à la chasse (sa destruction est interdite par un autre moyen) pour pallier les désagréments pouvant être occasionnés par les blaireaux. La seule justification qui puisse être avancée pour le déterrage des animaux par ces chasseurs rétrogrades ne peut donc être que la pratique d’un « loisir ». Rappelons que les blaireaux mangent principalement des lombrics et des limaces et sont donc totalement inoffensifs.

Les associations de protection de la nature appellent tout un chacun à interpeller les élus de Courtavon et des communes voisines pour dénoncer cette activité barbare, et demander aux propriétaires des parcelles (donc aussi aux communes) sur lesquelles se trouve un terrier de blaireau de refuser ces méthodes (l’accord du propriétaire est obligatoire pour pratiquer le déterrage). Elles ont de leur côté déjà contacté la mairie dans ce sens. Nous comptons sur vous !

 

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[Conférence Nature] 15 déc. 2015 :  L'abeille, état des lieux en Alsace

[Conférence Nature] 15 déc. 2015 : L'abeille, état des lieux en Alsace

 
Le GEPMA  vous invite à sa prochaine conférence Mardi Nature : L’abeille, état des lieux en Alsace.
L’abeille et les insectes pollinisateurs sont reconnus comme des espèces clé de voute de nos écosystèmes. Pourtant, leur existence semble menacée. Quelle est la situation exacte ? Quelles sont les causes derrière les problèmes rencontrés ? Derrière le sort de l’abeille se joue également le devenir des hommes vivant des produits de la ruche. Ce métier de passionnés, souvent trop peu connu et sur151215-affiche-MNGepma-Abeillestout reconnu, sera également présenté. Combien d’apiculteurs y-a-t-il en Alsace ? Quelle est leur situation ? Comment le métier a-t-il évolué ces dernières décennies ?
Un conseiller technique de la Chambre d’agriculture spécialisé sur la filière apicole présentera les données issues du monde scientifique et des enquêtes menées auprès des apiculteurs alsaciens.
Rendez-vous au 12 rue de l’Université Strasbourg, le 15/12/2015 à 20h !
Entrée libre