Fév 14, 2022 | Communiqués de presse, Nature, Vie associative
C’est avec un très grand étonnement que la fédération France Nature Environnement Grand Est a appris l’annulation de la soirée d’information qui devait avoir lieu à Vagney le 28 février 2022.
La décision prise par la Communauté de communes des Hautes-Vosges semble avoir été guidée, visiblement, par des réactions sur les réseaux sociaux de certaines personnes farouchement opposées à la présence du Loup.
Si nous pouvons entendre que les débats puissent être vifs autour de la question de la présence du Loup et de la cohabitation avec les activités agricoles, nous sommes plus circonspects devant une telle décision motivée uniquement par des messages diffusés sur un réseau social.
Sans rentrer dans le débat sur les auteurs de cette bronca et sur leurs intérêts à ne pas laisser se dérouler une soirée de sensibilisation, il est particulièrement choquant qu’un débat serein ne puisse avoir lieu. Que craignent les auteurs de cette polémique ? Pourquoi une collectivités en vient-elle à annuler une soirée publique ? Comment une information scientifique peut-elle être tenue muette par la volonté de quelques-uns ?
Le débat public est, de tout temps, une source collective d’acculturation. Refuser ce dernier enferme le fonctionnement de notre société dans des positions frontales et stériles. La question du retour naturel du Loup dans le pays montre, depuis les années 90, que d’aucuns refusent à la fois la connaissance scientifique sur les sujets de cohabitation (qui fonctionne rappelons-le dans de nombreux autres pays) mais aussi la simple information du public sur cette espèce.
Pour les associations que fédère France Nature Environnement Grand Est, qui œuvrent depuis des décennies pour une meilleure connaissance des fonctionnements écosystémiques et des espèces, c’est une nouvelle inquiétante. Notre société peut mesurer tous les jours les effets délétères d’une information qui se cantonnerait à avoir comme vecteur les réseaux sociaux. Il est crucial, dans le contexte actuel, de permettre la tenue de ces soirées, quand bien même elles présentent un débat contradictoire.
Nous espérons que les habitants de la Communauté de communes des Hautes-Vosges et plus largement l’ensemble des citoyens pourront rapidement bénéficier de soirées d’information sur le Loup comme sur les autres enjeux qui sont face à nous (extinction de la biodiversité, changement climatique, transition énergétique,…). Il en va de notre capacité à faire société demain.
Mar 16, 2021 | Groupes Locaux, Nature, Presse, Réseaux Thématiques, Revue de presse
Un loup a été observé, la semaine dernière, dans le Kochersberg, jusqu’à une douzaine de kilomètres de Strasbourg. Selon les informations diffusées dans la presse régionale, il aurait vu plusieurs fois près des villages de Saessolsheim, Berstett et Ingenheim, de part et d’autre de la ligne du TGV .
Ce loup est probablement un jeune loup qui, après avoir quitté sa meute, est maintenant « en recherche d’un territoire et d’une partenaire« . Pendant cette période, il est susceptible de « parcourir une grande distance ».
Que faire si vous tombez nez-à-nez avec l’animal ?
Actu Strasbourg a posé la question à Stéphane Giraud, directeur de la fédération d’associations Alsace Nature.
Le laisser tranquille
Si jamais vous croisez le loup, il faut « en profiter pour l’observer de loin et lui foutre la paix la plus totale », explique Stéphane Giraud. « On a vu trop de gens lui courir après pour essayer de faire la plus belle photo ou vidéo à publier sur Facebook », insiste-t-il.
Se faire discret et ne pas perturber l’animal
« Plus on se fait discret, plus on favorise une cohabitation sereine avec l’animal », « Il faut le laisser faire sa vie tranquillement » résume Stéphane Giraud.
Le fait de s’approcher « perturbe l’animal, dans tout ce qui constitue sa vie biologique« .
Stéphane Giraud utilise le parallèle suivant : « Une fouine qui squatte le grenier d’une maison perturbe notre vie quotidienne et les gens trouvent ça intolérable. A l’inverse, les gens ne trouvent pas intolérable le fait de s’approcher d’un chevreuil. Ayons cette réciprocité de distance et de cohabitation ».
Le loup n’est pas dangereux pour l’homme
Stéphane Giraud souligne par ailleurs que « le loup n’est pas dangereux pour l’homme ». « C’est un animal qui garde une distance extrêmement importante avec l’homme et qui ne présente aucun danger pour les gens qui font un jogging, se promènent à vélo ou font une promenade le dimanche » .
Voir l’article complet d’Actu Strasbourg : https://actu.fr/societe/le-loup-apercu-a-une-dizaine-de-kilometres-de-strasbourg-que-faire-si-vous-le-croisez_40229128.html
Déc 16, 2015 | Nature, Non classé
Vendredi 18 décembre 2015
à 20h00 au foyer du Théatre Sainte-marie-Aux-Mines
le Groupe local d’Alsace Nature vous invite à une soirée-débat sur le retour du loup dans le massif vosgien.
Soirée en présence de Thomas Pfeiffer, auteur du livre « Alsace, le retour du loup », de Alain Laurent, spécialiste du loup et de Stéphanie Morelle, Chargée de mission réseau Biodiversité à France Nature Environnement.
Nov 23, 2015 | Nature
Le Groupe Local d’Alsace Nature de Sainte-Marie aux Mines vous propose une soirée-débat sur le retour du loup.
Venez débattre en compagnie de Thomas Pfeiffer, auteur de livre sur le retour du loup dans les Alpes, Sur les traces des brûleurs de loups, d’Alain Laurent et de Stéphanie Morelle, Chargée de mission réseau Biodiversité à France Nature Environnement.
Rendez-vous vendredi 18 décembre 2015, 20 h au foyer du théatre de Sainte-Marie-aux-Mines.
Jan 17, 2014 | Nature, Presse, Revue de presse
Selon, un article paru dans les DNA, le 17 janvier 2014,
« quatre traces bien distinctes de loups ont été repérées dans la neige dans une forêt du massif du Valtin, côté alsacien. »
« Il s’agissait là de la première observation d’une reproduction en milieu naturel depuis le retour du loup dans les Vosges, constaté en avril 2011. Restait à savoir combien de louveteaux avaient vu le jour. Il semblerait que l’on ait maintenant la réponse. »
Lire l’article des DNA en entier